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marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love

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MessageSujet: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyLun 8 Avr - 22:24


marcus and orlane
so let's set the world on fire


    Il a fallu d'un ascenseur, de deux personnes et d'une petite panne pour que la petite Orlane ne soit plus petite, quoi. Rester coincée dans un ascenseur avec un mannequin international qui vit dans le même bâtiment que lui et qu'on trouve secrètement plus que sexy, c'est tentant. Depuis qu'ils s'étaient embrassés, elle avait la folle envie de lui sauter dessus dès qu'elle le croisait. Quitte à être dépucelée dans la cage d'escalier. C'est Hope qui va être contente quand elle va savoir qu'Orlane a des bouffées de chaleur quand elle voit Marcus. Depuis le temps qu'elle essaye de la rendre "moins" sainte-ni-touche.

    Orlane a juste attendu quelques jours pour conclure. Ses désirs étaient enfin comblés, et c'était au-delà des attentes de la jeune femme. On lui a toujours rabâché qu'à chaque première fois, c'est décevant. Elle se souvient exactement de ce qu'avait dit son père. « T'attends pas à quelque chose de grandiose pour ta première fois. J'te le dis franco, tu vas être dégoûtée, ah oui oui c'est moi qui te le dis. Tu vas trouver ça dégueulasse, je préfère être direct. Mais t'inquiètes, à force tu verras, ce sera diffèrent et mieux. » Les petites leçons sur le sexe made in parents lorsqu'ils trouvaient dans votre sac de cours un préservatif distribué par une association contre le sida. Orlane était aussi effrayée à l'idée de passer à l'acte. Surtout lorsqu'on disait qu'une fille a mal et perd du sang. Elle était moins apeurée quand elle a su que cette rumeur ne s'appliquait pas pour toutes les filles. Mais extraordinairement, avec Marcus elle n'avait pas été mal à l'aise, et avait confiance en elle. Son père avait eu tord, pour sa première fois, ça avait été génial. Il avait compris que c'était une personne qui avait besoin de douceur et de tendresse et l'avait faite atteindre le septième ciel. Même plus haut peut-être. Contrairement à son ex Adrian, qui avait décidé de jouer la carte de la brutalité en la plaquant contre le mur et en étant pas délicat dans ses gestes. Orlane l'a tout de suite repoussé en reportant ça à une prochaine fois. Mais là, c'est sûr et certain, elle remettra ça la plus vite possible avec Marcus.

    Seulement vêtue d'un t-shirt que lui avait passé le jeune homme -ça faisait plutôt tunique sur elle-, elle attendait sagement que le beau mannequin sorte de la salle de bain. Sagement ? C'est bien trop exagéré. Trop impatiente de retrouver l'homme qui lui avait fait découvrir le plaisir de la chair. Dit comme ça, ça fait pervers. Même si ça faisait dix minutes qu'il était sous la douche, attendre une minute de plus serait mortel, et Orlane ne cessait de demander quand il aurait fini. « Marcus Anderson, je vous prie de sortir immédiatement de cette salle de bain. Sinon... Je pars. Vous vous faites trop attendre. » Menace de fou. Si Marcus avait aimé ce qu'il s'est passé il y a à peine une heure, il serait peut-être sorti de la salle de bain afin de retrouver la Ryans, ou même lui aurait proposé de venir le rejoindre, qui sait ? Et s'il n'avait pas aimé ? S'il faisait exprès de s'éterniser sous l'eau ? Il lui répondrait tout simplement Bah ouais casse-toi, t'as été merdique, j'ai même pas bandé. C'est vrai, Orlane n'avait pas du tout d’expérience niveau sexe, et avec Marcus elle avait fait ça au feeling. Lui, il a dû s'en taper des gonzesses. Il était affiché de partout, torse-nu, affichant une musculature parfaite. Il n'avait juste qu'à faire son sourire de tombeur et il couchait avec qui il voulait. Mais Orlane espérait sincèrement qu'il ne l'avait pas trouvé coincée. Et être le premier d'une fille, c'est toujours plaisant.

    Il sortit de la salle de bain, en se frottant ses cheveux presque blonds avec une serviette. Dévoilant une énième fois son torse musclé et ruisselant, habillé d'un caleçon. A chaque fois qu'elle le voyait, elle restait ébahie devant sa beauté. Putain, fallait qu'elle raconte ça à Camélia. Elle ne lui laissa pas le temps d'en placer une, qu'elle lui sautait déjà au coup pour s'emparer de ses lèvres qu'elle adorait à présent. Douces et charnues. Elle devait être collante mais c'était plus fort qu'elle. « La prochaine fois que tu me fais patienter comme ça, je te le ferais payer, compris ? » Dit-elle avec un ton qui se voulait sensuel, en baladant ses mains sur le torse du jeune homme.


Dernière édition par Orlane K-S. Ryans le Sam 13 Avr - 13:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyVen 12 Avr - 21:18


Marcus and Orlane
so let's set the world on fire

La tête baissée, je laissais l’eau ruisseler un instant sur ma nuque, mes épaules, le long de mes bras. Depuis que j’étais entré dans la salle de bain, je m’efforçais de ne penser à rien. Penser rien, et surtout pas à ce qu’il venait de se passer. Je fixai un instant la cabine de douche et suivis des yeux le tracé d’une goutte d’eau sur la paroi. Je ne regrettais pas ce qu’il s’était passé. Je ressentais véritablement quelque chose pour Orlane. Mais était-ce le bon moment ? Etait-ce le bon moment de faire entrer une autre fille dans ma vie alors que, de toute évidence, Ondine continuait à m’obséder ? Je passai une main dans mon dos et effleurai l’emplacement exact du tatouage. Même quand elle prétextait vouloir sortir de ma vie, elle foutait les pieds dans le plat et y revenait d’un coup. C’était toujours comme ça avec elle. Tête la première dans les emmerdes. A croire qu’elle avait un don pour ça. Cela faisait plusieurs jours que je pensais à Orlane. A ce que je ferais, lui dirais quand on se reverrait la prochaine fois. Tout avait été si… étrange, la dernière fois. Nous nous étions retrouvé coincés dans ce stupide ascenseur pendant plusieurs heures, à nous raconter nos vies sans vraiment en avoir conscience. La première fois ou presque qu’on s’adressait la parole. Si bizarre oui. Jamais j’aurais cru me confier sur ma vie et mes sentiments à une fille que je ne connaissais pas vraiment. Et voilà que je me surprenais à lui déballer mes sentiments contradictoires envers Ondine. C’était cette même-fois où Orlane avait fini par me confier au bout d’un long moment qu’elle était toujours vierge. Je l’avais fixée, incrédule. Cela paraissait tellement étrange, une jeune fille aussi jolie qu’elle, toujours vierge dans une ville telle que New York. Je n’étais pas quelqu’un de particulièrement débauché, si l’on exceptait simplement mes services de gigolo par le passé. Mais disons que niveau sexe, j’avais été précoce, pour le coup. « Tu es toujours vierge ? Je veux dire, t’as jamais… Enfin je sais ce que le mot veut dire mais quand même, c’est tellement… bizarre quand même », avais-je balbutié, incrédule. Elle avait évité mon regard en rougissant un peu. « Non, j’ai jamais couché avec un mec. J’ai eu des copains, mais j’ai toujours reculé », avait-elle murmuré en se mordillant la lèvre. Ma question s’était sans doute peinte sur mon visage. « J’imagine que… j’ai toujours un peu flippé à l’idée de tout ce qu’on colportait sur la première fois, tout ça », ajouta-t-elle, incertaine. Ma première fois à moi remontait à mes treize, quatorze ans. Et autant que je me souvienne, ça n’avait pas été si compliqué que ça, et loin d’être effrayant ou monstrueux. Cette peur de la première fois devait être un genre de truc réservé aux filles. Les mecs avaient beaucoup moins de mal que les filles à aborder le sujet du dépucelage. Je me souvenais parfaitement de certaines conversations quand j’étais ados pendant lesquelles mes potes s’extasiaient sur leurs tableaux de chasses respectifs, et clairement, aucun, même le plus coincé, n’avait jamais évoqué la moindre trouille de quoi que ce soit. Après je n’étais pas non plus dans leurs cervelles. Toujours est-il que j’avais aux yeux de mes copains décroché le gros lot en couchant avec la sublime et blonde Dasha. Bref. Cela faisait presque dix ans maintenant. Et puis il y avait eu ce baiser aussi. Echangé dans cet ascenseur sans songer au monde extérieur. Nous étions dans notre bulle, à l'écart du monde. Seuls et ensemble.

