Sujet: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:07
FEAT. Jeffree Star
Daisie Bradley Reed
26 ans → Né(e) à Los Angeles le 13/01/1987 → Barman au 40/40 Club le week-end. Il bosse comme téléconseiller pour une compagnie d'assurance la semaine. en couple avec Claes → toulemondesexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Un mètre soixante-huit pour une cinquantaine de kilos... Mais ce n'est pas ce qu'on remarque de prime abord. Non, ce n'est pas tellement qu'il soit bien foutu, ni ses longues jambes galbées, moulée d'improbables leggins de toutes sortes. Pas même une taille étroite, les membres minces pour un homme. Même pas non plus les fringues improbables, toutes droit sorties d'un clip de Lady Gaga... Non, ce sont les cheveux : roses. Rose de chez rose. Fushia, même. S'il change de coupe de cheveux comme de chemise, le rose est sa couleur préférée. Cela se voit partout, tout le temps. Mais ce qui choque les gens, ce n'est même pas encore la couleur de la chevelure de Daisie. C'est ce visage d'homme sous un maquillage outrancier.
Souvent l'on s'étonne, ou l'on grimace. Mais il est ce qu'il est, un travesti. Pas le plus discret qui soit, malgré ses traits assez androgynes. L'on ne peut louper qu'il est un garçon, sans contrefaçon. Daisie est voyant, flashy, et dénote sur la grisaille alentour. D'apparence, il semble décomplexé et sûr de lui, provocateur. Il n'hésite pas à assumer son physique en portant en sus tenues féminines excentriques, talons aiguilles et autres accessoires comme une surenchère perpétuelle. Plus on s'en moque, plus il riposte à sa manière, en jurant de plus belle au milieu de la masse. Il a une voix grave, une voix de mec, mais ses intonations maniérées le trahissent. Il a l'apparence d'une diva et les manières d'une pédale. Il faut qu'il crie, qu'il s'indigne, d'une voix trop aiguë. Il faut qu'il se la joue, qu'il se la donne. C'est un spectacle à lui tout seul, monté sur ses hauts talons.
Daisie est également presque intégralement tatoué, de multiples choses, icônes, et visages qui dévisagent les autres comme ils le dévisagent. Il a également un Prince Albert, pour mieux accentuer sa marginalité qu'il jette à la face du monde avec une agressivité passive. Pourtant, malgré son étrangeté, Daisie est beau, à sa manière. De beaux yeux bleus se cachent souvent sous les lentilles colorées, une peau pâle et douce sous l'encre des tatouages et des membres fins, efféminés, sous les fringues bariolées. Comme une modeste petite fleur sans éclat ni parfum qui voudrait rivaliser avec les plus colorées et les plus suaves.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Daisie est un papillon de nuit. Il brille sous les néons, dans ces boîtes où se presse une faune atypique de belles de nuits; Hommes et femmes ne font plus qu'un pour un soir, en un ballet transgenre. C'est son monde, sa place. Et tant pis si le matin vient trop vite. Tant pis si le jour met en avant qu'il n'est qu'un homme habillé en femme, brisant la magie. Celle d'être l'un de ces papillons colorés. Il aime provoquer, dirait-on. On dirait même que ça l'amuse, de choquer la bienséance et que l'on se retourne dans la rue sur son passage, partagé entre amusement, dégoût ou plus rarement, sympathie. On dirait même qu'il le fait exprès, avec ses manières agaçantes qui ne laissent aucun doute sur son orientation sexuelle. C'est peut-être un peu vrai. Mais cela ne l'amuse pas. Non, ça ne l'amuse pas qu'on ne voit que cela de lui : le plus voyant, le plus évident. Parce que personne ne cherche à creuser. L'on se contente de ce qu'il balance et on le juge ainsi, en bien ou en mal, mais sans jamais comprendre.
