25 ans → Né(e) à Atlanta le 01/01/1988 → Chanteuse dans un petit groupe. En couple → Bisexuelle à tendances Lesbiennes → membre des Artists.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? Qui je suis? Une petite naine (oui bon je suis pas très très grande et mon mètre cinquante sept t'emmerde amoureusement) plutôt excentrique. C'est vrai qu'il est pas très difficile de me remarquer dans une foule avec mes cheveux d'un orange plutôt flashy. Mais moi j'aime bien et si ça te convient pas, et ben tant pis! J'ai toujours été plutôt du genre à me faire remarquée d'ailleurs, petite, quand la Mama avait le malheur de me mettre des robes je les découpait. J'aime pas ça, tout comme manger chinois, les oiseaux parce que ça fait peur en vrai non? J'aime pas le noir ou les gens qui dépriment ça me fous le cafard et je suis une vraie pile éléctrique. Sinon ce que j'aime (parce que oui, j'aime des choses on dirait pas comme ça je sais, je sais). J'aime les belles femmes, et surtout la mienne. J'aime la musique et mon groupe. J'aime le café et le chocolat. Le rose et les bonbons. J'aime le piano et les tatouages parce que j'en possède d'ailleurs neuf. J'ai également des piercings, mais je passe mon temps à les enlever, les remettre blahblahblah.
★Quel est le caractère de ton personnage? Mes surnoms reflètent parfaitement mon putain de caractère. "La folle" , "Speedy" , "Duracel" et je vous en passe les vertes et les pas mûres. M'enfin, j'suis une bombe humaine toute joyeuse. Je débite un nombre de conneries à la minute plus qu’impressionnant. Petite, j'étais énormément timide et renfermée, j'avais pas trop de copains à l'école donc on va dire que je me rattrape maintenant. Il faut dire que tout le monde m'apprécie, et c'est pas très compliqué. Je suis le genre de fille qui a tout le temps la patate et le sourire jusqu'aux oreilles, même quand ça va pas ce qui est très rare. Je suis un gros bisounours et je suis très tactile. J'ai besoin de toucher les gens, sinon je m'énerve. J'aime me faire remarquer, pour montrer que la fille parfaite existe. Non bon okay je déconne, mais on s'en fous après tout. Je suis une grande gamine, ou femme enfant comme vous préférez c'est vous qui voyez. Si quelqu'un a le malheur de tirer la gueule devant moi, j'vais taper des grimaces de ouf (oui je suis la reine des grimaces débiles et bien dégueu mais on s'en fous xjenesaispascombien). J'ai changé du tout au tout au décès de mon père quand j'avais quatorze ans et j'ai réalisé que la vie était trop courte pour s'emmerder alors depuis je vis à fond. J'adore faire la fête, et je suis une vraie fêtarde bien de chez nous. On dit aussi que je suis fidèle comme un chien, bien que j'ai pas compris pourquoi on me comparait à un clébard, m'enfin du moment qu'on me qualifie pas de piaf, moi ça passe.
Well... It's my story...