Je me passai une main dans mes cheveux ruisselants d’eau et coupai l’eau. Je sortis de la cabine de douche et nouai négligemment une serviette sur mes hanches et frictionnai vite-fait mes cheveux avec une autre. « La prochaine fois que tu me fais patienter comme ça, je te le ferais payer, compris ? », déclara Orlane, l’air boudeur en arrivant à ma rencontre. Elle pressa ses lèvres sur les miennes et m’enlaça avec tendresse. Jamais je n’aurais cru avoir à dépuceler une fille aussi belle qu’Orlane âgée de vingt ans. Non, jamais. Mais cela n’avait pas été difficile, elle n’avait pas paniqué. A posteriori, sous la douche, je m’étais rendu compte dans quelle situation gênante nous nous serions retrouvés si elle avait paniqué et s’était soustraite à mon étreinte. Je lui rendis son baiser et lui caressai la joue. « Sincèrement désolé », murmurai-je en frôlant ses lèvres puis en descendant lentement dans son cou, écartant ses boucles brunes au passage. « Mais promis », repris-je, avant de promener mes mains sur ses hanches. Je passai un bras autour de sa taille, la serrant contre moi, puis baissai l’épaule du pull que je lui avais prêté pour frôler sa peau nue du bout de mes lèvres. Je sentais sa respiration s’accélérer petit à petit dans mon cou. « Je vais me rattraper », achevai-je finalement. J’enroulai mes deux bras autour de sa taille et la soulevai doucement pour l’allonger sur le lit, où je recommençai à promener mes lèvres dans le creux de son cou. Je voulais oublier Ondine. Oublier jusqu'à son prénom. Ne plus jamais penser à elle. Penser uniquement à Orlane, à mon corps contre le sien, à moi, à nous. Tout simplement.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptySam 13 Avr - 22:37


marcus and orlane
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A chaque fois que ses lèvres touchaient les siennes, elle ressentait toujours ce petit truc en elle. Ce petit truc qui faisait qu'elle devenait de plus en plus accro à ses baisers, à ses manières différentes de l'embrasser, à ses mots doux. Comme de la drogue. Peut-être s'attachait-elle trop rapidement à lui ? C'est un des défauts d'Orlane de ne pas contrôler ses sentiments. Mais elle ressentait déjà quelques choses de fort pour le mannequin, et il était sans doute trop tard pour faire marcher arrière. Et s'il n'en avait rien à faire d'elle ? Que le baiser fougueux dans l'ascenseur n'était qu'une ruse pour pouvoir la mettre dans son lit dès qu'elle lui a avoué qu'elle était encore vierge ? Orlane tomberait de haut dans ce cas là. Encore plus haut que le dixième étage de l'immeuble. Elle ne s'en remettrait pas, très vexée et brisée. Malgré ses doutes, Orlane espérait qu'il était vraiment sincère, et qu'il ne l'oublierait pas au bout d'une semaine, voir deux jours.
Elle s'étonnait encore de ne pas s'être refermée sur elle-même lorsqu'ils étaient à deux doigts de franchir un cap. Il avait su y faire avec elle, et Orlane avait eu totalement confiance car d'un côté, elle se sentait prête. Et elle ne regrettait pas. Elle était même fière d'avoir surmonter sa peur. Cette peur qu'elle partageait avec Camélia. Maintenant la Française pourra la rassurer et l'aider à dépasser ce blocage. La jeune appréhendait la réaction de sa meilleure amie quand elle lui apprendra la nouvelle. Joie, ou déception ? Elle devra attendre un peu.

« Sincèrement désolé » Elle le laissa parcourir son cou pendant qu'elle caressait avec tendresse ses cheveux châtains. Toujours les même frissons, il avait un effet fou sur elle. Enfin, depuis qu'elle avait rencontré quelque jours après son arrivée à Brooklyn. Le type de l'étage du dessus, c'est comme ça qu'elle appelait. Dieu a voulu lui donné un coup de pouce en les coinçant tout les dans l'ascenseur. Sans ça, elle serait sûrement encore en train de fantasmer sur lui, d'hésiter à aller l'aborder, à tenter de le séduire. Sans ça, il l'aurait sans doute toujours pas remarqué. En gros, cette magnifique panne a été l'entremetteuse;« Mais promis, je vais me rattraper » Même pas le temps de répondre qu'elle sentit des mains fortes la soulevait et et posait délicatement sur le lit encore défait. Elle passa sa main derrière sa nuque et l'autre se baladait sur le dos à peine humide de Marcus, afin d'atteindre le simple bout de tissu qui faisait qu'il n'était pas complètement nu. Elle enlevait la serviette qui servait de "barrière" et l'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Le rythme était doux et lent. Surtout trop lent au goût d'Orlane depuis qu'elle sait que les instants qu'elle va passer vont être magique. Elle embrassa plus fougueusement le type de l'étage du dessous, elle l'incita à enlever son t'shirt. L'attente de tout à l'heure avait tout simplement amplifier son envie de remettre ça. Son t-shirt rejoignit les sous-vêtements et vêtements ôtés il y a quelques heures. Ses mains frôlaient l'endroit où se trouver la serviette, elle commençait à embrasser son cou avec frénésie. « Marcus... » souffla-t-elle avant de s'attaquer au torse du jeune femme. Elle sera toujours en extase devant se corps bien bâti, même la personne la plus chaste de la Terre succomberait à la tention. Les mains d'Orlane remontèrent vers le bassin de Marcus, juste à quelques petits centimètres de la masculinité du mannequin. La température montait d'un cran depuis qu'ils étaient tout les deux dépourvus d'habits, ce n'était plus qu'une question de minute, ou de secondes.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptySam 13 Avr - 23:17