S'il est subversif, Daisie est aussi fragile, instable. Il se cherche sans se trouver sous ses paillettes et son fard. Mal dans sa peau, il maquille sa douleur aux couleurs de l'arc-en-ciel pour se donner une bonne mine. Même lorsqu'il est pâle, même lorsqu'il a trop de cernes, même lorsque ses yeux sont rouges d'avoir pleuré. Il cache tout, enfouit tout sous l'apparence. Il jette sa sexualité à la gueule des gens plus qu'il ne la vit, avec une agressivité de lapin dans une meute de loup. Il est contradictoire, entre assurance et pleurnicheries. S'il s'assume dans sa sexualité travestie, c'est pour mieux cacher qu'il ne s'assume pas dans la vie. Indécis, passif, il regarde les évènements couler sans avoir le courage de les saisir. Il est pourtant intelligent mais se complait dans un boulot alimentaire sans aucun intérêt, et cache ses goûts pour la lecture et le dessin derrière sa superficialité : on dirait qu'il n'aime que rire et danser toute la nuit. Mais même rire est une façade. Il a dessiné lui-même tous ses tatouages. Tous ces visages pêle-mêle, qui dévisagent les autres depuis son corps, gravés dans sa chair, sont autant de manières pour lui de se cacher au milieu des autres, quitte à ne jamais pouvoir les quitter.
Daisie est une fleur, une petite pâquerette dont il porte le nom, une petite chose cachée derrière les provocations et la rancœur d'un garçon qui ne peut s'habiller comme il l'entend, simplement parce qu'il n'a pas le sexe qu'il faut. S'il aime les garçons, ce sont les gros durs, les tatoués, les musclés qui le font rêver... Et pourtant il ne s'attache définitivement qu'à ceux qui savent user de douceur. Mysanthrope sous la défroque d'extraverti, il cache sa peur des autres derrière son attitude assurée. Parfois il lui semble qu'il n'est qu'un mensonge...
Le monde est gris, le monde est moche. Mais les dessins d'un enfant sont bariolés. Pleins de couleurs et de sourires. Pour lui la vie est facile, ses parents ont de l'argent, ils vivent dans un grand duplexe de Los Angeles. Et leur fils a le sourire des anges. Les premières années sont les meilleures. Après l'on se rends compte trop vite que maman, designer dans une agence de publicité n'est pas souvent à la maison. Puis que papa ne reviendra pas, parce qu'il est partit avec sa nouvelle secrétaire peroxydée. Enfant unique, Bradley n'a que neuf ans lorsque sa mère se remarie avec son propre patron, qui a déjà deux enfants d'un premier mariage. La belle-famille est ultra-conservatrice et catholique. Ils n'acceptent pas bien sa mère et l'enfant qui n'est pas du sang du nouveau père. Il n'y en a que pour ses deux demi-sœurs, Cynthia de trois ans de plus que lui et Mary qui en a six de plus. La nouvelle mamie les gâte, outrancièrement. On le relègue dans un coin et sa mère n'ose rien dire, pour ne pas compromettre ce nouveau mariage, ce second départ.
Bradley grandit ainsi, entre leçons de catéchisme obligatoires, messe du dimanche en allant manger chez les beaux parents et pas d'argent de poche ou de chocolats de leur part. Rien que l'indifférence et un mépris inconscient. Sa mère est toujours tellement occupée, qu'il ne la voit guère. Son beau-père guère plus. Ses sœurs, plus grandes, ne veulent pas jouer avec lui. Alors il vit dans son imaginaire, dessine encore et encore, jusqu'au jour où sa mère remarque qu'il a du talent, alors qu'il a quatorze ans. Il lit, aussi, beaucoup. Mais, lorsqu'il mentionne de devenir dessinateur au milieu du repas dominical, l'on s'insurge contre cet enfant chétif et fluet, que l'on ne remarque habituellement peu. Artiste ? Et pourquoi pas saltimbanque !
Ce jour là, Bradley, avec sa raie au milieu et ses chaussures vernies, comprit une chose qui allait changer sa vie : s'il sortait des clous, on lui portait de l'attention. Même si c'était pour crier, pour s'insurger. On le regardait et on lui parlait. Il existait, pour la première fois depuis ses neuf ans, aux yeux de ces gens insupportables. Geek studieux, toujours apprécié des professeurs et haït des élèves, il sauta à pieds joint dans la crise d'adolescence, cherchant le meilleur moyen de choquer sa belle famille. Il se fit couper les cheveux en cachette et revint à la maison en arborant fièrement une crête bleue et verte, et des fringues le plus grunge possible.
