Sujet: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:31
FEAT. vinnie woolston
oakley thaddeus hayes
vingt-quatre ans → né à vancouver le 08/03/1989 → dealeur, branleur et musicien → célibataire → hétérosexuel → membre des rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Ses tatouages, ce sont des parties de lui, des bribes de son être, des pans de son histoire. Chaque motif qu'il s'est fait encrer sous la peau a une signification particulière à ses yeux, mais rares sont ceux qui ont la chance de les connaître. Son corps, c'est un peu son jardin secret. → Il porte constamment des bijoux. C'est une habitude qu'il a prise très jeune. Il dérobait des bracelets, des sautoirs et des bagouzes, et parfois, il gardait une part du butin. Au lieu de les laisser dépérir, il a décidé de se les approprier, et c'est finalement devenu un signe distinctif de son style. → Difficile de perdre ses bonnes vieilles habitudes, au passage. Ça lui arrive d'avoir des pulsions qui le poussent à piquer ci et là, mais on ne peut pas non plus dire qu'il soit atteint de kleptomanie. → Il prend parfois des nouvelles de son père, mais c'est toujours assez succinct. Au fond, son père c'est le symbole de son passé misérable, et c'est douloureux pour lui de le ressasser. Moins il y pense, mieux il se porte. → Il adore lire. D'ailleurs il porte des lunettes quand il pratique cette activité, seulement Amen a tendance de se foutre de sa gueule quand il les a sur le nez. Ouais, on pourrait ne pas y mettre sa main à couper, mais monsieur est quelqu'un de plutôt cultivé. → Il parle Anglais, Américain et Français, le tout avec un petit accent. Merci le Canada! → Gaucher, il fait pourtant tout comme un droitier hormis écrire. → Sportif, il aime courir et faire du skateboard. Sinon, il surlike le football américain. Mais il n'y a jamais vraiment joué.. Pas assez bgey m'voyez. → Les animaux sont ses amis, il a d'ailleurs un chien à qui il parle comme à un humain. → Il joue de la guitare et du piano. Sa première guitare, il l'a trouvée dans les encombrants alors qu'il était encore au canada, et le piano, il a appris tout seul à force de s'entrainer sur un vieux clavier dans un café musical. En réalité, il a presque l'oreille absolue mais il n'en est même pas conscient lui même. → Il ne supporte pas les filles superficielles, les petites poupées qui se prennent pour des princesses. Celles là, il n'hésite pas à les remettre à leur place sans le moindre tact. → Il craque sans cesse ses doigts et ses cervicales quand il est nerveux. Le pire, c'est que ça le rend encore plus nerveux. → Il ne fume que des Lucky Strike. C'est physique, les autres clopes il ne prend aucun plaisir à les fumer. → C'est difficile à admettre, mais il dépend de son smartphone. Eh ouais les gars, faut s'adapter à son temps... → Il adore le cinéma. Ses réalisateurs préférés sont Tarantino, Eastwood et Scorsese. → Son petit frère lui manque plus que de raison. Il est victime "des petits plaisirs coupables". C'est à dire que s'il profite de ceci ou de cela, il se reprend très vite et ne peut s'empêcher de penser qu'il ne les mérite pas. → La solitude est quelque chose qui lui sied bien. Être seul de temps en temps pour se vider la tête est pour lui une nécessité. → Il ne se drogue pas mais il ne dit pas non à un petit joins de temps en temps. → Insomniaque, sa véritable dope, c'est le café. Pour essayer de dormir un peu, il chante des comptines de son enfance. Des comptines et des petits poèmes enfantins, il en connait plein par cœur.. C'est un peu ridicule, certes. → Il est très nostalgique et il peine à se séparer des choses qui lui laissent un bon souvenir. Des photos, des objets... Il garde plein de petites conneries inutiles. → Les femmes l'appellent "la beauté brute". Il ne comprend pas pourquoi, parce qu'après tout, il n'est pas si violent que ça, si? Ce crétin ne voit pas que c'est une référence à son charisme et à ses traits qui sont, il faut dire ce qui est, relativement agréables. → Il bouffe pour quatre et se gaverait de sucre s'il le pouvait. Soyez pas jalouses les filles, la nature a été clémente avec lui; il ne prend pas un gramme.
★Quel est le caractère de ton personnage? → « Oakley, c'est la contradiction incarnée, l'ange et le démon, la vertu et le vice condensés dans une seule et même personne. C'est sans doute ça qui lui permet d'avoir cet équilibre si particulier, ses travers cachés compensés par ses qualités évidentes. Il prône l'indépendance, refuse l'aide qu'on tente de lui offrir quand il en a besoin, mais ne peut s'empêcher d'être protecteur, trop parfois, envers ceux qui comptent pour lui. Il n'est pas pour la violence gratuite, mais quand il casse la gueule de quelqu'un, il ne le fait pas qu'à moitié. Il n'est pas un junkie et se contrôle pour ne pas tomber là dedans, mais il refourgue sa dope avec un professionnalisme épatant. Les filles qu'il accroche à son tableau de chasse, il les cajole, les respecte, les aime le temps d'une nuit, puis s'envole le lendemain sans s'encombrer de sentiments. Il est chiant, Oakley, parce qu'il a toujours raison, on le sait. C'est la meilleure épaule sur laquelle s'épancher, parce qu'il n'est ni juge ni parti.. Mais on sait aussi qu'il est incapable d'appliquer les conseils qu'il donne à son propre cas. Il a toujours été très secret, Oakley, mais il est bouffé par la mort de son frère, c'est sûr. Pourtant il n'en parle jamais. Alors il y a des fois où on se dit merde, il fait tout ça pour nous, mais nous, est-ce qu'on lui rend vraiment la pareille? ... On est conscients qu'en réalité, il n'attend même pas de retour des choses. S'il fait tout ça pour nous, c'est parce qu'il nous aime et on le sait. » IRON.
