Adama est née le deux janvier 1990 à Dakar. Elle a vécu une vie heureuse jusqu'à ses sept ans. Ses parents sont décédés, dans un accident de voiture et depuis elle a vécu dans un orphelinat.

« La vie était facile à l'orphelinat ? » Lui demanda une femme peut-être âgée d'au moins quarante ans. C'était sa psychologue.

« Bien sûr que non, j'étais très différente par rapport aux autres enfants, je ne leur ressemblais pas du tout, surtout physiquement. J'avais les cheveux lisses alors qu'ils avaient les cheveux crépus, ma peau était beige alors que la leur était marron... Et il y a pleins d'autres choses encore. »

La femme acquiesça et elle lui fît signe de continuer.

« Comme dans tous les orphelinats, j'avais des corvées à faire, je devais faire la vaisselle, laver le linge des trucs de ce genre vous voyez. C'était assez difficile, mais bon au moins je n'étais pas la seule et je pouvais aller à l'école. C'était déjà ça et puis de toute façon j'avais une meilleure amie, Ranma, elle était vraiment très gentille, une vraie crème. On s'amusaient bien toutes les deux et on se soutenait. Enfin voilà c'est pour vous dire que même après la mort de mes parents j'ai quand même eu une vie ...Heureuse. »

Son regard s'assombrit brusquement, elle tripota son sac puis elle plaça son regard vers la fenêtre. La femme tapota doucement sur son bloc-notes puis elle lui dit :

« Si vous ne vous sentez pas la force de continuer vous pouvez vous arrêter là.»

Adama esquissa un sourire.

« Un jour, à l'orphelinat on nous a kidnappés, je ne me souviens pas de ce moment, mais je sais que j'étais en cuisine c'est Ranma qui me l'a dit. Elle m'a également dis que j'avais reçu un coup sur la tête. À mon réveille je m'étais retrouvé dans un camion de marchandises, sans savoir où on aller nous emmener. Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai eu peur, j'étais terrorisé et j'avais faim. »

Une pause.

« Quand on est descendu, il y avait pleins d'hommes armés. Ils nous ont rassemblés puis ils nous ont déclaré qu'à présent on devait oublier ce qu'on était et qu'on allait devenir des soldats. Depuis ça j'ai fait des choses horribles, j'ai dû participer à des massacres de village entier, ceux qui refusaient d'y prendre part étaient exécutés, battus ou pire encore. Certaines fois on nous droguer pour nous donner envie de nous battre et de tuer. Voilà j'étais devenue une enfant soldate, ce fût vraiment horrible. Dès fois j'ai du mal à dormir, quand je pense à toutes les atrocités que j'ai faites. Vous ne pouvez pas savoir à qu'elle point... Je me suis détestée à cause de ça.

....

J'ai eu de la chance tout de même, enfin le mot est bien fort, car un jour j'ai failli être abusée. »

Flashback.

Un homme l'attrapa par la gorge, il la plaque contre un mur et il fourre une main sous son t-shirt pour empoigner sa chair rebondie. La jeune fille se mort la lèvre, elle se débat comme elle peut puis elle lui crache au visage. L'homme qui est à moitié ivre, sort un couteau, il le met au-dessous de la gorge de la jeune fille puis il lui dit : « Refait encore ça et je te tranche la gorge... Comme je l'ai fait à ton amie la dernière fois. » Adama baisse les yeux, elle se souvient de la dernière fois quand Ranma s'est fait tuer aux yeux de tous, elle avait décidé de se révolter et elle s'était faite tuer, elle avait servi d'exemple pour les autres enfants, pour bien leur faire comprendre que toute tentative de rébellion était punie. « Je préfère mourir, je n'ai plus rien à perdre de toute façon. » La mort est beaucoup plus belle par rapport à la vie qu'elle mène ici. L'homme l'attrape une nouvelle fois à la gorge puis il la soulève et il l'a jette sur le lit. « On sera plus l'aise. »Déclare-t-il avec un sourire visqueux sur les lèvres. La jeune fille prends peur, elle n'avait pas envie qu'il abuse d'elle, elle essaye donc de s'enfuir, mais il l'a plaque une nouvelle fois sur le lit et il commence à déboutonner les boutons de son jean. À la vue de ce spectacle ragoutant elle hurle, elle appelle à l'aide en sachant très bien que ça ne sert à rien puis finalement elle aperçoit la virilité de l'homme. « Beurk » ne peut-elle s'empêcher de dire, elle trouve ça dégoutant ! Qu'il remette son pantalon ! Elle reprend ses cris alors l'homme sort un revolver de nulle part elle lui enfonce dans la bouche, elle ne peut plus parler correctement. « A-a-a-e-e-a » Il déclare alors : « Avec le canon d'un flingue entre les dents on ne prononce que les voyelles. » Il pense l'avoir eu, il pense qu'elle ne se débattra plus, il pense qu'elle a arrêté de combattre, car elle a abaissé ses bras, mais il lui a suffi d'une seconde d'inattention, une seule seconde où il relâche son arme pour qu'Adama l'attrape, qu'elle l'a plaque sur son front et qu’en fin elle fasse exploser sa cervelle en mille morceaux.

Fin Flashback.

