Sujet: tu m'a(b)imes, j'en (c)rêve. - Anna Speckhart. Lun 27 Mai - 17:46
FEAT. ANNA SPECKHART
Anastasia Maria Filipovitch
18 ans → Né(e) à Moscou le 23/07/1994 → Elle étudie la psychologie à Columbia et est également serveuse pour payer ses études. Elle est célibataire. → elle aime les femmes bien qu'elle ne rejette pas la possibilité de coucher avec des hommes. Elle n'assume pas pleinement son homosexualité. → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Anastasia Maria Filipovitch. Une jolie brune aux yeux bleus à la peau laiteuse et parsemée de taches de rousseur. Du haut de ses 1m75 et de ses 50 kilos, elle surplombe un monde qui n’est pas le sien, ou plutôt qu’elle ne considère pas comme tel. Beaucoup la considère comme anorexique. Je n’ai pas faim, répond-elle simplement à ses détracteurs. Un regard perçant, des lèvres que beaucoup aimeraient embrasser, un corps fin et un visage délicat : assurément, elle a tout pour plaire. Pourtant, elle ne se considère pas comme étant jolie ou même belle. Son style vestimentaire n’est ni simple ni trop original : elle reste dans la norme. Des jeans en hiver, des shorts quand le soleil montre le bout de son nez. Son corps frêle peut faire penser qu’elle est fragile et c’est le cas. Aussi maladroite que belle, il n’est pas rare de la retrouver aux urgences avec une entorse ou un os cassé suite à une chute pourtant anodine. Sa voix est douce et rassurante. Elle ne crie jamais, sauf la nuit. Le nombre de cicatrices qu'elle possède sur le corps dépassé celui de ses tâches de rousseur : les bras, les jambes, les épaules et le ventre sont les parties les plus touchées par ce fléau. I mean... Who could love a girl with scars...
★Quel est le caractère de ton personnage? → Si tu venais à mourir demain, que dirais-tu ? Cette question revient sans cesse. Elle hante son esprit, manipule ses pensées. Sa vie n’est qu’un flot continu de promesses brisées et de draps imbibés de sang. Je remercierais la personne qui a mis fin à mes jours. Sa voix est calme lorsqu’elle parle de la mort. Elle n’est pas effrayée, elle l’attend depuis si longtemps. Elle a ce regard vide que personne ne comprend, cette aisance à parler des choses effrayantes. Elle est si jolie. Les hommes la comparent à une poupée, les femmes ne la comparent pas, elles admirent. Ana’, comme l’appelle ses proches, n’aime pas l’attention que les hommes lui portent. Elle ne les aime qu’en ami mais ne se l’avouera jamais. Alors parfois, elle cède aux avances de l’un d’entre eux, comme ça, pour se sentir dans la norme. Elle est bien trop maigre pour sa taille mais elle, elle se trouve trop grosse. Elle complexe vis-à-vis de son corps, des cicatrices que la vie lui a laissées. Mais elle les aime, ses cicatrices. Chacune raconte une histoire, chacune dise "J’ai survécu."En vérité, la jeune femme n’a jamais vécu, elle n’a fait que survivre, toute sa vie durant. Elle n’est pas méchante et ne se plaint jamais. Elle souffre en silence, ravale ses larmes quand elle les sent couler. Elle sourit à ses proches, fait comme si tout allait bien. Elle se cache derrière ce sourire et ce visage délicat. Elle est plus forte que ce que les gens pensent. Elle ne sourit jamais avec sincérité. Ce n’est pas par dédain de la société ni même par condescendance, c’est simplement par tristesse et dépit. Elle sourit car elle a le devoir, l’obligation de le faire. Ce n’est pas par envie ni même par plaisir. Elle a cette force de caractère, derrière cette douceur non dissimulée, qui en surprend plus d’un. Elle ne sourit jamais avec sincérité. Ce n’est pas par dédain de la société ni même par condescendance, c’est simplement par tristesse et dépit. Elle sourit car elle a le devoir, l’obligation de le faire. Ce n’est pas par envie ni même par plaisir. Elle aime l’amour comme on aime le chocolat : un petit carré de temps en temps pour aller mieux. Elle l’a connu, un jour, ce grand amour. Sa perte l’a détruit. Elle était si belle, si parfaite. Trop pour l’aimer elle. Avec elle, Anastasia avait l’impression de vivre pleinement, de reprendre confiance en elle. C’était une fille mais peu l’importait. Et puis, elle l’a perdu. Elle est décédée. Tout s’est fini. Elle l’a attendu, là mais jamais elle n’est revenue car les morts ne reviennent pas…
