Sujet: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Lun 31 Déc - 17:07
FEAT. Kristin Kreuk
Harley Autumn Lincoln
24 ans → Né(e) à Sydney le 10/10/1989 → Comédienne a Broadway, Artiste Peintre ( Étudie encore dans une école d'art pictural) → En couple → hétérosexuelle→ membre des Rebelles.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? →
« La vraie beauté est si particulière, si nouvelle, qu'on ne la reconnaît pas pour la beauté. » de Marcel Proust
« Harley ? C’est ce mirifique mélange entre réalité et chimère, cet assortiment d’excentricité inimitable et d’authenticité artistique. Une Originale, adjectif qui lui sied au mieux et qu’on alloue aisément. Après tout qui pourrait prétendre à avoir un accoutrement comme le sien ? Un alliage euphorique qui combine Rock’n Roll et Pin-up fifties, des jeans de tons diaprés soigneusement customisés et quelque peu déchiré par ses soins. Des chaussettes de couleurs ou de motifs vintage qui dépassent de ses éternelles Doc’s en cuir aux lacets inlassablement en bataille. Ses t-shirt looses aux teintes rutilantes variant entre grenadines, orpiment, baie, pétrole et céruse, où on y distingue avec une certaine admiration des épingles a nourrisse, des bijoux en argent Vivienne Westwood, des foulards froissés Hermes et bien-entendu ses fidèles pendentifs a l’effigie des quelques Stars Hollywoodiennes des années 30-50. Ah et comment oublier ses fameuses veste en cuir style Perfecto ? Cloutées de toutes parts, aux poches débordantes de crayons grossièrement maculés de peinture. Qu’elle allie avec ses shorts ou ses jupes a volants. Ses vingtaines de Jeffrey Campbell qui pullulent en un chambard sans nom au travers de ses étagères, et dont elle s’amuse à en changer toutes les deux heures. En parlant d’heure…Vous ai-je cité ce drôle de tic qu’elle a ? Ses bracelets et colliers pourvues de pendules, qu’elle règle en fonction du fuseau horaires des pays qu’elle affectionne ou qu’elle a visité. Ce qui quelque part explique le gai charivari de métaux qui anime ses pas, cela beau être une fantaisie excessive et inutile aux yeux de tous, elle ne peut s’empêcher de titiller et tripoter ses montres. Trouvant un plaisir saugrenu en les consultants. Grande Brune Svelte a la peau d’une pâleur de porcelaine française. Mais qui prend rapidement après une quinzaine de minutes sous le soleil une teinte basané polis d’un éclat Sénois voir même cuivré. Son visage arachnéen aux traits fins et délicats, poursuivant avec une délectable harmonie la consonance de son minois, pourvus d’oreilles petites et symétriques quoique légèrement osseuses au niveau de l’hélix. Et d’un nez de catégorie aquilin relevée en trompette, Ni évasé ni grossier. Homogène voir même adorable. Orné de lèvres pulpeuses finement tracées luisantes comme la rosée dans le sein mi-clos d’un grenadier. Semblant même nous lorgner dans leur habillage andrinople. Elles trônent alléchantes et appétissantes laissant entrevoir a travers leurs sourires d’une joie insouciante et infantile des dents d’une blancheur céruse, égales et fines qui s’illuminent a chacun de ses rires haut perché. Etrange pour une adicte à la cigarette ? Sous des sourcils arqués d’un noir singulier, papillotaient à la fois joviales et malicieuses, des iris dont les teintes était d’une rareté et d’une profondeur à s’y perdre. Tumultueuses et capricieuses s’entrechoquant en une palette eurythmique dotée d’une pureté sans pareil. Ses prunelles, arboraient simultanément un vert troublant égal à celui de l’activité frétillante des poissons aux bords des coraux et une magnétique teinte d’un bleu inimitable, dont la seule comparaison approximative et fidèle serait le calme et la limpidité des mers méditerranéennes sous les rayons d’un chaleureux été. On aurait juré y voir nageaient paisible et serein les rayons les plus purs du céleste au point d’en faire pâlir les divins lacs de l’Himalaya. Ornaient et parsemés de minuscules losanges dorés qui sont la cause de ces variations de teintes. Ses yeux avaient pour second assortiment une agréable forme allongée telles les gazelles peuplant le Sahara. Une Chevelure de jais, tombante en mèche enflammées ou lisses ; Tout dépendant de la coiffure dont sa détentrice veut s’en affubler. Tantôt Effigie glamour a la Marilyn Monoroe ou a la Rita Hawyorth. Tantôt libre sans l’ombre d’un chichi, mise a part des torsades ou des ondulâtes qui lui donne cet effet désordonné, de fêtarde qui viens de se réveiler. Gâtée par son créateur, une taille de guêpe qui rechausse l’élégante cambrure de ses reins arrondis et de la richesse de son buste ou la jeunesse en fleur étale ses plus parfaits trésors. Des jambes marmoréennes ou auburn, doucement bombés d’une dune, toujours mise en valeur. Ses mains sont néanmoins malgré leurs esthétiques éternellement parsemées de gouttelettes de peintures et surchargées en bagues. Sur le dos de notre Miss excentricité on y lit une citation de William Shakespeare « Nous sommes faits de la même étoffe que les songes et notre petite vie, un somme la parachève. » Tatoué en Edwardian Script. Personnellement sans l’ombre d’une exagération elle est d’une beauté particulière…Voir même unique.