Sujet: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:37
FEAT. TOBIAS SORENSEN
Soren Niklas Cartwright
25 ans → Né à Cardiff (Pays de Galles) le 18/05/1988 → Étudiant en droit officiellement fiancé, officieusement célibataire → hétérosexuel → membre des ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → ⊹ physiquement, Soren n'a rien à envier aux gravures de mode ⊹ il mesure presque un mètre quatre-vingt dix ⊹ il adore mettre des tenues décontractées, mais aime également les costards très classe qu'il portait très souvent lorsqu'il se trouvait dans la demeure familiale ⊹ il a une cicatrice sur la joue ⊹ il passe souvent une main dans ses cheveux lorsqu'il réfléchit longuement ⊹ il est allergie à la poussière ⊹ il déteste les fruits tel que les bananes ou même encore les pamplemousses ou les citrons ⊹ n'apprécie pas qu'on lui donne des ordres ou qu'on lui dise quoi faire ⊹ fume beaucoup trop, il en a parfaitement conscience, mais refuse d'y mettre un terme ⊹ adore son chien, Soren est un ami des bêtes ⊹ ne supporte pas vraiment que les aliments soient mélangés dans son assiette ⊹ chante toujours lorsqu'il est en voiture ou sous la douche ⊹ il est claustrophobe ⊹ se goinfre souvent de beurre de cacahuètes ⊹ se fiche du physique des gens et s'attache rapidement aux personnalités ⊹ se tape souvent des délires tout seul, sans que personne ne comprenne jamais d'où ça lui vient ⊹ ne parle presque jamais de sa famille ou de sa vie avant new-york ⊹ n'a jamais avoué qu'il s'était fiancé avant de prendre la fuite ⊹ il a toujours regretté d'être fils unique ⊹ adore la musique rock, il est capable de faire le con pendant des heures en simulant être un guitariste sur scène ⊹ joue du piano depuis qu'il est petit ⊹
★Quel est le caractère de ton personnage? → Soren est lâche. Ouais non, pas complètement, mais juste un peu, quand même. Il faut dire que rares sont les hommes qui demandent une femme en mariage et qui décident ensuite de prendre la fuite parce qu'ils ne se sentent pas franchement prêt à vivre cela. Il ne résiste pas à la pression, ne supporte pas les grands événements et déteste l'idée même de dire « oui » à une femme pour toute la vie, alors qu'il a la certitude que les mariages ne durent que deux, voire trois années, tout au plus et qu'ensuite, le rêve vire au cauchemar. Il a un potentiel de sympathie élevé. Non, c'est vrai, il a tendance à être sympa envers tout le monde, même les personnes qu'il ne connaît pas, puisqu'il ne voit pas l'intérêt d'être méchant pour un rien. Du coup, il sympathise rapidement et se fait des amis facilement, même si certaines ne sont que passagers et qu'ensuite, il ne les revoit jamais, cela ne change rien à la donne. Les gens trouvent qu'il est un bon pote, ça facilite un peu les choses ; faut dire qu'il a pas la tronche du mec qui pourrait tuer sur un coup de tête, ça aide. Mais il a quand même un caractère de chien mouillé. Surtout quand on le provoque un peu trop et qu'on le cherche sur des sujets sensibles. Là, Soren devient un peu moins gentil et montre les crocs. Quand il ne souhaite pas dire quelque chose, il déteste qu'on le force à le faire ou qu'on fasse comme si il était en thérapie, un peu du genre ; allez, tu sais que tu peux tout me dire, et si je peux t'aider... Non, ça ne fonctionne pas et ça l'agace encore plus. Il n'a jamais aucun scrupule à dire à quelqu'un de se taire si l'envie lui prend, parce qu'il apprécie également le silence. Puis, quand quelque chose va pas, le jeune homme le dit, cela ne sert strictement à rien de faire semblant, il ne souhaite pas être hypocrite envers le monde (bon OK, pas envers TOUT le monde). Mais il n'empêche qu'il est très généreux. Ça, c'est pire que vrai. Quand il faut rendre service à quelqu'un, Soren ne dit jamais non et aide les personnes qui sont dans le besoin, dépanne ses amis, ne pose jamais de questions. S'il est disponible, il n'hésitera pas une seule seconde. Mais ce n'est pas pour autant que c'est le gentil pigeon du coin qui fait tout ce qu'on lui demande, il y a des limites. Il veut bien être aimable, mais si on le prend pour un con ou qu'on l'utilise, ça risque de moins lui