« UK - London from where i'm. »

→ Je venais tout juste de pointer le bout de mon nez, que l'on parlait déjà de moi dans tout l'hôpital. Ma mère, en larmes, avait du mal à me laisser et pourtant il fallait bien que les infirmères s'occupent de moi. Je voyais déjà sur mon acte de naissance la signature de ma mère, mais dans la case "père", celle-ci resterait vide, comme si il n'avait jamais existé et pourtant, il était bien quelque part sur cette Terre. J'allais dédier ma vie et chérir celle qui avait posé les yeux pour la première fois sur moi en ce 1er Juin 1987, Ashley Kent, ma mère. Au cours de ces 25 dernières années, je n'avais jamais demandé à ma mère qui était mon géniteur, car honnêtement je m'en fichais totalement. Il devait être un homme égoïste et mal dans sa peau pour avoir voulu partir en courant comme il l'avait fait. Je portais le nom de ma mère et ça m'allait parfaitement et quel nom !. Ma mère était une style de renommée mondiale, elle avait fait carrière à Londres, pour ensuite exporter son travail un peu partout dans le monde. Ma mère ne restait jamais plus de deux jours loin de moi, me laisser à des nourrices, elle ne le souhaitait pas, elle voulait m'avoir avec elle autant que possible. Mon enfance a été merveilleuse, je ne manquais jamais de rien, ma mère avait su m'inculquer de véritables valeurs, qui me servent à l'heure d'aujourd'hui, encore. Dès mon plus jeune âge, j'affirmais mon caractère assez vif. De qui pouvais-je tenir ? Probablement celui qui avait passé une seule nuit avec ma mère... Je savais ce que je voulais et je le montrais dans tout ce que j'entreprenais. Tout le monde savait qui était Diamond Kent. J'étais une élève sérieuse, je n'avais pas des vingt partout, mais je faisais de mon mieux, c'était certainement le seul endroit où je ne brillais pas le plus. Je ne pouvais pas m'en vouloir, je faisais toujours mon maximum pour m'en sortir. J'avais redoublé ma classe de 6e, je commençais bien mes années collège. Après la 3e, j'avais dit à ma mère que les études n'étaient définitivement pas pour moi, je souhaitais plus que tout me lancer dans la vie active, potasser des livres tous les jours, ce n'était pas pour moi. Ma mère ne m'en voulait pas. Elle souhaitait savoir ce que je voulais faire..." Comme toi maman, je veux dessiner et habiller les plus belles femmes du monde ". J'avais cette manie de toujours dessiner, peu importe l'endroit où je me trouvais. Vous auriez dû voir notre réfrigérateur, il était décorer de toutes mes esquisses. Londres m'offrait la possibilité de découvrir de magnifiques boutiques de vêtements. A chaque sortir, je m'arrêtais devant chacune et j'admirais les vêtements exposés, je m'imaginais dedans et je souriais tout le temps. Je me souviens, le jour de mes quinze ans, une enveloppe avait été déposée sur mon bureau, dans ma chambre. A peine levée, je m'étais dirigée vers ce dernier, " Pour toi mon trésor, maman ". Intriguée, je faisais valser l'enveloppe et regardais le contenu. J'avais entre les mains un carton d'invitation pour la Fashion Week de Paris. En larmes j'étais descendue à la cuisine pour remercier ma mère, elle était radieuse face à une telle réaction. Dès l'âge de 16 ans, j'avais quitté le monde de l'école, j'avais gardé dans mon carnet d'adresses quelques adresses de certaines connaissance que je pourrais revoir à l'occasion, je n'étais pas du genre à m'attacher, la confiance, je ne connaissais pas, pour pouvoir m'attirer dans ces filets, il fallait vraiment le vouloir plus que tout. Que ce soit en amour ou en amitié, je n'attachais pas. Pour ça, j'étais aussi la copie-conforme de ma mère. Elle adorait plaire, séduire les hommes, mais depuis ma naissance, elle avait totalement mis de côté le fait de refaire sa vie, elle préférait s'amuser et passer à autre chose. Plaindre ces hommes ? Pourquoi ?. je ne jouais pas avec eux, je prenais du plaisir et basta. Le vrai sentiment, le fait de vouloir revoir la personne le lendemain, je ne connaissais pas et ça ne me manquait pas. Agissions nous de la sorte pour faire payer un seul homme d'avoir ruiné nos vies ? Je dirais que oui. J'avais fait mes débuts dans la boite de ma mère en tant que styliste. Mes croquis plaisaient, j'en étais ravie. Certaines robes avaient été réalisées à partir de mes croquis. Nous prenions souvent l'avion pour New-York, notre carrière était plus basée en Amérique. Un beau jour, alors que je venais de fêter mes 20 ans, ma mère m'annonça qu'un choix devait être fait. Devions-nous rester à Londres ou partir pour New-York ? Notre décision avait été prise en peu de temps et pour diverses raisons. Chelsea, notre quartier allait nous manquer certes, mais le travail avant tout. Nous souhaitions garder notre appartement, nous y reviendrons de temps en temps et surtout pour les fêtes de fin d'année. Une nouvelle aventure nous attendait et pour la première fois j'allais prendre ma vie en main toute seule, comme une grande. J'avais envoyé plusieurs CV. Ma mère comprenait ma décision et la respectait, nous ne serions pas loin l'une de l'autre, bien au contraire, nous continuerions à nous voir souvent, très souvent. A bientôt Londres, bonjour New York.