Son beau père lui en retourna une bonne. Sa mère lui hurla dessus. Ses sœurs le regardèrent avant de se moquer. Et dimanche midi, mamy, papy et oncle Dick n'eurent que son look épouvantable à la bouche, le décriant d'autant plus lorsqu'il annonça qu'il n'irait pas à la messe et qu'il pissait sur Jésus.
Mais on parlait de lui. On le fixait, avec dégoût et horreur. Mais on le voyait. Enfin. Et même la trempe de ses parents ne suffit pas à le dissuader : il serait artiste et il ferait son look comme il l'entendait. Il se mit à fréquenter un petit groupe de marginaux, trouvant sa place à l'âge de quinze ans au milieu de futurs délinquants, n'y voyant que le côté cool, cessant d'étudier de manière aussi assidue. Il délaissa l'école en même temps que son premier whisky-coca pour se concentrer sur ses dessins et les sorties avec sa nouvelle bande d'amis, lui qui avait toujours été si terne et effacé qu'on le bousculait dans les couloirs sans même le remarquer. Ce fut vers ses seize ans qu'il comprit qu'il n'était pas tout à fait comme les autres, même ceux dont il copiait le style vestimentaire et dont il enviait la nouvelle moto. Les garçons entre eux parlent de nanas, de nichons et de fantasmes. Il espionna chez lui ses deux sœurs, sous la douche, et se demanda comment est-ce qu'on pouvait avoir envie de faire quoi que ce soit avec ces deux pestes ingrates ? Elles ne savaient même pas se maquiller, elles y allaient à la truelle, finissant plus sûrement laides qu'embellies. Le peintre en lui vibrait devant l'interdit tacite du maquillage. Toutes ces couleurs, toutes ses nuances étaient si jolies, si attirantes... Se maquiller devait être comme peindre son propre corps.
Alors, un jour qu'il était seul à la maison, un peu pour s'amuser, un peu pour voir... Il ne savait pas lui-même vraiment pourquoi... Il essaya. Il prit son temps pour se maquiller, surpris de la sensation procurée alors que son visage disparaissait, ressortait différent, plus coloré, moins pâle, ses yeux semblaient plus bleus, soulignés de fard et et khôl. Sa bouche plus sensuelle, plus lippue. C'était lui, mais ce n'était pas tout à fait lui. L'odeur des crèmes et des poudres, du parfum féminin, bien plus doux et gourmand que le sien, la douceur de la soie d'une robe de soirée de sa mère, celle bleue nuit fendue... Et enfin les talons qui le grandissaient. Il n'était plus un nain, juché sur les escarpins de sa mère. Il fit quelques pas dans le salon, tournoyant, se sentant étrangement... Bien. Beau. c'était la première fois qu'il aimait ce corps insipide, sans rien de remarquable, aussi lisse et terne que lui. Il se déhancha un peu, faisant claquer les escarpins, montant le volume de sa musique sur la chaîne du salon. Il n'entendit pas la clé tourner dans la serrure, les voix derrière la porte. Il dansait, heureux pour quelques secondes, se mirant dans la baie vitrée. Jusqu'à ce qu'on entre dans le salon. Belle-famille au complet. Papy, Mamy, beau-papa, maman et demi-sœurs. On le fixa un moment, bouche-bée. Et lui-même soudain figé, comprenant qu'il avait transgressé un tabou fondamental : celui de la distinction entre hommes et femmes.
Ce jour-là reste un peu confus, même encore aujourd'hui. Il y eut beaucoup de cris, surtout quand sa grand-mère s'évanouit. Beaucoup de gifles. Ses affaires faites à la hâte et sa valise jetée au bas des escaliers. Il se souvient juste de son beau-père qui lui hurlait de ne plus jamais revenir, qu'il n'était plus de leur famille. Il ne vit pas le regard triste de sa mère qui baissait la tête en silence au milieu de l'orage, sachant qu'elle perdait son fils et sans avoir le courage de se dresser contre tous pour le protéger. Elle ne l'avait jamais fait. Et elle ne le ferait pas alors que Bradley se retrouvait sur le trottoir en contrebas de la belle résidence de standing, habillé d'un jogging, ses baskets délassées, et le rouge à lèvres si joliment appliqué bavant sur sa joue.