→ « Concrètement, Oakley en impose énormément. C'est la force tranquille. Il dégage quelque chose de vraiment intimidant, avec ses muscles et ses tatouages là. Quand il dit quelque chose d'une voix sèche ou qu'il donne un ordre, en général, personne ne le contredit. Parce qu'Oakley, quand il s'énerve, il n'est pas beau à voir. Il n'est pas beau à voir parce qu'on dirait le diable. Si si je vous assure. Il utilise des mots tranchants, des mots qui brisent, qui touchent le point sensible en un claquement de doigts. Et lorsqu'il en arrive aux poings, il garde cette expression de froideur sur ses traits, cette indifférence dérangeante. Il m'a déjà expliqué que c'est parce qu'il n'aime pas frapper et qu'il préfère laisser son humanité de côté quand il le fait. Pour "ne pas mélanger les deux". Ouais, parfois il est bizarre, il tient des discours sans queue ni tête mais qui sont drôlement captivants quand même. Et puis aussi, Oak, il a cette capacité de déshabiller les gens d'un coup d'oeil. Il observe et hop, il cerne un individu dans sa globalité. D'ailleurs c'est relou parce qu'il voit tout de suite quand je suis pas bien ou quand je lui mens, par exemple. En fait nan, c'est pas relou parce que dans ces cas là, il arrête un peu de me taper dessus ou de me faire chier ("de l'amour", d'après lui..), il se soucie réellement de mon cas.. Et son étreinte fraternelle rassurante suffit à m'apaiser dans la seconde. » DASH.
→ « Oak c'est pas seulement une armoire à glace ou le dépotoir à chagrins hein, faut pas croire. Ok, c'est le grand frère et l'arbitre de la bande, mais c'est aussi un sacré numéro. Suffit de le voir avec Dash, un vrai gamin! Quand à l'appart' il est le premier levé, il fait chier tout le monde en mettant la musique à fond, quand il fait la bouffe, il aime bien trafiquer les assiettes en rajoutant malencontreusement des tonnes de sel ou du piment, quand on est en mode larves dans un canap' il nous jette des trucs à la gueule puis nous ordonne de nettoyer... Bref. Puis il a toujours le mot pour rire, le sourire communicatif, son dynamisme contagieux. C'est un adepte de l'humour sous toutes ses formes, particulièrement le noir qu'il maîtrise à la perfection. Et on va pas se voiler la face, c'est le premier à me suivre dans mes conneries ou à relever les défis que je lui lance parce qu'au fond il adore l'adrénaline. Mais d'un côté il reste assez pondéré. Il réfléchit, quoi. Il utilise son cerveau. Il est trop intelligent, de toute façon. Cela dit, je pense qu'il se bride volontairement parce qu'il prend trop son "rôle" à cœur. Je pense qu'il a peur qu'on prenne exemple sur lui s'il commence à partir en vrille, et comme il a déjà perdu son petit frère, je suis pas certain qu'il supporterait de voir quelque chose arriver à l'un d'entre nous. Faut qu'il s'affranchisse de son passé, Oakley. Faut qu'il comprenne qu'il a le droit de vivre, qu'il a le droit aux petites choses que la vie lui offre, qu'il les a pas volées à son frangin. Faut qu'il apprenne à être un peu optimiste. Mais vous inquiétez pas pour tout ça, on s'en occupe. » AMEN.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → j'm'appelle j. et j'ai dix-sept ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → du partenariat avec jesaisplusquelforum il me semble ★Ce personnage est-il un double compte ? → non! ★Présence sur le forum → 3/7 en moyenne, ça peut varier, tout dépend des cours et tout ça. ★Personnage inventé ou scénario ? → scénario de amen ★Crédit images → avatar par junktion junk & icon par bunnybitten. la bannière n'est pas signée et le membre qui l'a postée sur bazzart n'est malheureusement plus inscrit donc j'ignore de qui elle est, mais si vous en êtes l'auteur n'hésitez pas à m'faire signe et je vous crédite de suite.♥
Mon exemple de RolePlay:
Tic. Tac. Tic. Tac. Étrangement, ce bruit régulier, familier, entêtant et qui a plutôt tendance à agacer la plupart des individus t'apaise. Le temps passe. Le temps file entre tes doigts, inexorablement, comme des grains de sable, mais cela ne t'effraie pas. Non, au contraire, cela te rassure. Un jour, le monde ne sera plus. Un jour, cette planète souillée n'existera plus, le Seigneur reprendra ses biens de façon légitime, biens dont vous n'avez pas été à la hauteur, vous, misérables humains. La bêtise vous a gagnés, tous autant que vous êtes, assoiffés de pouvoir, de savoir, de futilités plus improbables les unes que les autres, vous recevez enfin le retour de bâton. Mais ce dernier ne fut finalement pas celui que, du haut de mon trône, je m'étais imaginé. Pitoyable revers de la médaille que de ravager davantage la planète en réveillant des mythes qui auraient mieux fait de rester là où ils étaient. Dans des livres ou des films. Nous aussi, divinités grecques, aurions dû nous tenir à