Assise dans la loge, mes yeux sont plongés dans le vide. Mes pensées divaguent sur tout ce que j'ai pu faire et sur ma propre histoire. Au fond, je n'ai rien de spécial. Je suis née à Atlanta d'une mère infirmière et d'un père musicien. Ils n'avaient rien au commun, mais ils s'aimaient pourtant comme des fous. Ma mère est une italienne pure et dure, ils se sont rencontrés à Venise alors que mon père jouait dans un petit bar. Le coup de foudre, du moins c'est comme ça qu'elle appelait ça. Au fond en y repensant je trouves ça adorable. Elle quitta tout ce qu'elle avait là bas pour venir s'installer à Atlanta avec mon père. Je suis née quelques années après, et j'ai grandis jusque mes quatorze ans dans un cocon familial aimant. En dehors de ma famille, rien ne comptait. J'ai toujours su que c'était important, alors je m'en contentais, travaillant beaucoup pour faire comme mama. Et puis, mon père est mort. Comme ça, dans son sommeil sans qu'on sache pourquoi. Ma mère ne s'en est jamais vraiment remise, c'est pour ça qu'elle est internée dans une maison de repos d'ailleurs. La vie est trop courte alors merde. A quinze ans, j'étais partie pour New-York chez mes grands parents paternels. J'ai choisi de suivre les traces de ma mère et de m'inscrire dans une école de médecine après mon diplôme sans grande conviction. Puis j'ai rencontré les gars et une amitié sans borne s'est crée entre nous trois et c'est comme ça que j'ai connu l'univers de la musique autrement que de la vue de mon père penché sur sa vieille gratte acoustique. La passion, la pure la vraie. J'ai vraiment grandis qu'avec eux au final. Et puis j'ai rencontré Loùna, et cette femme, c'est devenu tout en peu de temps. La distance entre nous m'insupporte, je la veux entièrement et pas seulement sa voix ni ses mots. J'enchaîne les chansons depuis bientôt une heure. Ma gorge me brûle et je meurs de chaud. La petite salle de concert New-Yorkaise est bondée par le public haletant et un immense sourire se dessine sur mon visage à cette vue miraculeuse. Les mecs gèrent niveau son, c'est fou comme on a progressé depuis qu'on a signé dans ce Label. Comme quoi, jouer un peu partout, même dans la rue ou le métro ça peut servir à se faire remarquer, sinon on en serait pas là. Les mèches composant ma frange me colle au visage à cause de la sueur qui coule sur mon front, nom d'un chien il fait vraiment une chaleur à mourir ici. J'échangerais volontiers ma vie contre une douche glacée ou un bain rempli de glaçons. Le concert ne devrait pas tarder à s'achever, je consulte rapidement mon listing playlist, il nous en reste deux en comptant le rappel. Bientôt, je serais dans la voiture au téléphone avec ma chérie. Les spots s'éteignent lentement et la pénombre apparaît alors sur scène ce qui me laisse environ une minute pour pouvoir m'arroser le gosier. Je saute sur ma bouteille d'eau à mes pieds et en fait tomber le bouchon par terre avec la précipitation. Au pire, on s'en fous, je suis connue pour être drôlement pas douée non? Je m'enfile le demi litre presque d'une traite tandis que les premiers rifs de Jeremy retentissent. Oups, j'suis en retard. (En r'tard, en r'tard, j'ai rendez vous quelque part) Deux secondes plus tard, me voilà en train d'entonner l'introduction de ma chanson préférée de The Police - Roxanne. Je sais pas pourquoi mais je l'ai toujours adorée, au profit de toutes les autres. Peut-être parce que mon père écoutait cette chanson en boucle quand j'étais gosse alors qu'elle devait déjà bien avoir dix ans lors de ma naissance, ou que ce groupe était son préféré je sais pas, je sais plus. J'aimerais qu'il soit fier de moi à l'heure qu'il est et qu'il se dise que sa fille à réussi sa vie bien qu'elle ai lâché ses études de médecine plutôt bonnes et hors de prix pour succomber à l'appel de la scène aussi mordant qu'il soit. J'aimerais que tu sois là Papa, parmi tout ce monde dans la salle et que tu me fasse ton sourire à deux balles. Onze ans bientôt qu'il est partit et pourtant je me rappelle comme si