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Artise. Solitaire. Excentrique. Joviale. Complexe. Encore Marquée par le passé. « Harley c’est celle qui applaudit les méchants dans les films, celle qui cri haut et fort qu’elle préfère Joker a Batman, celle qui s’amuse a se dessiner des moustaches sous le nez, a manger ses céréales avec une fourchette, celle qui semble avoir le génie de Da Vinci et l’âme d’un Gangster, Mais qui cri a la vue d’un cafard. Celle qui aime rire a la mort et narguer la débauche.» « L'excentricité et la force de caractère marchent toujours de pair. » de John Stuart Mill Frivole et Décadente, Se plaisant a lancer des galéjades d’une facétie outrancière et d’un charme unique. Ses rires d’une candeur infantile anime les lieux qu’elle visite et les emplis d’une gaieté bon-enfant. Un Rayon de soleil vous dira-t-on tant elle ne s’est jamais plain de sa condition, elle accueille les incidents et pépins de la vie, avec sérénité et calme concluant philosophiquement que tôt ou tard un maux lui aurait assaillit. S’amusant et se délectant de sa jeunesse comme un véritable galopin de cours de récréation. C’est cette euphorie digne d’une Diva adulée au summum de sa notoriété qui lui voue une véritable popularité auprès des universités voisines. Mais malgré ses sourires incessants, ses regards enjôleurs et ses manies affectueuses et particulièrement appréciée. Elle n’en reste pas une personne, dont les épreuves de la vie l’ont très tôt forgée de sorte a ne jamais perdre face, poursuivant inébranlable et ferme ses idéaux et ses rêves. Ses perpétuelles erreurs et afflictions, l’ont quelque part durcit et apprise a toujours cacher ses émotions derrière un masque de fer. Une enfance qui semblait promise au début a tendresse et amour mais qui fût finalement bercée par la sauvagerie d’un alcoolisme chez un père dont elle a oublier même le visage et un abandon qui est aujourd’hui encore une blessure béante qui suinte a l’idée d’avoir était purement délaisser par une mère dont elle avait une confiance sans borne. Mais pis que tout a ses yeux, la perte du seul être dont la valeur a bien plus d’importance que son âme individualiste, Yohan cet adorable bambin aux yeux mielleux et aux sourires avenants, trouvant auprès de lui un compagnon de jeu mais aussi un confident voir même un « Prince » comme elle s’est enticher a le surnommer. A ce jour elle ne garde de lui qu’une photographie prise par sa tante Tess’ ou côte a côte ils s’amusaient dans une naïveté enviable à faire des châteaux de sable. Fan invétérée des œuvres cinématographiques en particulier ceux datant de la période s’écoulant entre les années 30-80 et surtout qui abordent un thème « Gangster ». Adepte antédiluvienne des romans classiques et des mangas qu’elle dévore aussi facilement qu’un Brownie au chocolat –Je vous l’accorde la comparaison n’est guère gracieuse- . Rockeuse dans l’âme, baignée par cette musique depuis sa plus tendre enfance. Son registre de musique est interminable, passant du plus ancien au plus récent, semblant vivre et respirer par le biais de cette musique. Qui lui a appris selon elle les valeurs de la liberté. Une excentrique et une extravagante, s’imposant telle qu’elle est. Ignorant pompeusement les regards d’autrui, ne tergiversant pas pour remettre a sa place un simplet ou un renégat ou encore un idiot qui s’amuserait à critiquer sa façon d’être. Son style vestimentaire sied a sa personnalité et la représente parfaitement. Contraste et contradiction, chaque tons diaprés ou sombre a sa définition et en l’occurrence expliqueraient presque la complexité du mentale de la belle. « La peinture est pour moi le moyen d'oublier la vie. » de Georges Rouault « Tu es né un crayon a la main » C’est qu’on lui dit le plus souvent, artiste dans l’âme. Mirifique dessinatrice qui sait admirablement reproduire ses modèles ou encore inventé des images via quelques idées qui germent dans son esprit, lorsqu’elle lit ou laisse se dérouler sous les yeux le théâtre de la vie. Ses pinceaux et crayons circulent sous ses doigts avec une telle aisance que plusieurs cessent toute activité afin de la regarder faire. Aussi a l’aise a l’acrylique qu’a l’aquarelle passant par l’huile et le couteau voir même l’éponge, le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle est bel et bien une artiste complète dont les œuvres ont déjà étaient présentés a plus d’une dizaine d’expositions dont la renommée est des plus prestigieuses au sein de l’état. Elle a contrairement a tous les autres artistes cette particularité à cerner le regard et l’étincelle de vie de ce qu’elle dessine ce qui a intriguait les critiques et ébahit le public. D’où le pseudonyme qu’on alloue a son égard « La Croqueuse d’Images. ». A la fois tête en l’air et rêveuse, incroyablement modeste et méticuleuse en ce qui concerne son art. Traitant ses toiles et ses outils comme de réels joyaux. C’est néanmoins au travers de son travail qu’elle exprime ses peines et ses joies, laissant transparaître son besoin inexorable de communication qui se lit sur chaque couche de peinture qu’elle applique. Pensive et lointaine, elle est comme dirait enveloppait d’une quiétude et d’un bien-être unique oubliant en l’espace de quelques heures toutes les injures de la vie. Se Laissant aller a de chimères spéculées. Ce caractère a néanmoins fais d’elle quelqu’un d’essentiellement solitaire voir même sociopathe quand le contact trop intime la tétanise, fine psychologue et patiente envers autrui, épaule pour soutenir le poids des douleurs. Elle est malgré tout…Car derrière toute belle chose se cacher une odieuse tâche. Une ancienne dépressive utilisant le plus clair de son temps cette fameuse citation d’Annie Leclerc « La cigarette est la prière de notre temps. ». Incapable de tenir longtemps en période de stress sans fumer longuement ce doux tabac, ex-droguée qui a réellement tiré un trait sur cette dangereuse matière. Sulfureuse Brunette au caractère de feu, plutôt bagarreuse lorsque quelque chose ne lui plait pas. Messieurs attention ce n’est pas une gifle mais un coup de poing que vous recevrez ! Mirifique Oratrice et talentueuse séductrice, malgré le fait qu’elle n’ai jamais eu une réelle relation amoureuse jusqu’à ce jour. Mise a part des conquêtes banales sans le moindre sentiment. Maligne et Subtile, Méfiante mais stratège, elle n’a pas était pour rien major de sa promotion.
