Sujet: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:24
FEAT. ADELE
Paige Eulalie Wingston-Meyer
22 ans → Née à Fresno, Californie le 01/04/1991 → Bibliothécaire Célibataire → n'a jamais eu de copain/copine, ne sait pas si elle préfère les hommes ou les femmes → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quels sont tes caractéristiques? → Paige est une jeune femme relativement grande, quand on la compare à la moyenne nationale. Elle mesure 1m75 mais vous ne la verrez jamais porter de talons; ce n'est absolument pas sa tasse de thé et ça fait du bruit dans la bibliothèque, lieu de son travail. Paige a toujours été en surpoids, aussi longtemps qu'elle s'en souvienne. Elle a donc un corps assez corpulent, un visage cependant finement dessiné, de grands yeux qu'elle ourle souvent de mascara et d'un trait fin de crayon. Elle a la peau un peu trop pâle pour quelqu'un qui est née en Californie, et cela lui a valu bien des moqueries lors de son parcours scolaire. C'est quelqu'un qui prend malgré tout soin d'elle - mais elle a beau essayer de perdre du poids, visiblement ses efforts ne payent pas et elle perd un peu espoir d'avoir un jour une taille de guêpe. Paige se bat avec son poids depuis qu'elle a huit ans et maintenant qu'elle en a vingt-deux, la bataille lui semble perdue d'avance. Elle essaye donc de dissimuler son corps derrière de (trop) amples pulls, des jupes informes et des pantalons à la coupe à peu près avantageuse. Cependant, s'habiller rester pour elle un calvaire de tous les jours.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Paige est une battante. Elle est peut-être timide, mais au fond d’elle, elle a une force que personne n’a jamais soupçonnée, probablement parce que personne n’a jamais fait attention à elle pendant toutes ses années à l’école. Au lycée elle a voulu faire partie du club d’écriture, on lui a refusé plusieurs fois l’accès parce que les membres avaient honte d’être vus avec elle. Ce type de harassement, elle l’a subi toute sa vie, jusqu’à ses dernières années d’étude pour devenir bibliothécaire, parce que là encore elle a insisté pour rentrer dans cette école, elle a lutté pour pouvoir accomplir son rêve et elle pense honnêtement qu’elle n’a pas à rougir de ses efforts. La jeune femme est une battante, certes, mais en public elle se tait et parfois, on l’entend à peine parler. Elle juge que les autres n’ont pas d’intérêt à entendre ce qu’elle a à dire, alors elle passe ses journées à rêver à une nouvelle sorte de vie, celle sur laquelle elle fantasme depuis ses quatorze ans. Elle a une imagination franchement impressionnante, et il lui est arrivé d’écrire des nouvelles et des romans, mais ses brouillons ne sortiront jamais de son ordinateur. Elle n’a pas assez confiance en elle pour pouvoir oser les envoyer à une maison d’édition. Elle ne s’est jamais sentie belle, ni même attirante ; et ce n’est pas sa vie sentimentale vide qui lui prouvera le contraire. A côté de ça, Paige est une personne honnêtement adorable. Elle a peu de liens avec l’extérieur, mais ses amis savent qu’ils le resteront pour toujours, parce que la jeune femme est quelqu’un sur qui on peut compter – du moment qu’on ne lui demande pas de sortir en boîte ou de boire jusqu’à oublier son propre prénom. Elle est honnête, bien sous tous rapports et elle attend de trouver l’amour.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Violeen (Ju'), toujours 24 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par un quelconque miracle ★Ce personnage est-il un double compte ? → Un TC même (a) ★Présence sur le forum → 15/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé.