Trop choqué et honteux, n'ayant en poche que son porte-feuille qui contenait une cinquantaine de dollars, il ne sut où aller et erra longtemps, dévisagé, pointé du doigt, avant de trouver un petit hôtel où il pourrait manger et passer la nuit. Il n'avait que seize ans et sa vie dorée, sa vie rêvée était morte quand on lui avait arraché la robe de soie.
Pour Bradley, tout alla de mal en pis. Ses soit disant amis lui tournèrent le dos. Renié, son argent rapidement disparu après quelques jours d'hôtel, il se retrouva à la rue.
Il survécu grâce aux aides de quartier, se retrouvant pour la première fois au milieu des clodos, des putes et des paumés, dormant dans les foyers, connaissant l'enfer de la misère et de la solitude. Mais, un soir, il Le rencontra.
Adam était un biker trentenaire aussi haut que large. Cheveux longs, grosse moto et blouson de cuir. L'on disait même qu'il était dans un gang. Mais Adam avait un penchant en plus que les autres, outre la bière et les bécanes : il aimait les hommes. Et surtout les mignons, ceux qui ressemblaient à des filles, qu'on avait même presque peur de casser en deux. Bradley lui plut, tout simplement, avec son air de chiot abandonné. Il habitait lui-même dans un immeuble miteux, le ramenant chez lui, lui offrant un peu de pizza que le gamin avait dévoré aussitôt. Les cheveux aux épaules, d'un bleu délavé, il lui avoua piteusement qu'il n'avait nulle part où aller. Echange de bon procédés : Adam était d'accord pour l'héberger s'il pouvait le sauter. Ainsi fut-ce conclu. Pas de sentiments, juste un canapé-lit qui grinçait et les râles de Bradley. Merveilleuse première fois, sans plaisir, avec juste de la douleur mais aussi de la reconnaissance.
Il l'appelait Daisy, parce qu'il était comme une fleur : inutile mais joli. Finalement Bradley abandonna son nom pour Daisie, puisqu'il n'était plus Bradley Reed. Juste Daisie, petite fleur qui tenait le coup dans la tempête. La situation dura sept ans. Sept années à passer de job merdique en job merdique, à subir l'alcoolisme d'Adam, ses coups et ses cris lorsqu'il avait trop bu et ses pannes lorsqu'il était même trop blindé pour coucher avec lui. Daisie s'était persuadé avec le temps que c'était mieux ainsi, il en venait même à aimer Adam, malgré tout. L'habitude, la peur de se retrouver de nouveau à la rue... Et puis il avait le droit de se travestir, au moins. Il se sentait mieux habillé en femme et fardé de mille couleurs, ses cheveux depuis peu teints en rose fushia. Le reflet que lui renvoyait le vieux miroir de la petite salle de bain était celle d'un clown triste qui ne savait plus que sourire parce qu'il le doit. Parce que ça lui permettait d'oublier qu'il détestait cette vie, qu'il haïssait cet appartement miteux et qu'il n'aimerait jamais Adam qui le traitait comme un moins que rien. Mais il lui semblait qu'il ne pourrait jamais aspiré à rien d'autre. Il cumulait les jobs sporadiques, son look ne l'aidant pas à être accepté.
Puis il y eut la fois de trop. L'engueulade de trop. Les gifles de trop, les bleus de trop. Avant d'avoir pu réfléchir, il était dans la rue, son sac à main sur l'épaule, courant aussi vite que lui permettaient ses talons aiguille, ses cheveux roses dansant dans la nuit claire. Il quitta cette vie sur un coup de tête, sous les hurlements d'Adam qui menaçait de le crever s'il ne revenait pas. Il courut, jusqu'à ce que l'un de ses talons se casse, jusqu'à ce qu'il manque de se faire écraser et qu'il se réfugie à la gare, gelé malgré sa petite veste bordée de fourrure. Son maquillage avait coulé sur ses joues creusées par la fatigue et les tristes années.
Il savait qu'Adam serait bien capable de le tuer. Alors, il prit un billet pour le premier train, attendant dans l'angoisse en se rongeant les ongles à s'en écailler le vernis, sursautant au moindre bruit de moto. Il ne s'autorisa à dormir qu'une fois dans le wagon. Destination New York. Peu lui importait, à présent.