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Sur Internet, on m'appelle Jean-Pervers (si vous ne savez pas pourquoi, vous allez probablement le découvrir bientôt. :laura: ) et je ne dévoilerais pas mon prénom car il est vraiment trop moche et je n'assume pas de porter le nom de la boulangerie où mes parents allaient quand j'étais petite. Sinon, j'ai seize ans (et toutes mes dents pour le moment). ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → C'est une bonne question. Je suis déjà venue mais je n'avais pas réussi à me maintenir. J'ai décidé de revenir après que beaucoup de personnes en aient parlé autour de moi. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non, pas du tout. ★Présence sur le forum → Je passerais au moins une fois tous les jours ! Sauf si j'ai été kidnappé, dans ce cas ce sera que si j'ai de la 3G dans ma cave. ★Personnage inventé ou scénario ? → Anastasia est le fruit de mon imagination débordante et totalement... délurée. ★Crédit images →
Mon exemple de RolePlay:
→ Tu comptes te brosser les dents pendant combien de temps encore ? Ca va faire dix minutes. Soupira Orion, exaspéré, couché près de la porte de la salle d’eau des Serpentardes. Elle haussa un sourcil et se retourna, les mains sur les hanches, la brosse à dent dans la bouche, foudroyant le patronus du regard. Tu as de la chance que l’on ne communique que par la pensée… Elle se retourna vers l’évier, crachant dans celui-ci, se rinçant le bouche. Elle posa les mains sur les côtés de l’évier, baissant la tête. Sinon, je t’aurais probablement postillonné dessus et le dentifrice aurait collé à ton pelage. Elle soupira, plongeant les mains sous l’eau froide, les passants sur son visage pour se rafraîchir. Alhena ramena quelques mèches de cheveux derrière ses oreilles, soufflant. Tu penses toujours à elle, hein ? Elle déglutit et releva la tête vers le miroir en face d’elle, touchant ses cernes de ses longs doigts, explorant les divers creux qui s’étaient formés sur son visage si parfait. Elle ferma les yeux, se plaquant une main contre la bouche pour empêcher le moindre sanglot de passer. Elle n’osait plus se regarder, elle se sentait mourir à chaque minute passée loin d’elle. Tess était à fois sa persécutrice et son âme-sœur. Alhena, je t’en prie. Cesse donc de pleurer pour elle ! Cette sang-de-bourbe n’en vaut pas la peine. Elle se retourna brusquement vers l’Husky, le visage furieux, les larmes coulant le long de ses joues, arrêtant leur course sur ses lèvres et pour les plus courageuses, sur son menton, tombant sur sa chemise immaculée. Elle aurait aimé le tuer pour en finir avec ses stupides remarques. Malheureusement, elle ne pouvait faire cela sans avoir l’impression de s’être arraché une partie de son âme, de son être. Elle s’approcha de l’animal, furieuse.
« Vas-tu donc te taire, chien de malheur ? – s’écria la verte et argent tandis que le patronus montrait ses crocs, grognant. – T’as rien à me dire, rien ! Alors tais-toi, TAIS-TOI ! Tu ne sais pas ce que je ressens ! »
Elle aurait très bien pu lui dire tout cela intérieurement mais, l’envie de crier avait été plus forte. En ce moment, son sang-froid habituel s’était envolé laissant place à une jeune femme colérique, impatiente, brutale et hautement instable. Elle soupira bruyamment, le cœur battant irrégulièrement, se penchant légèrement. Son organisme l’abandonnait un peu à chaque instant qui passait. Elle sentit un frisson parcourir son corps tandis qu’elle se dirigeait vers l’évier pour y vomir, tenant ses cheveux en arrière. Charmant, de mieux en mieux. Commenta Orion, désespéré. Elle tenta de calmer sa respiration, posant une main sur son ventre, posant une main contre le mur, à côté du miroir. Calme-toi, calme-toi… Dit-elle doucement, inspirant un grand coup. Elle se pencha vers l’évier pour se rincer la bouche avant de se redresser et de se diriger vers la sortie, les jambes tremblantes. Son patronus la suivit, ses pattes frôlant le sol avec légèreté. Les regards se tournèrent vers elle. Alhena se figea brusquement. Elle ferma les yeux un instant puis jeta un regard froid et hautain à l’assemblée, se dirigeant vers son frère qui était assis sur le canapé, l’attendant avec patience. Elle espérait qu’il ne l’avait pas entendu crier ou qu’il ne commenterait pas ce qu’il s’était passé dans la salle de bain. Elle alla se positionner devant lui, la démarche peu rassurée. Elle peinait à trouver ses marques, elle manquait de tomber à chaque foulée. Elle n’avait pas mangé depuis deux jours ce qui, selon les remarques désagréables de celui-ci, exaspérait son frère au plus grand point.
