Sujet: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Dim 14 Oct - 21:33
FEAT. ADELE ADKINS
Elizabetta Margareth Tunsdale
26 ans → Né(e) à Washington le 05/04/1986 → Directrice des ressources humaines à Beauties&Beast célibataire → bisexuelle → membre des Workaholic.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Liz n'a rien de particulièrement différenciable physiquement sauf quand elle se retrouve au milieu de la populace des mannequins de B&B. Mais son corps ne lui pose aucun problème. Au fil des années, elle a appris à s'aimer pour ce qu'elle est et à arrêter de vouloir toujours se confronter à l'avis des autres. Seul le sien compte désormais et ce qu'elle voit dans le miroir n'est rien d'autre que le reflet d'une femme forte et accomplie qui a bien cloué le bec à tous ces gens qui se sont moqués d'elle quand elle était plus jeune. Par contre, si vous la mettez à nu, littéralement, alors vous verrez ses cicatrices au niveau du ventre, dernier reste de la pose d'un anneau gastrique en 2002 qu'elle a été obligée de se faire poser pour cause d'obésité morbide. Elle se l'ait fait retirer en 2005, juste après avoir intégré la faculté de Yale et après avoir perdu près d'une centaine de kilos. Aujourd'hui elle ne garde de cet événement douloureux de sa vie que trois affreuses balafres qui lui rappellent ce qu'elle a dû endurer pour en arriver où elle est aujourd'hui. Depuis cet incident, tous les médecins lui conseillent de faire extrêmement attention à son poids et à son alimentation mais la gourmandise oblige, elle ne résiste que très difficilement devant une douceur, surtout quand elle est au chocolat. Heureusement le stress et la masse de travail que lui apporte son statut de directrice des ressources humaines chez B&B lui empêchent de penser à manger et par conséquent de reprendre le poids perdu. Ah oui ! Elle a aussi son prénom en horreur, raison pour laquelle tout le monde l'appelle Liz, Lizzie pour les intimes, et pas autrement.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Dire que Liz est une femme qui a souffert au cours de son existence est peu dire. Entre les moqueries de ses camarades de classe étant enfant et la cruauté des élèves du secondaire, gérer son obésité n'a jamais été simple et elle a passé beaucoup de temps à se réfugier dans l'ombre et dans la nourriture, oubliant souvent qu'elle aussi était un être humain et pas une bête de foire. L'annonce de sa santé fragile a été l'électrochoc qui lui fallait même si il a été particulièrement douloureux. Ses longues années passées avec l'anneau lui ont fait comprendre qu'il fallait qu'elle accepte de prendre soin d'elle et de moins se préoccuper des autres. Au jour d'aujourd'hui, Liz est une femme accomplie qui a réussi dans la vie. Forte et inébranlable, elle n'a aucun mal à mater les poupées anorexiques qui se présentent tous les jours à son bureau pour espérer rejoindre les rangs de l'agence et a su devenir une flaireuse de potentiel, au delà d'une apparence irréprochable. Mais sous ses airs de dame de fer, Liz reste une femme très sensible et incroyablement romantique. Au fond d'elle, elle espère toujours trouver cette relation qui la fera pétiller et apportera la magie qui manque à sa vie. Avec ses amis, elle se révèle être une personne incroyablement tendre et généreuse, protectrice et un peu maternelle selon certains. Mais quiconque s'approche avec de mauvais dessein trop près des gens qu'elle aime risque de comprendre le véritable sens du mot souffrance.
Well... It's my story...
