21 ans → Née à New York le 09/03/1992 Serveuse dans un restaurant réputé et étudiante en mathématiques. Célibataire → hétérosexuelle → membre des Populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Shelley n'est pas une fille qu'on pourrait qualifier de bombe, ni même de beauté originale, elle se trouve elle-même plutôt banale. Elle se décrit comme une jeune fille aux yeux noisette, aux lèvres fines avec un petit nez retroussé. Elle possède une longue chevelure châtain clair, tirant parfois sur le roux ou sur le blond en fonction de la lumière, qu'elle porte souvent nouée. Elle prend soin de son apparence et de son style mais néanmoins, elle ne possède pas un style décalé visible comme des cheveux d'une couleur fluorescente ou un énorme tatouage qui couvrirait sa nuque. Elle se contente d'être elle-même, et dit qu'elle est originale à sa façon. Après tout nous sommes tous différents tel que nous sommes, non ? Le seul signe particulier qui caractérise Shelley est sûrement le grain de beauté qu'elle a juste au dessus de son sourcil gauche, sur la paupière. Quand elle était petite, elle trouvait cela horrible, mais elle n'a jamais pensé à le cacher ni à le maquiller. Et maintenant elle est habituée. Elle pense également à se faire tatouer le signe de l'infini sur son poignet entrecoupé d'un A, première lettre du prénom de son père. Mais ce n'est qu'un projet pour le moment. Niveau vestimentaire, elle se considère comme une hipster de base. Fascinée par le mouvement hippie des années 60's, elle s'en inspire tout en y ajoutant une touche personnelle. Sa tenue habituelle est composée de vêtements simples (une short et un tee shirt un peu "loose"), mais elle adore l'accompagner d'accessoires comme quelques bracelets de son immense collection, des colliers, des headbands, etc. Shelley possède donc un style bien à elle, discret sans pour autant être fade.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Shelley, quand on la voit, elle rayonne. Elle illumine une pièce aussitôt arrivée avec un simple sourire. Je ne veux pas dire par là qu'elle a une présence de folie ou un charisme à toute épreuve, au contraire, elle manque parfois de confiance en soi. Mais sa bonne humeur et son optimiste détrôneraient les plus honnêtes personnes. Elle trouve toujours le bon côté des choses, même dans les malheurs. Jamais vous ne la verrez pleurer, elle vous répondra qu'elle n'est pas une fillette. Shelley n'aime pas quand le ciel est gris, elle veut du soleil alors quand il n'est pas là, elle fait son possible pour le traîner par la peau du cul. Elle peut chanter toute seule sous la pluie dans l'espoir de voir un rayon de soleil illuminer son faciès. Elle voit le bien en chaque personne, même les méchants de dessins animés qu'elle trouve attachants. Mais attention, Shelley n'est pas une bisounours naïve et bonne poire, ne confondez pas tout. Elle accorde rarement sa confiance, même si elle fait son possible pour aider les gens quand elle le peut. Elle refuse qu'on abuse d'elle ou de sa gentillesse et quand on la trahit, elle est la pire peste du monde. Elle a donc une double personnalité en quelque sorte : la Shelley souriante et un peu rêveuse au premier abord, qui peut se transformer en la Shelley qui ne mâche pas ses mots la seconde d'après. Ses proches évitent donc de la contrarier ou de la mettre en colère sous peine de s'en mordre les doigts. Enfin, Shelley est une incorrigible bavarde, un vrai moulin à paroles. Il lui arrive même parfois de colporter des rumeurs, mais jamais sur les gens qui comptent à ses yeux, car c'est l'amie la plus fidèle que vous pourriez trouver dans toute cette ville. Une fois qu'elle a donné sa confiance à quelqu'un, elle ne le lâche plus. Cependant, elle demeure une grande gueule qui n'a pas peur du ridicule ou de dire ce qu'elle pense. Elle sait néanmoins se contrôler afin de ne pas dépasser les limites de l'acceptable. Elle agit toujours en conséquence des choses et de manière juste. Si elle déteste une chose, c'est surement l'injustice qui frappe trop souvent autour d'elle. En amour, elle est comme en amitié: fidèle et présente. Elle est également le modèle parfait de la fille amoureuse de l'amour. Rien que l'idée de tomber amoureuse la met en joie. Elle n'en a pas peur, au contraire, et même si elle ne l'avouerait jamais à personne sous peine de passer pour une fille trop fleur bleue, elle croit au prince charmant et pense qu'elle trouvera le bon un jour. On ne peut dire qu'elle est manipulatrice mais elle a tendance à analyser les personnes qu'elle rencontre afin d'éviter toute mauvaise surprise. Cela lui vient de la peur de la trahison et de la déception qu'elle a connu avec sa famille. Enfin, son plus grand défaut est sa gourmandise qu'elle refrène avec difficulté. Cela lui demande beaucoup de volonté pour refuser une gourmandise qu'on lui offre ou qu'elle verrait posée sur un présentoir.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → pandora, mais on me connaît mieux sous le prénom de Lola. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → JIMMY MON AMOUR MA VIE MON COEUR ★Ce personnage est-il un double compte ? → non madame ★Présence sur le forum → eh bien pour une fois j'ai avancé ma fiche alors j'ai le temps, enfin en ce moment j'ai mes rattrapages de partiels (oui je suis une bite) mais après c'est les vacances so souvent ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé inventééé ★Crédit images → MIDSPRING ROSEet ell !