Jalouse et possessive, facilement piqué au vif. Elle tient a ceux qu’elle chérit plus que sa propre vie, et ne peut s’empêcher de venir les voir ou bien les harceler par tous les moyens possible et imaginable…Enfaite ce n’est pas du harcèlement mais un débordement excessive d’affection, d’où son côté sentimental. Qui est l’une de ses cordes sensibles.
Well... It's my story...
Harley Autumn Lincoln « I was born Rocked by The Rock »
« Love Me Tender Love Me Sweet Never Let me go You have me My Life Complete And I Love You so… »
La voix mielleuse d’Elvis emplissait l’air de cette force tendre et amoureusement lente, faisant résonner son vibrato unique à travers les moindres recoins de notre maison. La gamine pas plus haute que trois pommes qui est assise sur le bar à griffonner sur un calepin vierge c’est moi. Harley Autumn Lincoln, oui je porte le nom d’une barge qui est la compagne d’un des plus grands psychopathes de l’histoire des comics, oui je porte le nom de la moto favorite des rockeurs. Oui je suis m’appelle Harley, Original n’est-ce pas ? A cette époque-ci je n’étais pas bercée par les chansonnettes populaires qu’on récitait en chœur à la maternelle. Mais bien par « Les Immortels du Rock’n Roll », vous pourriez me citer n’importe quelle musique de ce registre-ci je serais apte à l’interpréter, mais en ce qui concerne les braillardes « Au Clair de La Lune » « Frères Jacques » et autres mélopées dans ce genre. Je décrochais souvent une tête de poisson trop fris ou de serpent avarié.
Et pour cause, mon environnement entier était imprégné de ce style musical. Ma Mère –que dieu lui ouvre les portes de son vaste Eden- avait toujours aux lèvres un petit couplet à me chantonner en me faisant valser dans les airs, fan invétéré des Beatles, Elvis, John Lenon, Pink Floyd, Daystreet, Little Richard et Elton John. Je n’arrivais à dormir qu’avec « Love Me Tender » « Let it be», « Yestarday» « Imagine » ou encore « Can You Feel The Love Tonight ». Je nous revois encore, a nous mirer dans la glace, glissant un bâton de rouge sur nos lèvres gourmandes –grossièrement et maladroitement pour ma part-, et à se dandiner au rythme lent de sa chanson fétiche « Love Me Tender », autant qu’une personne aurait pu nous demander « Êtes vous amoureuses de vous-même ? ». On aurait plus dit des sœurs qu’une mère et sa fille, toujours vêtue de tons clairs et les cheveux épars, on riait d’un bonheur naïf et candide. Trompée et aveuglée par les suaves attraits de notre vie à Sydney.
Rolling Stones, Nirvana, Police, Queen, Jimmy Hendrix. Ce registre là, un peu plus rapide et plus mouvementée que jamais je l’est connu dans le bar que tenait Tante Tessa, aux abords de la plage. Un paradis pour lycéens, universitaires et éternels jeunes qui dépensent toute leurs énergies sur la piste de danse. A l’âge béni dans lequel il me permettait d’écouler mes journées derrière le comptoir néon, à regarder mon grand-père au summum de sa forme joué de son shaker et composé des boissons aux teintes bariolés. Je vivais au milieu de cette marrée humaine, je voyais quelle influence avait les héros de mon enfance. Je m’exaltais à voir les coupes et photographies remportaient par mon « Papi » lors des concours d’après la deuxième guerre mondiale, je le suppliais et faisait des pieds et des mains afin de pouvoir faire un tour sur sa Harley Davison. J’aimais la liberté, J’aimais le Rock. J’aimais cette vie-là.
Nous vivions dans une seule maison, avec mes cousins : Brian, Stéphan, Milly et Allan. Mais honnêtement c’était surtout nous les enfants qui y passaient le plus clair de notre temps. Je n’oublierais jamais cette demeure mystérieuse aux couloirs et dédales qui s’entrelacent menant à des pièces énigmatiques, aux envolées d’escaliers ou l’on glissait aisément avant de tomber dans un écho assourdissant sur le marbre pâle du hall. L’été, nous laissions grande ouverte la véranda même si nul ne pouvait y’aller à cause des lames de verre toujours présente (Il faut dire que les parties de foot sont omniprésentes à l’intérieur de « notre palace »).
« Une véranda permet de s’ouvrir au monde et de laisser le monde entrer. »
C’est que Maman Disait et j’en ai bien tôt eu la confirmation. Allongés sur les transats, la télé à fond on écoutait « Top 50 » et chacun s’essayait à imiter nos icônes. Stéphan et Milly avaient l’air de ces fées nordiques en pleine festivité, Allan la résurrection d’Elvis et Brian le meilleur danseur de tout l’Ouest de l’Australie. Moi ? J’observais et me délecter en promettant que bientôt je les écraserais tous. De temps à autre en entendait un groupe de joyeux fêtards avec leurs jeans moulants et leurs chemises trop serrées, coiffés à la diable qui nous saluaient à la lumière d’un réverbère. Chaque soirée était une nouvelle rencontre, une nouvelle perception. Animée au Rythme de nos chansons. On avait l’air de la bande à Oliver Twist : Nu-pieds, hilares et décoiffés, lâchés dans cette villa trop grande. Sans l’ombre d’une surveillance.
Il faut dire que j’ai eu une enfance bien rempli en l’espace de quelques années, bientôt devenu la plus décadente et inconsciente de notre petite bande. Du haut de mes 6 ans, je faisais fondre selon certains les plus opiniâtres. Pas étonnant que je battais des cils en pleurnichant d’avoir perdu ma précieuse « Nounette » mon doudou entre-autre, Tandis que les 4 autres se frayer un passage pour rentrer gratuitement à Luna Park, puis Milly venait me cueillir comme une fleur faisant la grande sœur effarée d’avoir « perdue sa petite sœur chérie aux alentours de la grande roue ». Bon dieu ce qu’on dépensait comme argent pour des idioties. Des farces et attrapes, des gags, des coussins péteurs et des poils à gratter qu’on essaye sur chacun de nous, des masques pour faire peur aux gamins –gamins, pas vraiment vu qu’ils avaient mon âge- qui refusaient de nous donner un peu de leurs bonbons. On était deux sur la même cible du stand de tir pour avoir plus de chances de gagner le jackpot, carabine en mains perchée sur les épaules de Brian. C’était à qui aurait le Totoro des Studios Ghibli.