c'était hier la dernière fois que ses bras m'ont encerclés pour une étreinte tendre que je détestais autrefois parce que c'était embarrassant ou que j'avais passé l'âge de ses "Bonne journée Princesse" , "Mon poussin tu préfères des oeufs ou du bacon ce matin" ? Aujourd'hui, je pourrais faire n'importe quoi pour que cet homme se tienne debout dans ma cuisine, les mains sur les hanches un sourire bien aimant éclairant son beau visage. On ne se rend pas compte que les gens que l'on aime ne sont pas éternels et qu'ils finiront un jour par disparaître nous abandonnant à nôtre propre sort sans le vouloir. Que la maladie, une voiture, ou encore une mauvaise chute peut nous arracher les personnes qui compte le plus pour nous avec la vitesse d'un éclair, d'un battement de coeur de colibri, d'un battement de paupière. La chanson passe comme toujours, bien trop vite à mon gout. J'achève le morceau avec un petit passage rap que j'adore après être partie en cachahuète en répétition et que j'avais trouvé ça génial. Le rappel sonne, et bientôt je quitte la scène accompagné des gars pour récupérer au plus vite mes affaires, ranger le matos dans la caisse d'Hadrian et ma petite voiture violette m'attend sagement sur le parking privé de la salle. Aussitôt installée au volant, je compose le numéro de ma belle et tendre pour entendre sa voix. Elle répond à la deuxième sonnerie, et rien qu'à son petit "Allo" tout mignon, mon coeur bondit dans ma poitrine pour remonter jusqu'au cerveau. Bientôt nous serons réunies, bientôt mes lèvres seront contre les tiennes, mon amour. Et plus rien, non rien ne pourra nous séparer je te le promets.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Camy / THE CAKE IS A LIE. 18ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Grâce à ma Loùna ♥ ★Ce personnage est-il un double compte ? → Noooop! ★Présence sur le forum → En périodes de stages&Vacances: 7/7 ; Périodes d'école: 3-4/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé! ★Crédit images → (c) THE CAKE IS A LIE. donc moi.
Mon exemple de RolePlay:
Les yeux rivés sur le vide, je crache lentement la fumée de cigarette qui emplit mes poumons dans une lente râle. Assise sur l'un des rebords extérieur de la fenêtre donnant cuisine de la villa vénitienne, je contemple le soleil se couchant m'offrant un magnifique vue que j'avais oublié. Le parc principal se teinte de couleurs pastelles qui se reflètent sur l'eau de la fontaine centrale ainsi que de la piscine se trouvant sur la terrasse. La brise légère régnant dehors tournoie autour de moi dans une danse invisible pour venir caresser ma joue rose. Mon bras libre s'enroule autour de moi pour serrer le pull encore trop grand que je porte ce soir de façon décontracté. Si je n'avais pas vu ce paysage des milliers de fois pendant mon enfance troublée, j'en aurais sans doutes eu le souffle coupé par la splendeur de ce couché de soleil innocent. C'est ce que ça lui a fait, à Ruby. J'avais pas vu son visage s'illuminer comme ça depuis son anniversaire surprise. Ses petites fossettes se soulever à cause d'un sourire éclatant son visage. Une des plus belles choses qu'il m'ai été donné de voir, après le regard ému d'Archibald débordant d'amour après nos retrouvailles à l'infirmerie. C'est à ce moment que je compris que l'amour d'une soeur était quelque chose d'indispensable à ma vie, que son amour était quelque chose de vraiment précieux et qu'il fallait que j'y prenne grand soin. Garder ce sourire brillant sur le visage tiré à cause des nombreux démons hantant ma soeur. Il fallait que l'on traverse sa détresse ensemble, tout comme elle m'avait aidé à supporter la mienne qui me dévorait de l'intérieur. C'est fou ce qu'un coeur brisé peu faire comme ravage. C'est comme un os cassé, à l'extérieur ça ne ce voit pas, pourtant à l'intérieur c'est déchirant, comme si chaque respiration faisait un mal de chien. Comme si chaque minute debout semblait vouloir vous casser les jambes pour vous voir tomber par terre, vous ramassant le visage contre le sol.