Mon exemple de RolePlay:
→ L’amour c’est comme une tombe. On regarde ça de loin, ça signifie beaucoup, des souvenirs, malheureux, heureux, on peut la fixer pendant des heures. Mais quand c’est ouvert, c’est toujours pour quelqu’un d’autre, on l’espère du moins parce qu’on en est tous terrifiés, au fond. Et on s’approche, et on est comme fasciné, mais on n’ose pas aller trop près, parce qu’on a toujours peur de tomber dedans. Seulement, des fois, on dérape malgré nous, et on tombe, on tombe, puis soudain tout est noir. Et on a mal. Et c’est tellement difficile d’en sortir. C’était pas faute d’avoir tenté pourtant. Après avoir vu Andreas dans ce lit avec une autre personne que moi, une personne chère à mon cœur qui plus était, j’étais dégoûté. De lui, de moi-même, de tout. De la vie et des gens en général. J’avais passé des heures entières à le traiter de tous les noms dans ma tête, dans le noir. J’avais voulu dormir pour toujours, pour oublier. Je ne voulais pas y croire, aussi. Je ne pouvais pas y croire. Je savais bien qu’on n’avait jamais été le couple parfait qui se disait des mots doux au creux de l’oreille sous les couvertures avant de s’embrasser en riant, et d’ailleurs je n’ai jamais voulu d’une relation comme ça. Etre un couple, se tenir la main dans la rue, faire des putain de balades en calèche et se croire dans love actually la plupart du temps. Sans embrouille, sans dispute, avec en prime des surnoms de merde, niais à souhait. Rien que l’idée me donnait envie de vomir. Non. Se marier, avoir des gosses, un monospace et un clebs dans un pavillon de banlieue, et sourire sur les photos de famille envoyées aux proches pour noël, jamais. Lui et moi c’était la violence, la passion, la haine et l’amour en même temps, ça m’allait, je pensais être heureux comme ça. Même si on se faisait du mal, même si on se déchirait, je l’aimais à en crever et des fois j’me disais que c’était tout ce qui comptait. Lui et moi. Je pensais pas au reste lorsque j’étais avec lui puisque je m’en foutais complètement. C’était juste lui et moi. Et puis, y’a eu Liberty. C’que je regrettais que tout se soit passé comme ça. J’aurais préféré vivre dans l’ignorance, cocu mais sans le savoir, au moins ça aurait été bien moins douloureux. Je l’aurais jamais su, tant mieux en un sens. Mais non. Il fallut que j’entre chez lui, pour lui faire une surprise, pour revenir encore une fois, et que je voie ça, et que tout parte en couille à nouveau, putain. J’avais fini par croire qu’une sorte de malédiction m’habitait et que j’étais incapable d’être heureux. Mis à part mes amis, je pouvais garder personne. J’avais perdu Maman, Papa, j’avais jamais réussi à gagner Edan. J’avais perdu Andreas, je me suis même dit qu’au bout du compte il n’avait jamais été à moi. Alors j’avais agi comme le pire des connards, parce que j’étais anéanti, que j’avais juste envie de me tirer une balle dans ma tête chaque jour que Dieu faisait et que je pouvais tellement pas supporter cette situation que je rejetais tout sur lui. Il regrettait, il s’excusait, rampait presque. Et à chaque mot je voulais courir, courir comme un débile dans la rue jusqu’à chez lui pour l’embrasser encore et encore, lui dire que ce n’était pas grave, que je le pardonnais, qu’on pouvait tout recommencer. Mais j’y arrivais pas. J’lui faisais du mal, j’le faisais souffrir, ça crevait les yeux. C’était comme si le bonheur ne voulait pas de moi, ni de lui. Comme si le destin essayait de nous donner un signe. On était tellement similaires et opposés. Et j’avais beau me dire depuis des semaines qu’il ne méritait pas d’être pardonné, je pouvais pas me faire à l’idée que je lui faisais du mal autant qu’il m’en avait fait. Plus, même. J’étais le pire des salauds que la terre n’ait jamais connue. Il avait voulu se tuer à cause de moi, se tuer, merde ! Mettre fin à ses jours ! Et c’était ma faute. Tout était de ma faute. Je n’avais cessé de m’en vouloir depuis ce jour, ça me rongeait petit à petit. C’était mes mots, mes putain de mots, ma putain d’attitude qui l’avait poussée à avaler ses cachets. Et tout le temps, je me répétais : et si il ne s’en était pas sorti ? Et si il était allé jusqu’au bout ? Et si il avait réussi ? Une fois, j’ai rêvé de ça. C’était je crois un jour ou deux après être passé à l’hôpital, cette fois où il avait l’air si paisible dans son sommeil et où mes lèvres n’ont pu s’empêcher de se poser sur les siennes. Cette fois où je lui avais demandé de ne pas me laisser tout en sachant pertinemment qu’il l’avait déjà fait, et pourtant j’avais encore espoir. Je me disais qu’un jour je trouverai je courage de tout lui dire, au moins de lui raconter, et peut être que je changerai tout, mais autant ne pas se faire d’illusions. Une énième cause perdue. J’avais rêvé de cette chambre d’hôpital. Les murs blancs, l’atmosphère si calme et si pesante, le silence, et je tenais sa main comme je l’avais vraiment fait. Sauf qu’il n’était pas simplement endormi. Il était branché à une machine qui ne me disait rien de bon, et tout à coup, l’électrocardiogramme devenait plat. Ce bruit qui annonçait la mort, que son cœur s’était arrêté, que tout était fini. Et je me jetais sur lui en hurlant. Mais son corps était déjà glacé, et je n’avais rien pu faire. J’avais l’impression que tout ce que j’avais de plus cher me lâchait, et lui en était la preuve. On me l’avait arraché. Et j’observais son visage sans vie, son dernier sourire qui ne m’était probablement pas destiné. C’est là que je me suis réveillé, en sueur, tremblant, le cœur battant à tout rompre, et que j’ai réalisé que c’était juste un autre cauchemar. Un de plus. Mais je tremblais toujours des heures après, fixant le plafond morne de ma chambre, incapable de me rendormir, parce que ça aurait pu arriver, vraiment, ça aurait pu être vrai, et putain ce que je me détestais. Il était détruit, à cause de moi. Il avait sombré, à cause de moi. Je n’aurais jamais pu me pardonner. C’était ma nature d’être. Il aurait pu avoir fait toutes les conneries du monde, avoir tué quelqu’un, n’importe quoi, je m’en serais voulu. Parce qu’au lieu de le sauver, je l’avais enfoncé dans son trou. Pourtant, c’était ce que je faisais non ? C’était tout ce que je savais faire. Sauver les gens. Les écouter. Etre là pour eux quoi qu’il arrive. Et au lieu d’être là pour lui, je l’avais repoussé, j’étais parti, j’avais fui comme un lâche. Autant dans mes paroles que dans cette chambre. J’aurais pu rester avec lui, attendre qu’il se réveille, lui expliquer le coup de téléphone d’indie, mes paroles, les siennes, mes regrets. Mais non, je suis parti, j’me suis même pas retourné. Et il ne savait rien de tout ça. Et ça me bouffait un peu plus jour après jour. C’était une autre ombre à rajouter au tableau. J’en pouvais plus qu’il sache rien, qu’il se pose des questions, qu’il doute, qu’il fasse des sous-entendus sans même le savoir, j’vivais dans une