Il fêta ses vingt-quatre ans dans un foyer pour SDF de la métropole. New York ne fut guère plus accueillante au début que Los Angeles l'avait été. Mais la chance sembla lui sourire lorsqu'il trouva par hasard un petit bar gay coincé dans une vieille ruelle un peu glauque. Le patron, le prenant en affection, lui proposa de travailler au bar. Rapidement, il put s'offrir une petite chambre dans un môtel proche, c'était précaire mais mieux que rien et les agences immobilières rechignaient toujours en le voyant. Etre travesti était pour lui un obstacle de taille à une vie sociale normale. Mais Adam ne le retrouverait pas ici. Au bout de deux ans, il cessa de sursauter à chaque pétarade de moto. Il cessa de pousser une commode devant la porte de sa chambre d'hôtel pour se protéger la nuit. Il recommençait à respirer sans être tétanisé de peur. Il était toujours seul, flirtant parfois un peu, fuyant dès qu'il était question de sexe, mais il commençait doucement à se reconstruire. Il travaillait à présent comme téléconseiller, un job minable et mal payé, mais qui avait le mérite d'arrondir ses fins de mois.
Ce fut un peu avant l'anniversaire de ses vingt-six ans que sa malchance le rattrapa. Le petit bar fut fermé, faute d'assez de recettes, bien que le patron en fut attristé, il se retrouva sans cette source de revenus... Mais surtout sans la petite communauté qui s'était formée et qui avait commencé à l'accepté, lui permettant de rire de nouveau avec plus d'assurance. Il accepta ce nouveau coup du sort avec sa docilité habituelle, derrière son exubérance. Mais, alors que décembre débutait et qu'il rentrait de son job, une bande de types avinés lui tombèrent dessus. leur but : casser du pédé. Ni plus ni moins. Et le travesti qu'il était faisait une cible voyante et idéale car seul au milieu du Bronx. Les coups pleuvaient. Coups de poing, de pied. Un canif fut même sortit, qui taillada sa cuisse alors qu'il se roulait en boule sur l'asphalte, avant qu'un coup plus violent ait raison de sa conscience et qu'il ne s'évanouisse.
Lorsqu'il reprit conscience, Daisie était dans un lit confortable, dans un appartement agréable. Il flottait dans l'air une odeur de médicament et de poudre cicatrisante. Et il y avait cette femme qui discutait avec un médecin en blouse.
Elle s'appelait Claes. C'était une femme posée et discrète, douce et agréable. Elle ne lui posa que peu de questions, mais comprit l'essentiel : il n'avait nulle part où aller véritablement. Claes était une femme étrange, à la fois très calme et par moment particulièrement revêche. Les hormones peut-être ? Mais ça ne le dérangeait pas. Il se sentit étrangement accepté par cette inconnue, qui lui permit de rester chez elle. Qu'il se travestisse semblait lui faire ni chaud, ni froid. Près d'elle, il ne se sentait pas menacé. Elle était une femme : elle ne le violerait pas dans son sommeil, après tout. Trois semaines après son emménagement, il avait l'impression de faire partie de la maison, entre les amis de sa sauveuse, son énorme chien et le boulot qu'il avait réussit à garder. En apprenant qu'il avait été barman, Claes l'avait même pistonné pour travailler dans l'une des meilleurs boîtes de la ville où elle-même travaillait comme DJ. Claes était pour lui comme un ange gardien mis sur sa route pour compenser les années de galères.
Et puis, il y eut ce soir... Où ils rentrèrent tous les deux aussi éméchés l'un que l'autre. Où Daisie se sentait tellement libre et heureux grâce à l'alcool... Tellement qu'il eut la surprise de se réveiller dans le lit de sa sauveuse... Ou plutôt de son sauveur... Enfin sauveuse... après une nuit dont il avait bien du mal à se souvenir. Mais une chose était sûre : Claes n'était définitivement pas une femme comme les autres et pas seulement parce qu'elle aimait la bière et le foot... Mais il se sentait bien auprès d'elle, même s'il savait que ca n'avait été que pour le sexe. Au moins elle ne le blessait pas - du moins pas délibérément. Cela lui allait. Les choses pourraient peut-être un jour devenir plus belles...
