Rome, Italie – 27 aout 2010

Fixant le ciel, j'espérais désespérément qu'une personne est l'envie subite de passer dans cette petite ruelle repliée du sud de la ville. C'était la même que j'avais fini par m'écrouler, laissant une longue trace de sang sur le mur auquel j'étais adossé. Il s'agissait d'une nuit extrêmement chaude, du moins l'une des plus chaudes que j'avais connues. Il n'y avait plus tant que ça d'étoile dans le ciel et il régnait une atmosphère oppressante autour de moi. Mes poumons me faisaient mal et mes yeux ne distinguaient plus rien à moins d'un mètre, ils se floutaient un peu plus à chaque seconde que je passais ici. Je sentais que le monde qui m'entourait n'appartiendrai bientôt plus qu'à un lointain passé. J'avais peur, incroyablement peur et je n'arrivais plus à cacher la détresse que j'éprouvais. Je ne souhaitais pas partir, disparaitre de ce monde qui m'avait tant chérie, tant aimé. J'avais jusque-là eu une vie de rêve. J'avais vu le jour dans l'une des familles les plus riches d'Angleterre, mon simple nom inspirait le respect à de nombreux membres de la famille royale britannique. Ma vie était faite de luxe et de plaisir, j'étais né pour faire ce qu'il me plaisait et pourtant j'étais à présent entrain de perdre connaissance dans une rue déserte de la capitale italienne. Malgré la peur qui me tordait l'estomac, j'arrivais encore à penser à elle, j'imaginais son visage et la revoyait me sourire, me disant qu'on se reverrait très vite. J'espérais de tous mon cœur que ces quelques mots puissent être vrais. Levant de nouveau la tête vers le ciel, je vis petit à petit les dernières étoiles disparaitre. Quelques minutes auparavant j'arpentais encore les rues de Rome, posant une dernière fois mon regard sur les ruines de la vieille ville. Selon mes plans j'aurais dû rentrer à Londres demain, mais on dirait bien que tout avait été chamboulé. Qui aurait bien pu penser que j'allais me faire poignarder pour une poignée de billet. Comme quoi quelques fois le destin est mal fait. Mon corps avait fini par arrêter de trembler, la sueur qui perlait sur mon front c'était figé et soudain une voix se fit entendre, une voix que je ne connaissais pas. « À l'aide, il y a quelqu'un de blesser ici » Je ne savais pas de qui il s'agissait et je ne comprenais pas tous ce qu'elle disait, mais il était sûr qu'elle essayait de me sauver la vie. L'odeur acre de mon propre sang commençait à me donner la nausée et je ne tarderais pas à tomber une bonne fois pour toute dans un sommeil sans rêve. Pourtant il fallait que je reste éveiller, que j'essaye coute que coute de survivre.

New York, Etats-Unis – 25 Septembre 2009

« Hey toi. » Un léger souffle sur ma peau m'avait tiré d'un sommeil sans rêve, encore une fois. Face à moi se trouvait une très charmante jeune femme dont j'ignorais absolument tous, même son prénom c'est pour dire. Par contre une chose était sûr, elle savait très bien s'occuper du corps d'un homme, elle était même particulièrement douée. Pourtant je m'en fichais totalement, elle n'était pas la première qui couchait dans lit et ne serait sans doute pas la dernière. Cela faisait maintenant quelques mois que j'avais décidés de m'installer à New York et je devais bien avouer qu'ici les filles étaient particulièrement faciles à séduire. Enfaîte pour tous dire je n'avais pas passé une nuit seul dans ce lit depuis mon emménagement. « Tiens la porte c'est par là, je ne te raccompagne pas tu connais le chemin. » Une moue moqueuse sur le visage je me levais et me dirigeait vers la salle de bain et ce sans même lui lancer un dernier regard. Je n'aimais pas la compagnie, du moins pas dès le matin et même si j'avais couché avec elle, ça ne lui donnait pas plus de droit qu'aux autres. Je savais que cela pouvait paraitre particulièrement macho, mais j'en avais absolument rien à foutre, ici, à par moi il n y avait pas grand-chose qui comptait. C'est comme cela qu'on m'avait éduqué, j'étais le fils unique d'une riche famille anglaise alors vivre comme un petit prince je savais ce que cela voulait dire. J'avais surement été trop pourri gâté dans mon enfance, mais encore aujourd'hui j'arrivais à obtenir tous ce que je voulais, bien que cela soit par d'autre moyen. La porte finie finalement par claquer, me laissant seul dans ce duplex immense en plein cœur de Manhattan, ça a du bon d'être un fils papa, même si je ne peux pas l'encadrer.