plaire, et là... Là, il devient un enfoiré. Parce qu'il a trop l'habitude qu'on lui dise quoi faire, comment, avec qui, de quelle manière, qu'on le manipule et qu'on en fasse ce qu'on veut... En quittant son pays natal, il s'est fait la promesse que plus jamais ça n'arrivera. Alors, il est franchement déconseillé de jouer à l'imbécile avec lui. Il a aussi un sens de l'humour un peu spécial. S'il faut faire une blague débile, Soren la fera. S'il faut faire une remarque déplacée sans que ce soit volontaire, c'est également l'homme de la situation. Il n'y peut rien, quand il faut jamais dire ou faire quelque chose, il fout les pieds dans le plat à coup sûr. Pourtant, il se dit souvent qu'il va se taire et ne plus jamais rien dire, mais le jeune homme ne tient jamais sa langue et enchaîne les gaffes comme un imbécile. Il voyage beaucoup sur la lune. Parce qu'il se perd un peu trop souvent dans ses pensées, le jeune homme est capable d'être en pleine conversation, et d'un coup, va se taire et réfléchir durant des heures. Ses pensées s'éparpillent et le conduisent n'importe où, c'est à un tel point que les gens sont obligés de le ramener sur terre (oui, il oublie la présence des autres personnes). Mais bon, ce n'est pas si dramatique, dans le fond. Il est aussi un peu nerveux, impulsif et agit sans réfléchir aux conséquences. Ce sont des défauts qu'il ne contrôle malheureusement pas et cela lui porte souvent préjudice... Heureusement, il parvient aussi à être apte à rectifier les situations bizarres, être à l'écoute des gens et de leurs problèmes (il s'improvise parfois conseiller alors qu'il n'y connait absolument rien), et s'évertue souvent à faire sourire les gens qui sont malheureux. Soren, c'est un peu tout ça, mais plus encore ; faut le découvrir pour le comprendre.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → WS. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → via mon autre compte. (a) ★Ce personnage est-il un double compte ? → oui ! ★Présence sur le forum → 4/7 environ. ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé. ★Crédit images → unicorn & december
Mon exemple de RolePlay:
→ Je suis fatigué. Ce n’est pas seulement une fatigue physique, elle est également psychologique. L’une a des conséquences sur l’autre, c’est évident. Depuis quelques jours, je ne dors que très peu. Je me réveille sans cesse au milieu de la nuit et mes pensées s’emballent. Je revis sans cesse ce putain d’accident d’avion et je ne sais pas pourquoi il hante à ce point ma vie. D’accord, la mort n’était pas très loin, mais je suis vivant malgré tout. J’ai quelques blessures, je souffre encore physiquement – chose logique, mais d’ici quelques semaines, je devrais être de nouveau apte à faire tout ce que je faisais avant. Est-ce que cela implique également les bagarres dans lesquelles je me plonge à corps perdu ? J’en sais trop rien. Je ne sais pas si mon corps en supporterait davantage, mais on n’échappe pas à sa nature, on n’échappe pas non plus à ses vieilles habitudes et à ses vieux démons. Ils sont toujours là et attendent le bon moment pour se faire de nouveau une place dans ma vie. Je les connais bien, je vis avec eux depuis tellement longtemps qu’ils sont presque comme des amis que je côtoie de temps à autre. Plutôt que les combattre, je les accueille ; je l’ai toujours fais. Mais la mort change-t-elle les gens ? J’en sais trop rien. Dans ce putain d’avion, je pensais à certains moments que c’était la fin, que j’allais perdre la vie... Et je me suis rendu compte que j’en n’avais pas vraiment envie parce que je ne voulais pas perdre la vie de cette manière. Je ne voulais pas rejoindre mon paternel et ma mère de suite. Mourir dix ans après eux, ce serait beaucoup trop tôt. Mais pourtant, depuis quelques jours, je regrette presque d’être là. Parce que je ne suis plus moi-même, il me manque quelque chose. J’ai perdu mon inspiration, mon envie de peindre, de jouer de la musique – même si cela m’est bien trop difficile actuellement à cause de mes blessures, mais même en dehors de cela, je n’en ressens pas l’envie, alors que je vivais pour ça. Et ça rend cette situation encore plus pénible.