Marcus and Orlane
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Le destin était une chose tellement étrange. Tellement variable. C’était une succession interminable de cause-à-effet. J’en étais la preuve-même. Quand j’étais gamin, c’était la mort de mon petit frère qui m’avait fait me tourner vers la danse. C’était un exutoire, un moyen de me défouler, d’oublier quelques heures, quelques instants la douleur qui faisait ma vie. C’était un verre de trop qui m’avait tué quelques mois plus tôt, un verre de trop dans le sang d’un chauffard ivre qui avait brisé ma carrière naissante et une nouvelle fois ma vie. C’était cet accident qui m’avait forcé à me tourner vers le mannequinat, où j’avais fini par exceller jusqu’à obtenir la popularité qui constituait aujourd’hui 50% de ma carrière et de mon avenir. Et c’était une simple et banale panne d’ascenseur qui m’avait poussé dans les bras d’Orlane. Et à présent, j’agissais comme si je ne cherchais plus à tirer des plans sur la comète. Je couchais avec Orlane parce que l’occasion se présentait. J’avais de véritables sentiments pour elle, mais il était aussi évident que je tentais de ne pas trop penser à une éventuelle histoire. Ondine était encore là dans mon esprit, sur mon corps. Je n’étais pas prêt à retirer ce tatouage de ma peau ; je n’étais pas prêt à l’oublier. C’était aussi simple que ça. Je promenais mes mains sur son corps, sur sa cuisse, sur ses hanches. Mes lèvres cherchaient les siennes, les trouvaient, frôlaient son cou et son épaule, le creux de sa gorge. Un vrai jeu de séduction. Mais après tout, ce n’était que ça, le sexe. Un jeu de séduction qui menait à un orgasme, certes, mais un jeu quand même. Sa respiration s’accélérait de façon perceptible. Elle caressait mes cheveux, ma nuque, mon dos. Elle semblait plus assurée dans ses gestes que la première fois, mais son stress était encore tout de même palpable. Elle avait détaché ma serviette, brisant la dernière barrière qui séparait mon corps du sien. Et maintenant, les choses allaient devenir sérieuses.

« J’habite à l’étage du dessous », avait-elle simplement dit dans l’ascenseur. L’étage du dessous. Le même qu’Ondine. J’ignorais si elles se connaissaient ou non. La chose m’aurait surpris. Combien de personnes à New York connaissaient leurs voisins, quand bien même de palier ? Mais plus les jours passaient, plus je flippais à l’idée de la recroiser au détour d’un escalier. Il fallait que je déménage, et fissa. L’immeuble était trop petit pour nous deux, voilà tout. Et quand bien même la proximité que j’avais avec Orlane était confortable, cela n’en devenait pas moins gênant de savoir sa petite amie – je devais certainement la considérer comme tel, puisqu’elle avait accepté de sacrifier sa ceinture de chasteté dans mon lit – et son ex-femme dans le même immeuble. Allez savoir si je suis normal ou non. Mais James allait devoir se débrouiller comme il voulait – ou pouvait – pour me dégoter un autre appart, et peu importait que la presse se jette à mes trousses et campent devant la porte de l’immeuble. Si ça pouvait m’empêcher de me faire assassiner par une ex-femme en furie durant une panne d’ascenseur, j’en serais content. « Marcus… », murmura-t-elle à mon oreille. Un frisson me parcourut l’échine et mon ardeur redoubla. Nos corps se frottaient l’un à l’autre dans un rythme de plus en plus saccadés. Ses jambes se nouèrent sur mon bassin. Je lui mordillai légèrement l’épaule. Je m’apprêtais à passer à la vitesse supérieure, ferme et décidé à oublier tous mes soucis sentimentaux dans les bras – ou plutôt entre les cuisses – d’Orlane. Elle semblait elle-aussi attendre ça avec impatience, vue la façon dont elle se collait à moi. Mais une sonnerie de téléphone m’interrompit, raisonnant dans la chambre dont seuls nos soupirs troublaient le silence. Mon cœur rata un battement et Orlane et moi sursautâmes tellement fort que je fus éjecté du lit. « Bordel de merde ! Mais c’est qui ça, encore ? », protestai-je, furieux.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyDim 14 Avr - 20:56


marcus and orlane
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    Leurs respirations s’accéléraient au fur et à mesure que leurs corps se rapprochaient. Elle embrassait chaque parcelles de peau, répondait à ses baisers avec enthousiasme et vivacité. Le jeune femme devenait de plus en plus pressée dans ses geste, dans sa manière d'embrasser. Il avait sans doute compris car lui aussi devenait impatient. C'était loin d'être délicat et fragile que la précédente fois, tous les deux bouillonnant à l'idée de ce qui allait se passait dans moins d'une minute. Faire l'amour avec quelqu'un pour qui on a des sentiments est extraordinaire, pensait-elle. Même si elle n'a jamais couché avec quelqu'un qu'elle ne connaissait pas, elle savait que c'était milles fois mieux qu'un coup d'un soir.
    Elle éprouvait quelque chose pour Marcus, elle ne pouvait pas dire qu'elle était amoureuse, mais c'était un sentiment très fort. Un sentiment si fort, qu'elle n'avait pas hésité à perdre sa virginité qui lui faisait garder son image de petite fille. Mais, il n'y avait pas que des sentiments dans le sexe, il y avait aussi... du sexe, évidemment. La recherche du plaisir, de l'orgasme avec l'autre. Les caresses de la jeune femmes étaient , elle ne voulait négliger aucun recoins. Son visage, son cou, son torse. Elle entoura fermement le bassin du jeune homme avec ses jambes tout en s'acharnant sur les lèvres de Marcus. Ils ne feraient qu'un dans peu de temps, empressée, elle comptait le faire basculer afin d'être sur lui. Mais sa sonnerie de téléphone l'interrompit. Brisant tout le charme et l'érotisme de la situation.

    « Bordel de merde ! Mais c’est qui ça, encore ? » dit-il hors du lit. Orlane soupira de mécontentement. Qui a bien eu l'audace de les déranger ? A même pas un fraction de secondes de la jouissance ? La jeune femme prit son téléphone avec rage et regarda son écran. Ondine était sensée travailler aujourd'hui, elle espérait que c'était important car son appel les avait interompu, et ça c'était grave. Sa colocataire aurait pu attendre pour essayer de la joindre. Elle appréciait vraiment l'Espagnole mais là elle la détestait à cet insant précis, elle gardera sa rancune pour elle. « Allô ? ... oui ça va et toi ? ... Hum où je suis ? ... Je suis euh... » Dit-elle en regardant Marcus incertaine. Il semblait agacé et l'incita d'un signe de la main à vite raccrocher. « Je suis chez Camélia, désolée j'avais la tête ailleurs... Bon ça va, on commandera chinois... Oui oui, bye. » Elle raccrocha et posa son téléphone sur la table de nuit. Cet épisode passé, elle était prête à reprendre là où ils s'étaient arrêtés. La jeune femme s'avança vers lui et l'embrassa. Entre deux baisers, il lui demanda qui s'était. « C'était Ondine, ma colocataire. Elle voulait savoir ce qu'on mangeait ce soir. Elle aurait pu attendre au lieu de m'appeler maintenant. » En faite, ça lui tapait sur les nerfs, elle a choisi ce moment pour poser une question qui aurait pu attendre une réponse ce soir. L'envie de refaire l'amour avec Marcus n'était plus la même qu'il y a deux minutes. Elle avait remarqué un changement instantané de comportement lorsqu'elle lui parla d'Ondine, elle recula et arqua un sourcil. « T'es bizarre Marcus, qu'est-ce qu'il y a ? »


j'ai pondu de la merde, de la merde !
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyDim 14 Avr - 22:37