vous voir tomber. Mais vous en êtes arrivés à un point où nous ne pouvions plus rester les bras croisés à attendre que vous vous entretuiez jusqu'au dernier. Le temps passe, Hannu-Pekka, et le jugement dernier se rapproche à grands pas. Comprends que tu joues un rôle capital dans tout ce boxon, comprends que tu es, depuis ma présence en toi, un élément clé de cette aire à remettre sur les rails. Je sais que tu attends la mort à bras ouverts, que si elle se présente à toi, tu ne l'enverras pas paître. Je sais que rejoindre ta mère ainsi que, tu le soupçonnes fortement, ton père, est une option qui te fait de l’œil. Mais non, je ne peux pas te laisser trépasser, saisis-tu? Tant que je serai sur terre, je trouverai toujours un moyen de te sauver. Tu ne peux rien contre Chronos, Hannu, ouvre les yeux sur cette réalité que tu avortes inutilement. Tic. Tac. Tic. Tac. Tu clos tes paupières. Tu refuses de m'écouter, comme d'habitude, petite teigne. Las, tu laisses un soupire saccadé franchir la barrière de tes lèvres. Affalé, les mains jointes à l'arrière de ton crâne, sur une chaise au beau milieu du bordel qui régit d'une main de fer dans ton atelier d'horloger, il faut dire ce qui est; tu t'ennuies. Je t'ennuie. Ne me force pas à te faire revivre ce que tu tentes à tout prix d'oublier, je t'en prie, ne me contraint pas à en venir à cette drastique extrémité. Bizarrement, tu es bien plus réceptif sous le joug de cette menace. Tu rouvres les yeux, yeux dénués de toute émotion si ce n'est que de la nostalgie presque imperceptible. Un point pour moi. Sans crier gare, la sonnerie de ton portable retentit dans la pièce. « Merde. » D'un geste vif de poignet, tu époussètes le bureau d'un revers de la main, envoie valser divers objets nécessaires à ton boulot, comme des petites vis, écrous, aiguilles, et j'en passe. Tu ne cesseras jamais de m'étonner, Hannu-Pekka. Comment peux-tu être si méticuleux d'un côté et si négligeant de l'autre? Si soigneux et si brutal? Honnêtement, ce n'est pas le moment, fous-moi la paix. Enfin, tu mets la main sur ton saint-graal, dissimulé sous un cahier lui même écrasé par un cendrier rempli à ras bord de cendres et de mégots entièrement consumés. Vite, tu décroches et d'une voix neutre, tu te plies aux conventions sociales. « Hannu-Pekka Jarvinen à l'appareil, que puis-je faire pour vous? » L'inconnu au bout du fil est d'une nervosité palpable. Tu l'imagines en train d'essuyer un front luisant et dégoulinant à l'aide d'un petit mouchoir en soie brodée à ses initiales. Cela te fait sourire. Enfant puérile. Tu pourrais presque sentir sa sueur s'imprégner sur la peau de ton oreille et de ta joue. Tu ris beaucoup moins et une grimace dégoûtée déforme tes traits. Quoi qu'il en soit, cette première impression te pistonne déjà sur la raison de cet appel. Il veut recourir à tes services de tueur à gages. Il aimerait que tu élimines un porteur du virus pour lui, porteur qui n'est autre que.. Sa fille. Seulement.. « J'peux pas faire ça. Vous vous en voudrez toute votre vie. Croyez-moi, je vous parle en connaissance de cause. Vous ne vous en remettrez jamais. » Tuer sa fille.. Ton père à toi, avait menacé de tuer ton ainé, mais tu avais vu cette lueur de résignation briller au fond de ses yeux. La voix de l'homme, suppliante, te tire de tes pensées. Il aimerait te voir, dans une heure. Même si tu sais que tu n'accepteras pas, tu réponds à sa requête par un accord. Tu iras. Juste pour entendre ses motivations. Pour voir dans son regard.
Les rues de Salvation sont désertes, mortellement silencieuses voire glauques, illustrant l'odeur de fin du monde qui se répand telle une épidémie sur la ville. L'absence de vie qui enveloppe cette dernière d'une barrière impénétrable est brisée par le martèlement de tes pas sur le pavé. Simplement vêtu d'une chemise aux manches retroussées, d'un jean surmonté de ton inséparable ceinture Lucky-Luke-ienne, ta veste vulgairement posée sur ton épaule, une cigarette clouée au bec, ton attitude tout en désinvolture réfléchit ton état d'esprit actuel. Ton esprit est vide, ailleurs, divague dans les sombres ruelles du quartier. Ton corps fonctionne, ton cerveau ordonne à tes jambes de marcher et de suivre l'itinéraire dont il s'est soigneusement imprégné avant de partir, mais toi, toi.. Tu n'y es pas. Le regard rivé sur le sol, tu ne penses à rien. Le néant. Pourquoi? Tu l'ignores. Ce que tu sais, c'est qu'être seul te procure un bien fou, et que quiconque viendra empiéter sur tes plates bandes, éclatant la bulle de quiétude dans laquelle tu t'es réfugié, en prendra pour son grade. Méfiez-vous de l'eau qui dort. « Quelle imprudence, frêle créature, que de te promener seul ici à une heure si avancée de la nuit! » Brusquement, tu fais volte-face pour découvrir la personne avec qui