Je connaissais Malabar, Marouba, Clovelly, Cooge, Bronte, Bondi Beach. Même si on devait prendre à chaque fois deux tramways et avoir devant nous une longue marche à pieds. A 6 ans je savais lancer mon corps comme un harpon et le propulser à travers les eaux défaillantes. Pour venir m’échouer aisément sur le sable en riant joyeusement. Chaque vacances, chaque week-end, chaque fin de journée était pour nous un défi celui de profiter de chaque seconde de notre vie. Il n’y avait pas d’enfants plus heureux que nous. Plus libres que nous. Et le soir le peuple insurgé qu’on représentait à nous 5 tombait las et s’endormait du sommeil du juste.
« Love me tender, love me dear, tell me you are mine. I'll be yours through all the years, till the end of time. »
Elvis Presley -Love Me Tender-
Des cris et des pleurs, des injures qui pleuvent et des portes qui claquent. Les temps ont bien changer depuis mes 6-7 ans, tétanisée, incapable de faire grand-chose, j’étais restreinte de toute vue mais j’écoutais et sentait mon cœur se déchirer…Comment peut-on être aussi cruel ? Je ne le savais pas si odieux…Moi qui avait toujours garder de lui un homme souriant…Le voilà, portée sur la bouteille à déchirer tous ses scripts et à frapper Maman pour un oui ou pour un non…
Papa que t’est-il arrivé ?
Le Salon si lumineux, était terne et dans des tons sépia accablant. Les Stores baissés, les volets croisés. La maison en entier, avait perdu aussi bien ses habitants d’antan que sa blancheur estivale. L’odeur âcre du tabac joint aux effluves piquants de l’alcool, embaumaient les lieux. Le Silence y est plus intense que dans un cloitre, entrecoupé seulement par de violentes scènes de cris…Je n’écoutais plus « Top 50 »…Je n’écoutais plus les rires de mes cousins et les chants de ma mère…Il n’y avait que ma chambre qui semblait sauvée par le brusque changement céans…Mes posters encombraient toujours mes murs dans ce bon désordre qui m’est propre…mais plus de radio…Seul mes cahiers bourrés de chansons me permettaient encore de les fredonner d’une voix à peine audible… Autre nouvel arrivant, un téléphone fix avec comme numéro principal celui des urgences. Car souvent cela dégénéré au point qu’il fallait intervenir, les voisins n’osaient plus mettre un pied dans notre allée. Tante Tessa et Papi étaient incapable de faire entendre raison à mon paternel. Seul mon visage en larmes arrivait parfois à calmer ses fureurs…Mais cette fois-ci, ca n’avait pas marché…
On était à la fin Juin, Une chaleur accablante régnait en maître absolue. Une lassitude pesait et semblaient faire suintait nos murs comme « Les Montres Molles » de Salvator Dali, tout était immatériel à mes yeux, sans doute trop tôt désabusée et ennuyée par cette vie devenue un quotidien de violence qui hachait mon cœur et détruisit mes sens. Me plaindre ainsi, fait de moi une parfaite égotiste ? J’ai jouit d’un bonheur, je ne peux rester constamment aveuglée par les suaves attraits de ma vie d’antan…Il faut que je connaisse les orages de la vie, les malheurs, la colère c’est ainsi que je me façonnerais…Finalement j’ai réussi à trouver du bien dans cette peine-ci. Dans la pièce d’a côté, les somnolences de la passivité cédèrent aux tumultes sanglants de la colère et de la haine. Entre hurlements stridents, coups sourds qui résonnaient en mon esprit. Je sentis une sorte de révolte qui emparait mon cœur et je courrais, martelait la porte close, avant de glisser mon œil, observant Nouée par la peur, la scène se déroulant deçà. Ma Mère tombait, son visage meurtri autant de coups que de larmes. La Femme a des faiblesses et la voir étendue sans vie, me fit sangloter à voix haute, et me précipiter vers le téléphone alors que les pas lourds de « l’homme » se rapprochèrent…Réponds ! Réponds !
« Services de police de Sydney que puis-je faire pour vous ? »
Une Quinzaine de minutes plus tard, les sirènes des voitures de police et des urgences résonnaient. Prise en charge par une assistante sociale, je voyais s’écrouler mon petit monde minute par minute…A ce moment là je savais que plus rien ne ressemblerait plus jamais à avant.
« Yesterday All my troubles seemed so far away Now it looks as though they're here to stay Oh I believe in yesterday
Suddenly I'm not half the man i used to be There's a shaddow hanging over me Oh yesterday came suddenly
Why she had to go I don't know She wouldn't say I said something wrong Now I long for yesterday »
Un petit coup à sa robe fleuris, un serre-tête passait dans sa longue chevelure détachée. Ressemblant de la sorte à l’une de ces stars hollywoodiennes, que je prenais en modèle. Elle me tendit sa main, vernie de garance. Et nous nous ébranlâmes avec une gaieté insouciante, vers notre éternelle BMW (Série 8 ), dont la couleur Rosso Corsa, délavé par les intempéries. Me semblait fort pâle en cette journée estivale. Traînant avec maussaderie une grossière valise terreuse que je hissais avec milles peines à l’intérieur de l’automobile ou j’ai eu tôt fais de prendre place, avant de me coller tout contre la vitre, en laissant mes pensées s’échappaient et vagabondaient. Lançant des regards discrets à la mine enjouée et gaie tel un pinçon qu’arborait ma mère gazouillant ou jodlant au rythme des musiques de « Top 50 ». Des questionnements naquirent en mon esprit éveillé de bambin, essayant de comprendre et de faire le rapprochement entre cette subite joie de vivre, et sa peine qu’elle noyait dans les tréfonds de l’alcool et de la dépression il y’a de cela quelques mois tout juste.