peur constante, celle qu’il découvre tout, qu’il m’en veuille de lui avoir caché, celle que son regard change, celle de le perdre à jamais. Parce que je le repoussais, mais putain ce que je l’aimais. Parce que je voulais rester loin de lui, mais qu’à chaque seconde j’avais juste envie de courir à Londres me réfugier dans ses bras. Dans le seul endroit où j’me sentais vivant. Et j’étais mort depuis qu’il était loin, putain, j’tournais en rond comme un foutu oiseau en cage, j’étais plus moi-même, j’souriais même plus véritablement, j’y arrivais plus. J’le haïssais de m’avoir rendu dépendant de lui, j’le détestais d’être comme il était et j’me traitais de con chaque jour pour être tombé amoureux de ce mec et pourtant c’que je voulais revenir. J’en pouvais plus. J’avais réalisé depuis quelques jours que j’pouvais plus continuer sans lui, que c’était trop dur. Que je souffrais bien plus de son absence que de sa présence, alors j’me mettais des claques mentales pour me bouger le cul comme disait Stew, pour aller jusqu’à Londres et tout lui dire. Et enfin j’avais pris ma décision, j’étais prêt. Enfin, peut-être pas. Disons que je l’espérais. Alors pendant tout mon discours, je tremblais, je suffoquais, je me sentais comme dans un four, j’ai jamais osé le regarder dans les yeux plus d’une demi-seconde. C’était trop dur, trop douloureux, trop difficile à assumer. Petit à petit, je revoyais les images et je faisais tout pour que rien ne vienne altérer mon récit, ni les larmes, ni le silence, ni ma putain de faiblesse. Mais j’entendais la voix d’Edan chuchoter à mon oreille, mordre mon cou, je ressentais les coups de Jones dans mon estomac, et ses insultes qui faisaient tout aussi mal, le baiser goût nicotine de Dwayne qui m’avait fait l’effet d’une lame de rasoir, mon père pendu dans le salon sans même que je réalise vraiment, et ce cœur brisé, ces hurlements, cette putain d’impuissance et mes larmes, ce soir-là dans les toilettes de la boîte de nuit sombre, et le carrelage dur contre ma peau, cette putain de douleur qui ne m’avait jamais vraiment quittée, le rire de ma mère qui me donnait les larmes aux yeux chaque fois que je réalisais que jamais plus je ne l’entendrai à nouveau, Edan, Edan, Edan qui arrachait mes vêtements alors que je me débattais, et les insultes, les menaces, mes poings tâchés de sang et cette nuit à hurler silencieusement, et le noir, et le flou, et le vide. Finalement, j’suis arrivé à court, je pouvais plus rien dire d’autre. Ma gorge était sèche, mes yeux ne pouvaient plus retenir les larmes qui coulaient toutes seules et je tremblais, comme d’habitude. C’est là que j’ai songé à partir. Je voulais me barrer loin d’ici, loin de lui, loin de ma honte et de mon passé que je revivais. Je voulais juste rouler, peu importe où, et laisser les larmes couler parce que je refusais de pleurer devant lui. J’étais fort, merde. J’étais fort, je voulais pas me plaindre ou qu’on me plaigne, c’était du passé et je voulais pas être traité comme une petite chose fragile, ce que je n’étais pas. Ce que je ne voulais plus jamais être. Mais mes jambes restèrent bloquées. Ma respiration était toujours aussi courte. Et je n’osais pas tourner la tête parce que je sentais le regard d’Andreas posé sur moi. « Attends… » Et sa voix, faible, tremblante comme la mienne, un chuchotement pourtant parfaitement distinct. Il avait à peine parlé depuis le début. Il avait écouté comme je lui en avais demandé. Et je lui en étais reconnaissant, parce que je savais ce que cela signifiait s’il prononçait le moindre mot. J’aurais été incapable de continuer, j’aurais fondu en larmes dans ses bras, j’aurais pas pu aller au bout et je l’aurais regretté par la suite, parce qu’il suffisait d’un seul mot de lui pour que tout vole en éclats ou pour que tout se reconstruise comme par magie. Et merde. J’avais encore perdu la bataille. Je pouvais pas faire ça, fuir à nouveau, partir, j’en étais incapable, j’étais pas assez fort. Alors j’me suis jeté sur lui en posant mes lèvres contre les siennes, avec passion, sans ménagement. Ça faisait longtemps, trop longtemps, et j’ai réalisé à ce moment-là à quel point j’avais crevé sans lui putain. Sans la langue caressant la mienne, sans ses mains autour de moi, sans son parfum m’enivrant doucement, sans toucher sa peau qui m’avait rendu accro, merde, merde, merde, j’étais perdu, et je l’ai serré contre moi, mes bras autour de sa nuque comme s’il était mon dernier espoir. Et le temps s’était arrêté, alors que ma bouche ne cessait de jouer avec la sienne, essayant de rattraper le temps qui était perdu, qui avait filé à jamais. On faisait une belle paire de crétins. Son front était posé contre le mien, et j’avais les yeux fermés, je voulais pas les ouvrir. J’ai voulu dire quelque chose, mais ma bouche s’ouvrit pour se fermer aussitôt. J’écoutais seulement le bruit de sa respiration, et je devinais qu’il se retenait de sourire. Les larmes coulaient toujours, silencieusement, et je réalisai soudain l’ampleur de mes paroles. Un putain de choc. L’impact qu’elles auraient. Leur portée, tout ce que je venais de dire, tout ce que j’avais tenté d’effacer à jamais et qui était revenu d’un coup, en masse, s’abattant sur mes épaules, me faisant tomber, m’écrouler, et dans ma tête ça résonnait toujours, et dans mon ventre ça remuait toujours, et putain mon cœur me lâchait, et j’entendais les voix, et je ressentais la douleur, et putain, qu’est-ce que j’avais dit, qu’est-ce que j’avais fait, merde ? Pourquoi j’avais fait ça ? Pourquoi j’avais encore tout gâché ? Et je savais que j’aurais pas dû venir putain j’le savais et maintenant tout était devenu différent et merde, et Edan qui me suivait, et tout, tout qui me revenait, et putain j’pouvais pas le supporter, j’me sentais mal, j’étouffais j’avais trop chaud je suffoquais, j’allais tomber, mes jambes me portaient plus, alors j’me suis accroché à lui comme on se raccroche à sa dernière chance et j’ai éclaté en sanglots. Purs. Profonds. J’voulais pas pleurer, j’voulais pas, j’avais voulu éviter ça à tout prix mais merde ça venait tout seul, comme un raz-de-marée qui avait tout emporté sur son passage et qui n’avait rien laissé derrière lui. J’avais jamais pleuré comme ça avant, même avec Stew. Jamais. J’étais celui qui souriait, qui riait, qui se cachait derrière un masque, celui du mec toujours optimiste et que rien n’affecte. Celui du mec qui s’occupe des autres et qui n’a pas de vrais problèmes. Le bon samaritain. Mais merde, j’étais pas comme ça. J’me donnais l’impression d’être un mec fort, tous les jours je faisais tout pour pas penser au passé, et voilà que ça me revenait sur le coin de la tronche. Comme ça. Dans les bras de celui que j’aimais. J’devais être tellement pathétique. Et j’faisais tout pour arrêter de pleurer mais j’y arrivais pas, putain de bordel d’sa race, j’y arrivais pas. C’était comme si la souffrance de toutes ses