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Livia, 25 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Y'a des gens qui savent être très persuasifs, quand ils s'y mettent. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non, je suis la compagne de Claes irl. ★Présence sur le forum → Régulière, mais j'ai un boulot qui me mange presque tout mon temps, donc autant que possible. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Tumblr, google, objets graphiques par moi-même.
Mon exemple de RolePlay:
→ Le dragon noir effectua un gracieux demi-cercle dans les cieux. Bien loin au dessus des nuages, le bruit sourd et familier du battement d'aile aidant Candel à réfléchir une dernière fois à ce qu'il s'était préparé à faire.
Il avait perçu les premiers échos des mois auparavant. Comme les infimes secousses avant un séisme, son attention avait été attirée. Puis l'idée, lentement, avait mûri, avant de se confirmer. Une certitude, enfin, alors que celle qu'il n'avait jamais vraiment laissé loin de son attention faisait tomber une tête qui aurait dû leur revenir. La Main du Jugement n'était jamais loin de l'histoire. Elle se tenait dans son ombre, comme une dague brandie, attendant l'heure de frapper. Parfois elle ne faisait qu'observer le ballet du monde, avant d'en déchirer les entrailles pour leur compte et ceux de leurs puissants contacts. Leurs contacts n'étaient pas ceux des assassins ordinaires. Ils n'étaient pas ceux d'Alecto Cimorelli. Celle qui n'était qu'un nom de scène. Mais ce nom était-il à présent ce qu'elle était ? Il le saurait bien assez tôt. Il savait beaucoup de choses, parce que la Main du Jugement avait l'influence nécessaire pour faire parler le silence lui-même. Sergia ou Alecto ? Alecto avait fait tomber une tête qui leur appartenait de contrat, seule - ou seulement accompagné d'une fille sans le moindre intérêt. Car l'assassin, c'était elle. C'était elle qui méritait d'avoir désormais la lame à double tranchant de l'histoire à quelques pouces de sa gorge. Sergia n'était qu'une héritière d'un monde criminel dont il leur importait peu.
Arkhail plongea vers le sol alors que le soleil disparaissait à l'horizon et que la nuit couvrait sa chute depuis les nuages, nuages qui se rassemblèrent, de plus en plus bas, lourds, chargés de pluie et d’électricité, achevant de précipiter la nuit et la rendre la plus noire possible. Le vent s'engouffra dans la cape noire de son dragonnier, rabattant le capuchon sur ses épaules, libérant les cheveux noirs, mais laissant le bas de son visage masqué. La tenue habituelle de leur ordre ne s'ornait pour le maître que d'une cape à capuchon retenue par une broche représentant les complexes entrelacs de la Main du Jugement. Le cuir souple et familier favoriserait ses mouvements. Arrivé à quelques mètres du toit du sérail, Arkhail ouvrit grand ses ailes, freinant sa descente en piqué jusqu'à se poser le plus doucement possible sur le toit et Candel glissa de son dos. Ils n'avaient pas besoin de se parler. Dragon et dragonnier rassemblèrent leur pouvoir, alors que les premiers coups de tonnerre grondaient dans les nuages. Un fort vent se leva un instant avant de retomber brusquement, comme une rafale alors que la foudre frappait violemment une aile du palais Gorgo, l'électricité embrasant les poutres du bâtiment en un incendie qui devrait les occuper suffisamment pour ce qu'il escomptait faire. Arkhail, sur un signe de son allié, s'envola pour disparaître de nouveau parmi l'orage qu'ils avaient déclenché, ne laissant plus que la silhouette maigre et noire sur le toit, avant que, déplaçant les tuiles, elle y disparaisse, comme aspiré par le plafond. Se faufilant sous les combles, sur les poutres poussiéreuses, il se laissa finalement tomber dans un grenier mansardé, voyant entre les planches mal jointes le dallage de pierre de ce qui devait être un couloir. Des gardes y passèrent en trombe en s'invectivant pour aller éteindre l'incendie avec les autres, désertant le poste qu'ils étaient censé garder : le sérail.