Le premier jour passé ensemble à Venise, le lendemain donc de nôtre arrivée s'est révélé être calme, et presque sans dialogue. Je me suis contentée de lui faire visiter ma ville sous toutes ses facettes. Les bars dans lesquels j'allai boire un chocolat chaud les journées d'hiver, assises sur les genoux de la personne que je prenais comme mon père. Les endroits où j'allais boire un limonade avec mes copains quand j'étais petite après une longue journée à jouer au ballon comme si rien ne pouvait nous toucher. Je lui ai montré les magasins dans lesquels ma mère, cette vipère, me traînait comme son petit chihuahua (qu'elle avait appelé Don Quichotte au passage) pour m'acheter des fringues hors de prix qui s'entassaient dans mon dressing de vingt mètres carré. Je me souviens comme cette tache me semblait pénible et que je suppliais mon père pour me garder cacher sous son bureau sans qu'il me dénonce à madame ma mère. La pizzeria où m'accompagnait Lulla, ma gouvernante partie depuis peu, quand j'étais petite parce que je mourrais soit disant de faim alors que l'odeur de la pâte à pizza chaude s'échappant des pizzerias suffisaient à m'affamer et qu'elle ne résistait pas à mes beaux sourires. Il y a aussi ces ruelles chaudes où la musique règne dans lesquelles je me trémoussais comme une folle sous le regard médusé de ma génitrice. Les fous rires que ça déclenchait chez moi en voyant son visage se décomposer littéralement parce que je me donnais en spectacle et que les passants m'applaudissait. L'innocence d'une enfant est ce qu'il existe de plus beau, répétait mon père. Je me rend compte à quel point il avait raison. La soirée qui s'en suivit fut cependant plus agitée. Nous sommes rentrées avec plein de produits frais provenant des différents marchés de la ville lorsque la nuit commençait à tomber. Son rire résonnait en écho du mien à causes des idioties que je faisais, comme si nous étions que deux petites filles ignorant tout de l'horreur du monde dans lequel les adultes vivent. Elle me surprit à jouer l'équilibriste sur le bord des fins trottoirs les bras chargés de sacs contenant ce qui fera nôtre repas du soir. Son rire se mit à retentir dans le silence paisible des rues menant à la villa, alors que mon visage se tordait en une grimace, qui était apparemment hilarante lorsque je frôlais la chute de cinq centimètres qui me séparait du sol goudronné. Nous avions passé le reste du chemin à nous taquiner et à rires, comme deux enfants.
Les jours qui s'en suivirent furent surement les meilleurs que j'eu passé en Italie. Je me souviendrais éternellement de la moue étonnée qui s'affichait sur son beau visage lorsque je souriais et saluait la tonne de gens que je connaissais ici, comme s'ils étaient des membres de ma famille. Ici, j'ai toujours tout eu, bien plus que ce que je désirais. Ce que j'aurais aimé, c'est avoir une petite vie tranquille, des parents toujours présents, une petite maison avec une belle vue sans chichis et sans code de conduite, "Tiens toi droite" "Fais pas ça comme tu le fais, mais fais le avec ci" "Le poisson se mange avec cette fourchette là" bla-bla-bla. J'aurais voulu avoir un petit chien, ou bien un chat. M'habiller comme je le veux sans avoir peur de me faire réprimander parce que je suis tombée dans la boue pendant une partie de balle au prisonnier, ou bien parce que je suis rentrée avec un accroc dans ma robe. J'aurais aimé être comme toutes les petites filles que j'enviais, ou seul l'amour d'une famille comptait et non les richesses et la renommée vous voyez? Alors je traitais les gens comme mes égaux, puisque je ne pouvais pas être le leurs. Des bourrades amicales, des étreintes signifiant des retrouvailles avec des vieux amis datant de longue date. Des personnes qui m'ont connues alors que j'étais haute comme trois pommes et qu'ils se défendaient de m'ébouriffer les cheveux à cause de mes parents veillant au grain derrière. J'emmena Ruby à un gala de charité qui se déroulait chez une famille d'amis à la mienne pour lui montrer dans quel milieu j'ai dû grandir. Je l'ai emmenée faire du shopping dans les meilleurs magasins de la ville avec des amis et surtout, je l'ai invitée dans mon café préféré, dans une petite ruelle piétonne dans le haut de Venise. Un endroit merveilleux, lumineux et accueillant où l'envie de se poser règne. Le patron me reconnu aussitôt et je me jeta dans ses bras. Je ne l'avais pas vu depuis quatre ans, c'est à dire mon arrivée à l'école. Nous échangeons brièvement les nouvelles, je lui présente Ruby et je commande deux cafés moccha à la cannelle comme on les boit en Italie. Le meilleur café du monde entier. Et c'est assise à la table sur laquelle je m'installai toujours étant petite, en face de ma soeur que je réalise qu'ici, je me sens libre, bien que je ne m'y sentes plus comme chez moi. Chez moi, c'est Poudlard. C'est l'école, ma salle commune, les bras d'Archibald, le regard pétillant de mes amis et les sourires aimant dont Ruby a le secret.
