→ Voir Dimitri, comme ça, d'un coup, alors que je ne l'ai pas vu depuis quelques années, ça traumatise, mais vraiment. Quand tu repenses à tout ce que tu as vécu avec lui, quelque chose de fort en même temps, et quelque chose de faible... Ça te fait quelque chose. Surtout quand ta sœur devait être au courant, mais ne te l'a pas dit. Bref, je le conduit au chemin de ma chambre, la chambre qui était bien rangée. Je ne suis pas maniaque, mais j'aime tout ce qui est propre. J'arrivais alors, devant la porte. Hésitante de quelques secondes à l'ouvrir, j'avais comme une envie de m'effondrer par terre et de crier ma joie au monde entier. J'étais mélangé entre le traumatisme et la joie. Je le regardais, il avait tellement changé, c'était incroyable. Il était grand, beau et fort à vu d’œil, ce n'était plus le même qu'avant... J'ouvris la porte avec ces quelques secondes de réflexions derrière moi. Je ne m'attendais pas à avoir une tel surprise, alors, que je devais juste aller chercher mon cahier, qui d'ailleurs, était lourd, tellement les pages étaient rempli. Je rentra, le laissa rentrer derrière moi, quelque chose qui ne se fait pas. Le campus est immense, ça ne m'étonne pas que l'on ne se voit jamais croisé... Et puis en ce moment je suis très occupé avec la direction du club d'art plastique et mes cours en parallèle ! Tout s'explique alors, je savais pourquoi il avait tout ces machins dans les mains. Le campus est grand, certes, mais la maison des Quincys, moins. Peut-être qu'on a pas les mêmes traineaux-horaires. Mais s'il est à Harvard depuis 3 ans et que moi 2 ans... Je trouve ça impressionnant de le retrouver qu'aujourd'hui. Je hocha la tête. C'était vrai, quand même, ce qu'il disait. Pose plus tôt tes affaires à l'intérieur... Non ? Je ne résista plus longtemps, et ne le laissa pas une seconde de plus pour aller chercher ses affaires, car c'est moi, qui m'en occupa. C'était la moindre des choses, quand même. Question conne... Mais tu vas bien depuis tout ce temps ? Il se souciait de moi, c'est gentille et attentionné. C'est toujours le même à ce que je voie, ça me fait plaisir d'entendre sa voie, qui a mué, d'ailleurs. Ce n'est pas con du tout, comme question, Dimy. Oui, même après toutes ces années passés, je pris le risque de l’appeler Dimy, j'espère qu'il ne m'en voudra pas. Même que j'apprécie cette question, mais je ne sais pas pourquoi. Heum, oui, je vais bien. Pas besoin de faire tout un roman, juste dire que j'allais bien, c'était parfait. Je repris. Et toi ? dis-je en toussant. J'avais envie qu'il me raconte sa vie entière, enfin, ces 3 années à Harvard, plus tôt. J'avais envie d'être avec lui. J'avais comme un déclic dans la tête, celui de vouloir repartager ma vie avec lui, tellement le bien que ça me fait de le voir. Vu qu'on restait planté tous les deux, comme ça, debout, à rien faire... Je lui proposa quelque chose. Tu veux un thé, du coca, un chocolat chaud ? J'ai acheté des pains au chocolats, ce matin, ils sortent du four... Mais avant tout, assied toi donc sur le canapé, tu seras peut-être mieux... Je le guida vers la direction du salon, et attendit qu'il choisisse ce qu'il voulait.

→ Let's go Knicks.