années à me taire ressortait d’un coup, en torrents. C’était trop idiot putain, je chialais comme une fillette. Idiot, idiot, idiot de mes deux. « Chut… » Il me serrait contre lui, je respirais plus lentement, j’le lâchais pas. J’le lâcherai plus. « J’suis désolé … J’suis tellement désolé… Je t’aime… Je t’aime… Arrêtes de pleurer, j’suis là, ça va aller. » J’ai soufflé. Longtemps. J’ai fermé les yeux une seconde. Les larmes se sont arrêtées de couler au moment même où ses lèvres se posèrent sur mon front, putain, comment c’était possible qu’il me fasse cet effet-là ? Une seconde plus tôt j’étais une vraie madeleine, et l’instant d’après j’ai senti une chaleur étrange se diffuser en moi, comme un halo de lumière. Comme dans les films. « J’laisserai plus rien t’arriver, j’te le promets, tu souffriras plus. Je vais te protéger, Maxxie. » Maxxie. Putain c’que ça m’avait manqué. Un dernier sanglot se coinça dans ma gorge alors qu’il embrassait mon cou et qu’il séchait mes larmes de tapette. En temps normal, j’le savais, il aurait ricané et je lui aurais dit de fermer sa gueule, mais pas maintenant. De toute façon, j’étais encore incapable de parler. Je tentais de calmer ma respiration, ce qui n’était pas mince affaire avec son souffle si près du mien. Putain de bordel de merde. J’avais jamais rien voulu de tout ça. « Viens…» Je ne réalisais même pas qu’il me tirait doucement et que je m’asseyais sur le lit sans dire un mot. J’étais comme en suspension, la gorgé nouée. J’en revenais toujours pas de ce que j’avais fait. Putain. Je regrettais pas. Enfin, si. Ou non. J’savais plus rien. J’étais perdu. J’allais me contenter d’écouter. « J’suis tellement désolé Maxxie, j’sais pas combien de fois je vais devoir te le dire … Je vis dans la culpabilité depuis un mois, ça me détruit, regardes-moi… » Alors j’l’ai regardé. Longtemps. J’ai regardé toutes ces imperfection qui le rendaient si parfait. Il était plus pâle que jamais, ses cheveux étaient décoiffés comme s’il ne les coiffait plus, il avait l’air triste, malade, désespéré, et mon envie de chialer repris le dessus puisque je savais que c’était à cause de moi. Tout était à cause de moi. Et merde, il avait l’air tellement.. Faible, détruit, et par ma faute. Il s’excusait mais j’étais tellement désolé, moi aussi, j’aurais aimé lui dire, le faire taire, m’excuser parce que j’avais été un vrai connard ces dernières semaines et qu’il méritait pas d’avoir enduré tout ça. Mais j’ai fermé ma gueule, je l’ai laissé parler. Et je me foutais de ses cernes ou de ses joues qui s’étaient un peu creusées. Il était là, devant moi. Il avait survécu. Je me foutais de tout. Il était beau. « J’suis qu’un pauvre con… Si… Si j’avais su, putain… J’aurais tout fait pour te rendre heureux, j’aurais… Merde, pourquoi tu m’racontes tout ça que maintenant ? » Mon cœur loupa un battement, et merde, il m’en voulait. D’avoir repoussé, de lui avoir caché des choses. J’allais rétorquer une vague excuse bien que je n’en ai aucune, mais il reprit et je me suis contenté de fermer ma grande gueule qui l’ouvrait jamais à temps. « Je t’en veux pas, tu sais. Ca a dû te demander un sacré courage de venir me parler de tout ça, et j’suis content que ce soit fait… C’est juste que… Putain, pendant tout ce temps je me comportais comme le pire des connards ! J’me comportais comme… Edan… » Mes yeux tremblèrent ma respiration se coupa. « Non ! » C’était sorti tout seul, un murmure, un souffle. Non putain, qu’il ne se compare même pas à Edan. Il pouvait pas faire ça. Il ne serait jamais Edan. Jamais. J’en avais rien à foutre qu’il m’ait fait du mal, ou qu’il m’ait fait souffrir. J’étais pas heureux quand j’étais avec Edan. J’avais pas ce sourire quand j’étais avec Edan. Jamais j’aurais parlé à Edan, jamais j’aurais osé me confier à lui. J’avais jamais aimé Edan comme j’aimais Andreas et ça, je l’avais réalisé depuis longtemps. J’allais prendre le visage d’Andreas entre mes mains, lui dire qu’il n’avait pas à s’en faire, qu’il était la meilleure choses de tout ce que j’avais connu avant de l’embrasser, encore et encore. Merde c’que je devenais niais, j’avais envie d’aller me cogner la gueule contre un mur. Mais qu’est-ce qu’il m’avait fait ? j’comprenais plus rien, et à nouveau j’avais tout oublié lorsqu’il me regarda dans les yeux. Son regard vert était éteint. Y’avait plus cette lumière que j’arrivais jamais à déchiffrer et qui me foutait à chaque fois un sourire inexplicable sur le visage. Il était vide. Il s’en voulait. A cause de moi. J’me maudissais de tout mon être de lui avoir fait penser ne serait-ce qu’un seul instant qu’il était comme Edan. J’étais un véritable con. Et pourtant je ne pipai mot, de peur de l’interrompre, de tout gâcher. On gâchait toujours tout, tout le temps, c’était notre truc, mais pas cette fois. Cette fois j’me forçais à me taire. « Maxxie je… » Pause. A son tour d’avoir un truc à me dire. J’avais l’espoir qu’il m’avoue pour sa tentative de suicide, peut-être. J’aurais pu tout lui raconter, m’excuser, m’écrouler dans ses bras une nouvelle fois, m’excuser encore, lui dire à quel point j’étais un sale con qui le méritait pas, mais le choc était tout autre. Mes yeux étaient toujours plongés dans les siens et j’y voyais de la sincérité, j’commençais à le connaître. « J’ai pas couché avec Meth, d’accord ? Je peux te le jurer. » Et j’ai soufflé un rire, comme un con, un long soupir de soulagement. C’était comme si j’avais vécu en apnée tout c’temps. Putain. Je voulais le croire. Mon cœur battait démesurément, j’avais la bouche ouverte comme un con, mais j’le croyais. Putain. Il avait rien fait. Et moi, avec Kyllian… Oh non… J’étais vraiment le pire bâtard que la Terre n’ait jamais connue. « C’était un de ses plans merdiques … Enfin, pas tant que ça, mais tu connais Meth et ses idées, hein ? » Oh que oui je connaissais Meth. Meth et son foutu altruisme, Meth qui se connait des airs de caïd mais qui était au fond un des mecs les plus adorables de l’univers, Meth et ses plans tordus jusqu’à la moelle. Quel petit con. Je m’en voulais d’avoir douté de lui. J’l’avais traité de tous les noms, j’avais chialé à cause de lui, frappé les murs, gueulé dans mes oreillers à m’en étouffer, putain de jalousie qui m’avait bouffé. « Il pensait qu’en te faisant croire ça, t’allais réaliser que tu tenais à moi et que tu reviendrais, ou un truc comme ça… Pour tout te dire, j’ai moi-même rien compris à tout ce merdier. » Il avait toujours raison. Meth était un putain d’ange gardien aux ailes froissées et à la gueule un peu trop sarcastique. Il avait encore concocté un de ses plans et comme un con j’avais foncé droit dans le panneau. C’était toute cette jalousie, le point déclencheur de l’histoire, et j’le savais. C’était grâce à Meth que j’avais pris la bagnole, parce que j’en crevais de les imaginer ensemble, parce que je pouvais plus supporter d’avoir Andreas loin de moi encore un