Il n'y a que deux endroits que je n'ai pas montré à Ruby. Deux endroits qui ont bouleversés ma vie et qui ont mit fin à toute parcelle d'innocence enfantine qu'il y avait en moi. Deux endroits qui m'ont fait grandir aussi violemment qu'une gifle vous rougissant la peau et ne laissant que la marque rouge des doigts de la personne qui vous l'a donné. Le genre de gifle tellement puissante qu'elle sème des picotements douloureux sur votre joue et qui vous fait monter la rage et l'humiliation en vous. Un seul détail de ma vie est inconnu de Ruby, un seul. Celui de la personne qui fut ma soeur avant elle, la personne avec qui je partageais tout mes secrets, tout mes petits bobos et tout mes bonbons. La seule personne qui avant Poudlard, me faisait sentir si vivante et moi même. La personne qui était la cause de mes fous rires les plus hilarants, la personne avec qui j'eu l'honneur de faire les plus belles parties de ballon au prisonnier, ou avec qui j'ai fais mes plus grosses bêtises. Une personne qui m'ai été retirée trop vite et injustement. Une personne qui aura eu le don de me faire grandir plus rapidement que permis. Cette petite Italienne, jeune brunette aux yeux pétillants de malice. Elea. Un accident que j'aurais aimé oublier, une fille que j'aurais préféré ne jamais rencontrer par pur égoïsme. Vous savez ce que c'est d'avoir quelque chose de cher et très précieux et de savoir ce que l'on ressent lorsqu'on nous le retire avec une force cosmique et violente pour vous laisser un trou douloureux et ardent dans la poitrine? Moi c'est mon cas, c'est ce que j'ai ressentis lorsque cette voiture à percuter son corps léger pour l'envoyer à cinq mètres avec une violence qui restera gravée dans mes cauchemars. Je me souviens de son petit corps frêle propulsé dans les air, le bruit du choc de ses os se brisant contre la carrosserie, je me souviens de l'odeur aigre que la mort apporte, je me souviens des battements que mon coeur à raté comme pour enfoncer et encourager le silence pesant qui régnait autour de moi. Je me souviens m'être précipitée vers elle à l'aveuglette, la vue brouillée par la déferlante de larmes roulant sur mon visage. Je me souviens de la panique qui montai en moi à une vitesse ahurissante me défonçant à l'adrénaline pure. Je revois son corps secoué par les derniers spasmes de la vie se débattant avec son corps pour rester à l'intérieur, je ressens toujours sa main quittant la mienne pour s'écrouler sur la route pavée. C'est comme si toute cette douleur refusait de partir, c'est comme si j'étais condamnée à me rappeler pour toujours l'horreur que j'avais ressentie lorsque ses petits yeux noisettes se sont éteint de toutes lueur de vie. Elle était partie, partie.