Mon exemple de RolePlay:
→ Le mariage de Miss P. et de Mr. Schue…Sûrement l’évènement le plus attendu dans tout Lima, cet automne ! Il faut dire que les nouveaux époux avaient frappé fort : cette fête était sûrement l’une des plus belles à laquelle Tina ait l’occasion d’assister. Il faut bien dire aussi qu’elle n’avait pas été à une tonne de mariages ; bien au contraire, sa famille du côté de son père habitait encore à Los Angeles et seule la cousine de ce dernier et bien évidemment ses parents était mariés. L’autre côté de la famille était muet depuis des années. N’ayant pas remis les pieds au Viêt-Nam depuis sa fuite presque clandestine vers le rêve américain, la mère de Tina avait formellement interdit tout contact avec ses racines. Cependant, elle avait tout de même consenti à leur apprendre la langue de son pays, que Tina et Natalia, sa petite sœur, parlaient à présent couramment.
Tina fut rappelée à l’instant présent lorsque la plus belle mariée de tout Lima, Ohio, pénétra dans l’église, accompagnée de son père, comme le voulait la tradition. Crâne dégarni, un peu rond, il portait cependant le plus fier sourire qu’un père puisse porter, au bras de sa fille rayonnante. Mon Dieu, Tina ne se souvenait pas d’avoir vu un sourire pareil sur le visage d’Emma Pillsbury, même si elle n’était pas d’une nature boudeuse ou perpétuellement contrariée, mais elle avait aujourd’hui l’expression parfaite de la mariée, la tête droite, fière, tandis qu’elle regardait loin devant elle pour chercher le regard de son bientôt-mari. Stupidement, Tina sentit les yeux lui picoter et elle attrapa le premier mouchoir venu dans son sac à main. Heureusement, elle avait prévu que le moment où elle se transformerait en fontaine arriverait assez tôt dans la journée, et elle tamponna soigneusement ses yeux, prenant soin de ne pas gâcher son maquillage. Lorsqu’elle releva la tête, elle croisa le regard humide de Rachel, l’expression émue de Quinn, accrochée au bras de Sam comme si sa vie en dépendait, le port de tête fier de Santana…et juste à côté d’elle, une jolie blonde que Tina n’avait plus revue depuis des années. Brittany S. Pierce veuve Holcomb…La jeune femme détourna rapidement le regard, et se maudit intérieurement. Evidemment qu’elle aussi serait invitée, c’était presque obligé ! D’ailleurs, tous les anciens élèves des New Directions étaient présents, Artie y compris. Il se tenait deux rangées devant elle, son fauteuil placé en bout d’allée, le regard droit et les mains posées bien à plat sur ses cuisses. Elle chercha vaguement la main de Mercedes, qui donna une petite pression sur le genou de son amie. Cette dernière était au courant de la dispute entre Tina et Brittany qui avait lieu bien des années auparavant, mais les deux jeunes femmes ne s’étaient jamais revues depuis et à vrai dire, la diva se demandait comment ces retrouvailles allaient se produire. Tina semblait bien crispée ; et son amie ne put que serrer une brève seconde le genou de l’Asiatique en guise de soutien.
Qui sait, peut-être que tout allait bien se passer ?
En sortant de l’église, après une cérémonie magnifique et plus qu’émouvante, au cours de laquelle tous les invités s’étaient sentis monter plus d’une larme à l’œil, surtout lors du consentement mutuel et de l’échange des traditionnels voeux ; Tina, flanquée de Mercedes, chercha l’air frais et humide sur le parvis, tout en observant le reste des invités endimanchés, tous ayant l’air très élégants. Elle aperçut Finn, toujours aussi gauche ; Kurt qui semblait rayonner de joie lui aussi, accompagné d’Artie dont elle n’osa que brièvement croiser le regard. Ils se fixèrent quelques secondes, sourirent maladroitement et Tina tourna les talons, s’éloignant un peu du cœur de la foule qui se rassemblait en demi-cercle autour du majestueux portail d’entrée de l’édifice religieux. Les mariés sortirent, radieux, s’embrassant avec autant de passion qu’au premier jour. Son ancien professeur semblait obnubilé par sa ravissante épouse, qui ne détachait plus les yeux de son visage. Ils avaient l’air tellement heureux et amoureux, tous les deux…Tina sortit à nouveau son mouchoir, et aperçut du coin de l’œil qu’elle était loin d’être la seule à le faire. Mercedes s’était caché le visage derrière un air soi-disant pensif, cachant l’expression de ses yeux et sa bouche derrière son bras gauche.