« Call me Diamond. »

→ J'appréciais ma vie à New York, ça faisait cinq ans que j'étais là et je m'y plaisais. Cette ville était un peu comme ma deuxième maison. J'y avais de chouettes rencontres. Finalement, ne remportant aucun succès côté travail, j'avais continué à travailler avec ma mère dans son agence. Les magazines parlaient de nous, les médias, nous vivions une vie de rêve, je ne changerais ça pour rien au monde. Oui j'étais une fille riche, mais je ne me pavanais pas dans la rue pour le montrer. Oui je me rendais uniquement dans des magasins de luxe, est-ce que ça faisait de moi une mauvaise personne ? Absolument pas, je profitais de ce privilège que m'offrait la vie. J'étais chanceuse, j'en avais pleinement conscience. J'étais toujours célibataire, je ne m'en plaignais pas. Il m'arrivait parfait de sortir avec des hommes de la haute société, mais il ne passait rien de plus, on passait une nuit ensemble et je rentrais chez moi, appelez ceci comme vous le voulez. Je ne faisais de mal à personne, je prenais juste du plaisir et c'était réciproque. Est-ce qu'un jour je porterais un anneau à la main gauche ? Est-ce qu'un jour je porterais une magnifique robe de mariée confectionnée par mes soins ? Rien que d'y penser, j'en rigolais, ce n'était pas pour moi tout ça. De plus, je n'avais pas de type d'homme en particulier, vous dire que j'aimerais me réveiller à côté d'un homme brun, grand aux yeux bleus, serait un mensonge. Quand je voyais un homme, je voyais de la transparence, je ne voyais aucune magie, aucun sentiment, l'image que j'avais de l'homme ne ressemblait à rien du tout. Est-ce qu'un jour un homme me montrera que j'avais tord de penser de cette façon ? Qu'il se montre et je le défierais.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Mélanie
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je suis déjà inscrite ici *_*
★Ce personnage est-il un double compte ? → DC (Casey A. Lockart)
★Présence sur le forum → Autant que possible
★Personnage inventé ou scénario ? → PI
★Crédit images → Bazzart

Mon exemple de RolePlay:

Le code règlement:

Dernière édition par Diamond M. Kent le Lun 14 Jan - 14:43, édité 3 fois