tu as l'honneur de faire connaissance. Ces pupilles rouges, ce sourire carnassier, cette posture qui cherche à susciter la frayeur, tout cela, tu connais trop bien. Jukka était exactement pareil, ce jour là.. Tu secoues vigoureusement la tête pour chasser ces songes malfaisants, et tu jauges d'un œil teinté de dédain ce vampire que tu supposes tout fraichement atteint du virus. Il fait preuve de cette dégaine hautaine bien caractéristique à cette race, à qui le manque d'expérience cause toujours préjudice. Ce n'est pas le premier à qui tu fais face, tu appréhendes la chose le plus sereinement qui soit. Sans mentionner le fait que je suis là, moi, et que, comme je l'ai déjà dit, tu n'as aucune chance d'y rester tant que je te gouvernerai. Tu gouvernes rien du tout, connard de double. "Double", tu n'as que ça à la bouche quand tu parles de moi. C'est extrêmement vexant, si tu savais.. Soit, trêve de querelles, l'heure est aux festivités! Tes pensées à propos de la nature de l'homme qui se trouve à cinq mètres de toi se confirment de par sa réaction.. A ta non-réaction, justement. Le rictus qu'il arborait a disparu, ses poings se sont rageusement refermés. Panthère incarnée, le vampire tourne autour de toi tout en marquant des pauses; une fois devant toi, une autre à ta gauche, à ta droite, puis dans ton dos, alternativement et ainsi de suite. Toi, tu restes là, immobile dans le cercle qu'il forme par ses déplacements incessants et tu termines tranquillement ta cigarette. « Tu te fous de ma gueule, vaurien?! » Un rire sonore émerge de ta poitrine. « On s'énerve, gros matou? » Ledit animal ne rit pas, lui. Il grogne, se jette sur toi et te plaque contre un mur. « Tu ne feras pas longtemps le fier, crois-moi, pauvre importun. Je vais te dévorer. » C'est ce qu'on verra. A coup sûr, il est nettement plus rapide que toi, mais aveuglé par son courroux, il te sous-estime. Lestement, tu attrapes un revolver. Trois coups suffisent à l'éloigner de toi. La colère lisible dans ses prunelles double d'intensité. Il sera sans pitié avec toi. La lutte commence. Vous fendez l'air de vos raclement gutturaux acharnés, du fracas de vos propres armes respectives. Tu lui troues la panse avec tes balles, tu le repousses avec tes couteaux, lui te frappe, déchiquète tes vêtements qui auraient pu être ta chair. A mes yeux, qu'il soit humain ou vampire ne change rien. Il ne pourra échapper à mes pouvoirs. T'es bien sûr de ça? Hannu, je te déconseille de t'aventurer sur ce terrain. Évidemment, tu n'en fais qu'à ta tête et tu t'obstines à me tenir tête. Ainsi, soudainement, tu t'immobilises. Tu mériterais que je te laisse crever sur le trottoir, te déverser de ton sang sur la chaussée. Mais je ne peux pas, et au fond, je me suis accoutumé à ta personnalité explosive. Ton adversaire fond sur toi, t'attrape par les épaules de sa force surnaturelle, tes os violemment comprimés d'un coup. Pourtant, ton expression faciale ne change pas, figée sur la position indifférence, tu ne laisses rien paraître. Après tout, vivre ou mourir, quelle importance? Quelle différence? La lumière immaculée de la lune éclaire le visage de ton agresseur. Celui-ci est plus ou moins mal en point. Tu as osé profaner son beau minois de je te cite "ado-prépubère", tu as osé piétiner son orgueil vampirique et il compte bien te le faire payer. Son faciès d'une pâleur cadavérique.. Une âme perdue.. Avide d'hémoglobine et vengeresse au moindre affront. « Tu n'es plus de ce monde, ma belle, on se revoit en enfer. » Alors Jukka, c'est à ça que tu ressembles, désormais? Ses crocs effleurent la peau de ton cou. Ton épiderme se crispe à ce contact désagréable.. Et je te sauve, une nouvelle fois, je fais un arrêt du temps. Je t'avais prévenu, Hannu, je ne t'offrirai pas le décès que tu convoites tant. « Je suis coincé, putain! » Délicatement, tu te défais de cette emprise masculine confondante. Le corps du vampire tombe au sol. Tu le détailles encore une fois avant de l'assoir contre le mur d'un bâtiment. Tu t'agenouilles devant lui.. Puis tu lui éclates les dents avec la crosse de ton arme. « T'y réfléchiras à deux fois avant de vouloir me croquer. » D'un pas peu déterminé, tu t'éloignes de "la scène de crime" et ensuite tu te regrilles une clope comme si de rien n'était. La fumée meurtrière s'élève dans tes poumons, puis s'échappe de ta bouche pour former un nuage abstrait qui grimpe jusqu'au ciel et que tu observes avec mélancolie. Finalement, ton employeur attendra pour ta visite. Tu préfères aller observer les étoiles du haut de ton toit. Surtout ne me remercie pas pour tout à l'heure. ..Merci.
Le code règlement:
check par j.
Dernière édition par Oakley T. Hayes le Ven 26 Avr - 17:36, édité 20 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:32
Well... It's my story...
