→J’ouvrais difficilement les yeux, il était sept heures et le soleil était déjà levé. Il tapait sur le bout de mon lit et reflétait dans le miroir qui était en face de mon lit. J’avais donc été réveillé par les premiers rayons du soleil. J’étais pressée ce matin, mais je n’avais aucunement envie de me lever de mon lit. J’avais très peu dormis ; pendant la première partie de la nuit j’avais visionnée deux films, puis les journaux télévisés et ensuite un reportage sur l’Elite New Yorkaise. Ma deuxième partie de nuit se résuma à cogiter sur mon rendez vous de cet après midi et sur la peste d’Harper Bradshaw qui voulait absolument me pourrir la vie. J’avais donc essayé de trouver un moyen de la mettre hors jeu dans la bataille. Cette bataille, c’est ce dont pourquoi je me levais tôt aujourd’hui. Je voulais absolument décrocher l’organisation de cet événement tellement prisé à New York. Tous les organisateurs de New York le veulent, et j’étais vraiment prête à me battre aujourd’hui ! Finalement même avec mes deux heures de sommeil et mes cernes de vingt kilomètres, je me sentais prête à affronter cette journée. Je sautais donc de mon lit et je pris même le temps de le faire ce qui ne m’arrivais à peu près jamais d’habitude. J’étais fière de ma motivation, je sentais que cette journée allait être en ma faveur. Debout, droite, les mains sur les hanches, le miroir en face de moi, je me demandais comment j’allais faire pour rattraper ma tête où il était écrit « je n’ai pas dormi cette nuit ». Après cinq minutes d’immobilité, il était temps d’aller prendre une douche, je filais. J’en ressorti une bonne vingtaine de minutes après, j’enchainais par une séance de maquillage, d’habillage et j’en oubliais comme toujours de me coiffer les cheveux. A vrai dire ça m’était un peu égal car on ne le remarquait vraiment pas. J’avais mis deux heures pour me préparer, je n’y aurais pas cru si ma montre ne me l’avait pas prouvé, mais je m’étais donc tant de temps que cela ! Je comprenais maintenant pour ma sœur rallait perpétuellement après moi quand nous habitions ensemble il y a quelques années de ça…

J’avais donc le choix pour ce matin, soit je m’accordais un temps de détente c’est à dire une session de shopping, soit je partais directement travailler au bureau. Et comme mon humeur en était des plus raisonnables aujourd’hui, je choisi la voie du travail. Je partais donc en direction du Madison Square Garden, là ou j’avais rendez vous à midi tapantes, pour un déjeuner qui allait presque jouer ma carrière. Il était onze heures trente quand j’arrivais à destination. Du haut de mes talons je marchais avec détermination vers le restaurant qui se trouvait en face de Madison Square. Mes cheveux bruns volait des qu’un brins de vent se faisait sentir, je les laissais faire, c’était la dernière de mes préoccupations à cette heure. Mon cerveau fusait de questions, de remarques et de confusions dans ce que je me disais à moi même. Je me demandais comment le rendez vous se passerait mais j’étais surtout totalement stressée car je ne me souvenais plus si j’avais pris le temps de réserver une table pour ce jour. La seule solution à mon problème était donc de demander. Planter devant le restaurant, je priais intérieurement pour que je n’ai pas fait la bêtise de m’auto-exclure de la compétition entre Harper et moi. Je fini par prendre mon courage à deux mains et entrer dans le restaurant. Je saluais d’un sourire les personnes que je connaissais en m’avançant vers le point d’accueil. La réceptionniste me salua. « Madame Torres, puis-je vous aidez ? »
Je restais totalement souriante, cachant ma totale angoisse au plus profond de moi même. « Je voulais savoir si j’avais bien réservée une table pour deux personnes, à mon nom à l’heure de midi aujourd’hui ? » La réceptionniste hocha la tête, et se plongea dans son répertoire pour vérifier. Après quelque seconde d’attente, elle m’assura que oui une table était bien réservée. J’étais donc sauvée, et Harper Bradshaw pouvait toujours courir pour avoir l’exclusivité de l’événement pour elle ! Je m’installais donc l’esprit paisible, à la table que j’avais réservé. En attendant midi et surtout M. Smith, je faisais quelques retouches à mon maquillage en repensant aux objectifs que je devais atteindre aujourd’hui.

→ you got it! - j.