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La Haine. C’est une chose que l’on peut éprouver à tout âge, à tout moment. Rien que le fait de croiser un inconnu dans la rue peut vous remplir de la haine la plus sauvage face à cet individu. Quelque part, la haine est, par définition, le contraire de l’Amour. L’Amour, celui avec un grand A. Et bien je vous répondrai que non. Non, parce que la Haine est la même chose que l’Amour. C’est un sentiment imprévisible, qui peut vous pousser aux pires agissements, à la folie la plus noire, si vous ne savez pas la maîtriser. Elle est en nous, du début à la fin de notre vie, encrée au plus profond de notre âme, pour en sortir au moment le plus propice. Ce serait une utopie de croire qu’il y a bien une seule personne dans ce bas monde qui n’a jamais éprouvé la répulsion la plus profonde pour quelqu’un. Même lorsque vous pensez aimer votre partenaire, votre amant, votre mari, il y a toujours une haine qui est dissimulée derrière tout cet amour. C’est un fait et c’est humain. Il était rare que je haïsse une personne autant que je haïssais la personne qui se trouvait au bout du fil, là, maintenant. Honnêtement, quand vous êtes en train de faire l’amour avec votre petite amie —si tant est que je la considérais comme telle —, et qu’un téléphone sonne, vous ne pouvez qu’éprouver des envies de meurtre sur la personne qui avait eu l’excellente idée d’appeler au moment le moins propice possible. J’étais là, sur le lit –ou plutôt sur Orlane –, en train de partir loin de toute préoccupation humaine et triviale, et bam, en une fraction de seconde, je me retrouvais éjecté comme un abruti au sol. Pendant ce temps, Orlane se précipitait sur son téléphone et (à ma plus grande horreur) décrocha. « Allô ? ... oui ça va et toi ? ... Hum où je suis ? ... Je suis euh... Je suis chez Camélia, désolée j'avais la tête ailleurs... Bon ça va, on commandera chinois... Oui oui, bye. », soupira Orlane. Elle finit par raccrocher et reposer le téléphone sur la table de nuit, pendant que je remontais sur le lit.

Nous recommençâmes à nous embrasser, à nous serrer l’un contre l’autre, quand je demandais en m’efforçant de gommer toute rage de ma voix qui avait téléphoné. « C'était Ondine, ma colocataire. Elle voulait savoir ce qu'on mangeait ce soir. Elle aurait pu attendre au lieu de m'appeler maintenant. » Je me raidis instantanément. C’était impossible. Tout simplement impossible. J’avais rêvé c’est ça ? J’avais cru entendre Ondine, mais elle avait certainement dû dire un prénom genre Pauline. « Ondine ? », dis-je d’une voix froide et hostile malgré moi. « T'es bizarre Marcus, qu'est-ce qu'il y a ? », demanda Orlane, étonnée. Toute la magie du moment s’était volatilisée. Je n’avais plus aucune envie de m’envoyer en l’air avec Orlane. C’était devenu impossible. Je poussai un soupir de rage et me défis de son étreinte. Je commençais à me rhabiller et terminai de boucler la ceinture de mon jean lorsqu’Orlane, se redressa en se recouvrant du drap. « Je peux pas, désolé bébé », marmonnai-je. La déception et l’incrédulité s’étaient peintes sur son joli visage. « Ecoute, il faut que je te dise. C’est à propos d’Ondine, ta coloc », soupirai-je. Je me tournai pour rattraper mon tee-shirt et m’apprêtai à l’enfiler. « En fait… Je la connais. Je la connais même très bien », achevai-je.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyLun 15 Avr - 0:03


marcus and orlane
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« Ondine ? » Orlane hocha légèrement la tête, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Marcus avait totalement changé de comportement, il s'était tout de suite refermé et était devenu distant. C'était pas seulement pour l'appelle, mais pour autre chose. Est-ce qu'Ondine en était la cause ? La connaissait-il ? Sans doute, elles habitaient juste à l'étage du dessous. Une rencontre dans le hall d'entrée n'était pas impossible. Ou pire... Dans un ascenseur en panne. Orlane s'étonna d'être un brin jalouse de l'Espagnole, mais elle ne savait pas encore pourquoi. « Je peux pas, désolé bébé » Cette situation la désolait. D'un côté parce que ça les avait empêché de finir ce qu'ils avaient entamé, mais aussi parce qu'elle n'avait jamais vu le mannequin comme ça. Elle s'enroula avec la couverture et regarda Marcus s'habiller, exaspéré. Lui aussi devait être énervé, rien que la manière dont il a prononcé le non de sa colocataire, on peut constater qu'il n'aime pas être dérangé au lit. Aussi, qui aime qu'on l'appelle lorsqu'il fait l'amour ? Il faudrait vraiment être cinglé. « Je comprend... » Apparemment, la parties de jambes en l'air sera pour une autre fois, car tout deux ne sont plus d'humeur à ne faire qu'un. « Ecoute, il faut que je te dise. C’est à propos d’Ondine, ta coloc » Elle releva tout de suite la tête vers le jeune femme et haussa un sourcil interrogateur. Orlane et Ondine s'entendaient très bien, mais ne se racontaient pas leurs vies comme des meilleures amies. Ondine avait Andréa et Orlane, Camélia. Mais elles s'épaulaient quand quelque chose n'allait pas. Elle ne savait pas pourquoi, mais elle était certaine que cette discussion allait virer à la dispute, instinct féminin sisi. « En fait… Je la connais. Je la connais même très bien » Elle soupira. Que voulait-il dire par très bien ? Bons amis ou plus ? Non, elle n'était pas jalouse, enfin, elle ne savait si elle devait l'être ou pas. C'est à peine si elle sait exactement si elle est en couple ou non. La vie est trop compliquée. Son regard sur posa sur le dos de Marcus, ramassant son t-shirt traînant au sol. Et ça fit tilt dans sa tête. Le simple prénom de sa colocataire tatoué sur le dos du mannequin résumait toute la situation. Orlane resta bouche bée tout en observant le tatouage de Marcus. Une vague de haine submergea son petit coeur d'agneau, était-il sortit avec elle ? Pendant combien de temps ? Pourquoi ne lui avait-il rien dit ? Elle se sentait honteuse. Et si elle avait couché avec l'ex de sa colocataire ? Pour qui, de plus, ressentait quelque chose pour lui. Mais d'un côté, ce n'était pas sa faute. Elle ne savait pas qu'Ondine et Marcus se connaissaient, et Marcus ne savait pas que les deux européennes vivaient sous le même toit.