PART I. Il y avait des trous dans les tôles qui remplaçaient les tuiles du toit. Il n'y avait pas d'eau chaude et les tuyaux fuyaient. Le vent gelé s'engouffrait sous la porte d'entrée de la maison, se faufilait entre les interstices des fenêtres aux carreaux brisés. Et il y avait Oakley. Prostré dans sa petite chambre meublée du strict minimum, il écoutait la discussion virulente qui déchirait ses parents dans la pièce d'à côté. « J'veux pas de ce gosse, t'entends Preston? J'en veux pas! Tu crois que j'en ai pas déjà eu assez avec Oakley?! » C'était la même chanson, tous les jours, tous les soirs. C'était les mêmes pleurs, les mêmes cris, les mêmes menaces. « Chérie, ça ira, c'est la grossesse qui fait plier tes nerfs mais.. » Un bruit de verre qui casse, des sanglots, encore et encore. Le petit se recroquevilla sur lui même au gré des tons qui s'échauffaient. Il entendit son père claquer la porte derrière lui, puis il perçut le bruit d'une carcasse qui se laisse glisser contre un des mur en papier. Et des larmes, encore et encore. Le regard vide, les iris ternes, Oak finit par éteindre sa petite lampe de chevet. Dans l'obscurité, il trouva finalement du réconfort. Il s'étendit sur son flanc gauche, face au mur, plaqua ses mains sur ses oreilles et commença à chanter une chanson. ♫ teddy bear, teddy bear, turn around, teddy bear, teddy bear, touch the ground, teddy bear, teddy bear, tie your shoe, teddy bear, teddy bear, that will do, teddy bear, teddy bear, go upstairs, teddy bear, teddy bear, say your prayers, teddy bear, teddy bear, turn off the light, teddy bear, teddy bear, say goodnight. ♫
C'était le drame. La fin de tout. On l'avait emmenée en urgence à la clinique parce qu'elle avait perdu les eaux inopinément et que le médecin avait annoncé l'accouchement imminent. Les deux hommes Hayes étaient restés à ses côtés toute la journée, mais finalement, on leur avait dit que l'épouse ne mettrait pas son enfant au monde le soir même. Que ça viendrait dans la semaine. En conséquence, le père avait décidé de retourner à la maison tous les soirs pour que son fils de cinq ans ne subisse pas l'attente dans des conditions trop difficiles. Puis un matin, il avait reçu un coup de fil. Un coup de fil qu'il ignorait destructeur. Il devait se ramener au plus vite à l'hôpital. Ni une ni deux, le cœur battant si fort qu'il aurait pu briser ses côtes, il avait attrapé Oakley, l'avait fait monter dans la voiture et ils étaient partis. Et une fois arrivés, son monde s'écroula en une fraction de seconde. Son monde se disloqua sous le poids d'une bribe de mots. « Elle s'est enfuie. Je suis désolée. » Preston resta là un instant, la bouche entre-ouverte, les yeux brillants, l'air incrédule. C'était forcément une mauvaise blague, hein? Mais face à cette infirmière qui n'osait plus croiser son regard et qui lui désignait discrètement le lit immaculé de la chambre où trônait le bébé, seul, il dut se résoudre à accepter la vérité; l'amour de sa vie les avait abandonnés. Tous. Dès lors, Oakley et Ryland, le nouveau né, n'existèrent plus. Dès lors, il n'y avait plus que de la peine mêlée à de la haine dans son cœur et son esprit. Dès lors, il n'y avait plus que l'alcool pour panser ses blessures. Et Oakley, penché sur la silhouette frêle de son petit frère, chantonnait une chanson. ♫ there were ten in a bed, and the little one said; "roll over, roll over!" so they all rolled over, and one fell out, and they gave a little scream, and they gave a little shout, "roll over, roll over!" please remember to tie a knot in your pajamas, single beds are only made for one. there were nine in a bed, there were eight in a bed, there were seven in a bed, there were six in a bed, there were five in a bed, there were four in a bed, there were three in a bed, there were two in a bed, there was one in a bed and the little one said; "i got the whole bed to myself". ♫
PART II. L'atmosphère du "foyer" si on pouvait le qualifier comme tel, puait un mélange d'alcool fort et de tabac froid. Le patriarche était affalé dans le canapé du salon, devant la télé, sa bière discount au creux de la paume. Tante Abbey avait tenté de porter secours à son misérable frère. Célibataire endurcie, elle avait décidé de venir s'installer avec son ainé pour essayer de le sortir du gouffre dans lequel il était tombé. Tout partait d'un bon sentiment. Seulement, il l'avait entrainée avec lui, dans sa spirale infernale quotidienne et depuis deux ans, elle morflait. La pauvre, à l'origine elle ne savait pas qu'elle allait gâcher des années de sa vie pour rien. Le jour où elle avait mis son nez là, elle avait fait un pas sur la corde raide à ses risques et périls, elle y avait dansé quelques mois, incertaine, et finalement, elle avait perdu l'équilibre. « PRESTON. Faut qu'on parle. Ça peut plus durer comme ça. » L'intéressé ne daigna pas lui répondre ni même lui lancer un coup d'oeil. Exténuée de cette situation qui se répétait