La foule finit par se disperser peu à peu, se rendant à la salle des fêtes de Lima, où serait donnée la réception, dont Tina ne doutait pas qu’elle serait grandiose. La jeune femme allait s’y diriger, comme tout un chacun, lorsqu’elle aperçut derrière elle, se rapprochant, un duo qu’elle connaissait bien, l’une aussi brune et mate que l’autre pouvait être blonde au teint clair. Santana envoya un bref baiser à sa meilleure amie, avant de passer derrière la sage-femme, lui claquant une bise amicale au passage. Après un rapide compliment mutuel sur leurs tenues élégantes, la Latina s’éloigna et Tina se retourna, faisant face à Brittany, dont l’expression du visage était impénétrable.
Dernière édition par Paige E. Wingston-Meyer le Lun 12 Aoû - 20:56, édité 4 fois
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:25
Well... It's my story...
Fresno, Californie, 30 mars 1991.
« Oh mon Dieu, Nick, s’il te plaît ! Viens vite ! »
Un homme brun sortit presque en courant du salon, pour se diriger vers la cuisine, où sa petite amie, Ellen, était agrippée au plan de travail, si fort que les jointures de ses mains étaient devenues blanches. Ses yeux s’écarquillèrent et sa respiration devint plus laborieuse, au fur et à mesure que la contraction augmentait en intensité et elle inspira profondément une fois que celle-ci fut passée. Nick prit la main de sa femme, l’embrassa tendrement et comprit, sans un mot de plus, qu’il était temps pour le jeune couple de se diriger vers la maternité, puisque c'était la naissance de Paige qui s'annonçait. Ellen embrassa ses deux aînées, et les laissa aux bons soins de la voisine, qu’elle prit soin d’alerter en partant. Tandis que le trajet vers l’hôpital se déroulait, relativement tranquillement ; ils s’embrassèrent entre deux contractions, le goût de son petit ami s’attardant sur ses lèvres, lui donnant la force de continuer. Elle sourit, les cernes sous ses yeux s’agrandissant cependant petit à petit, et l’énergie qui l’animait il y a encore de cela de quelques heures la quittant peu à peu.
***
4 heures du matin, hôpital de Fresno.
Nick faisait les cent pas dans la salle d’attente. Il lui avait été interdit de rentrer dans la salle d’accouchement avec sa petite amie, puisque celle-ci souffrait visiblement de complications. Non sans une terreur croissante, il était resté là, seul pendant des heures, attendant avec impatience d’avoir des nouvelles d’Ellen et de Paige. L’infirmière qui apparut dans le couloir en face de lui avait un sourire apaisant, lorsqu’elle lui annonça qu’il pouvait passer dans la chambre de sa petite amie afin de voir les voir, le bébé et elle. Retenant des larmes de joie, il parcourut un nombre incalculable de couloirs et d’escaliers blafards. Néanmoins, sa vie s’illumina lorsqu’il vit sa fille, potelée et adorable, dans les bras d’Ellen.
Sans aucun doute, la vie de Paige Eulalie Wingston-Meyer allait être remplie d’amour.
***
Fresno, Californie, le 4 mai 1994.