jour de plus, parce que j’voulais qu’il soit mien à nouveau. Salope de Meth et son intelligence brillante, j’allais aller lui foutre une claque puis me jeter dans ses bras dès mon retour à Brighton. « J’imagine que ça a marché, n’est-ce pas ? » J’ai pas osé hocher la tête. Oui bordel c’que ça avait marché, c’était hallucinant, limite machiavélique, c’était du Meth tout craché. A cet instant précis j’avais juste envie de lui bâtir un temple. J’étais avec lui. J’étais avec lui, et c’était grâce à ce branleur de Meth. « J’aurais pas pu te faire ça … Pas une deuxième fois. J’suis tellement désolé, encore une fois … Tu sais, ça me tuait de te cacher ça, de te voir souffrir comme ça … J’aurais pas pu tenir encore longtemps, il aurait fallût que ça sorte un jour ou l’autre, de toute façon… N’en veux pas à Meth, surtout. S’il te plaît. » Mon sourire disparut. Y’avait encore tant de choses qu’il ne savait pas. Et tant de choses qu’il ne m’avait pas dites. Je pensais à Kyllian, à l’hôpital. C’que c’était compliqué bordel. J’me détestais. De quel droit j’avais pu faire ça ? Ky était mon meilleur ami, un mec formidable, et y’avait jamais eu aucune ambiguïté entre nous. On était juste bourrés, défoncés, on s’est laissés aller, mais ça je pensais pas qu’Andreas le comprendrait. Moi-même je ne comprenais pas pourquoi j’avais fait ça. J’avais peur. J’étais terrorisé à l’idée qu’il pique une crise ou qu’il soit déçu de moi. Je respirais faiblement. Cette impression d’étouffer, encore. Qui s’évapora aussitôt que ses lèvres touchèrent les miennes, une fois, deux, une autre. Voilà que je souriais comme un débile alors qu’il embrassait mon nez, il avait pas le droit d’être comme ça, d’accord ? Il avait pas le droit d’me rendre aussi heureux. J’le méritais pas. « Tu me pardonnes ? Enfin, j’veux dire, t’es venu ici pour me dire ça et partir comme si de rien n’était, ou tu vas rester avec moi, cette nuit ? » Je lui avais pardonné à la minute même où mes yeux avaient croisés les siens, putain, j’étais prêt à pardonner toutes les erreurs qu’il avait jamais faites, si il savait, si il savait à quel point je m’en foutais. Mais je ne me pardonnais pas moi-même. J’avais envie d’me donner des gifles, de chialer, de hurler, de me jeter à ses pieds, tout en même temps. Il avait rien fait, il aurait jamais rien pu me faire, et pendant ce temps-là je me comportais comme un petit bâtard de merde. Quel con, mais quel con. J’avais les yeux clos lorsqu’il posa son front contre le mien, son souffle caressant ma peau. « Reste. S’il te plaît. » Et rien n’aurait pu me rendre plus heureux. Mais j’pouvais pas rester si j’lui disais pas. J’étais venu pour tout lui dire après tout, non ? D’accord, j’admets que la coucherie avec Kyllian ne faisait pas partie de mes plans, mais merde, il devait savoir. Peu importe les conséquences, il pourrait me virer à coups de pieds au cul, ne me hurlant dessus, me traitant de tous les noms puisque je le méritais. Une bouteille de Jack m’attendait à la maison et elle saurait écouter mes lamentations, comme d’habitude. Mes mains recommençaient à trembler alors qu’il avait su les calmer par une simple pression des siennes. « Andreas, je… » C’était tout ce que j’étais capable de dire, aussi proche de lui. Je décollai mon front du sien, baissant les yeux. Encore une fois je pouvais pas les affronter. Cette fois ci, ce n’était pas à cause du passé qui me revenait dans la gueule. C’était par honte et dégoût de moi-même. J’en revenais pas d’avoir été con à ce point, de lui avoir infligé tout ça. Depuis quand j’étais ce genre de personne ? Je ne voulais pas l’être, jamais, et surtout pas avec lui. J’ai pris une grande inspiration. Je devais lui expliquer, tenter de rattraper les choses. J’le devais. Fallait pas que je gâche tout. « J’ai couché avec Kyllian. » J’lui ai dit ça de but en blanc, sans même faire le lien entre tout le discours qu’il m’avait dit avant, ce discours qui m’avait donné envie de chialer et à la fois de ne plus jamais pleurer de ma vie, ces paroles qui m’avaient donné envie de le frapper tant il était niais et de le serrer dans mes bras à en crever en même temps. J’lui ai pas laissé le temps de répondre, il devait pas répondre, j’devais me rattraper. « C’est arrivé une fois. Une seule fois, j’te le jure. Y’a une vingtaine de jours, j’crois. Je sais, c’était la fois de trop, j’suis vraiment désolé putain, si tu savais, ça me tue depuis des jours, j’en peux plus, je… » J’ai passé une main dans mes cheveux, j’osais toujours pas affronter son regard et le motif des draps devenait subitement fascinant. « J’pensais qu’à toi, sans cesse, tout le temps, on a décidé de sortir pour oublier tout ça, et… J’étais bourré, complètement défoncé, j’savais plus c’que j’faisais… » Je sentais que je m’enfonçais dans ma propre connerie, mais c’était plus fort que moi, je m’en voulais tellement que j’avais envie de crever sur place, mais j’continuais. « N’en veux pas à Ky, j’crois qu’il était dans un pire état que moi, j’sais pas pourquoi j’ai fait ça, j’ai aucune excuse, vraiment, Andreas… Je t’aime, j’ai jamais aimé que toi… Tu dois me croire… J’t’en prie. » Je me rendais compte petit à petit que je lui ressortais le même discours que celui qu’il m’avait dit le jour où je l’avais surpris avec Liberty, et j’ai eu soudain l’impression qu’on m’avait tiré une balle en pleine tête. J’étais un connard, un putain de connard, qu’est-ce que j’avais fait ? Et pourquoi me croirait-il, d’ailleurs ? Je méritais même pas d’être cru. Je méritais même pas d’être aimé de lui, de toute façon. « Je… » J’ai attrapé ses mains, presque de force, je me foutais de si il le voulait ou non. Les manches de son pull trop grand pour lui se soulevèrent légèrement avec le mouvement. Et là, j’eus l’impression que mon cœur s’était véritablement arrêté. J’avais cru voir du blanc sur sa peau. J’savais pas trop c’que ça signifiait. J’voulais pas le savoir. Les mécanismes de mon cerveau étaient tous sur pause. Et j’ai soulevé sa manche gauche, délicatement, redoutant ce que j’allais voir. Et mon cœur s’est mis à rebattre à toute allure, à toute vitesse, si vite que je croyais qu’il allait exploser. Là. Sous mes yeux. Le poignet d’Andreas. Il était entouré de bandages faits à la va-vite, si bien que l’un d’entre eux s’en était allé et qu’il laissait apercevoir des cicatrices loin de s’être refermées. Elles saignaient encore un peu, ayant même taché l’intérieur de sa manche. J’ai plaqué ma main contre ma bouche, étouffant un cri. De douleur pour lui, de haine contre moi-même, de culpabilité. Les larmes recommençaient à monter, instantanément. C’était ma faute. J’le savais. Tout était ma faute. J’étais au courant pour les pilules, pour l’hospitalisation, le lavage d’estomac. Mais rien ne m’avait préparé au choc. Et soudain, des phrases me revenaient, comme un mirage. J’aurais dû m’en douter. Mais j’avais été aveugle, comme d’habitude. Et