À moins qu’il ne me manque quelqu’un. J’en reviens toujours à la même conclusion. Ça fait des semaines que je tourne la situation dans tous les sens, mais je ne trouve aucune explication logique, d’autant que je suis pas en mesure de le dire à qui que ce soit – non seulement je ne suis pas du genre à le faire, mais en plus, me prendre la tête ainsi pour une jeune femme ne me ressemble pas du tout ! Je suis même le gars qui en a le plus rien à foutre des filles et qui utilise ces jeunes femmes pour une nuit ou quelques mois avant de prendre la fuite. Et pourtant, je me retrouve dans une situation compliquée qui me laisse sans réponse évidente. Je me souviens de cette fichue matinée où tout se passait relativement bien, malgré les piques de la petite blonde qui m’amusait énormément. Mais, il n’a fallu que d’un bref baiser pour que tout se complique. Il n’y a rien eu ensuite. Pas d’explications, rien du tout. Elle a simplement eu le réflexe que j’aurai eu à sa place : prendre la fuite le plus rapidement possible. Et force est d’admettre que ça me rend dingue parce que jamais de ma vie je ne me suis autant prit la tête pour une demoiselle. Mackenzie, me souffle ma conscience alors que je me refuse depuis des semaines à dire son prénom. J’arrive presque à me convaincre que j’en ai rien à foutre qu’elle soit partie, rien à battre qu’elle ne donne pas de nouvelles et je m’en balance qu’elle ait disparue de la surface de la grosse pomme. Mais la vérité, c’est que je m’en fiche pas autant que je le dis. La vérité, c’est que j’aurai aimé qu’elle soit là...
« Vos médicaments, monsieur. » m’annonce Mme Harper en déposant devant moi un verre d’eau et mes comprimés. Mme Harper est ma femme de ménage depuis que je suis à New-York, mais depuis mon accident, elle se la joue mère poule qui prend soin de moi comme si j’étais son propre fils. Son comportement m’aurait agacé il y a encore quelques semaines, mais finalement, je lui en suis reconnaissant parce que sans elle, j’oublierai même de me nourrir. Je la remercie et avale ces fichus comprimés qui me sont quand même utile notamment pour les douleurs. « J’ai dépose un plat de lasagnes dans votre réfrigérateur, vous n’avez plus qu’à le faire réchauffer. » me dit-elle dans un sourire. Qu’est-ce que je disais ? Elle a certainement peur que je crève de faim – elle en vient même parfois à me prendre ma bière des mains ou mon verre d’alcool sous prétexte qu’on ne boit pas quand on est sous médicaments. Ça va, y a pas mort d’homme. Enfin, c’est Mme Harper, elle est comme ça. « Merci beaucoup. » lui répondis-je simplement avant qu’elle ne quitte l’appartement après avoir fait quelques dernières vérifications. Un soupir m’échappe. Tout est si silencieux, si calme... si vide. Je chope une clope, la porte à mes lèvres, l’allume et tire une longue taffe. Je prends la télécommande et allume la télévision, histoire que ça comble un peu le silence. Finalement, en voyant toutes ces conneries, je préfère encore entendre le bruit des moteurs et des klaxons.