Paige venait de fêter ses trois ans, à peine un mois plus tôt, lorsqu’elle rentra à l’école. C’était une petite fille adorable, aux cheveux châtain clair, aux yeux bleu-vert, et aux joues roses et rebondies. Sa première journée loin de sa mère, qui était son modèle et sa copine de jeux, pour ainsi dire, fut interminable. Paige resta dans son coin toute la journée, écoutant néanmoins sagement les instructions données par la maîtresse, et lorsqu’Ellen vint la chercher à l’heure du déjeuner, la petite fille enfouit son nez dans le cou de sa mère, soudainement terrifiée à l’idée de penser que ce serait désormais la manière dont elle allait passer toutes ses journées jusqu’à vingt ans – au moins. Elle ne lâcha pas la main d’Ellen, qui s’inquiéta de voir sa fille aussi silencieuse. Même pour son âge, la petite fille était bavarde, gaie, animée ; et il était peu habituel de la voir aussi renfermée. Dissipant les questions de sa mère d’un sourire doux, Paige passa l’après-midi avec elle, comme si de rien n’était.
Les jours suivants ne furent guère différents. Cependant, la petite fille ne put s’empêcher de remarquer qu’elle passait la majeure partie de son temps scolaire seule, jouant dans le bac à sable, tâchant d’approcher les autres gamines de son âge. Elles ne semblaient pas tellement l’apprécier, et Paige finit par décider qu’elle serait bien mieux à jouer de son côté.
A la maison, Nick et Ellen traitaient peut-être leur petite dernière avec légèrement plus d’attention que leurs deux aînés. La plus âgée, du nom de Lily, était une jolie petite fille, brune, ayant hérité de la chevelure de sa mère et des yeux noisette de son père. Lily avait trois ans de plus que Paige, et les deux sœurs s’entendaient plutôt bien, bien que séparées à l’école. Qu’importait, elles se retrouvaient dans la cour de récréation et à la maison, pour passer des heures à jouer, sans même se rendre compte que de temps à autre, leurs parents passaient la tête par la porte et souriaient devant le tableau qu’elles formaient toutes les deux. Paige avait une autre sœur, Sophie, de deux ans son aînée ; qui nécessitait une attention constante. Celle-ci était en effet née sourde, et malgré ce handicap, les trois petites filles passaient leurs après-midis et leurs week-ends ensemble. Nick et Ellen se demandaient cependant comment allait se dérouler leurs adolescences, craignant un peu cette période réputée pour être particulièrement difficile, surtout pour les filles.
Les années de son enfance furent sensiblement identiques à celle qu’elle avait passée lors de ses premières classes. Dès trois ans, la petite eut l’impression d’être mise de côté, et ce ne fut pas avant ses huit ans qu’elle commença à comprendre pourquoi. Et le déclic se produisit lors d’une banale séance de shopping avec Ellen, avec qui elle entretenait une relation très complice, bien que toujours celle que l’on observe habituellement entre une mère et une fille.
Ca avait commencé très simplement. Ce samedi de septembre 1999, bien après l’anniversaire des huit ans de Paige, la petite fille et ses sœurs passèrent la journée avec Ellen, qui les emmena dans les magasins profiter d’un peu de temps avec sa progéniture. Alors que Lily et Sophie, qui étaient parties examiner de plus près le maquillage, Ellen et Paige faisaient un tour dans le rayon vêtements d’une quelconque grande boutique. La petite brune remarqua alors quelques camarades de sa classe, à demi dissimulées derrière un portant de manteaux rouges, et leur adressa un grand sourire. Elle ne les aimait pas particulièrement, mais sa mère lui avait toujours enseigné de se comporter gentiment et poliment avec les autres. Ellen, qui se trouvait à quelques mètres de là, n’entendit malheureusement pas les camarades de Paige venir voir sa fille et l’insulter, la tourner en ridicule au beau milieu de leurs remarques, et qui finirent avec une phrase qu’elle retiendrait toute sa vie.
« T’es trop grosse, de toute façon. Et puis t’es moche. »
Elles quittèrent le magasin, après avoir eu la satisfaction de voir Paige fondre en larmes dans le magasin, et lui adressant de grands sourires aussi faux que possibles. C’est dans cet état qu’Ellen trouva sa fille après quelques minutes, interloquée et un peu paniquée.