j’avais rien fait. J’en suis même venu à me punir, avait-il dit. J’pensais pas qu’il ferait ça un jour. Et à cause de moi. J’aurais pu agir, l’en empêcher, j’avais rien fait et putain qu’est-ce que je me haïssais en ce moment. Je l’avais laissé mourir. J’avais rien vu. Et pendant ce temps, il souffrait. J’ai tenté de respirer, mais les sanglots revenaient. Alors je me suis penché sur son poignets, l’ai embrassé, le plus doucement possible, pour ne pas lui faire mal. J’y ai déposé mes lèvres plusieurs fois, comme pour un môme, comme si ça allait le faire guérir. Mais je savais bien que ces choses-là ne guérissaient pas. Et les cicatrices sur son bras allaient rester tout comme celles que j’avais infligé à son cœur. Ma bouche remonta, embrassant chaque endroit auquel elle avait accès, remontant dans son cou, s’attardant sur ses lèvres, ses foutues lèvres dont je n’étais jamais rassasié. J’aurais pu rester là toute ma vie, bordel. Mais à la place, je l’ai serré contre moi, plus fort que n’importe qui. « J’suis désolé Andreas, putain, j’suis tellement désolé… » Les mots ne suffisaient même pas. Je supportais pas le fait qu’il se soit infligé ça par ma faute. J’voulais juste mourir. Il méritait rien de tout ça. Il aurait été tellement mieux sans moi. Et une larme coula mais je la chassai, c’était pas à moi de pleurer. « Si tu savais comme je m’en veux… » C’était même pas assez fort. Je m’en voulais pas, j’me détestais, j’me haïssais, j’aurais voulu disparaître de la surface de la terre. J’suis resté comme ça à le serrer aussi fort que possible. Et je sentais les battements de son cœur contre le mien. J’avais tout oublié, à quel point il m’avait détruit, à quel point il m’avait fait du mal. Je l’avais fait souffrir et ça, j’pouvais pas le supporter. J’me sentais dans la peau d’un bourreau. Alors j’ai pris son visage entre mes mains, et après avoir déposé une nouvelle fois mes lèvres contre les siennes, j’ai murmuré : « T’es tout sauf lui. J’te le promets. Et tu seras jamais comme lui. Jamais. T’es juste le mec le plus merveilleux que j’ai rencontré de ma vie, putain. » J’ai soupiré, j’savais pas quoi dire pour qu’il me croie, pour qu’il réalise. Que sans lui, j’étais rien. Que j’étais comme une coquille vide depuis qu’il était plus là. « Je t’aime, bordel, je t’aime. J’en ai rien à foutre de ce que tu m’as fait ou de ce que tu pourrais faire. J’suis qu’un pauvre connard, j’ai rien vu venir, j’t’ai fait tout ce mal et j’comprends que tu me détestes, j’suis… » Une pause à nouveau, je l’ai regardé dans les yeux, je voulais pas le lâcher. « Indie m’a appelé ce matin-là. Tu sais, quand t’étais à l’hôpital. J’sais c’que t’as fait, j’sais que c’est à cause de moi, et tu peux pas savoir à quel point j’me déteste pour t’avoir infligé ça… J’suis passé te voir, t’étais endormi. Je t’ai dit… » J’en devenais pathétique, je foutais sa sœur dans la merde, et je m’essoufflais comme si je courrais à toute vitesse un cent mètres, mais ça devait sortir. Tout devait sortir. J’en pouvais plus. « Je t’ai dit de pas me laisser. Et tu l’as pas fait. » Je revenais là-bas l’espace d’une seconde, dans cette chambre ou j’avais eu si peur. Peur qu’il me lâche, peur qu’il ne s’en sorte pas, qu’il y reste. Si il était mort ce jour-là, j’en aurais crevé, j’en étais certain. « J’te laisserai pas. J’resterai pour toujours si tu le veux. » J’ai caressé sa joue. Putain, un vrai con de niais. Je devais l’être, et à tous les niveaux, mais à ce stade-là, je m’en foutais. J’voulais juste le savoir près de moi. « Promets-moi juste que toi, tu resteras en retour. » Et j’essayais de lui dire dans mon regard tout ce que je n’arrivais pas à exprimer. A quel point j’avais besoin de lui. A quel point j’me sentais vivant que quand il était là. A quel point je l’aimais, à en crever, à en souffrir. J’voulais juste qu’il soit heureux, et j’voulais que ça soit grâce à moi. C’était peut-être trop demander.
Dernière édition par Shelley L. McArthur le Mer 22 Mai - 23:04, édité 16 fois
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 1:30
Well... It's my story...
Une salle de concert au fin fond de Brooklyn, 1991, la belle époque. Anna Clarke fuyait sa famille aisée, les contraintes, les conventions et les limousines. Aaron McArthur faisait résonner sa basse, les yeux mi-clos, emporté par la mélodie qu’il jouait. Toutes les femmes de la salle étaient pendues à ses lèvres d’où sortait un son mélodieux. A priori, rien n’indiquait que les deux jeunes gens auraient un coup de foudre ce soir-là. Ils n’avaient eu ni pressentiments, ni préavis. Et pourtant, lorsque les yeux noisette de la jeune femme croisèrent ceux du beau brun, cachés par des lunettes de soleil volées sur un étalage, leurs cœurs battirent à l’unisson et de plus en plus vite. Ils finirent par échanger un sourire. Quelques rendez-vous, des baisers volés, de bons moments partagés et les amants décidèrent de ne pas perdre de temps : ils voulaient se marier, ils voulaient fonder une famille et être heureux. Ensemble. C’était inhabituel pour Aaron qui était d’un naturel volage, et Anna qui était une rebelle dans l’âme. Mais ils se calmaient l’un l’autre. Ils avaient trouvé leur moitié. Un an plus tard seulement, Anna accoucha d’une petite fille. Et alors que les yeux des nouveaux parents pétillaient en regardant leur enfant, Shelley poussa son premier cri. Le premier d’une longue lignée, si je puis me permettre.
Six ans, le bel âge. Enfin, pour certains. Une petite fille aux couettes couleur châtain et aux lunettes rondes sautait à la corde dans la cour de récré, tandis qu’une bande de fillettes blondes la pointaient du doigt en souriant sournoisement. Elle n’y prêtait guère attention, et quelques minutes plus tard, elle retourna à son livre. Shelley était une enfant calme et travailleuse, le genre qui ne cherchait d’ennuis à personne mais que tout le monde cherchait à longueur de temps. Pourtant, elle n’était ni étrange, ni décalée. Elle était juste un peu dans son monde de temps en temps. A vrai dire, la compagnie des autres enfants l’ennuyait. Elle préférait de loin un bon livre, ce qui lui attirait bien souvent des moqueries. Mais elle n’y répondait jamais. Les gens la voyaient telle qu’elle était : une fille fragile, un oiseau tombé du nid qui prenait ses marques peu à peu. Elle, ça lui allait. Elle n’avait pas besoin d’amis. Elle avait sa famille. Les parents de Shelley, quoique parfois absents, la choyaient et la gâtaient dès qu’ils le pouvaient. Elle était l’une des rares enfants de son école à avoir les yeux brillants en parlant de ses parents, au milieu de ces gosses de riches confrontés à de trop grands espoirs, de trop grandes attentes, des absences trop longues et des conventions déjà pesantes pour leur âge. Shelley vivait une vie simple, elle était une fille simple. Elle avait ses parents, et c’était tout ce dont elle avait besoin pour être heureuse. Rien de plus.