Les murmures amusés la suivent à la trace alors qu'elle pénètre dans le bâtiment du lycée. Mais depuis le temps, elle a fini par en prendre l'habitude. Elle baisse la tête en croisant un groupe de filles, rabattant un peu plus son chandail sur ce corps qui la dérange tellement. Enfin, qui ne la dérange que depuis que le reste du monde lui a fait comprendre que sortir de la norme était synonyme de parjure et que pour cette raison, l'ensemble de la société allait tolérer de la considérer comme le bouc émissaire d'une génération. Elle arpente donc les couloirs, tête basse, évitant soigneusement les moqueries de ses camarades, ne se concentrant que sur ses pieds. Etait-ce le fait qu'elle n'avait pas le courage de les affronter ? Le fait qu'ils sentaient en elle une faiblesse sur laquelle ils pouvaient appuyer à loisir ? Le résultat était toujours le même dans tous les cas. Et à chaque fois qu'elle tentait de protester, d'aller voir le proviseur, les insultes et moqueries ne faisaient que redoubler. Les enfants peuvent être incroyablement cruels, surtout quand il s'agit de cette période particulière où on voit son corps se transformer, passer de celui de l'enfant à celui de l'adulte. Liz avait toujours été en avance sur ce coup-là. Ses formes de femme étaient apparues alors que les autres filles ressemblaient encore à des enfants, lui attirant déjà les prémices de son exclusion. Et sous les injures et moqueries incessantes, elle n'avait trouvé qu'un seul allié qui ne la décevait jamais : la nourriture. Un coup de déprime ? Une journée trop dure ? Une, deux, trois cuillères de chocolat à tartiner et le sourire lui revenait. Si au départ, ces excès de sucre et de gras ne lui avaient causé aucun préjudice notable, au jour d'aujourd'hui, elle devait supporter une surcharge pondérale dangereuse pour sa santé, ce qui ne faisait qu'alimenter les lynchages réguliers de ses petits camarades. Mais dans les couloirs, une feuille sur le sol retient son attention. Elle se penche pour la saisir et les larmes ne tardent pas à lui monter aux yeux. Sur le papier, une caricature atroce qui clame de la représenter, l'annonçant sous le surnom idiot dont l'ont affublé les meneurs du lycée. Elipattata, Elibaleina et on en passait tant d'autres, peut-être amusants de prime abord mais terriblement blessants pour une jeune fille mal dans son corps. Elle ne peut retenir ses larmes de rouler sur ses joues, entraînant des rires d'autant plus cruels autour d'elle. Il fallait qu'elle sorte d'ici. Plus jamais elle ne mettrait les pieds dans un lieu comme celui-ci et un jour, oui un jour …. elle leur montrait à tous à quel point ils ont eu tort de s'en prendre à elle. Mais pour l'instant, elle est trop blessée pour ne serait-ce qu'y penser. Enfin l'air frais du matin vient chatouiller son chignon défait sous le coup des bousculades. Les larmes ne cessent de couler et elle se demande même si elles s'arrêteront un jour. Les rues ne sont que remplies d'autres étudiants prêts à accentuer son mal-être mais une douleur bien plus grande lui sert le cœur. Une douleur qui n'a rien à voir avec le mal psychologique que lui font endurer ses tortionnaires. Une douleur physique, forte et sans pareille. Le souffle lui manque et elle est obligée de se jeter à genoux pour arrêter sa course folle. Elle n'arrive plus à respirer, vraiment plus et c'est comme si quelqu'un venait de l'attraper pour lui serrer la gorge de plus en plus fort. Son dernier souvenir est le contact de l'asphalte avec sa joue. Au loin, le son des sirènes d'une ambulance. Et ce noir, ce noir compact dans lequel elle glisse lentement.
Elle entrouvre les paupières mais la lumière des néons la brûle. Une main vient serrer la sienne, pleine d'inquiétude et elle entend de loin les sanglots saccadés d'une femme. Le bruit régulier d'un moniteur lui parvient et des voix … des voix connues mais brouillées, comme si elle était au fond de l'eau et qu'elle ne pouvait entendre que partiellement ce qu'on essaye de lui dire. « Liz .. Liz ma chérie tu m'entends ? » La voix se fait plus inquiète et plus claire mais toujours impossible d'y voir clair. L'air est frais et ses bras se couvrent de chaire de poule au contact d'une seconde main qui vient caresser sa joue. Une main froide mais rassurante, un toucher qu'elle reconnaîtrait entre mille. D'autres voix, inconnues cette fois-ci, viennent rejoindre celles qui lui semblaient familières. On soulève ses paupières de force et une vive lumière s'y introduit, d'abord à gauche puis à droite. Elle voudrait gifler l'inconnu mais son bras reste immobile, lourd comme un bloc de béton. Qu'est-ce qu'on lui a fait, et surtout où est-elle ? Se forçant, elle finit par ouvrir les yeux et au bout de quelques minutes, la lumière vive des néons se fait moins douloureuse, suffisamment pour qu'elle puisse