Pretoria, Afrique du Sud – 8 Mai 2005

« Maman tu sais où est papa ? » Le soleil commençait lentement à tomber derrière les collines, plongeant petit à petit la ville dans le noir et me laissant seul dans le salon en compagnie de ma mère. Il n'était pas conseillé à des étrangers de sortir en ville le soir à cette époque de l'année, mais mon père lui n'était toujours pas là et même si nos rapports était assez tendu dernièrement je commençais à m'inquiéter. C'était la première fois que nous partions ensemble en vacances et pourtant c'était comme si nous étions des étrangers l'un pour l'autre. Pour une raison que j'ignore encore aujourd'hui mon père n'a jamais voulu être proche de moi, tout ce qui l'importait c'était qu'il avait eu un fils pour reprendre l'affaire familiale, d'ailleurs je me demande s'il en a vraiment quelque chose à faire de moi. Malgré tous il reste celui qui m'a élevé et qui m'a permis de vivre dans un certain luxe. Bien sûr ça ne fait pas tous et je suis conscient que quelques-fois j'aurais préféré un père à l'écoute que de l'argent de poche, mais je me suis fait à l'idée. Heureusement d'un autre côté il y a ma mère qui fait tous pour que ma vie soit un bonheur sans fin et je ne peux que l'en remercier, mais pourtant il y a toujours cette pare d'ombre en moi, ce chagrin qui me fait tant sentir isolé, seul. À cause de cela je n'ai jamais eu énormément d'amis et j'ai passé beaucoup de temps seul renfermer dans un recoin de ma tête. Je ne sais pas vraiment ce qui m'a fait devenir ce personnage triste, qui plait pourtant tant. Il doit bien exister une raison pour que je sois autant solitaire. Un jour viendra où je découvrirais peut-être la réponse, mais en attendant je ne peux plus supporter cette vie terrible à laquelle j'appartiens, depuis maintenant quelques temps je ne pense plus qu'à une seule chose, m'évader.

Rome, Italie – 30 aout 2010

Les murs étaient d'un blanc éclatant et cela faisait déjà trop longtemps que j'étais là à les fixer, seul. En deux jours je n'avais reçu aucune visite et il m'arrivait de me demander si quelqu'un était au courant que j'étais là, cloitrer dans un lit d'hôpital à me tourner les pouces. Même elle n'était pas venue, alors qu'elle se trouvait dans la même ville que moi. Je ne savais plus quoi en penser et plus les minutes passaient, plus j'avais envie d'enfoncer mon point dans l'un des quatre murs qui m'entouraient. Pourquoi personne ne s'intéressait à moi ? Qu'avais-je bien pu faire au bon dieu pour mériter autant de mépris ? Bien sûr j'étais loin d'être un ange, j'étais même peut-être carrément le contraire, mais merde ou était mes parents ? Ou était-elle ? J'avais beau remuer la question dans tout le sens je n'arrivais pas à trouver une réponse convenable. « Ser ... » Un léger espoir c'était emparé de moi lorsqu'une jolie brune pénétra dans ma chambre, mais ce n'était que l'une des infirmières de l'hôpital. J'en avais marre, je voulais sortir d'ici, rentrer chez moi et crier, crier toute la haine que j'éprouvais.

Pseudo + Sean + Avatars choisis.
(Re)bienvenue sur le forum & bonne chance pour ta fiche.

Maxwell A. Van Dyke a écrit:

SERVICE EXPRESS !
Bienvenue sur le fo'

EDIT : One more kjieuds sex bombe

Dylan L. Cooper a écrit:

Le pseudo

Bienvenue parmi nous
Bon courage pour ta fiche

Serena L. Douglas a écrit:

bienvenue à toi & bon courage pour ta fiche
si tu as des questions n'hésite surtout pas, & si tu as le temps n'hésite surtout pas à passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres
le pseudo le sean, la chanson de la signature
le codage de la signature me permet d'affirmer qu'il s'agit d'un retour,(a) en espérant que ça soit le bon

Hope A. Roseberry a écrit:

Pseudo + Sean + Avatars choisis.
(Re)bienvenue sur le forum & bonne chance pour ta fiche.