Mais trois coups se font entendre à la porte. Je soupir. J’ai pas envie de voir du monde et encore moins de faire la conversation avec des gens qui ne sont pas intéressants. Dans le pire des cas, je claque la porte au nez, ce sera vite fait. Tant bien que mal, je me lève et grimace comme à chaque fois – j’ai l’impression d’avoir soixante-dix ans. Je me dirige jusqu’à la porte et l’ouvre, blocage. Mackenzie. Juste là, devant moi, tête baissée, visiblement plus que gênée. « Hum … J’ai pensé que tu aimerai sans doute la récupérer … » dit-elle en me tendant cette fameuse chemise avec laquelle elle avait disparue de mon appartement. Je ne fais rien et ne récupère même pas mon bien – une chemise est bien la dernière de mes préoccupations. Elle me regarde et visiblement, ne s’attendait pas au spectacle que je lui offre présentement. C’est vrai que je suis pas mal amoché et que c’est plutôt moche. « Oh … mon … dieu … Sam … » Si j’avais été dans un état normal et un peu plus en forme, j’aurai fait une petite blague en disant que « Samuel » était suffisant, mais je reste là, planté devant elle comme un imbécile, incapable de dire quoique ce soit. De toute façon, elle n’attend pas une invitation, elle entre, ferme la porte et s’approche de moi. Sa main se pose sur ma joue et de son pouce, caresse une plaie. Et je sais pas pourquoi, mais ce geste a quelque chose de... réconfortant. Encore une première. « Qu’est-ce qui s’est passé … ? » Je fronce doucement les sourcils. Elle devait être vraiment loin pour ignorer les derniers événements.
Il faudrait peut-être que j’abandonne ma période de mutisme. « New-York ne voulait pas que je parte pour les fêtes de fin d’année. » dis-je dans un premier temps en haussant les épaules. Dire que je voulais me prendre quelques vacances et faire le vide durant quelques jours... Mes vacances ce sont passé à l’hôpital et ce n’était pas franchement génial ; ils faisaient tous chier. Il faut dire que je ne suis pas un patient facile, mais s’ils étaient tous moins cons, aussi... « Mon avion s’est planté dans la centrale électrique... C’était pas la joie là-dedans... » expliquai-je rapidement, ne voulant pas que mes pensées se dirigent une nouvelle fois vers cet accident. C’est déjà bien assez douloureux comme ça. « Une tour s’est ensuite écrasée sur l’appareil et l’a coupé en deux... On pensait bien que la fin était proche. » Je plante mon regard dans le sien et hausse les épaules, comme si tout cela n’avait aucune importance – après tout, je donne toujours l’impression que rien ne compte et que rien ne me touche. « Surtout quand certains ont commencé à réciter des prières. » dis-je en faisant une grimace, alors que j’entends encore ces voix qui murmuraient ces mots, je me souviens même de l’intégralité des prières, moi qui ne croit pas en la Religion et autres conneries, c’est le comble. « Mais ça va. » j’ajoute rapidement en attrapant de ma main gauche – mon bras droit étant hors fonction -, le poignet de la jeune femme et retire sa main de ma joue. Je déteste paraître faible, usé, fatigué, complètement à l’ouest, néanmoins, je ne la lâche pas pour autant. Son contact me fait du bien.
Dernière édition par Soren N. Cartwright le Dim 19 Mai - 22:47, édité 8 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:37
Well... It's my story...