reconnaître les deux ombres à ses côtés. Sa mère lui saute au cou et l'enlace tendrement, déclenchant une vague de larmes chez la jeune adolescente, larmes qui sont autant de couteaux qui lacèrent ses yeux trop longtemps endormis. « Ma Lizzie … mon bébé … » Sa voix à elle aussi est baignée de sanglots. La jeune fille voudrait tellement rentrer chez elle, comprendre ce qui s'est passé. Et puis les événements lui reviennent, lentement. Le béton froid contre sa joue, les massages des secouristes. Et cette voix qui lui crie encore et encore « on la perd ! ». Un trou noir lui empêche de voir la scène mais elle sent qu'on la transporte sur un brancard. Elle distingue quelques lumières des couloirs de l'hôpital puis plus rien à nouveau. De cette pénombre profonde, elle ne se souvient que de quelques mots, quelques mots qui sont suffisants pour qu'elle déduise la situation sans qu'on ne lui explique. Arrêt cardiaque. A seize ans, elle vient de frôler la mort mais à un âge aussi jeune, un tel problème de santé ne laisse rien présager de bon. Les heures passent et elle se remet peu à peu de son coma qui selon ses parents, n'a pas duré très longtemps. Un jour ou deux. Les élèves à l'origine des affiches ont été renvoyés de l'école mais elle s'en fiche. Elle n'y remettra plus jamais les pieds. Sa décision est prise et personne ne la fera revenir là dessus. Le médecin entre dans la chambre faisant taire cette conversation qui ne fait qu'accroître le stress de la jeune fille, encore sous le coup de son accident cardiaque. « Liz, il va falloir qu'on discute de votre obésité. Je sais que ce n'est pas un sujet facile mais il y a seulement quelques jours, cela a bien failli vous coûter la vie. » Elle hoche de la tête, bien conscience que son surpoids est lié en grande partie à ses conditions de santé. Ajouter à ça la cruauté des gamins de lycée et vous avez un parfait cocktail explosif pour vous faire exploser le cœur. « Nous avons discuté avec l'équipe et je viens aujourd'hui vous proposer une intervention chirurgicale. Il s'agit de la pose d'un anneau gastrique. Vous savez ce que c'est ? C'est une opération lourde et contraignante, d'autant plus que vous risquez de le garder à vie. Mais nous avons vu votre passé médical, les nombreux yoyos des régimes au cours des dernières années … Cette solution pourrait efficace pour réduire les risques cardio-vasculaires … » Le regard triste de la jeune fille en dit long sur ce qu'elle pense de cette opération mais a-t-elle réellement le choix ? Elle en doute très sérieusement.
« Je veux qu'on me le retire. » Sa voix est ferme et assurée alors qu'elle fixe droit dans les yeux le chirurgien. Au cours de ces quelques années, Liz a grandement changé. L'anneau gastrique lui a permis de perdre du poids et elle ne s'en plaint pas. Ses gestes sont plus faciles, elle est moins essoufflée et son cœur fonctionne à merveille. Mais le fait de devoir se limiter à quelques bouchées à chaque repas, les nausées et vomissements … tout ça l'épuise. Pendant des années, on l'a contrainte à être hors de la société, à ne pas pouvoir agir comme les autres. Des années de souffrance qui font partie d'elle et qu'elle a appris à accepter comme tel grâce à son suivi psychologique. Mais aujourd'hui qu'elle a changé, qu'elle a intégré l'une des plus prestigieuses universités des Etats-Unis, elle n'en peut plus de ses contraintes. Elle ne veut plus être la fille qu'on regarde bizarrement au repas entre étudiants. Elle voudrait juste être normale. Et pour cela, elle est prête à faire des efforts pour continuer à perdre du poids sans l'anneau. Un grand auteur n'a-t-il pas dit que la volonté suffit à tout ? En tout cas elle en est persuadée et elle se connaît. Enfin, elle connaît la femme qu'elle est devenue, déterminée et sachant s'affirmer face aux autres. « Vous connaissez les risques de reprise de poids n'est-ce pas ? Il vous faudra pratiquer une activité sportive régulière, même après -surtout après- les opérations de chirurgie réparatrice. » Elle secoue la tête légèrement. « Je suis au courant de tout ça et ça ne m'effraye. J'en ai vu d'autres. Je veux juste pouvoir vivre normalement, ne pas devoir m'arrêter au bout de trois haricots parce que je suis sur le point de vomir. » C'est au chirurgien de hocher de la tête avant de prendre des notes sur son dossier. « [color=green]Très bien. Votre rapport psychologique semble montrer que vous êtes stable émotionellement. Je vous préconise néanmoins de continuer à vous faire suivre par un nutritionniste afin d'être sûre que vous continuez dans la même voie positive.[/color » Un large sourire envahit le visage de la jeune femme. C'est aujourd'hui que sa vraie vie commence. Une vie loin des souffrances de son passé. Et New York ferait bien de se méfier car rien arrête une fille aussi déterminée.