Orlane se leva avec difficulté du lit, en roulant autour d'elle la couverture. Elle commença à ramasser tout ses vêtements rageusement qu'elle avait ôté avec excitation la veille. Elle était encore plus énervée et déçue par la découverte de se tatouage. Elle enfila rapidement son jean et son t-shirt, et manqua de tomba en chaussant ses escarpins. « Je crois que je ferrais mieux de rentrer. » Elle ne voulait pas entendre ce qu'avait à lui dire Marcus, le tatouage expliquait tout. Elle nous voulait pas faire une crise de jalousie, malgré qu'elle le devenait de plus en plus. Ça pourrait détruire le peu de ce que devenait Marlane. C'est connu, trop de jalousie tue la jalousie. Et ça faisait même pas un jour qu'ils étaient ensemble, et commencer à faire une crise de jalousie serait absurde. Marcus la retint par la même, l'interrogation et l'étonnement se lisaient dans son regard.
Orlane soupira pour la énième fois de la matinée. « C'est quoi ce tatouage que tu as dans le dos ? Et ne me dis pas que ce n'est rien, parce que ce n'est pas rien. » Dit-elle d'un ton tellement calme que s'en était troublant. Finalement, elle voulait des explications, avoir la version de Marcus, puis peut-être elle questionnera ce soir Ondine pour avoir la sienne. Car, elle sait que cette nuit elle ne pourrait pas s'endormir par la faute de questions sans réponses. Voilà comment un simple peut tout casser. Leur histoire sera sans doute finie avant d'avoir commencer. Tout ça parce que mademoiselle Casanueva voulait commander chinois ce soir ! Elle la détestait actuellement, même pour un long moment. « Que veux-tu dire par " Je la connais très bien " ? Tu es resté combien de temps avec elle ? » Petit programme de la journée quand elle rentrera chez elle : s'éterniser dans la douche, rester dans son lit à ne rien faire à part réfléchir, et réfléchir. Tout ce qu'elle voulait actuellement, c'était retourner en arrière et éteindre son putain de téléphone.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyLun 15 Avr - 11:38


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« En fait… Je la connais. Je la connais même très bien » Fallait-il être con, aussi, pour commencer à raconter ses histoires de cœur de cette façon. Je ne savais pas s’il existait un manuel d’explications pour parler de son premier amour à sa nouvelle petite amie, mais s’il existait vraiment, j’étais persuadé d’en avoir bafoué la première règle, la règle n°1 : ne jamais, jamais, jamais minimiser l’impact d’un premier amour sur votre vie actuelle et votre vision de l’amour d’une manière générale. Je ne supposais pas que je fus le premier amour d’Ondine ; la chose aurait été bien trop prétentieuse pour moi. Cela ne l’empêchait cependant pas d’être mon premier véritable coup de cœur. Ondine m’avait sauvé à deux reprises de la noyade — au sens figuré du terme ; la première fois, je ne savais plus vraiment ce que je foutais à New York. Je traversai à l’époque l’une de ces grandes crises existentielles qui vous font vous rendre compte que vous êtes un adulte désormais. Le gamin que vous étiez est loin derrière vous, et vous vous rendez compte pour la première fois ou presque que tout ce que vous avez fait par le passé a modifié votre existence pour l’éternité. Pas moyen de retourner en arrière, pas moyen de retourner à la maison. Il fallait juste affronter ce que vous aviez vous-même causé, accepter le fait que votre vie serait rose plus tard, et tenter une bonne fois pour toutes de se comporter comme un adulte responsable. Lorsqu’Ondine était entrée dans ma vie, j’hésitais franchement à me lancer véritablement dans ma passion, la danse. J’avais vingt ans, j’étais seul au monde et j’espérai enfin trouver le but global de mon existence. Lors de nos retrouvailles, un an après notre première rupture, elle m’avait à nouveau pris sous son aile à l’un des pires instants de ma vie ; je sortais difficilement d’une phase faite de drogue, d’alcool et de prostitution. Des choses que j’avais finies par avouer à Ondine avec gêne et culpabilité, comme si je m’en voulais de lui causer du souci avec mes malheurs. Mais comment expliquer tout cela à Orlane ? Lui expliquer que si Ondine n’avait pas été là, j’aurais simplement été l’un de ces tristes junkies que l’on retrouvait mort dans une station de métro ou même suicidés chez eux ? Je ne savais même pas si je pouvais le formuler à voix haute. Toutes ces histoires nous appartenaient, à moi et à Ondine. Et même si je la détestais en cet instant presque autant que ma propre famille, nous avions vécu des choses importantes pour elle et pour moi, des choses qu’une personne douce et fragile comme Orlane ne pouvait pas comprendre. C’était tout simplement impossible pour elle d’appréhender le fait que le mec qui venait de la dépuceler avait eu une vie délirante, un passé aux relents d’alcools forts et de drogues.

« Je crois que je ferais mieux de rentrer », marmonna Orlane en se rhabillant avec rapidité. Son attitude à elle-aussi avait changé. J’ignorais ce qui l’avait fait sombrer dans une sorte de colère sourde, mais là, de suite, je m’en foutais. Je voulais simplement penser à autre chose qu’à Orlane et Ondine, les deux colocataires qui s’étaient tapé le même mec sans le savoir. Difficile de faire plus gênant comme situation. N’y avait-il pas une espèce de code d’honneur débile et propre à l’amitié féminine qui stipulait que les amies ne devaient pas se taper les ex des autres ? Je préférais ne pas imaginer ce que ce fameux code d’honneur stipulait à propos des amies et colocataires de surcroit. Sans doute une mort par lapidation dans la rue. Mais il était difficile de nous blâmer tous les deux ; nous ignorions clairement qu’un fil commun nous rattachait, et que ce fil commun vivait un étage plus bas et dans le même appartement qu’Orlane. Et qu’il s’appelait Ondine. J’enfilai mon tee-shirt sans rien répondre. Orlane poussa un soupir. Ce genre de soupir qui se voulait exaspéré mais ne pouvait se défendre d’une totale curiosité. Ca tombait mal ; je n’avais pas vraiment envie de m’étendre sur le sujet. Nous n’étions ensemble que depuis la veille, soit pas encore au listing complet des ex. « C'est quoi ce tatouage que tu as dans le dos ? Et ne me dis pas que ce n'est rien, parce que ce n'est pas rien », finit par dire Orlane, d’une voix calme et froide que je ne lui connaissais pas. Orlane qui passait en mode furie froide. Je grimaçais à l’intérieur de moi-même. Ca n’annonçait rien de bon, et je n’étais pas précisément disposé à me taper une engueulade, là, maintenant. « C’est du passé, ok ? Du passé », marmonnai-je en guise d’échappatoire. Mais Orlane n’était visiblement pas décidée à lâcher l’affaire. Elle faisait montre d’une détermination étonnante qui frôlait l’hystérie. « Que veux-tu dire par " Je la connais très bien " ? Tu es resté combien de temps avec elle ? », répéta-t-elle encore. « Tu veux tout savoir ? Ok, c’est parti ! Oui je connais bien Ondine, pour la simple et bonne raison que je suis sorti avec pendant des mois ! Et tu veux savoir ? Elle représente à ce jour la seule personne au monde à m’avoir vraiment aimé, à avoir été là quand j’avais besoin d’elle ! », explosai-je, furax. Orlane avait des airs de biche effarouchée. Mais je m’en foutais. Elle voulait tout savoir ? Très bien, mais elle ne viendrait plus pleurer après. « Ce tatouage, je l’ai fait y’a deux ans et j’ai pas encore eu le courage de l’enlever, parce que je sais qu’une partie de moi a encore quelque chose à prouver à Ondine », poursuivis-je, en haussant encore le ton. Je m’apprêtai à sortir de la chambre mais ne résistai pas à l’envie d’enfoncer encore le couteau dans la plaie. « Et tu sais quoi ? Y’a encore quatre mois, Ondine était ma femme », dis-je d’une voix ironique et teintée d’amertume avant de faire volte-face. Il fallait que je sorte d’ici. Maintenant.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyLun 15 Avr - 18:49