Repérant une trappe d'aération, Candel l'arracha d'un bon coup de pied : le bois n'y résista pas et la grille tomba un étage plus bas, en même temps que lui-même, se réceptionnant souplement. Tout était calme. La porte se dessinait en face de lui et il la poussa simplement, sa venue causant soudain un rapide remue-ménage, comme à l'entrée d'une volière et les petits cris des malheureux apeurés se turent bien vite. La lame des couteaux siffla, lancés à la petite dizaine de pauvres ères qui croupissaient dans le sérail. Le bruit mou de corps qui s'écroulent et Candel s'avança au milieu des coussins et des corps, seuls ses yeux noirs visibles sous le capuchon et le masque qui lui cachait la bouche. Ses bottes de cuir souple ne faisaient qu'un son infime alors qu'il s'arrêtait finalement vers celle qu'il voyait pour la première fois et son unique cible en cette nuit. Dehors, l'orage faisait à présent rage ans qu'il ne le craigne. La foudre était leur amie, à Arkhail et lui-même.
S'arrêtant à quelques pas de la jeune femme rousse solidement cagoulée qu'il connaissait avant même de l'avoir rencontrée, seule sa voix, rauque, cassée, éraillée se fit entendre.
"Quel prix donnerais-tu pour ta vie et ta vengeance, Sergia Gorgo... Ou devrais-je dire... Alecto Cimorelli ?".
Le code règlement:
→ check by j.
Dernière édition par Daisie B. Reed le Ven 14 Juin - 11:45, édité 16 fois
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:13
Re-Bienvenue si je ne me trompe pas Bon courage pour ta fiche
Je suis fan de la couleur de cheveux
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:14
Daisiiiiiiiie
Je t'aime
Re bienvenue !!!
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:14
Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche ! Je sens déjà que je vais aimer ton perso à commencer par ton avatar, hâte d'en lire plus !
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:16
Daisie is Claes approved:
Jeffree-sexy quoi, tu t'es gavée ma chérie! Re-bienvenue et bonne fiche à toi, je te le dis même si je suis juste à côté. XD
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:22
Merci de l'accueil ♥ Vous êtes beaux et vous sentez bon.
Et Claes et Carrie, vous êtes diaboliques, je vous vomis et vous conspue. Voilà.
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:29
Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:32
oh la copine de Claes
Bienvenue
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:35
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:39
Rebienvenue parmi nous!!
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mar 22 Jan - 23:52
Daisie B. Reed a écrit:
Et Claes et Carrie, vous êtes diaboliques, je vous vomis et vous conspue. Voilà.
Moi aussi je t'aime
Cheyenne L. Pearson
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if you're going through hell, KEEP GOING.
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 0:06
re-bienvenue
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 1:41
Rebienvenue parmi nous
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 1:47
Merci beaucoup à tous pour le re-accueil
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 1:48
Bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 2:05
Bienvenue sur NYCL
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 2:47
Merci beaucoup ♥ Et z'ai tout terminé ^^
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 3:08
rebienvenuue parmi nouus
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 3:14
Claes J. Blømkvist a écrit:
Jeffree-sexy quoi, tu t'es gavée ma chérie! Re-bienvenue et bonne fiche à toi, je te le dis même si je suis juste à côté. XD
OMG Les deux grosses geeks MDR
BIENVENUE Daisie darling, have fun
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 13:00
bienvenue
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 13:02
Punaise tu écris super bien. Je te prévalide donc avec plaisir. J'en ai profité pour valider ton code du règlement. Un admin passera dans ta fiche rapidement pour t'ajouter à ton groupe ! Bon jeu parmi nous. (Et il nous faudra un lien avec ma Julia. )
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 13:06
Meurci tout le monde ♥ Et Alexei, on assume, on assume !
Heaven : Ce sera avec plaisir pour le lien ; ) Je garde au chaud ce machin rose bonbon en attendant la validation (et merci du compliment '///')
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 15:36
Re-bienvenue sur le forum. Oh le personnage qui promet.
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 15:43
Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime... Mer 23 Jan - 22:24
Hiaaaaa rebienvenuuuuuuuuuuuuue
J'adore ta signature :brigitte:
J'irai lire ta fiche demain, parce que là se fait tard. Et on se mettra en place ce lien de la mort qu tue qu'on a prévu
Biiiiiiisous
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Sujet: Re: DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime...
DAISIE ♥ Effeuille-moi pour me dire combien je t'aime...