Les dossiers tombent en pile sur son bureau alors qu'elle finit d'envoyer un mail à la comptabilité. Elle regarde négligemment la pile par dessus la monture de ses lunettes avant d'y prêter plus d'attention. « Ce sont les candidatures de cette après-midi ? » La jeune stagiaire hoche de la tête. Ses mains qui se tordent trahissent de sa nervosité et Liz ne peut s'empêcher de culpabiliser un peu. Dans l'agence, tout le monde est au courant de son caractère un peu sec et cassant mais selon elle, il n'y a pas de meilleur moyen pour que l'ensemble fonctionne à la perfection. Après avoir obtenu son diplôme d'études commerciales à la sortie de Yale, B&B lui avait ouvert les bras et c'est avec beaucoup de scepticisme qu'elle avait accepté de bosser pour une agence de mannequinat. Mais au fil du temps, elle avait su s'imposer et aucun des mannequins filiformes ne lui manquait de respect. A vrai dire, elles n'auraient pas eu de quoi le faire. Liz était devenue une femme sûre d'elle, toujours élégante et irréprochable. Au jour d'aujourd'hui, son poids était stabilisé même si pour cela, elle continuait à faire attention à son alimentation et à faire du sport dès que possible. Mais au fond, sa réputation de femme terrible ne lui plaisait pas tant que ça même si elle se gardait bien de le crier sur tous les toits. Personne ne devrait jamais avoir à subir une humiliation de qui que ce soit et que cette gamine pleine de ressources se sente si impressionnée lui serrait le cœur. « Mademoiselle Bloom, savez-vous pourquoi je vous ai engagé ? » Un peu décontenancée par la question lancée par l'imperturbable directrice des ressources humaines, la stagiaire se contente de secouer négativement la tête. « Parce que vous êtes une fille intelligente. Alors affirmez-vous. Vous n'avez pas à vous laisser marcher sur les pieds parce que vous ne valez pas moins que les filles qui posent pour des magasines. N'oubliez pas ça. » Elle lui adresse un sourire réconfortant avant de la regarder partir le long du couloir. Elle ne laisserait personne souffrir comme elle avait souffert, pas tant qu'elle pouvait l'éviter. Plus aujourd'hui, maintenant qu'elle se rendait compte de ce à côté de quoi elle était passée tout au long de sa jeunesse.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Répondre ici. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → DC de Noah Thompson =) ★Ce personnage est-il un double compte ? → Eh bien oui =D ★Présence sur le forum → Tous les jours mais RP peut-être pas autant, ça dépend. ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé ★Crédit images → timeless & tumblr
Mon exemple de RolePlay:
→ A l'extérieur de l'immeuble de Manhattan, le monde lui semble irréel. Comme il l'avait imaginé, son entrevue avec Amanda n'a fait que ressortir le pire en lui, tout ce qu'il tentait de refouler au fond de lui et d'oublier. Son passé, ses faiblesses, sa violence exacerbée. Ses poings le démangeaient mais il fallait rester calme. Cependant, hors de question de regagner son domicile dans cet état. Un rien pouvait le faire craquer et il en était conscient et il était hors de question que Carrie n'ait à subir les retombées de sa mauvaise humeur. Ou plutôt de sa colère qui grondait en lui. Il avait présentement l'impression d'être un volcan sur le point d'exploser, le sang battant dans ses temps aussi fort que ne pourrait le faire de la lave en fusion. Il lui fallait un verre, n'importe quoi, pour apaiser la tension de ses nerfs même si l'alcool n'était pas forcément la meilleure des solutions. Mais à cet instant précis, c'était la seule issue qu'il voyait au milieu de cette marée noire. Pourquoi fallait-il qu'elle lui fasse ça ? Elsa était la seule chose bien qu'il avait jamais réalisé dans sa vie et maintenant elle voulait la récupérer. Et sous quel prétexte ? Un enfant n'était pas un animal qu'on mettait en pension pour le ramener chez soi quand cela nous arrangeait. Et si il acceptait de lui laisser la garde et d'éviter de passer par un procès épineux en échange d'un droit de visite d'une fois par mois, il ne donnait pas cher du fait qu'elle n'hésiterait pas une seconde à déménager un jour, pour une offre d'emploi plus intéressante, rompant tout contact père-fille parce qu'elle était soit disant mieux lotie pour s'occuper de leur enfant. Il avait tout sacrifié pour sa princesse chose qu'elle n'avait jamais été capable. Mais ce qui travaillait tant son esprit n'était que la peur. La peur mêlée à une colère sourde. Que ferait-il si on lui ôtait la personne qui lui avait sauvé la vie ? Et il n'exagérait pas. Sans Elsa, il serait peut-être mort aujourd'hui ou en train de croupir en prison pour avoir fini par assassiner quelqu'un, cheminement logique de sa vie chaotique. Ses pas le mènent tout naturellement vers un bar à l'entrée du Queens. Il lui