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« C’est du passé, ok ? Du passé » Elle n'avait pas envie de lui répondre. Ce simple tatouage a su l'énerver, mais elle faisait tout pour contenir sa colère. On la voyait peu souvent les nerfs à vifs, elle avait plus la tête d'un petit agneau doux et tendre qu'une louve enragée. Malgré le combat intérieur qui se déroulait en elle, Orlane savait qu'elle allait exploser d'une minute à l'autre. Au risque de passer pour la grosse hystérique de l'immeuble, elle ne pouvait pas empêcher un pétage de plomb de sa part. Si c'était du passé, pourquoi s'énervait-il ? Si c'était vraiment du passé, il aurait enlevé ce tatouage. Ce tatouage qui renforçait la haine que ressentait Orlane pour Ondine en ce moment. Elle commençait à s'en vouloir à mort. De tout les hommes qui vivent à New York, il a fallu qu'elle perde sa virginité avec peut-être l'ex de sa colocataire. Quelle poisseuse. Il ne manquait plus qu'elle tombe enceinte de lui, ça serait la cerise sur le gâteau. « Tu veux tout savoir ? Ok, c’est parti ! Oui je connais bien Ondine, pour la simple et bonne raison que je suis sorti avec pendant des mois ! Et tu veux savoir ? Elle représente à ce jour la seule personne au monde à m’avoir vraiment aimé, à avoir été là quand j’avais besoin d’elle ! » Ses poings se serrèrent instinctivement. A côté d'Ondine, Orlane se sentait littéralement comme une merde. Ondine a surement été l'amour de la vie de Marcus. Orlane, elle n'était que la nouvelle petite amie. Elle n'était rien comparée à Ondine, et à la grande complicité qu'elle a pu avoir avec Marcus. Elle représente à ce jour la seule personne au monde à m’avoir vraiment aimé, à avoir été là quand j’avais besoin d’elle. Ils ont sans doutes passé des moments aussi difficiles que bons ensemble. Les seuls moments qu'elle avait passé avec le mannequin étaient un baiser dans un ascenseur en panne et une première fois. Ça n'égalait pas la longue relation de sa colocataire et du jeune homme. « Je vois. » Dit-elle d'un ton affligé. ne pouvait pas en dire plus. Prononcer deux mot était le maximum qu'elle pouvait faire, car elle savait que si elle s'engager dans un monologue, elle péterait à coup sur un câble. Orlane s'imaginait déjà le scénario de ce soir. La culpabilité la rongerait, lui ferait perdre son calme. Elle attendrait, nerveuse, qu'Ondine revienne du travail. Elle engagera la conversation avec elle, tout en essayant de trouver un moyen de lui avouer qu'elle a couché avec son ex. Elle se rendrait compte que ce n'est pas si facile que ça, et qu'il ne suffisait pas de lâcher un simple " Au fait, Ondine, j'ai couché avec Marcus mais je savais pas que vous vous connaissez. " Dans tout les cas, quoi qu'elle dise, cela débouchera à une dispute. Avec un grand D. La jeune femme songeait même à son départ et à la recherche d'un appartement. « Ce tatouage, je l’ai fait y’a deux ans et j’ai pas encore eu le courage de l’enlever, parce que je sais qu’une partie de moi a encore quelque chose à prouver à Ondine » Il en rajoutait une couche. Sa colère prenait de plus en plus le dessus, ça t'apprendra à jouer les petites curieuses, Orlane. C'était au-dessus d'elle, elle ne pouvait pas contrôler sa curiosité. Elle voulait toujours en savoir plus, même si ça la blessait au fur et à mesure. Il y avait quelque chose d'étrange dans le ton de Marcus. Comme s'il faisait exprès de s'acharner sur elle. Elle respira lentement, tentant de minimiser au plus sa rage. « Quelle genre de chose à lui prouver ? Tu sais, je comprendrais si tu me dis que tu as encore des sentiments pour elle... » MYTHO. Juste une simple excuse pour éviter d'exploser, parce que s'il avait encore des sentiments pour Ondine, Orlane le prendrait très mal. Elle le regarda se diriger vers la porte. Mais, elle ne voulait pas qu'il parte, elle n'en avait pas fini avec lui. Il se tourna vers elle et lança « Et tu sais quoi ? Y’a encore quatre mois, Ondine était ma femme »

Le sac à main d'Orlane s'écrasa par terre, éparpillant toutes ses affaires par la même occasion. Choquée. Mais l'Européenne n'en avait que faire. La phrase que venait de prononcé Marcus tournait en boucle dans sa tête dorénavant. Elle s'était même pas faite dépucelée par l'ex-petit-ami de sa colocataire. Pire encore, par son ex-mari. Orlane, bitch malgré elle. Toute cette histoire la dégoûtait. Ondine, le tatouage, et même Marcus maintenant. Elle n'avait jamais entendu dire qu'Ondine avait été mariée. Pourtant, c'est quelque chose qu'elle devrait savoir puisqu'elle vit avec elle H24. Elle s'empressa de bloquer la porte d'une main ferme. Il n'allait pas fuir comme ça, en lâchant quelque chose de si important. « Attends attends, pause. T'as dit quoi là ? » Demanda-t-elle, incrédule et froissée. Elle est tellement chanceuse Orlane. Les explications orlane/ondine vont être plus compliquées qu'elles l'étaient déjà. Et leur divorce ne datait pas d'un bail. Quatre mois. C'est tout frais. « On était coincé dans un ascenseur pendant plus de trois heures. TROIS HEURES. Et pendant ces trois merdiques heures, t'as pas trouvé une petite minute de merde pour me dire que tu étais l'ex-mari d'Ondine, dans ce cas-là, je t'aurais dit " Ah mais quelle coïncidence, c'est ma coloc ! ". Puis, on ne se serait pas embrassé. On serait juste devenu de simple connaissance. Il a fallu qu'elle m'appelle pour un putain de repas chinois pour que tu te décides à m'en dire plus, c'est ça ?! » Elle se postait devant la porte, elle-même avait envie de sortir. Elle se retenait de se retourner et de se casser le plus vite possible loin de cet appartement. Loin de l'immeuble, loin de Brooklyn. « Au fait, ton excuse bidon " c'est du passé ", ça marche pas avec moi, ok ? Là je passe là biatch de service en ayant couché avec toi. Même si t'es plus avec. Cette histoire m'a déjà prit la tête, elle va exploser. » D'un côté, c'était peut-être mieux qu'elle sache la vérité maintenant que six mois plus tard. Au moins, elle s'en remettra très vite. C'était le seul avantage. « De toute façon, j'me casse. J'en ai marre d'être ici. »cracha-t-elle sortant, sans oublier de fermer violemment la porte.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyLun 15 Avr - 19:56