Je regarde mes parents qui se préparent à sortir comme presque tous les week-end. Je ne comprends pas pourquoi ils sortent autant et pourquoi ils accordent autant d'importance à l'apparence qu'ils ont. Certes, nous vivons dans une immense demeure et je sais que nous vivons plus aisément que d'autres, mais en quoi cela devrait-il être important ? Moi, je m'en fiche de cette richesse, je m'intéresse juste aux personnalités, mais pas eux. Ils partent toujours à des soirées, à des œuvres de charités, et autres conneries de soirées mondaines où l'important est de sortir son carnet de chèques pour les messieurs et ses plus belles parures de bijoux pour ces dames. Pas réellement le genre de choses qui intéressent un gamin comme moi qui suis très simple au contraire d'eux. Mon père me répète souvent que c'est important et que ça compte dans la hiérarchie sociale, que nous sommes au dessus et qu'il faut absolument qu'ils soient vus, avec ma mère. Parce qu'ils ont des places qui sont enviées et ce genre de trucs. Moi, dans ces cas-là, je reste à la maison avec une personne qui s'occupe de moi. On joue ensemble, on regarde la télévision, on fait même parfois la cuisine et elle me laisse jouer du piano autant de temps que je veux. C'est mon instrument favori et j'en joue depuis deux ans déjà. Je traîne souvent avec les autres enfants du quartier, mais je m'ennuie beaucoup. Ils ont les mêmes discussions que leurs parents et je trouve ça ennuyeux. Moi, je parle de tout et m'intéresse à tout ce que je vois, mais il semblerait bien que je sois le seul. La semaine, je vais dans un pensionnat privé, mon père dit que c'est la meilleure institution pour moi et qu'ainsi, lorsque je serai plus grand, je ferai parti des meilleurs. Franchement, là encore, ce n'est pas ma préoccupation première. Mais je fais correctement mon travail scolaire parce que dans le cas contraire, je sais qu'il ne me le pardonnerait pas. Il veut que je sois un bon élève et un « bon fils » comme il dit. Comme je suis fils unique, je n'ai pas trop le choix. Je regrette de ne pas avoir un petit frère, au moins, même si c'est égoïste, je sais qu'il aurait pu reporter ses ambitions sur lui. Enfin, tant pis, je fais avec, je n'ai pas trop le choix.
***
« Soren ? Qu'est-ce que tu penses du plan de table ? » me demande une voix plus que familière. Je relève la tête et croise les regards d'Hannah, ma fiancée, et de ma mère. Je crois que je me suis encore perdu dans mes pensées et que j'ai loupé quelques épisodes à cette discussion mouvementée sur notre mariage qui aura lieu dans quelques semaines. Je prends la feuille qu'elle me tend, l'observe et ne trouve rien à redire, en fait, je ne trouve rien à dire tout simplement. Malgré que ce soit de mon mariage qu'il s'agit, je ne me sens nullement concerné. En fait, tout cela m'ennuie profondément. « C'est parfait. » dis-je sans grande conviction, mais au moins, on ne me demande pas de le faire à ma sauce. Je connais ma mère, elle prendrait la mouche, et Hannah serait presque désespérée puisque je ne suis jamais d'accord avec rien en ce qui concerne la planification de notre union. Un soupir silencieux m'échappe, je me sens pris au piège de cette histoire, alors que c'est moi qui lui ait fais ma demande. Mais pourquoi ai-je fais une telle chose ? Je ne me sens pas prêt pour ça... Être un homme marié implique beaucoup trop de responsabilités et je ne veux pas être à l'image de mon père qui s'est marié pour les mauvaises raisons et qui n'aime plus vraiment sa femme, mais qui la garde parce que dans notre milieu, on ne divorce pas. Est-ce que je souhaite vraiment quelque chose de similaire ? Absolument pas ! Je sais qu'Hannah est une femme merveilleuse, extraordinaire et peut-être qu'elle est faite pour moi, mais pas comme ça, pas maintenant, c'est beaucoup trop tôt. J'ai été con, je n'ai pas résisté à la pression de nos parents respectifs qui voulaient à tout prix que l'on soit mariés. Je suis encore étudiant, je n'ai pas envie de