La voiture s’en alla, suivant un chemin inconnu à mes yeux. Laissant défiler pavillons de couleurs chaudes variant entre le mimosa et le grenadine. J’observais avec un certain amusement, la vie quotidienne de ces australiens bons teints, qui s’affairaient à leurs occupations du Dimanche. Les pieux se rendant à la messe, les effrontés s’en allaient bras dessus bras dessous vers les salles de Cinéma au nez des vieux grincheux qui se lamentaient à voix haute de ces sauvages avec leurs coupes de diable. La Voiture s’arrêtait, une porte s’ouvrit. Aidée par la main bienveillante de ma génitrice. Je me rendais en titubant vers le célèbre bar de plage « Acropolis » Accueillit par ma tante qui me serrait avec force et chaleur contre elle, au point ou je pris en pleine face son parfum musqué. Ce qui me value inexorablement de tousser longtemps, regardant les bocaux de bonbons, dont je m’amuse jusqu’à ce jour a réciter les prénoms. Une lueur de convoitise et de gourmandise dans les yeux. «Taches de sin et colibris, berlingots et bâtons de réglisses, guimauve et mélisse et dragées fourrées, Mmh non merci pas de chèvrefeuille ! » Je riais de bon cœur. En me hissant sur le bar. Lisant légèrement interloqué les étiquettes de liqueurs dont les formes et odeurs m’étaient déjà familières, malgré ma candeur.
« Mon Ange ! Viens dire Au revoir a Maman ! »
Sautant de mon perchoir, j’accourus vers les deux silhouettes qui m’attendaient.
« Tu sais maman reviendra très vite…Très vite…Pleures pas mon ange…Tu vas me manquer.. »
Murmura-t-elle en me prenant dans ses bras…Je ne savais pas qu’a cet instant là, serait le dernier jour ou j’apercevrais cette douce femme, la dernière fois que ses bras m’envelopper…La dernière fois que je voyais son visage, son sourire…Parfois je me dis que ceci est une odieuse façon d’abandonner son enfant, lui faisant croire un retour imminent alors qu’il ne fût rien. Les Adieux fait, la belle anglaise se redressa embrassant une dernière fois sa parente, après m’avoir tendu un petit paquet emballée. D’un pas aérien elle sortit de ma vie…par cette porte aux délicates boiseries. Je me demandais même comment se fait-il que le soleil était encore présent…Que l’océan avait toujours cette délicate teinte Cæruléum s’entrechoquant à une palette bleu paon et bondi. Dans un dernier élan, de peine j’accourus au dehors me précipitant vers ma tendre et chère, m’accrochant en larmes a ses jambes en criant.
« MAMAN ! NE M’OUBLIE PAS ! »
« Yesterday Love was such an easy game to play Now I need a place to hide away Oh I believe in yesterday
Why she had to go i don't know She wouldn't say I said something wrong Now I long for yesterday »
The Beatles –Yesterday-
« Oh yeah, I'll tell you something I think you'll understand When I say that something I wanna hold your hand I wanna hold your hand I wanna hold your hand
Oh, please, say to me You'll let me be your man and please, say to me »
« Yohan ! Tu veux bien arrêter de faire joujou tout seul ? T’es pas gentil ! »
Je n’ai jamais aimé les contes de fées, les « Et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps », ni les princes charmants en tenue de soie et encore moins les princesses aux robes pompeuses. Mais j’avais un héros à moi, il était blond aux yeux mielleux. Si mon idole à moi était Audrey Hepburn lui c’était Tony Parker. Si je voulais écouter du Rock lui voulait de la K-pop, si je voulais lui enfiler des perfectos en cuir, lui voulait ses larges sweet-shirt de basket. On se chamaillait tout le temps, je voulais qu’il ressemble à Elvis Presley ou Jimmy Hendrix, je voulais lui mettre des bandanas dans les cheveux mais il refusait, jusqu’à ce qu’il me voit « pleurer »… Finalement mes sorties avec Brian, Stéphan, Allan et Milly en porté leurs fruits. C’est mon seul ami ici, après le déménagement précipité de Tante Tessa vers Los Angeles à cause de nombreux problèmes financiers, nous avons laissés « L’Acropolis » et Papi seuls la-bas, sans doute n’ai-je jamais autant pleurer que cette journée-ci… Je quittais la terre ou j’ai grandit, ma famille, mes endroits favoris, ma vie, mes souvenirs. Je quittais une partie de moi…Et je la laissais mourir ici, entre les murs marbrés du bar, les chants de la chaîne hi-fi…et les images glacés « Des Immortels ».
Mes premiers mois ont étaient assez mouvementée, changeant constamment d’appartements, jamais au même endroit je suis sans doute passée par tout les quartiers de la ville des stars. Jusqu’à élire officiellement domicile à Burbank ou l’antichambre d’Hollywood. Un nouveau bar, une nouvelle demeure, un nouveau départ. Je me rappelle avoir passée des journées entières retranchée dans les salles obscures du cinéma, à voir et à revoir tout les classiques d’Alfred Hitchcock à Charlie Chapelin, de Spielberge à Coppola, de Georges Lucas à Walter Disney. Je profitais du bon désordre du déménagement pour ne pas me rendre dans mon école, qui m’effrayait… Et pourtant je fut bien obliger, de quitter pop-corn et siège de velours usés par le temps. Pour aller enfiler ma blouse de petite fille modèle. C’était le seul moyen, de pouvoir toujours savourer le Théâtre et le Cinéma, qui étaient mes deux passions après le Rock. C’est sans doute ma dégaine qui avait frappé la directrice de l’établissement, ma maîtresse et mes camarades. Chemise ample, rentrée nonchalamment dans une jupe écossaise ornée d’épingles à nourrisse, une cravate mal nouée, une veste classique sombre, des converses usées, et des cheveux en pagaille. J’avais l’air d’une petite rebelle, disait Mistresse.Witness, de sa voix fluette qui souriait tendrement, surprise quelque peu par ma voix timide. Je m’intégrais difficilement aux autres filles qui avaient pour icône les poupées industrielles qui semblent fabriquer à la chaîne dans un état tenu secret du fin fond de l’Amérique Latine –C’est une Hypothèse à creuser ! Prenez-la au sérieux- Et comme les garçons me repoussaient, j’écoulais mes récréations dans un angle de la cour, à griffonner sur les murs, le nom de mes idoles. Même si cela me vaut parfois des corrections de la part des surveillants.