Je suis tirée de ma rêverie par le bruit des pas légers de ma grande soeur. Sa chevelure blonde semble briller au contact de la lueur claire de la pénombre commençant à tomber en un arc-en-ciel de couleurs douces et rosées. A cette vue, un sourire rayonnant s'affiche sur mon visage qu'elle me rend. Elle est silencieuse et gagne rapidement d'un pas assuré le fauteuil trônant en face de moi visiblement gênée. Même un aveugle (non je n'ai rien contre eux) saurait reconnaître l’atmosphère pensante qui semble s'installer. Ma cigarette touche à sa fin et je l'écrase soigneusement dans le cendrier posé à côté de moi. J'en rallume une presque aussitôt pour fumer avec Ruby. Je sens que quelque chose ne va pas. Je ne sais pas quoi penser, peut-être qu'au final nôtre séjour chez moi ne lui a pas plu, ou alors qu'elle à bien réfléchi sur nôtre relation à toutes les deux et qu'elle ne veut définitivement plus de moi. La panique semble me gagner peu à peu mais j'essai tant bien que mal de rester stoïque. Mes doigts se crispent sur mes genoux que je rapproche vers ma poitrine. Un frisson me secoue l'échine tandis que je regarde intensément Ruby pour essayer de comprendre ce qu'il ce passe et d'analyser la nature de son malaise qui semble me gagner aussi. Le silence est pesant et je me refuse de croire qu'elle souhaite m'abandonner une seconde fois. Sa voix résonne, presque tremblante. Ses premières paroles me rassurent, elle aime l'Italie et j'en suis ravie. Mais j'essaie de comprendre, qu'est-ce qui ne vas pas? Mes doutes s'accentue aussitôt qu'elle reprend la parole. Des explications? Pourquoi? Comment? A cause de? Je reste silencieuse, fébrile à mon tour comme si le monde allait bientôt exploser sous nos pieds. Le stress me gagne et je sens mes mains trembler tandis que j'essaie de garder mon calme car deux jeunes femmes paniquées et à fleur de peau ne valent pas mieux qu'une. Au moment où elle prononce "sur lui" j'ai l'impression que c'est moi qui explose. Lui, celui qui à ruiné nos vies. L'un des deux coupables, le seul présent dans l'autre monde. Ma soeur ne vas apparemment pas bien, je saute de mon rebord de fenêtre pour me placer sur la chaise de jardin en fasse d'elle. Je suis trop impatiente, ou je ne sais pas. Je me sens au bord du malaise, comme à chaque fois ou nous évoquons nôtre géniteur commun. Un géniteur, voilà ce qu'il est pour moi. Même pas un père, même pas quelqu'un que j'ai envie de connaître, jusque un service trois pièce dont ma mère s'est servie pour me mettre au monde. J'ai envie de prendre la main de la serdaigle dans ma main mais c'est comme si mon corps ne semblait pas être d'accord. La pression entre nous semble s'accroître de plus en plus qu'elle cherche ses mots. Je l'écoute sans sciller, comme si c'était une démineuse sur une bombe à retardement qu'il ne fallait pas déconcentrer. Sa faute, sa faute. Ses mots résonnent en moi comme pour y chercher un sens. Je dois la rassurer, c'est mon rôle. Ma main vient enfin chercher la sienne après une longue lutte contre moi même pour y arriver ou me décider à la saisir. Mon pouce caresse lentement le dos de sa main tandis que je cherche désespérément son regard pour essayer d'y lire quoi que ce soit qui pourrait me rassurer.
- Eh, regarde moi. Ma voix est suppliante, j'ai peur de ce qu'elle va me dire. Ruby, regarde moi s'il te plaît. Je ne comprend pas ce que tu essaie de m'avouer ou de me dire, mais rien n'est de ta faute. Tu n'y es pour strictement rien. Regarde moi, je t'en prie. Ce n'est pas de ta faute, tu dois arrêter de croire que tu es la raison pour laquelle le monde est malheureux. C'est dans la nature des choses d'être malheureux, ce serait bien trop facile d'avoir le sourire tout le temps. Tu es ma soeur, et rien n'y personne ne pourra changer ça. Peu importe le passé, on est enfin réunies et je saurais prendre soin de toi. Peu importe quel crime tu commettras, je serais toujours derrière toi. Et c'est à cet instant là, que j'ai l'impression d'avoir cent ans.