semble qu'il a marché pendant des heures et il en oublie de prévenir Carrie qu'il rentrera bientôt. Peut-être parce qu'inconsciemment, il sait que ça ne sera pas le cas. Impossible de mettre les pieds dans l'endroit qui garde au chaud les deux femmes qu'il aime dans cet état et de prendre le risque de les blesser autant qu'il ne pouvait l'être à ce moment-là. Son esprit semble perdre la notion de la réalité et sans qu'il ne comprenne réellement comment, le voilà assis à un comptoir de bar et devant lui, plusieurs verres vides. L'odeur du mauvais whisky envahit ses narines et même pour son gabarit important, il a beaucoup trop bu, si bien que le barman lui refuse un dernier verre, exigeant qu'il paye ses dettes ce qu'il fait en titubant légèrement. Son regard voit trouble et il est d'autant plus difficile d'aligner ses pas qu'une nuit noire et profonde est tombée sur la ruelle dans laquelle il s'avance. Et au loin, il lui semble distinguer vaguement une silhouette. Une silhouette longue et fine. Et sans qu'il ne comprenne pourquoi la silhouette est à présent toute proche de lui. Du flou de son ébriété, il distingue ses traits sans comprendre. Amy. Amy qui est là devant lui. La surprise s'efface rapidement, laissant place à ce volcan sur le point d'entrer en éruption. Il ne contrôle déjà plus rien quand son poing fermé cogne une première fois ce visage trop lisse, lui souriant de manière moqueuse et insolente. Et il a beau frappé, frappé encore et encore, il ne disparaît pas. Pourquoi est-ce qu'elle rit ? Son hilarité ne fait qu'augmenter sa haine, accentuée par l'alcool qui a remplacé le sang dans ses veines. Mais alors qu'il s'apprête à frapper pour la deuxième fois … ou peut-être la dixième ? La quinzième ? il ne se souvient même plus, ses phalanges se heurtent violemment à un mur de brique. Jurant de tous les noms, il tombe à genoux avant de lever ses deux mains devant son visage. Amy n'a jamais été là et ce sang qu'il voyait tâcher son visage de porcelaine n'était rien d'autre que le sien, s'échappant de ses phalanges mises à nues sous les impacts contre le mur. Combien d'heures se sont écoulées depuis qu'il a quitté l'appartement d'Amy ? Il n'en sait rien. Peut-être une, peut-être deux jours … Mais pourtant, il fait encore nuit dehors quand il franchit la porte de l'appartement. Ou peut-être est-ce un autre jour ? Pas la moindre idée. Tout ce qu'il sait, c'est que sa gorge le brûle à force d'être sèche et que ses poings n'ont toujours pas cessé de saigner. Machinalement il prend la direction de la salle de bain sans prendre le temps de retirer son blouson. Dans la salle d'eau, son reflet ne lui apparaît que par touche de couleur diffuse et le robinet lui échappe. Une fois, puis deux. Impossible de faire couler l'eau. Enervé, il cogne de toutes ses forces devant lui et regarde avec incompréhension le miroir se fissurer sous ses yeux.
Le code règlement:
→ okay by serenalicious
Dernière édition par Elizabetta M. Tunsdale le Lun 15 Oct - 22:13, édité 5 fois
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Dim 14 Oct - 21:45
Re-Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
Katerina M. Lehtonen
Empire State of Mind
what doesn't kill you makes you stronger
▌INSCRIT LE : 15/04/2012
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Dim 14 Oct - 22:06
quel bon choix d'avatar re-bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Dim 14 Oct - 22:06
Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Dim 14 Oct - 23:48
ReBienvenue
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 0:05
Rebienvenue
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 0:38
re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 0:43
Re bienvenue !
C'est rare de voir Adele en avatar !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 0:48
Merci les loulous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 0:57
Re-bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 3:28
rebienvenue & puis adele, quel bon choix.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 8:12
Bienvenue sur NYCL
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 12:18
Re-bienvenue
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 14:45
Re bienvenue Bichette !!
Bon courage pour ta fiche *ricane*
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 18:16
Re-bienvenue
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 19:27
Bienvenue & bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 21:39
Rebienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 22:02
Merci les tchaï
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you. Lun 15 Oct - 23:38
Validée !
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Sujet: Re: LIZZIE - It sounds as a Fuck you.
LIZZIE - It sounds as a Fuck you.
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