C’est lors de ces récréations-ci, solitaires et monotones que je fis la rencontre de Yohan Anderson Mat’Connor. Au début rien ne pouvait nous rapprocher honnêtement. Entre un apprenti-sportif et une flemmarde de la plus haute catégorie dont le seul exercice physique est l’ardeur de la danse ou le petit chemin la séparant de la salle de Cinéma. Pourtant il y’a ce magnétisme qui nous a pousser au même moment à dire
« Tu veux bien jouer avec moi ? »
Partant de là, de cet instant précis. Ou nos yeux se rencontrèrent, je sentis une chaleur m’envelopper, me relever et me mettre de nouveau d’aplomb. Rires, sourires, jeux, et courses…On ne se quittèrent bientôt plus jamais, jusqu’à même demander une permission expresse de l’orphelinat pour qu’il puisse rester près de moi. Je vécus avec lui, ce que je vivais avec mes cousins en Australie, avec lui à mes côtés, jamais le ciel ne fût aussi bleu et le soleil aussi resplendissant…Jamais je ne me suis sentie aussi gaie et joyeuse… Dans mon cœur et de mon esprit, il gardera l’image du gamin souriant, aux cheveux en bataille par une bataille maritime, que je câlinais sans ménagements. Me Moquant tendrement de ses rougeurs, en le défiant à la course. Sous un prétexte quelconque.
« Dis Yohan, on restera ensemble ? »
J’avais et J’ai toujours cette peur de perdre les personnes qui m’entourent, Papa, Maman, Papi, Brian, Stéphan, Allan, Milly… Non pas Yohan ! Pas lui !... J’ai l’air d’une gamine capricieuse et égoïste mais je ne veux pas le perdre ! C’est la personne que j’aime le plus, je tiens tant à lui. Je suis prête à me donner une coupe de mon sang pour chaque seconde passer avec lui… Sans doute a-t-il remarquer ma peine, car sous l’attente des feux d’artifices de Noel, je me blottissais contre lui, en m’accrochant à son pull en cachemire, les yeux boudeurs, fixant le ciel avec un air de défi qui se dessinait sur ma bouche arrondie. Mais brusquement un baiser sur ma joue bleme, me fit sursauter. Lançant un regard interloqué à mon prince. Je ne pus que sourire à ses dires…
« Together. Forever ! »
Lentement je pris un collier en argent, que j’ai pu acheter grâce à des petits services rendus au voisinage, fière de moi je le tendis toute rouge vers lui… C’est peut-être mon imagination qui m’a joué des tours, mais je crois bien qu’il m’a arboré son sourire le plus joyeux et le plus tendre. A la vue de l’inscription en Edwardian Script. Et dans un brusque mouvement, prompte, je profitais de l’aveuglante lumière des feux d’artifices de minuit pour lui dérober son premier baiser… Ainsi je suis sur qu’il ne m’oubliera jamais…. Jamais… Car pour toujours tu resteras dans mon cœur…
« Harley&Yohan : 30/07/1996 Together Forever »
« It's such a feeling That my love I can't hide I can't hide I can't hide
Yeah you, got that something I think you'll understand When I say that something I wanna hold your hand I wanna hold your hand I wanna hold your hand »
The Beatles –I Wanna Hold your Hand-
« We don't need no education. We don't need no thought control. No dark sarcasm in the classroom. Teacher leave them kids alone ! Hey teacher, leave the kids alone ! »
Une fois de plus il avait gâché ma joie et mon bonheur, peu de temps après sa sortie de prison. Il exigea ma garde en vue de « l’environnement anarchique » dans lequel je grandis. Foutaise ! A quoi bon vouloir ma joie, si c’est en m’arrachant des personnes qui comptent le plus pour moi ? Es-tu aveugle pour ne pas avoir vue mes larmes lorsque tu m’as presque arraché des bras de Yohan et ceux de Tante Tessa ? Adieu le beau Soleil de la Californie, Bonjour Grisaille Britannique et pluie éternelle. Dans un luxueux appartement de Covent Garden, donnant sur le Royal Opera House. Nous avons élu domicile, si le théâtre et les salles de cinéma approximatif n’étaient pas sans me déplaire. La froideur et la rigidité silencieuse de « mon chez-soi », me donnait la nausée. Comment peut-on m’obliger à oublier dans ce qui composait ma vie ? Moi Arrêter le Rock ? Jamais ! Ce n’est pas « Des Cris » ce n’est pas « Une Musique de sauvage », c’est une force, une énergie. Qui nous emplit, nous transporte et nous ouvre les portes d’un tout autre monde. Tout comme j’oubli ma vie en jouant à rôle, j’oubli aussi en écoutant cette mélopée.