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Sous le choc, Orlane demeura bouche-bée. Une voiture aurait pu percuter la personne qu’elle aimait le plus au monde à cinquante centimètres d’elle, j’étais persuadé que ça ne lui aurait pas fait plus d’effet. Son sac s’écrasa au sol, et elle me fixa un moment, abasourdi. Une partie de moi savourait le plaisir de lui avoir cloué le bec. Mais une autre culpabilisait de ne pas y avoir mis plus de forme. « Orlane écoute, tu sais la fille chez qui tu vis, et ben c’est mon ex-femme ». Pas sûr que ça aurait mieux marché ou même minimisé l’impact. La colère en moi commençait à fondre, mais pas totalement. La majeure partie était toujours folle de rage ; les choses demeuraient donc les mêmes à peu près. Nous nous faisions face, à peine à quelques mètres de distance, « Attends attends, pause. T'as dit quoi là ? », demanda Orlane d’une voix blanche. Elle semblait tout à la fois choquée, traumatisée, exaspérée et folle de rage. Ce cocktail impressionnant d’émotions diverses s’étaient peints sur son visage et je pouvais lire ses pensées comme un livre ouvert. J’étais sûr qu’elle se haïssait intérieurement d’être aussi facile à comprendre. « Ondine m’a épousé », répétai-je froidement. Quel besoin avait-elle de poser autant de questions ! Bordel, ça ne la regardait pas, ça n’avait pas d’influence sur son existence à elle. En conclusion, elle n’avait pas besoin de connaître l’intégralité de notre histoire, à Ondine et moi. Je ne pouvais pas exiger d’Orlane qu’elle ne pose aucune question ; la nature humaine –et féminine de surcroit– était victime de sa curiosité depuis la nuit des temps. Je n’allais forcément pas pouvoir réformer à moi tout seul l’intégralité de la nature profonde des quelques milliards de personnes vivant sur cette putain de planète. « On était coincé dans un ascenseur pendant plus de trois heures. TROIS HEURES. Et pendant ces trois merdiques heures, t'as pas trouvé une petite minute de merde pour me dire que tu étais l'ex-mari d'Ondine, dans ce cas-là, je t'aurais dit " Ah mais quelle coïncidence, c'est ma coloc ! " », explosa Orlane. Je ne l’avais jamais vue aussi folle de rage. C’était presque impressionnant. Mais elle n’était pas la seule à se trouver en position de gueuler. « Mais bordel, je pouvais pas deviner que tu la connaissais ! », explosai-je à mon tour. « Comment tu voulais que j’imagine un seul putain d’instant que tu étais la colocataire de mon ex-femme, alors qu’il y a plusieurs putains de milliers de personnes qui vivent dans cette putain de ville ?! » « On se serait pas embrassé ! On serait juste devenu de simples connaissances. Il a fallu qu'elle m'appelle pour un putain de repas chinois pour que tu te décides à m'en dire plus, c'est ça ?! », poursuivait Orlane en haussant le ton pour couvrir mes propres hurlements. « PARCE QUE TU CROIS QUE JE PASSE MON TEMPS A RACONTER MA VIE A TOUTES LES MEUFS QUI MONTENT AVEC MOI DANS UN PUTAIN ASCENSEUR ?! » Elle s’était postée devant la porte comme pour m’empêcher de sortir. Mais bordel, c’était quoi son problème ? Qu’elle dégage si elle voulait partir, mais elle ne pouvait pas m’obliger à rester chez moi simplement pour me gueuler dessus !

« Au fait, ton excuse bidon " c'est du passé ", ça marche pas avec moi, ok ? Là je passe pour la biatch de service en ayant couché avec toi. Même si t'es plus avec. Cette histoire m'a déjà pris la tête, elle va exploser. » Je n’en croyais pas mes oreilles. « Mais putain Orlane, Ondine et moi on est divorcés ok ? DIVORCES. Et je suis sûr et certain qu’Ondine a pas attendu longtemps pour se taper Jake, alors je suppose que j’ai le droit me taper qui je veux ! », répliquai-je en serrant les points. Peu importait de passer pour un sale gamin capricieux en cet instant précis. Je voulais juste arrêter de penser à tout ça. Arrêter de penser à Orlane, à Ondine, à tout le monde. « Tu peux pas imaginer un instant tout ce que j’ai vécu avec Ondine, ok ? Tu pourras jamais l’imaginer, parce que t’as jamais su ce que c’était que de se retrouver dans une situation où tu penses simplement que ça pourrait s’arranger en te taillant les veines ! », m’écriai-je encore. « De toute façon, j'me casse. J'en ai marre d'être ici. », cracha-t-elle finalement en claquant la porte. Je fronçai les sourcils et ouvris la porte à la volée. « Tu veux que je te dises ? Casses-toi, va voir Ondine en disant que c’est moi qui me suis jeté sur toi ! C’est bien comme ça que ça va se finir non ? Le salaud de Marcus qui fait exprès de se taper la coloc de son ex-femme pour la rendre jalouse ! », rageai-je en la poursuivant dans le couloir.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyLun 15 Avr - 21:54


marcus and orlane
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« Ondine m’a épousé » Non, sérieux ? Elle avait pas capté. La jeune femme en avait assez d'entendre parler d'Ondine, de ce mariage, de leur histoire d'amour. C'était limite écoeurant pour elle, mais c'était comme ça. Elle a voulu jouer la carte de la curiosité ? Elle devait en payer le prix, et leur querelle venait à peine de commencer.
En posant cette question, Orlane s'attendait à une réponse du style " je plaisante, haha je t'ai bien eue hein ? ". Mais malheureusement, ce n'était pas une plaisanterie. Malheureusement pour elle, parce que cette dispute aura surement des répercutions sur ce que va devenir leur "couple" à l'avenir. En tout cas, ça démarrait fort. « Mais bordel, je pouvais pas deviner que tu la connaissais ! » Bon, c'est vrai il est pas devin. Sur ce coup là, il avait raison. Mais il aurait pu lâché un petit " je suis célibataire mais j'ai divorcé récemment d'une fille qui habite au même étage que moi. Ondine, tu connais ? ", ça fait un con sur l'instant, on penserait plus qu'il parle d'un coup d'un soir qu'une ex-femme. Elle n'allait également pas lui jeter à la gueule un " bah réfléchis la prochaine fois". Orlane choisit la plus simple des solutions, ne pas répondre. « Comment tu voulais que j’imagine un seul putain d’instant que tu étais la colocataire de mon ex-femme, alors qu’il y a plusieurs putains de milliers de personnes qui vivent dans cette putain de ville ?! » « Tu utilises ton cerveau. Tu dois savoir qu'Ondine habite un étage au-dessous, tu aurais pu me demander si j'avais une voisine qui s'appelait Ondine, je t'aurais répondu que c'était même ma colocataire. Aussi simple que ça. » Les femmes et leurs logiques à tout tuer. Elle cherchait vraiment à comprendre et elle en avait rien à faire que ça pouvait agaçait Marcus. C'était dans son caractère, elle était très déterminée.
Mais ça lui foutait la rage qu'il ne lui ait pas dit qu'il avait été marié à Ondine. Elle redoutait le moment où elle devrait donner des explications à l'Espagnole ; il fallait qu'elle soit très subtile dans ses propos afin de minimiser les dégâts, car l'appartement prendra cher ce soir. « PARCE QUE TU CROIS QUE JE PASSE MON TEMPS A RACONTER MA VIE A TOUTES LES MEUFS QUI MONTENT AVEC MOI DANS UN PUTAIN ASCENSEUR ?! » Mais pour qui se prenait-il à hausser le ton comme ça ? C'est même pas ses propos qui la mettaient hors d'elle là tout de suite, c'est la façon dont il lui parle. S'énerver c'est pas pour Orlane, ça lui fait perdre la raison. Elle ne prêtait aucune attention à ce que racontait le mannequin, juste se concentrait sur la manière dont il s'adresse à elle. « Non, mais ça va pas ou quoi ? Tu me parles pas comme ça. Qu'est-ce qui te prend à crier d'un coup ? » Il la regarda incertain. Pendant qu'elle s'exaspérait sur la manière dont il s'adresse à elle. Elle devenait folle, tout la rendait folle actuellement.