La psychologue note des choses sur son bloc-note.

« Ensuite vous connaissez la suite, j'ai découvert que j'avais déjà été violée quand on m'avait drogué car je suis tombée enceinte. C'était très étrange, car je me demandais pourquoi je vomissais sans raison apparente et pourquoi mon ventre grossissait de plus en plus. C'est à ce moment que je me suis enfui du camp, j'ai couru pendant une journée à la recherche d'une ville et je me suis perdue dans la forêt. J'ai rencontré un homme, c'était un forestier, il a bien voulu me garder jusqu'au que le bébé vienne au monde. À sa naissance j'ai laissé l'enfant dans un orphelinat et je suis partie dans un autre. J'ai donc recommencé une vie dans un orphelinat et on m'a adopté. J'ai été très heureuse quand on m'a dit que des gens avaient enfin voulu me prendre avec eux et qu'ils allaient me protéger. C'était une famille très diversifié, déjà il n'y avait que des enfants adoptés comme moi et mes deux parents n'avaient pas d'enfants à eux. Quand j'ai rejoint cette famille j'ai beaucoup voyagé. »

Elle s'arrête pour reprendre son souffle.
« Mais vous savez j'ai été et je suis toujours traumatisé par mon ancienne vie d'enfant soldate et j'ai donc fait beaucoup de bêtises. Drogues, alcool, mauvaises fréquentations, médicaments, dépression et j'en passe. Ma vie n'était pas vraiment comme je le souhaité et je faisais beaucoup de cauchemars. »


Flashback.

Une jeune fille armée jusqu'aux dents entre dans une maison : c'est Adama. Elle inspecte la maison, pour voir s'il n'y a pas de gens l'intérieur et dans un vieux placard elle trouve deux enfants. Elle regarde leurs petits yeux apeurés, ils ont l'air si adorable. La jeune fille hésite, elle n'a pas envie de les tuer c'est alors qu'un homme arrive derrière, il voit qu'Adama hésite alors il décide de l'a brusqué un peu. Il lui ordonne de faire sortir ces enfants de ce placard et de les emmener à l'extérieur de la maison. Dehors il y un trou qui vient d'être creusé, Adama a peur de ce qu'elle va devoir faire. « Enterre-les vivants ! » ordonne l'homme armé. Quoi ?! Il est fou ! C'est un acte est vraiment très barbare ! « Non... Je ne veux pas....» Comme si l'homme s'attendait à cette réponse, il ordonne à deux autres enfants soldats de se mettre derrière Adama. « Tu as intérêt à le faire ! » Hurle-t-il. « Sinon, ils vont tous les deux te tuer. » La peur commence à s'emparer du corps de la petite Adama. Elle n'a pas envie de mourir, elle ne veut pas mourir ! Mais elle ne veut pas tuer ses enfants également, alors que faire ? Adama ravale sa salive puis elle attrape un des enfants, le petit se débat il pleure, la scène est déchirante, l'autre enfant essaye aussi d'aider son petit frère, mais il est retenu par un soldat. Elle le met dans la fosse, les yeux pleins de larmes puis elle met l'autre enfant également. Ce que c'est facile, ils ont été si simple à mettre dans le trou, un vrai jeu d'enfant ! « À présent, couvre-les de boue et de terre ! » Les enfants ne peuvent pas sortir de la fosse, elle est bien trop profonde. La jeune Adama attrape la pelle qui est à côté du soldat puis elle commence à remplir le trou, en pleurant silencieusement, elle essaye de ne pas répondre aux cris déchirants de ces enfants qui reçoivent de la boue sur le visage, qui commencent à s'étouffer, qui suffoquent, qui essaye de sortir et qui meurent petit à petit. C'est alors qu'après dix minutes que les enfants sont entièrement recouverts, mais on entend encore quelques gémissements malheureux.

Fin du Flashback.

« Je l'ai ai tué. » Déclara-t-elle.
Un silence.
« Ce n'était que des enfants. »
Un bruit sourd s'échappe de sa gorge.
« Je n'étais moi-même qu'une enfant. »
Des larmes perlent doucement sur son visage.
« Je les aie tué alors qu'ils m'avaient demandé de les épargner ! Alors qu'ils m'avaient supplié de les épargner ! Je les ai vus agonir et je n'ai pas arrêté de les couvrir de terre ! »
La jeune femme se met à trembler, de plus en fort puis elle tombe sur le sol, son sac se renverse, la psychologue se précipite vers elle et elle lui chuchote à l'oreille : « ça va aller, Adama, vous allez vous en sortir. »


Elle avait déjà quand elle est allée chez cette psychologue, depuis elle a fait des progrès et elle essaye de se reconstruire et de pouvoir vivre malgré les crimes qu'elle a fait. Elle ne pourra jamais oublier sa vie d'enfant soldate, car elle fait partie d'elle-même à présent. Elle fait toujours des crises de panique quand elle repense à sa vie de soldat même si elle essaye de se contrôler. Sa nouvelle famille fait de son possible pour l'aider. Bref Adama reprend goût à la vie.

Re-bienvenue parmi nous
Bon courage pour le reste de ta fiche

Déjà de retour ? Youhou.
Willa la magnifique is back too, so good.

Bon retour à la maison.