depuis sept cent trente interminables jours, Abbey craqua sous la pression. Elle jeta rageusement le peu de vaisselle dont la famille disposait, tout s'écrasa et se brisa impitoyablement sur le plancher de la cuisine, puis elle s'effondra par terre, désespérée. Ses longs cheveux en bataille devant son visage, elle avait presque l'air sauvage. « J'en peux plus! T'es qu'un bon à rien, Preston! Si j'avais pas été là, t'aurais laissé Oakley et Ryland crever j'suis sûre! La putain qui leur sert de mère a bien fait de se barrer, pauvre merde! » Elle n'aurait pas du dire ça. Parler de sa traitresse de bien aimée. Le maitre Hayes se leva d'un bond, tituba jusqu'à sa sœur et lui lança sans crier gare un violent coup de pied dans le ventre. « T'as qu'à t'barrer toi aussi, salope! BARRE TOI, SALOPE! BARRE TOI, DÉGAGE! » Et il la frappait, la trainait d'un bout à l'autre de la pièce en la tenant par les cheveux. Heureusement pour elle, malheureusement pour Oakley, celui-ci descendit à cet instant avec Ryland dans les bras. Aveuglé par la fureur, lorsqu'il aperçut sa progéniture, Preston relâcha Abbey qui ne demanda pas son reste pour filer, et il s'avança, menaçant, vers ses deux enfants. « Oak, tu peux me donner ton petit frère s'il te plait? » Il y avait quelque chose dans les iris de son père qui lui fit peur, si bien que, même si une petite voix lui hurlait de ne pas s’exécuter, il lui tendit Ryland de ses petits bras tremblants. Grave erreur. Son tout jeune cadet se mangea une énorme gifle, les pleurs raisonnèrent dans toute la baraque comme une macabre mélodie. « Tout ça c'est d'ta faute! Si t'étais pas v'nu au monde elle m'aurait pas laissé! » Des impacts de plus en plus forts, de plus en plus puissants, de plus en plus bruyants. Des plaintes enfantines de plus en plus intenses. Orchestre insupportable. Oakley se jeta sur son géniteur, lui arracha son frère des mains et entoura ce dernier d'une étreinte, le serra contre lui de toute ses forces. Il clôt ses paupières et se mordit les lèvres alors qu'il se faisait rosser jusqu'au sang. La voix de son père qui hurlait "laisse moi tuer ce gosse" semblait être un écho lointain. Et tandis qu'il encaissait, Oakley se mit à siffloter une chanson. ♫ there was a time i used to look into my father's eyes. in a happy home i was a king, i had a gold throne. those days are gone, now the memory's on the wall. i hear the song from the places where i was born. ♫
« Oakley? Y'a plus à manger.. » Torse nu, son épaule déjà tatouée en dépit de ses douze petites années de vie dévoilée au soleil, le grand frère était lascivement étalé sur une chaise, les pieds sur la table, grignotant le dernier paquet de biscuits qu'il avait trouvé au fond d'un placard. « Et? » Son petit frère de sept ans lui lança un regard à briser le cœur le plus imperméable du monde, et un rire fluet émergea de sa gorge lorsqu'un gargouillement parvint à ses oreilles. Alors il se leva, ébouriffa la tignasse de son cadet et lui donna le reste de son maigre casse croute. « J'vais chercher à manger, je reviens. Évite papa en attendant mon retour, ok? » Ryland acquiesça d'un bref mouvement de tête. Hop, Oakley enfila un t-shirt et une veste puis détala dehors où il se dirigea comme une flèche vers le marché à ciel ouvert, dans le centre de Vancouver. Il commença à déambuler à travers les étalages. Des fruits. S'éclipsa des comptoirs aussi vite qu'il y était apparu. Des gâteaux. Promenait ses mirettes vivaces à travers les produits. Des paquets de pâtes et de riz déjà emballés. Ils étaient sympa, ces marchands, quand même, de lui simplifier la tâche de la sorte. Des bonbons. Oakley fut hélas coupé dans son élan. Il avait l’œil. Surtout, il avait l'habitude. Semant les flics qui l'avaient repéré, il dissimula momentanément toutes ses victuailles derrière une poubelle et revint dans la foule. « Eh, toi. » Un mec en uniforme l'attrapa fermement par le bras, l'écarta de l'allée et le plaqua contre sa bagnole garée sur le trottoir adjacent. « Qu'est-ce que t'as pris? » Le jeune Hayes défia le policier des yeux, esquissa presque un sourire. « Rien. » L'autre siffla d'une façon méprisante et commença à le fouiller de fond en comble.. En vain. Visiblement et clairement vexé, le flic passa un coup de fil qu'Oak prit un malin plaisir à écouter. « Bon, on fait quoi? J'ai rien trouvé sur lui. » Lorsqu'il raccrocha, sa mine se renfrogna davantage face à la désinvolture du malfrat, et tandis qu'il lui rendait sa veste, il lui murmura; « Ne pense pas que tu t'en tireras comme ça indéfiniment. » Oakley planta ses iris narquoises dans celles de l'homme, le salua d'un hochement de tête hypocrite et s'éloigna d'un pas lent tout en récitant un poème Français qu'il avait appris à l'école. ♫ sire, de grâce, écoutez-moi; sire, je reviens des galères; je suis voleur, vous êtes roi; agissons ensemble en bons frères; les gens de bien me font horreur; j'ai le cœur dur et l'âme vile; je suis sans pitié, sans honneur; ah! faites-moi sergent de ville. ♫