m'enfermer dans un mariage, c'est une certitude à laquelle je fais face, et si je veux mettre un terme à tout cela, il faut que j'affronte nos familles et ma propre fiancée... Que va-t-elle croire ? Que je ne l'aime pas ? Que je ne veux pas d'elle ? J'en sais trop rien. Je ne veux pas lui faire de la peine, mais ça va être inévitable... Je me marie dans une semaine, du moins, en théorie. Je n'ai pas pu leur dire, c'était trop difficile, je ne pouvais pas faire face à toutes ces personnes. Je sais, je suis un gros lâche et je mériterais probablement quelques paires de gifles, mais... Ah, ce n'est pas simple ! Ce n'est pas facile de dire à quelqu'un qu'on ne veut plus l'épouser parce qu'on ne se sent finalement pas prêt ! Alors, j'ai pris une autre décision. Décision qui se résume à : prendre mes affaires, un billet d'avion et foutre le camp. Oui, je prends la fuite, je m'en vais sans rien dire à personne et ils finiront bien par comprendre que je ne serai pas présent à mon mariage. Ils vont tous me haïr, j'en ai bien conscience et Hannah encore plus que les autres. J'aimerais vraiment lui dire que je suis désolé, que je ne voulais pas que tout cela se passe ainsi, mais... plus tard, je lui dirais plus tard. Quand toute cette histoire sera du passé, quand elle aura oublié et qu'elle aura un nouvel homme dans sa vie. À moins qu'elle ne tombe pas amoureuse d'un autre par ma faute... merde, je vais être responsable de son malheur... Non, non, elle est forte, elle va s'en remettre ! Il faut vraiment que je me tire, je peux pas faire autrement.
***
Après cette fuite, je suis directement parti pour les États-Unis. Auparavant, puisque ce plan était prévu dans ma tête depuis quelques temps, j'avais fais une demande pour rejoindre l'université où je pourrais poursuivre mes études de droit. J'ai été accepté et cela m'a soulagé. New-York m'ouvrait les bras et je comptais bien en profiter ! Cela fait maintenant une année que je suis dans cette ville et je n'ai toujours donné aucun signe de vie à mes parents ou à ma fiancée. En fait, plus le temps passe et moins je songe à le faire... Je me dis qu'avec le temps, ils comprendront encore mieux et qu'ils ne m'en voudront plus beaucoup – je sais que c'est débile, ils doivent vouloir ma mort, mais peu importe. Pour le moment, je me plais bien dans ma toute nouvelle vie de célibataire – bien que toujours fiancé, puisque les fiançailles n'ont pas été rompue réellement. Mais ça, personne ne le sait et comme ce n'est pas écrit sur mon front, je n'ai aucun problème de conscience, vraiment ! Je me porte bien et c'est tout ce qui compte. Je me sens heureux et bien dans ma peau parce que je suis loin de mes parents, loin de toute cette pression qu'il mettait sur mes épaules et loin de ce monde d'hypocrites dans lequel ils voulaient que je vive. J'ai conscience de me comporter bizarrement malgré tout, mais je ne sais faire autrement. Enfin, je verrais bien ce que la vie à new-york me réserve encore.
Dernière édition par Soren N. Cartwright le Dim 19 Mai - 23:17, édité 7 fois
Guest
Empire State of Mind
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Sujet: Re: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:44
Re-Bienvenue Bon choix d'avatar & bon courage pour cette fiche
& je n'oublie pas le lien
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:45
Gosh! Tobias est un Dieu!
Je te le réserve pour 3 jours (jusqu'au 21 mai)
Re-bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:46
Re-bienvenue parmi nous Bon courage pour cette nouvelle fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:53
merci vous trois ! callie, j't'oublie pas non plus.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: SOREN ♦ titre. titre. titre. Dim 19 Mai - 0:59
re bon choix d'ava.
Mackenzie J. Howard
Empire State of Mind
i love the ring of your name you're the yin to my yang
▌INSCRIT LE : 01/07/2010
▌MESSAGES : 20301
▌AGE DU PERSO : 23
▌ADRESSE : 6812 Beverley Road #104, Brooklyn. avec l'amour de sa vie.