« Ma chérie, mais qu’est-ce qu’il se passe ? Tu t’es fait mal ? »
Paige sanglotait, et entre deux larmes, répliqua :
« Pourquoi je suis grosse, Maman ? Pourquoi les gens sont aussi méchants ? »
Ellen s’accroupit et entoura sa fille de ses bras, la berçant tout contre elle et chuchota contre son oreille :
« Les gens sont jaloux ma chérie, parce que tu es aussi belle à l’intérieur qu’à l’extérieur. »
***
Si cette phrase avait réussi à calmer les doutes et à apaiser les peurs internes de Paige, la petite fille lui en aurait été éternellement reconnaissante. Elle était cependant ravie d’avoir le soutien et l’écoute de sa mère, puisqu’à mesure que les années passèrent et qu’elle entra dans l’adolescence, les quolibets et les remarques se multiplièrent. L’adolescence de Paige fut particulièrement difficile à bien des niveaux. Ses sœurs étaient dans le même collège qu’elle, mais celui-ci était divisé en plusieurs bâtiments selon le niveau des élèves, aussi l’adolescente n’avait aucune occasion de les voir pendant sa journée de cours. En entrant en sixième, la jeune fille de onze ans comprit que la clé pour passer sa scolarité tranquille, serait de baisser la tête en marchant dans les couloirs et d’espérer que personne ne la remarque. Si elle en croyait Alicia, sa seule amie, celle qui fut sa confidente de la sixième à la Terminale ; les gens étaient juste stupides et méchants lorsqu’ils font face à la différence.
***
Lorsque Paige eut quatorze ans, les choses se dégradèrent rapidement. Jusque là, elle avait réussi à esquiver les moqueries de tous genres, et Alicia jetait un regard noir à tous ceux qui osaient l’insulter dans les couloirs. Les deux jeunes filles se retrouvaient souvent en dehors des cours, et la blonde tâchait de convaincre Paige qu’il n’y avait rien d’anormal à sa silhouette – et même si c’était le cas, ce n’était vraiment pas le problème des autres. Avec les années, et l’adolescence qui pointait le bout de son nez, Paige avait espéré trouver un quelconque réconfort dans les bras d’un jeune homme qui aurait bien voulu d’elle. Mais au fur et à mesure des mois, elle se rendait compte qu’attendre une chose pareille était inespérée. Elle qui n’arrivait même pas garder à garder plus d’une dizaine d’amis n’aurait jamais de petit ami. Lily et Sophie passaient leurs soirées à lui répéter que son poids n’était certainement pas un critère pour trouver l’amour de sa vie, et Ellen était entièrement d’accord avec ses aînées. Cependant, à mesure qu’Alicia collectionnait les flirts, Paige se tassait sur elle-même et commença à fumer, au début, pour compenser le manque de tendresse dans sa vie, à l’entendre sur le sujet. Lorsqu’elle atteignit l’âge de dix-sept ans, elle était violemment jetée contre les casiers par ses propres camarades; dans les couloirs du lycée, et Alicia était presque absente de sa vie, occupée avec son copain, celui avec qui elle fêterait bientôt ses un an en couple. Paige se dissimulait derrière des vêtements noirs, laissait ses cheveux détachés et rasait les murs au lycée, tremblant des pieds à la tête lorsqu’un quelconque footballeur s’approchait d’elle. Elle avait la peur au ventre chaque fois que quelqu’un l’approchait, et cette sensation de terreur ne la quitta pas jusqu’à la fin du lycée, qu’elle accueillit comme un immense soulagement.
Son entrée dans les études supérieures lui fit l’effet d’un agréable changement. A l’issue de sa Terminale et sur les conseils de ses parents et de ses sœurs, toujours aussi adorables et faisant preuve d’un immense soutien envers ses choix de carrière ; elle opta pour une filière spécialisée en bibliothèques, et décida de postuler. Ses trois ans d’études à San Francisco la changèrent complètement de sa vie de lycéenne perpétuellement terrifiée, et elle obtint son diplôme avec les félicitations du jury, un sourire rarement vu désormais sur son joli faciès ne la quittant pas alors qu’elle regardait droit devant elle, vers le futur.