PART III. « Bon, Ryland, tu fais gaffe hein? Pas de conneries. Et tu traines pas. » L'intéressé opina du chef, grimpa sur son vélo et disparut dans les ruelles du quartier. Oakley poussa un soupir, secoua légèrement la tête alors qu'il observait son cadet s'éloigner. Le pauvre, Ry' méritait autre chose que cette vie injuste. Il méritait d'avoir une vie semblable à celle de tous les enfants de son âge. Pas à prendre exemple sur son grand frère, pas à devenir un enfant des rues. A l'origine, Oakley s'était enrôlé seul dans le domaine de la drogue. A l'origine, il comptait faire la mule pour les camés de Vancouver seul. Seulement, Ryland s'était posé des questions en voyant l'argent affluer plus qu'à l'accoutumée et après avoir réussi à faire cracher le morceau à son ainé, il l'avait supplié pour lui prêter main forte. Oak était encore trop jeune pour bien mesurer les risques de son boulot. Il était encore trop insouciant pour se douter du milieu dans lequel il évoluait. Alors il avait accepté. Et il pensait avoir bien fait, vu comment les affaires tournaient. Les deux gamins Hayes n'avaient jamais été aussi heureux, aussi soudés. Ils avaient naïvement crû que la roue avait finalement tournée en leur faveur, de surcroit, leur père paraissait tempérer ses accès de colère. Les Hayes, ils se croyaient indestructibles, désormais. Ils opéraient en tant que "facteurs" depuis seulement quelques mois et ils se voyaient déjà faire ça toute leur vie. Bercé par ses utopies, il chantait avec frivolité sur sa bicyclette dont les sacs accrochés au porte bagage étaient blindés de dope. Oakley n'en était pas conscient mais le pire était encore à venir. ♫ as i wandered by the brookside, i wandered by the mill. i could now hear the brook flow for the noisy mill was still; no sound of grasshopper could i hear, nor the sound of any birdn for the beating of my own heart was all the sound i heard. ♫
Ryland n'était pas rentré. Des heures qu'Oakley l'attendait et Ryland n'était toujours pas rentré. L'ainé faisait les cents pas dans le salon, sous le regard intrigué de son père qui ne s'enquit pour autant pas des détails. Il avait tenté de l'appeler sur son cellulaire jetable mais il ne répondait pas. Finalement, Oak décida de prendre les choses en main, nerveux, son sang battant dans ses tempes et un sentiment désagréable germant dans sa poitrine. Il attrapa le carnet où il notait le nom de ses "clients", les échanges prévus accomplis ou à faire, bref, un véritable agenda de ministre. Tremblant, il porta son attention sur la dernière course que son petit protégé était censé faire pour la journée, le lieu aussi. Ensuite il s'élança sur son vélo et pédala, pédala, pédala à s'en exploser les muscles des cuisses, son sang bouillant dans ses veines gonflées. Il approchait de l'immeuble insalubre où son petit frère devait s'être égaré. Mais l'horreur se peignit devant ses yeux à mesure qu'il s'engouffrait dans la ruelle sombre parallèle. Un corps inerte au sol, du sang, beaucoup de sang. La pluie battante ruisselait sur le pavé imprégnée de rouge, les nuages noirs surplombaient Vancouver tels des allégories de la tragédie qu'Oakley allait découvrir. Cet être jonché sur le bitume comme un vulgaire bout de viande froid, le garçon ne mit pas une seconde à le reconnaitre. « Non non non.. » Oak tomba de sa bicyclette, s’érafla les genoux, mais la douleur était dominée par la peur si bien qu'il ne la ressentit pas. Il se traina jusqu'au corps.. Ses jambes cédèrent.. « RYLAND!!! » Sa voix brisée déchira l'air, il manqua de se fracturer les rotules en se laissant brutalement choir au sol. Malgré les bleus qui tuméfiaient ses doux traits, l'hémoglobine qui tâchait ses vêtements et sa peau, Oakley reconnut son petit Ryland. Il avait l'air endormi. Mais l'ainé le comprit dès lors qu'il le secoua, qu'il prit sa main sans obtenir de réponse en retour. Celui qui partageait son sang n'était plus qu'un cadavre. Il n'entendrait plus jamais son rire, il ne verrait plus jamais son sourire, il ne pourrait plus jamais l'embêter. Ryland était mort. Cette vérité, dès lors qu'elle atteignit son cerveau, lui fit l'effet d'un coup de fusil à pompe dans le cœur et il se mit à hurler. De rage contre lui même, mais également de peine et de souffrance. Il serra son défunt frère dans ses bras, une dernière fois, imprégna son image aussi mal en point soit elle dans ses rétines, puis appela les urgences à défaut de savoir quoi faire d'autre. En rentrant chez lui, le silence, la fadeur de sa vie le noyèrent tout entier. Son paternel le tira étonnement de son mutisme. « Où est Ryland? » Oakley ne prit pas la peine de s'arrêter, il emprunta directement le chemin des escaliers en direction de sa chambre, sa conscience ailleurs. « Là où tu voulais le voir. Plus de ce monde. » Ce soir là, Oakley ne chanta pas. Ce soir là, Oakley pleura toutes les larmes de son corps.