Je tente de me remémorer ma vie le plus rapidement possible en oubliant le moins de choses. Beaucoup d'instants durs, beaucoup trop de larmes, beaucoup trop de souffrance. Des révélations, des secrets qui éclatent, un coeur qui s'arrête de battre, des déchirures, des chutes et des adieux. Des os qui se brisent, de la maigreur, des vertiges et maux de têtes. Un enterrement, un accident, toujours des larmes. Un coeur qui éclate, la terreur, la douleur, la peur. Des rencontres, beaucoup de rencontres. Des sourires magnifiques, des regards doux et aimants, des phrases réconfortantes sortant d'une bouche familière, des étreintes sous la pluie, des baisers mouillés par une tonne de sentiments coulant sur un visage, deux coeurs battant à l'unisson durant une nuit entière, des mots magnifiques une tonne de mots, des rires en cascade, des "je t'aime" murmurés au creux d'une oreille. Une main caressant des cheveux, des moues adorables, des baisers et encore des baisers. De la musique, des chansons à ne plus finir, des chorégraphies farfelues, de magnifiques instruments et des concertos inoubliables dans le temps. Une respiration haletante, de l'amour, encore des "je t'aime" à la pelle, son regard posé sur un corps trop maigre et qu'il trouve pourtant superbe, des cadeaux, un collier somptueux, des robes de créateurs, des soirées magiques, l'ivresse, la défonce. Toujours de l'amour, de la tendresse, de nouveau des étreintes peau contre peau. Des erreurs, des idées de génies, des plans de fous. Un bonjour, au revoir, à bientôt. Ne m'oublie pas, on s'écrit, je te le promets. Une soeur, un sourire, une retrouvailles sous la couette pendant la nuit. Je t'aime beaucoup, oublie moi, reste là. Etre ailleurs, vouloir voyager, rentrer à la maison. L'amour d'une soeur, l'amour d'un homme. Voilà toutes ces choses qui font que ma vie malgré tout, valait la peine d'être vécue.
Le code règlement:
→ ok par j.
Dernière édition par Anastasia S. Easter le Lun 4 Fév - 21:21, édité 3 fois
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite pas, & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres
Alors. Tout d'abord j'aime beaucoup ton personnage, je pense que j'irais te demander un lien. Après, il y a quelque chose qui est dommage dans ton histoire ; on apprend rien ou très peu de choses sur la vie d'Anastasia, sur ses parents, son évolution, etc. Tu dis juste dans la partie caractère qu'elle n'avait pas beaucoup d'amis en étant plus jeune, mais c'est tout. Il faudrait donc que tu arranges ça s'il te plait, en ajoutant quelques lignes par-ci par-là dans son histoire pour retracer sa vie avant le concert. Dès que cela sera fait, reposte dans prévenir que votre fiche est terminée Bon courage.
Alors j'ai modifié un peu tout ça, dans la première partie de mon histoire. Comment son père est mort, l'état de sa mère, comment elle est arrivée à New-York et tout. J'espère que ça te va comme ça! Et pour le lien, aucun soucis mia cara J'ai posté dans les fiches terminées également
HAYLEYY OMG, et bi à tendances lesbiennes ? Viens dans mes bras Non plus sérieusement, quand tu seras validée il nous FAUT un lien En attendant, bon courage pour ta validation ! Et bienvenue chez nous
Mackenzie J. Howard
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Have Fun !
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Sujet: Re: ANASTASIA → Brick by boring brick Mer 6 Fév - 14:11
La magnfique & talentueuse Hayley ! Même si je suis grave en retard, j'me devais d'le faire :brigitte:
Welcome !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ANASTASIA → Brick by boring brick Mer 6 Fév - 14:17
Merciiiiiiiiiiiiiiiiiiii ♥ (Je pourrai dire pareille du magnifique Sebastian Stan heureusement que je ne suis pas homo carrément *___*) Ton retard est amplement pardonné (a)
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Sujet: Re: ANASTASIA → Brick by boring brick Jeu 7 Fév - 1:39
Avec quelques jours de retard, bienvenue
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Sujet: Re: ANASTASIA → Brick by boring brick
ANASTASIA → Brick by boring brick
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