Elle ne ressentait rien. Rien de plus qu’un énorme vide à l’intérieur de sa poitrine, là où elle pensait avoir un cœur. Les larmes ne coulaient même pas, et d’ailleurs, elle s’en voulait pour ça . Son père venait de mourir dans un accident de voiture. On disait qu’il n’avait pas souffert. La personne la plus importante de sa vie venait de rejoindre les cieux, alors pourquoi ne pleurait-elle pas ? Elle aurait dû crier, hurler même, se jeter à terre et pourtant elle restait là, comme une statue de cire, alors que sa mère préparait les plats pour les funérailles en compagnie de sa bonne. Cela lui changeait les idées. Shelley n’avait pas voulu aller le voir avant qu’on ne mette son père dans son cercueil. Après tout, elle avait seulement treize ans. Elle savait qu’elle n’aurait pas pu supporter la vue de son visage figé, observer cette bouche qui ne sourirait plus jamais pour elle sans craquer. Elle était lâche, foutrement lâche. Elle ne voulait plus l’être. Elle s’était fait une promesse : à partir d’aujourd’hui, elle serait forte. Elle ne serait plus la Shelley fragile et timide. Ses livres, elle les prendrait pour cogner avec. Elle s’affirmerait. Son père lui disait toujours d’être une grande fille et de ne jamais laisser quiconque se dresser en travers de son chemin. Elle allait enfin l’écouter. Pour lui rendre hommage. Elle se redressa, la tête haute, et enfila la veste en jean qui pendait encore sur le porte-manteau de l’entrée. Elle était beaucoup trop grande, mais qui s’en souciait ? Elle grandirait encore. Et elle n’avait besoin de l’aide de personne pour lui dire quoi faire ou lui interdire d'agir de telle ou telle manière. Elle choisirait les bonnes personnes et dégagerait les autres.
Le lycée marqua un changement immense dans la vie de Shelley. Après avoir passé toute la fin de ses années de collège à lutter contre elle-même et sa timidité, elle était enfin devenue une femme. Accomplie, sûre d’elle et même plutôt grande gueule parfois, elle remarqua que ses rares amis d’enfance ne la reconnaissaient presque plus. Certains étaient déçus, d’autres fiers, elle, elle avait enfin appris à s’aimer telle qu’elle était. C’est au lycée que Shelley rencontra celle qui devint bien vite sa meilleure amie. Hope était d’une blondeur candide et elle avait ce sourire, ce sourire communicatif qui a cet effet de te faire sentir bien lorsque tu le vois. Elles ont tout de suite accroché. Leurs caractères, pourtant forts et distincts l’un de l’autre, s’alliaient parfaitement lorsqu’elles étaient ensemble. Plus qu’une amie, Shelley avait l’impression d’avoir trouvé son âme sœur. Elles ne se lâchaient plus, à tel point que les gens les surnommaient « Shellope » dans les couloirs du lycée. Une vrai couple royal, comme s’amusaient à les décrire les autres élèves. Elles aimaient se faire porte-parole de ce qui était juste dans le lycée. Lorsqu’une des deux n’avait pas les mots, l’autre les trouvait. Un jour à table, son beau-père lui demanda si c’était son petit ami qui lui avait offert le collier qu’elle portait sans cesse. Shelley éclata de rire et précisa que non, c’était sa meilleure amie. D’ailleurs, elle n’avait pas le temps d’avoir un copain. Elle n’en avait que faire, à vrai dire. Entre les cours de mathématiques avancés, les diverses associations dont elle et Hope faisaient partie, et les cheerleaders dont elle était capitaine, Shelley ne pensait que rarement à la gente masculine. Ses rares histoires ne duraient jamais, et elle s’en remettait très vite. Après tout, elle avait bien plus précieux qu’un petit ami. Elle avait Hope.
Shelley leva les yeux de son livre de mathématiques, les formules toutes plus compliquées les unes que les autres dansant encore sous ses yeux. Elle n’avait pas prévu, il y a maintenant trois ans lorsqu’elle avait commencé ses études de mathématiques et emménagé avec Hope, que tout deviendrait aussi compliqué. Elle se massa les tempes et but une nouvelle gorgée de café. Elle pouvait y arriver. C’était une battante. Trois coups frappèrent à la porte, et Hope entra, une assiette garnie d’une part de pizza dans une main, le téléphone dans l’autre. « Quand t’auras fini de faire ta Einstein, y’a Black Swan à la télé. » Elle déposa l’assiette sur le bureau, le téléphone dans sa main, un baiser sur sa joue. Elles étaient pire qu’un couple. « Tu m’as bavé dessus. Pourquoi le téléphone ? » Hope leva les yeux au ciel. « Ta mère a encore appelé, mais t’étais au boulot. Sois pas une fille indigne. » Elle repartit en moins de temps qu’il ne fallut pour le dire, sûrement l’effet Natalie Portman. Shelley soupirait. Il y a trois ans, sa mère avait déménagé avec son beau père direction Londres et sa pluie battante. Depuis, elle ne la voyait que très peu, mais sa nouvelle vie ne lui aurait, de toute façon, pas laissé le temps du contraire. Elle composa le numéro, son regard se tournant vers la petite fenêtre à côté d’elle. New York et ses lumières l’appelaient comme un cœur battant à deux cent à l’heure. Un sourire illumina son visage. « Maman ? Oui, ici, tout va très bien. »
Dernière édition par Shelley L. McArthur le Mer 22 Mai - 22:58, édité 8 fois
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 1:30
Mon bébé d'amour. Ma femme, ma colocataire, ma meilleure amie. Bon, ce ne sera plus le duo Sara/Shenae mais osef, j'ai une blonde pétillante et canon, so.
Il se passe plein de trucs mais je te raconte tout cela sur skype, no worry. Tu vas halluciner car la vie de Hope, ça va être bordel et compagnie.
Je suis tellement content de te retrouver, on va faire des malheurs. Re-bienvenue à la maison et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 1:36
Est-ce que tu va arriver à la finir cette fiche ?
Re-Bienvenue parmi nous & termine ta fiche cette fois-ci
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 1:38
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Est-ce que tu va arriver à la finir cette fiche ?
Après deux retours foireux, elle est motivée plus que jamais, surtout qu'elle a le temps là donc elle me l'a promis, et elle a le stresse car je la motive. Comptons sur elle.
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 1:53
Bienvenue ici !
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 1:59
Re-bienvenue parmi nous alors Bon courage pour rédiger ta fiche
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 2:09
Dites moi que je me trompe pas de personne et que tu es bien la personne que je pense que tu es. OSEF, je t'aime. (même si tu n'es pas la personne que je pense que tu es ) J'espère que tu finiras ta fiche et que tu feras ton come back sur NYCL, n'ayant pas été là quand tu étais inscrit y'a... Je sais pas combien de temps
Bref, rebienvenue. Et c'est qu'elle est canon la Grimes.