PART IV. « Papa, C'est fort probable que t'en aies rien à foutre, c'est fort probable que tu te dises que c'est une plaie en moins dans ta vie qui s'en va, mais j'tenais quand même à te laisser un mot avant de disparaitre. J't'en veux. J't'en veux de nous avoir abandonné moi et Ryland après que Maman l'ait fait. J't'en veux d'avoir été aussi odieux avec tante Abbey, et j't'en veux d'nous avoir tous frappés ce jour là. J't'en veux d'avoir été si égoïste, j't'en veux d'avoir porté plus d'attention à tes bières et tes émissions télévisées qu'à nous, j't'en veux d'pas avoir été un père, en fait. C'est pour ça que j'me casse, aujourd'hui, comme l'ont fait d'autres avant moi. J'voulais quand même te remercier pour le voyage en Californie que tu m'as offert, parce qu'il a changé ma vie. J'pense que ça a été la seule chose de bien que t'as faite pour moi après la disparition de Maman, et je t'en suis reconnaissant. Je saurais jamais si tu l'as fait parce que tu voyais à quel point j'étais mal et que tu voulais me changer les idées, si t'avais juste vu en cette occasion une façon de te racheter, ou si c'était juste un coup de tête, mais quelle qu'est été ta motivation, j'peux que te remercier pour ça. Après, ça ne change rien de l'image que j'ai de toi. Concrètement t'es pas grand chose pour moi. J'ai toujours vécu seul, au fond. La seule chose que tu m'donnais, c'était un toit. J'sais que j'ai que seize ans, que c'est tôt, tout ça, mais j'ferai comme je l'ai toujours fait jusqu'à aujourd'hui. J'me démerderai. Ce sera toujours mieux que de vivre avec toi, de devoir supporter tous les jours le souvenir de mon Ryland, de passer devant sa chambre, de le chercher dans la maison alors qu'il n'est plus là, de vivre avec les fantômes du passé me hanter en te revoyant plonger dans ta léthargie alcoolisée. Tu t'souviens de cette chanson; "Un Canadien errant, banni de ses foyers, parcourait en pleurant des pays étrangers. Un jour, triste et pensif, assis au bord des flots, au courant fugitif, il adresssa ces mots: Si tu vois mon pays malheureux, va, dis à mes amis que je me souviens d'eux, ô jours si pleins d'appas vous êtes disparus, et ma patrie, hélas! Je ne la verrai plus. Non mais en expirant, ô mon cher Canada, mon regard languissant vers toi se portera"? Bah tu la prends comme tu le sens. Adieu, Oakley. »
« Yo les tantouzes, j'habite à New-York maintenant, j'ai lâché Vancouver et ma loque de père pour vivre de mon business dans la ville où les rêves deviennent réalité (mon cul ouais). J'ai une petite annonce à vous faire; j'me fais chier comme un rat mort dans mon appart' du Bronx, et la dernière fois si j'me souviens bien vous étiez un peu en cavale. Dites, ça vous dit pas de venir me rejoindre? Vous me manquez salement les gars, j'espère que vous allez bien et que vous vous êtes pas faits buter en chemin. Amen, t'fais gaffe à Dash hein? Bref, vous êtes les bienvenus et on fera la tonne de trucs comme en Californie. Plein de love et de conneries du même genre, et à bientôt j'espère. Oak. »
Hayes, les lunettes perchées sur son nez, faisait calmement ses comptes du mois, son chien tranquillement posé à ses pieds. Donc! Il avait reçu quelques paquets d'ecsta, le supplément d'héroïne, les échantillons de cocaïne et les pochons de beuh.. Ca lui faisait un total de.. DING DONG. La sonnette de l'appart' le fit sursauter et il perdit le fil de ses calculs. « Putain! » Il se demandait qui il allait découvrir derrière la porte. Parce qu'en théorie, il n'attendait personne de particulier. Alors qu'il se levait comme un pantouflard dans l'optique d'aller ouvrir, l'invité mystère s'acharna sur la malheureuse sonnette, si bien qu'Oakley ne put réprimer un grognement qui se transforma en; « Tranquille j'arrive là! » Il posa sa main sur la poignée, la fit pivoter, ouvrit l'entrée.. Et découvrit Amen et Dash, leurs sacs sur le dos, rayonnants. Sans s'encombrer de politesse ou de courtoisie, ils entrèrent dans l'appartement, et ils commencèrent à parler. A piailler, plutôt. Ca partait à base de "elles sont où les chiottes, j'dois chier", de "j'dors où", de "putain t'es crésus ou quoi?" ou encore de "ton chien est trop mignon", mais aussi de "ta télé est vraiment pourrie". Oakley? Il demeurait toujours là, comme un con, dans l'embrasure de la porte, les sourcils froncés, ses méninges évaluant encore ce qui venait de se passer. Là, il fit volte face, et la tempête Chomsky/Koch le frappa de plein fouet. Pourtant, il sentit un sourire naitre sur son visage, et étrangement, il eut envie de fredonner une chanson.
Dernière édition par Oakley T. Hayes le Sam 27 Avr - 18:59, édité 30 fois
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:35
tu vas faire un heureux Bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:35
Oh gosh cet avatar *_*
Bienvenue ici *_*
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:36
Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:37
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:38
Mignooooon. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:40
Bienvenue
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:46
rawr quel accueil merci à vous tous, vous êtes adorables. btw cheyenne, j'espère bien que la clique sera contente! (et j'ai aussi complété le code, au passage )
Dernière édition par Oakley T. Hayes le Mar 23 Avr - 20:28, édité 1 fois
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Lun 22 Avr - 23:48
Bienvenue, quel beau gosse
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 0:00
Excellent choix de scéna Bienvenue sur NYCL & bon courage pour le reste de ta fiche
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 0:09
didonato, une déesse vivante colfer il est juste adorable, on le voit trop peu un grand merci à vous deux.
Dernière édition par Oakley T. Hayes le Mar 23 Avr - 20:29, édité 1 fois
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 0:45
HAAAAOOOOOOONNNNNN OAKLEY :brigitte: Bienvenue :brigitte: Excellent choix de scenario
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 6:19
Seigneur!!!! Ce que Amen va être content!!!!
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 8:52
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 12:01
Bienvenue sur le forum
Sebastian E. Black
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a lion still has claws.
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 12:38
Bienvenue
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 14:22
mamamiaaa que de belles têtes par ici merci beaucoup à vous tous pour l'accueil iron, fallait bien compléter la bande yuri, cole, ash & vinnie, y'a pas plus parfait.
Dernière édition par Oakley T. Hayes le Mar 23 Avr - 20:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 18:11
bienvenue
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 20:06
il est beau Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 20:11
merci vous deux! héhé orlane, je trouve aussi que vinnie a un sacré charme.
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 20:42
Excellent choix de scéna. Bienvenue parmi nous.
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 21:05
Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 22:33
VINNIEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!! Bienvenue !
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself. Mar 23 Avr - 23:21
tout le mérite revient à amen et aux deux compatriotes. merci vous trois! oh damn, gallagher j'pourrais passer mes journées à mater son lookbook
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Sujet: Re: (oakley) getting lost will help you find yourself.
(oakley) getting lost will help you find yourself.