Elle envoya des candidatures aux quatre coins du pays, cherchant activement un travail. N’ayant nullement l’intention de se laisser entretenir par ses parents, Paige reçut rapidement des réponses, la plupart négatives. Alors qu’elle commençait à désespérer, une missive de l’université Columbia de New York lui parvint un matin, changeant drastiquement le cours de sa vie.
***
« Chère Mlle Wingston-Meyer,
Nous avons bien pris connaissance de votre candidature, et celle-ci nous semblant des plus intéressantes, nous vous invitons à nous contacter le plus rapidement possible afin d’établir les modalités de votre contrat de travail, qui pourra commencer dès que vous êtes disponible.
Vous n’êtes pas sans savoir que nous possédons au sein de l’université Columbia, d’une bibliothèque universitaire recelant plus d’un million d’ouvrages, archives confondues, et nous aimerions que vous rejoigniiez notre équipe, ce à temps complet.
Cordialement,
Le doyen de l’université Columbia. Sir M.W. Ashton. »
Au dîner, alors que Lily échangeait bruyamment avec ses parents, Sophie et Paige communiquaient via le langage des signes, que tous les membres de la famille pratiquaient couramment. Au fil des années, les deux jeunes femmes s’étaient considérablement rapprochées, traversant leur adolescence soudées l’une à l’autre. Sophie était le soutien constant de Paige, et était le réceptacle attentif de tous ses questionnements, y compris ceux relatifs aux amours, puisque sa cadette n’avait jamais eu l’occasion d’expérimenter ne serait-ce qu’un seul baiser.
Après une conversation longue de plusieurs minutes, Paige prit une profonde inspiration et réclama l’attention, prenant soin de parler suffisamment lentement pour que sa sœur puisse lire sur ses lèvres.
« Papa, Maman…Lily…J’ai longuement parlé avec Sophie. J’ai reçu une lettre positive de l’université de Columbia à New York, ce matin, et j’ai décidé d’accepter le poste. »
Le long silence tendu qui suivit acheva d’effrayer Paige, qui perdit le peu de contrôle qu’elle avait sur la situation. Elle adressa des coups d’œil anxieux à Sophie, qui tapota son poignet avec un sourire confiant.
« Ma chérie…J’espère que New York te sera aussi favorable que tu l’espères. Tu vas beaucoup nous manquer… »
Les mois qui suivirent se déroulèrent dans un chaos total pour la jeune femme, partagée entre l’excitation et l’anxiété de se savoir toute seule aussi loin de chez elle. Mais alors que l’avion s’envolait dans le ciel californien, elle se surprit à sourire. Oui, décidément, peut-être qu’elle trouverait tout ce dont elle avait besoin à la Grosse Pomme. Un travail, des amis, et peut-être même l’amour… ?
Dernière édition par Paige E. Wingston-Meyer le Dim 19 Mai - 12:00, édité 1 fois
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:26
Re-bienvenue parmi nous T'es belle en Adèle
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:26
Adele, il nous faudra un lien obligé!!! Re-re-bienvenue, hâte de voir ce que va donner cette petite bibliothécaire! <333
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:29
OMG, je vous aime tellement mes choux Merci
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:32
ROH ADELE. Je te fais des bébés Rebienvenue avec ton TC
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:33
ROBERTO
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:35
Je vous z'aime
Nate, faudra bien lui faire des bébés à Paige, la pauvre toute chaste et innocente Merci
Arrête de m'appeler Roberto xD Le deuxième prénom de Lorella tu l'avais trouvé en plus Merci ma belle
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:36
oui, mais ça va te suivre pendant un moment ça
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:38
Oui, je m'en suis rendue compte, rien que sur FB
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Sujet: Re: PAIGE ♣ I was alone, I never knew, what good love could do Dim 19 Mai - 0:59
re
Mackenzie J. Howard
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i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.