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 2:13
Rebienvenue parmi nous, alors ! Et super choix d'avatar
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 3:32
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 4:09
SI TU FINIS PAS CETTE FICHE, JE TE FOUETTE. sérieusement wesh. tsss.
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 5:12
Quelqu'un vient de terminer sa fiche avec comme avatar Shenae. Tu as donc trois jours pour terminer la tienne. Au terme, si tu n'as pas fini, l'avatar lui reviendra de droit sinon ce sera à la meilleure des fiches. Bon courage
Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 17:24
YOUHOUUUU
Hope A. Roseberry a écrit:
Mon bébé d'amour. Ma femme, ma colocataire, ma meilleure amie. Bon, ce ne sera plus le duo Sara/Shenae mais osef, j'ai une blonde pétillante et canon, so. Il se passe plein de trucs mais je te raconte tout cela sur skype, no worry. Tu vas halluciner car la vie de Hope, ça va être bordel et compagnie. Je suis tellement content de te retrouver, on va faire des malheurs. Re-bienvenue à la maison et bonne chance pour ta fiche.
MON COEEEEEUR MON AMOUR MON AMOUUUUR MON COEUR on se capte sur skype pour que tu me racontes tout ça, puisque Hope c'est une compliquée, moi je vais pas suivre haha mais j'suis bien décidée à ce que Shelley prenne une grande place dans sa vie, non mais oh On va déchirer
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Est-ce que tu va arriver à la finir cette fiche ? Re-Bienvenue parmi nous & termine ta fiche cette fois-ci
Hahahaha merci Dydy Et oui cette fois c'est la bonne (bon ok j'ai déjà dit ça avant mais euh cette fois le clafoutis est cuit (je sais pas pourquoi j'dis ça) )
Hope A. Roseberry a écrit:
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Est-ce que tu va arriver à la finir cette fiche ?
Après deux retours foireux, elle est motivée plus que jamais, surtout qu'elle a le temps là donc elle me l'a promis, et elle a le stresse car je la motive. Comptons sur elle.
COMPTONS SUR MOI
Aaron Dickens a écrit:
Bienvenue ici !
Merci petit homme
Paige E. Wingston-Meyer a écrit:
Re-bienvenue parmi nous alors Bon courage pour rédiger ta fiche
Merci petite femme
Nathanaël H. Rousseau a écrit:
Dites moi que je me trompe pas de personne et que tu es bien la personne que je pense que tu es. OSEF, je t'aime. (même si tu n'es pas la personne que je pense que tu es ) J'espère que tu finiras ta fiche et que tu feras ton come back sur NYCL, n'ayant pas été là quand tu étais inscrit y'a... Je sais pas combien de temps Bref, rebienvenue. Et c'est qu'elle est canon la Grimes.
ELISAAAA C'EST ENCORE MOIIIIII et non je pense pas que tu te trompes de personne chérie. J'suis contente que tu sois là en plus t'es pas mal dans ton genre toi aussi (au fait j'ai vu tes nouveaux avatars de Niall QUAND TU VEUX POUR LOUIS HEIN J'ATTENDS ok je sors )
Maxime S. Delaire a écrit:
Rebienvenue parmi nous, alors ! Et super choix d'avatar
Merci bieeeen
Solal J. Dubois-Gallagher a écrit:
Re-bienvenue parmi nous
Merci à toi
Julia K. S. Williams a écrit:
SI TU FINIS PAS CETTE FICHE, JE TE FOUETTE. sérieusement wesh. tsss.
MAIS TU SAIS QUE J'AIME QUAND TU ME FOUETTES
Solal J. Dubois-Gallagher a écrit:
Quelqu'un vient de terminer sa fiche avec comme avatar Shenae. Tu as donc trois jours pour terminer la tienne. Au terme, si tu n'as pas fini, l'avatar lui reviendra de droit sinon ce sera à la meilleure des fiches. Bon courage
LET THE HUNGER GAMES BEGIN
Tulisa A. Errington a écrit:
La Shelley FINIS TA FICHE !
La fameuse HAHAHA I WILL
Hope A. Roseberry a écrit:
J'aime quand vous vous acharnez sur elle pour qu'elle ait la pression qu'elle mérite.
Shelley L. McArthur a écrit:
Comment es-tu arrivé(e) ici ? ’ JIMMY MON AMOUR MA VIE MON COEUR
Je mérite rien du tout moi tu me fais peur (mais jotem )
Rubby A. Ramos a écrit:
Bienvenue
Merci à toiiii
Orlane K-S. Ryans a écrit:
Bienvenue sur le forum
Merciiiiii
Camelia A. Lombardi a écrit:
Re-bienvenue sur NYCL
MERCI T'ES TROP BELLE NGRJDFKL
Eduardo Gil a écrit:
Re-bienvenue parmi nous
Merci héhé (ce smiley me fait rire, c'est tombé sur toi, mais je compte pas te tuer don't worry )
Katerina M. Lehtonen a écrit:
LOLAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA voilà, c'est tout ce que j'ai à dire.
NONOOOOOOOOOOOOO OMG T'AS PRIS DEMI EN AVATAR JE BFEUODJFIEJ?FOI oui j'écoute son dernier album en boucle depuis sa sortie il est magnifique je l'aime de plus en plus so je fangirle et merciiiii
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 17:31
Shelley L. McArthur a écrit:
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Est-ce que tu va arriver à la finir cette fiche ? Re-Bienvenue parmi nous & termine ta fiche cette fois-ci
Hahahaha merci Dydy Et oui cette fois c'est la bonne (bon ok j'ai déjà dit ça avant mais euh cette fois le clafoutis est cuit (je sais pas pourquoi j'dis ça) )
Hope A. Roseberry a écrit:
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Est-ce que tu va arriver à la finir cette fiche ?
Après deux retours foireux, elle est motivée plus que jamais, surtout qu'elle a le temps là donc elle me l'a promis, et elle a le stresse car je la motive. Comptons sur elle.
COMPTONS SUR MOI
Y a intérêt que tu reste cette fois-ci
c'est quoi cette expression
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 17:48
Je sais pas j'ai mangé du clafoutis alors j'ai pensé à mon clafoutis d'où ma pensée super profonde
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 17:50
bienvenue
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 18:13
Merci, Jared je le miam
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Sujet: Re: + my body is a cage. Lun 20 Mai - 18:29
Shelley L. McArthur a écrit:
MON COEEEEEUR MON AMOUR MON AMOUUUUR MON COEUR on se capte sur skype pour que tu me racontes tout ça, puisque Hope c'est une compliquée, moi je vais pas suivre haha mais j'suis bien décidée à ce que Shelley prenne une grande place dans sa vie, non mais oh On va déchirer
(...)
COMPTONS SUR MOI
(...)
Je mérite rien du tout moi tu me fais peur (mais jotem )
Shellope, c'est la vie, c'est dans ma fiche. Et tu ne m'abandonnes pas sinon je pleure et je meurs. Bref, tu as vu, ce n'est pas si terrible la vie de Hope mais cela risque de se compliquer avec le temps donc tu pourras suivre en live.
Si, tu dois la terminer mais c'est bien, je suis là pour t'aider. Let's go les amis, on va gagneeeeeeeer.