De mes 10 ans à mes 16, ans à savoir plus de 6 ans. Ce ne fût que conflits quotidien entre mon paternel et moi. Non pas que mes notes fussent catastrophiques, mais plutôt sur mes multiples bagarres, mon style musical et vestimentaire. « Je Lui faisais honte » devant ses imminents amis. Que m’importe ! C’est ce que je suis ! C’est dans quoi j’étais élevé. Sa seule fierté, c’est cette fibre artistique, ce touche-à-tout qui me vaut une certaine admiration. J’aime le Théâtre, la peinture, la sculpture, le cinéma, la musique. Je consacre tout mon temps libre à ces passions-ci. Et je compte bien en faire ma vocation…J’espère que toi aussi Yohan tu n’as pas abandonné le basket…. Finalement, je ne suis pas aussi patiente que je l’aurais cru. Désinvolte et u peu trop impérieuse, j’ai finit par réellement couper les ponts avec mon paternel. Le jour de ma remise de mon baccalauréat, trop prit par son travail il n’avait même pas pris la peine de s’excuser, et a tourner la donne de sorte à me reprocher des inepties… Cris sur Cris, entraînant injures, et casses… Je quitte la maison à 17 ans, et m’engage comme boursière à la Royal Academy Of Dramatics, prenant au parallèle des cours par correspondances via l’Académie des Beaux Arts de Paris.
Pink Floyd, m’a battit et a fait de moi un esprit libre penseur. Mes rares soirées libres, je jouais avec un groupe d’amis dans un bar-piano de la capitale. « Chanter comme si j’allais en crever », ma voix s’élever, s’échouer, s’éteignait pour rugir de nouveau… A cette époque là, j’ai sans doute fait les plus grandes conneries de ma vie, garde-à-vue 24 heures pour détention de substances illicites, tapage nocturne, insulte à agent, trouble de l’ordre public (Diverses disputes), conduite en état d’ivresse. Je n’en reste pas moins une blanche colombe. Une blanche colombe maculée par une vie réduite à des braises faiblement rougeâtre et bien tristement enflammable. Ironiquement, malgré mes folies je réussis brillamment mes diplômes, même si je commençais à sérieusement m’attacher à la bouteille…Est-ce un vice familial ? De toute manière, depuis le suicide d’Aeden, tout va mal…Le groupe se dissout et je pense changer d’air au plus vite…Londres m’éttouffe…Et sa Tamise m’empoisonne…
« All in all you're just another brick in the wall. All in all you're just another brick in the wall !
Wrong ! Do it again ! If you don't eat your meat, you can't have any pudding. How can you have any pudding if you don't eat your meat ? You! Yes, you behind the bikesheds, stand still laddy ! »
Pink Floyd -Brick In The Wall-
Peu de temps après avoir rassembler, diplôme et argent nécessaire pour une nouvelle vie. J’ai pris le premier vol à Destination de New-York et je m’y suis installer dans un des appartements d’Upper East Side, ne me demander comment j’ai pu me dénicher une maison dans ce quartier de Riche. Je dirais juste que « la fin justifie les moyens » et que quelques millions de moins à mon paternel ne lui fera pas grand mal ! Entre-Autre, depuis j’ai entrepris mes premiers pas sur scènes, mes premières expositions, signatures, festivals. New-York S’ouvrit à moi comme le commencement d’un chapitre nouveau encore vierge de malheur…Et qui s’est ce qui m’offrira. Ce que j’écris est un conte incomplet, il trouvera sans doute suite au fil de mes rencontres céans…Pour l’instant ce sera un « To Be Continued » qui clôturera ma feuille blanche.
my little secret
★TON PRÉNOM OU TON PSEUDO & TON AGE → Camélia 8D Mon Âge secret bandes de curieux pas nets è.é ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Google *______*. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Niop Original ! Unique et Seul ! *o* /SBAF/ ★Présence sur le forum → Ca dépend de mon emploi du temps, vous savez entre conférences de presses, concerts, photoshoot et /PAN/ Sérieusement ca dépend de mon emploi du temps >.< ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé Darling ! <3 ★Crédit images → Tumblr <3
Mon exemple de RolePlay:
→ « Versailles, dîtes vous ? Odieusement Charmant !» Un défilé incessant de toilettes d’apparat à l’originalité exigüe et à l’inextinguible aspect rutilant, un catalogue de personnages d’une drôlerie divine et un amas de dépravations dont le raffinement n’a d’égales que les vices délicats adjoignant une touche de consonance particulière aux mœurs légères qui se prônent et s’envolent de lèvres en lèvres. Temple alliant avec brio faste et pompe, Versailles est l’image même de la joie humaine, cette joie qui dissipe les trésors amassés pendant des générations, qui rit sur les aïeux, qui dissous des empires et des peuples et qui n’a cure de « l’honnêteté » ou de l’incorruptible. Que vous soyez fille de joie ou Grande Dame, artiste passionné ou religieux fanatique, Homme de soutane ou de casaque, royaliste ou révolutionnaire. Vous serez tôt ou tard amant débauché cherchant à étreindre jusqu’au dernier souffle cette maîtresse farouche qu’est Versailles. Se Laisser entraîner dans un flot incessant de mode passant en un coup de vent, savourer les délices de la plus suave des gastronomie, s’enivrer des arts les plus célestes et des demoiselles aux vertus inéluctables, s’enflammer et s’étriper pour un mot et perdre sa vie pour le sourire d’une femme, chanter les louanges des seigneurs et courtiser les simplets, jouir de quelques titres en banalités qui sont prouesses céans, séduire et s’adonner afin de consolider notre mythe en scandales, commérer des sornettes et inepties en salon s’attirant sympathie et ennemi, dépenser des fortunes en frivolités pour ébahir la galerie. Telles sont les principales occupations que tout courtisan digne de ce nom se doit de suivre, Travailler ? Fi ! Vulgarité ! On ne vous jugera pas sur votre capacité à désigner l’empire de Chine sur une mappemonde, mais sur votre tenue en société mondaine : les cartes, l’équitation, l’art de la conversation sont les atouts majeurs si vous désirez survivre ne serait-ce une heure dans cette foire aux bestiaux. Parfois il suffit d’une œillade un tantinet maligne pour voir dans quel monde nous sévissons, des sourires d’une mielleuse hypocrisie font paire au cruel dédain animant les regards, de patelines