« Mais putain Orlane, Ondine et moi on est divorcés ok ? DIVORCES. Et je suis sûr et certain qu’Ondine a pas attendu longtemps pour se taper Jake, alors je suppose que j’ai le droit me taper qui je veux ! » Troisième tilt de la matinée. Marcus était-il jaloux de ce fameux Jake ? Vu la façon dont il a prononcé son nom, sans doute. C'est comme si Ondine avait couché avec Jake, et Marcus déciderait de se venger en dépucelant Orlane. Simple supposition. « Mais j'en ai rien à foutre des personnes qui se font Ondine. Je connais pas sa vie, je connais pas ce Jake. Garde pour toi ta rancune, merci. » Elle afficha un sourire hypocrite. Elle se dirigea vers l'ascenseur. Au contact du bouton froid, elle se remémorait instantanément le baiser passionné qu'elle avait échangé avec Marcus ce jour-là. Elle ressentit un sentiment de bien-être dès le premier baiser. Un faible sourire s'afficha sur les lèvres de la Française, mais disparu aussitôt dès qu'une voix grave et inconnue atteint ses oreilles. « Pour qui vous vous prenez à faire autant de bruit ? Allez régler vos problèmes de couple dehors, petits cons. » Le mec qui venait d'ouvrir sa porte était le pur cliché que se faisait Orlane des ivrognes. Gros, le débardeur qui laissait entrevoir une magnifique musculature bien grasse, une bouteille de bière à la main, des auréoles jusqu'au bassin et une barbe de trois jours. Vision d'horreur. « Bon, vous on vous a pas causé, compris ? Et mêlez-vous de ce qui vous regarde. Connard, ta bouteille je vais te la mettre la où je pense salaud. » Finit-elle par jurer en Français. Elle était sur qu'il pas compris un mot car il arquait un sourcil interrogateur. Ce n'était pas volontaire, si elle voulait elle lui crachait à la figure que ce n'était qu'un sale ivrogne et qui pouvait aller se faire voir. Mais Orlane ne contrôlait pas se qu'elle disait, et surtout en quelle langue elle parlait. Elle avait l'habitude d'arrêter de parler Anglais en pleine conversation pour continuer en Français, sans s'en rendre compte jusqu'à qu'on le lui fasse remarquer. « Tu peux pas imaginer un instant tout ce que j’ai vécu avec Ondine, ok ? Tu pourras jamais l’imaginer, parce que t’as jamais su ce que c’était que de se retrouver dans une situation où tu penses simplement que ça pourrait s’arranger en te taillant les veines ! » « J'AVAIS COMPRIS QUE JE POURRAIS JAMAIS L'IMAGINER, ET CERTAINEMENT PAS VIVRE CELA AVEC TOI. DONC, STOP. » La porte de l'ascenseur s'ouvrit silencieusement pendant que Marcus sortait à son tour pour la suivre. « Tu veux que je te dises ? Casses-toi, va voir Ondine en disant que c’est moi qui me suis jeté sur toi ! C’est bien comme ça que ça va se finir non ? Le salaud de Marcus qui fait exprès de se taper la coloc de son ex-femme pour la rendre jalouse ! » Il était sérieux là ? Orlane écarquilla les yeux, et anlaysa les propos du jeune homme. Lui aussi avait l'air de devenir fou à cause de toute cette histoire. « Non mais ça va pas dans ta tête. T'es normal ou .. ? J'ai pas que ça à faire de mentir. Non, mais je rêve. En gros là, tu penses que je vais remettre la faute sur toi ? Au cas où tu ne l'avais pas remarqué je suis pas du genre à modifier ce qui s'est passé et A CACHER LA VERITE MOI ! C'est plutôt moi qui passe pour la salope de service, alors arrête. » dit-elle en montant dans l'ascenseur. Cher ascenseur, en fait c'est de ta faute tout ça.
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MessageSujet: Re: marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love marlane ▷ (hot) i feel like i'm on the top of the world with ur love  EmptyVen 10 Mai - 22:30


Marcus and Orlane
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« Non mais ça va pas dans ta tête. T'es normal ou .. ? J'ai pas que ça à faire de mentir. Non, mais je rêve. En gros là, tu penses que je vais remettre la faute sur toi ? Au cas où tu ne l'avais pas remarqué je suis pas du genre à modifier ce qui s'est passé et A CACHER LA VERITE MOI ! C'est plutôt moi qui passe pour la salope de service, alors arrête. » Je restai un instant là, immobile, à la regarde s’engouffrer dans cet ascenseur. Ce putain d’ascenseur qui avait provoqué tout ce bordel. Comment une simple machine avait pu foutre le boxon dans ma vie à ce point-là ?! « Pas du genre à cacher la vérité ? Mais tu déconnes là j’espère ?! », explosai-je en retenant la porte du bout du pied. C’était plus fort que tout. Orlane était d’une mauvaise foi, c’était incroyable. Plus encore qu’Ondine, et déjà, là, c’était fort. « Comment j’aurais pu savoir que mon ex-femme était ta coloc et ta pote ? Je lis pas dans les pensées je te signale ! » J’étais fou de rage, complètement fou de rage. « Comment cette fille peut me faire péter les plombs comme ça ? », songeai-je pour moi-même. Je ne savais même pas si je pensais à Ondine ou Orlane. Toujours était-il que je n’allais pas la laisser s’en sortir comme ça. « Te fais pas passer pour la victime ! D’après toi, pour quoi je passe, moi ? Pour le mec qui a dépucelé la fille qui vit dans le même appart que son ex-femme ! », m’écriai-je encore. « Ondine et moi c’était déjà suffisamment compliqué avant tout cette histoire ! Elle peut pas me croiser sans avoir envie de me crever les yeux ou de m’arracher une quelconque partie du corps ! Comment tu crois que ça pourrait s’arranger ? » Les vannes étaient ouvertes, pas moyen de la boucler maintenant. Comme la fois où j’avais revu Ondine et où j’avais avoué toutes les horreurs que j’avais vécues pendant l’année qui s’était écoulée. De la mort de mon frère à mes services de gigolo. De A à Z. « Je demande pas qu’on se remette ensemble, parce qu’on sait très bien que ça marche jamais à long terme ! Je demande simplement qu’elle arrête de me haïr. Et je pensais qu’avec le temps, ça finirait par s’arranger, mais nan, à cause de toute cette histoire, je peux faire une croix sur ma tranquillité ! », poursuivis-je, hurlant toujours à pleins poumons. « Mais vas-y, vas-y, tire-toi ! De toute façon on a plus rien à faire ensemble ! »
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