cajoleries et papelardes flatteries sont quant à elles le miroir aux alouettes des commérages et ragots circulant plus vite qu’une traînée de poudre, la moindre gentillesse ou attention se paye en multiples intérêts et souvent les créances sont astronomiques, le manque de discrétion finit par un chantage machiavélique ou vous en sortirez ruiné ou exilé. Les titres de noblesses ne vous assurent aucune protection, bien au contrait ce sont les appâts qui attisent le mieux : haine et malheur, même le Roi et la Reine n’y échappent pas ! Lorsqu’elle fit son entrée dans la société, Apollonia avait 15 ans. Assez mûre et d’une incroyable lucidité, elle refusa avec aplomb le rôle qu’on cherchait à lui destiner pour effacer son ignoble naissance, à savoir « être vouée à un état de silence et d’inaction » Et s’exerça à la comédie, l’observation, l’analyse et le restreint total de sentiments. On rapporte même, qu’elle s’entraînait à sourire tandis que sous la table elle enfonçait une fourchette entre l’ongle et la peau. Ainsi en peu de temps, elle devint une virtuose de l’Hypocrisie, une beauté célèbre mais aussi une femme du monde. Excessivement dépensière et inébranlable fantaisiste, qui ne recule en rien pour épater la galerie. Etoile montante de l’Opéra, avec ses entrées quotidiennes à la cour. Usant de contrainte et de mensonge comme nulle dame, charmer autrui de par sa voix, ses connaissances et sa physionomie. Monstre qui sait mordre et caresser comme un démon, pleurer comme les anges et improvisait en une étreinte toutes les séductions de la femme jusqu’aux soupirs de mélancolie et les ingénues modesties d’une vierge, puis se détruire, hurler, déchirer ses flancs, son amant, elle-même comme un peuple insurgé. Une Sorte de divine tragédie de Shakespeare ou La joie hurle et ou l’amour à je-ne-sais quoi de sauvage. C’est pour cela que lorsqu’elle mit pied à Versailles, elle n’avait rien d’une ébahie sortie d’en-ne-sais-où, prenant et toisant déjà les gens de haut. Ravie que l’image qu’elle s’est fais de cet Olympe de Vice ait comblée ses attentes, y trouvant les célestes promesses qu’elle s’est imaginée au détour de chaque corridor. Y trouvant « Le Maelström Doré », y trouvant le « chez-soi » qu’elle n’a jamais eu. Le Rêve après lequel elle court dans ses songes. Si Versailles eut figure humaine ce serait incontestablement Apollonia, une des protagonistes de cette effervescente à la fois insouciante, décadente, fantaisiste mais odieusement charmante. Avec son lot de monstruosités et de beautés. Une figure qui dans laquelle Phidias en personne aurait voulu imprégner chaque trait, chaque expression d’un péché atypique. Une figure d’une souveraine atrocité mais d’une si délicieuse vision. Enfin « une maîtresse », comme je l’ai cité tantôt : insaisissable, capricieuse, opportuniste, mauvaise, sublime, subtile, dépravée, farouche et passionnée. Dont on ne s’en lasse guère et que l’on cherche à garder orgueilleusement pour soi, comme grisée par ses parfums. « Versailles est l’Olympe du Vice »
Le code règlement:
→ check par j.
Dernière édition par Harley A. Lincoln le Dim 27 Jan - 19:38, édité 5 fois
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Lun 31 Déc - 18:02
Re-Bienvenue Je préfère Kristin à Megan perso
Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Lun 31 Déc - 19:24
Rebienvenue parmi nouuuus. Si tu veux récupérer ton ancienne fiche n'hésite pas à nous mp.
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Lun 31 Déc - 19:52
Rebienvenuuue
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Lun 31 Déc - 20:14
Welcome !
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Lun 31 Déc - 20:31
Bienvenue!
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 5:13
Re-bienvenue parmi nous
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.
Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 13:49
re-bienvenue
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 14:52
Nyaaaaaaa ! Il était temps que tu la re-poste ta fiche èOé' *va se pendre* Re-bienvenue petite marmotte ! <3 Ouais, Kristin et Jensen, ça rime mieux que Megan et Jensen de toute façon. -Je te l'accord, c'est pas une rime du tout, même..-
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 15:27
Rebienvenue
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 19:22
Bienvenue parmi nous ♥
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 19:30
Bienvenue!
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 19:54
KRIKI. Je me refais justement l'intégral de Smallville (même si là, j'en suis à la 10ème et Lana n'est plus) en ce moment. Kristin est canon. Et excellent changement, j'approuve. Re-bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 20:19
Welcome,
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 21:22
Re-bienvenue
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 22:34
Kristin
Re-bienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 1 Jan - 23:47
Rebienvenue
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Jeu 3 Jan - 17:08
Hellow !!
Bonne année.
Bienvenue parmi nous. J’espère que tu te plairas ici.
Bonne continuation pour ta fiche.
En espérant te voir bientôt.
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Sam 5 Jan - 12:58
Oh Kirstun ! je l'adore dans Beauty and the Beast ù-ù
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Sam 5 Jan - 15:36
Re bienvenue Kristin Kreuk est une bombasse.
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Sam 5 Jan - 23:36
Bienvenue
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Mar 8 Jan - 15:56
Kiahhh
Bienvenue =)
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Ven 11 Jan - 19:04
Bienvenue parmi nouuuus Et bonne chance pour ta fichounette
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Dim 13 Jan - 13:54
En vue de la date à laquelle tu as posté ta fiche, tu as donc une semaine pour la terminer avant que ton compte ne soit supprimé. Tu es un membre en danger.
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Sujet: Re: Harley ♔ Times as hard for dreamers... Sam 19 Jan - 13:42
Comme demandé par mp, tu as un délai d'une semaine supplémentaire (soit jusqu'au 26 janvier) pour terminer ta fiche.