« Excuse-moi pour… l’attente. – Elle esquissa un sourire gêné que très peu lui connaissait et qui était devenu une habitude avec elle. Ton mascara a coulé. Elle sursauta, passant rapidement une main sous ses yeux. On va dire qu’il n’a rien vu. – On y va ? Je meurs de faim ! »
Pourquoi ai-je dis ça ? Orion ricana tandis qu’elle saisissait Sebastian par la main, ne lui laissant pas le temps de répliquer. Elle sortit de la salle commune en toute hâte, trainant le jeune homme qui ne riposta pas et ne chercha pas à se défendre de l’agression subite de sa sœur jumelle. Elle soupira avant de respirer l’air frais des cachots. Elle se dirigea vers la sortie de ceux-ci, montant les escaliers qui menaient au rez-de-chaussée. Elle parcourut la courte distance qui la séparait de la grand-salle, suivit de près par son frère jumeau. Alhena évita tout contact avec les autres tables et entra, fière, en compagnie de Sebastian qui alla s’assoir à ses côtés lorsqu’elle fut assise. Elle devait trouver un sujet de conversation avant qu’il n’essaie de lui faire la morale sur la soirée qu’elle avait passée en compagnie de Tess, il y a quelques nuits de cela… Il n’avait jamais eu le temps ou le courage de la réprimander à ce sujet. Peut-être avait-il pitié de sa sœur jumelle comme beaucoup des élèves de l’école en ce moment ? Le fait que des Poufsouffle puissent compatir à son sujet l’angoissait et lui donnait une subite envie de vomir le repas qu’elle n’avait pas encore ingurgité. Elle avala sa salive. Tu n’as qu’à lui parler de ce paquet que tu as reçu ? Elle haussa un sourcil, il lui arrivait d’être intelligent parfois. Elle sortit le dit paquet sa la poche de sa veste et le posa sur la table, entre son assiette et celle de son frère jumeau.
« J’ai reçu un courrier bien énigmatique ce matin. – dit-elle d’un ton posé bien que sa voix tremblait encore sous l’émotion. Elle racla sa gorge et poursuivit. - Et si on l’ouvrait ensemble ? »
Elle n’attendit pas sa réponse et tira sur les ficelles qui liaient le paquet. Elle retira le papier kraft qui entourait l’objet et en sortit… un savon. Elle haussa un sourcil. Alors qu’elle allait parler, quelqu’un la coupa dans son élan.
« Regarde la nouvelle professeur à la table de ceux-ci ! – Elle tourna la tête en même que Sebastian qui buvait son jus de citrouille, intriguée. – Elle est carrément… canon ! »
Elle ouvrit grand les yeux. Le savon glissa de ses mains et se mit à sauter de plat en plat, provoquant la zizanie à la table des verts. La jeune femme n’y fit attention à quelques secondes avant de détourner son regard vers la table des professeurs. Son cœur battait beaucoup plus vite qu’auparavant, une subite envie de vomir la prit. Elle frappa l’épaule de Sebastian sans faire attention à la force qu’elle y mettait.
« MAMAN ?! – s’exclama la jeune fille, en même temps que son frère, tous deux stupéfaits par la vision de leur mère, assise aux côtés de Dumbledore. – Par la barbe de Merlin (OPPA OPPA LOCKART STYLE), que fait-elle ici ? »
Ils avaient crié si fort que toute la grande salle les regardait, y compris leur chère mère qui semblait… heureuse de l’effet qu’elle avait provoqué à ses enfants.
(désolée, c'est un RP un peu naze. mais j'avais la flemme de chercher.)
Dernière édition par Anastasia M. Filipovitch le Lun 27 Mai - 22:36, édité 16 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: tu m'a(b)imes, j'en (c)rêve. - Anna Speckhart. Lun 27 Mai - 17:46
Well... It's my story...
Personne ne t’aime. Elle sanglota, amenant ses cuisses contre sa poitrine, plantant ses ongles dans sa peau, courbant le dos. Tu es laide. Elle mordit son genou, priant pour que ces voix cessent. Grosse. Elle haletait, son cœur battait la chamade. Qui voudrait aimer une fille comme toi ? Elle aurait voulu crier mais aucun son ne s’échappa de ses lèvres, liées par la souffrance. Elle suffoquait. Tu t’es regardée ? Non. Elle ne s’était pas regardée depuis longtemps, elle n’osait plus. Elle détestait cette fille qu’elle voyait dans le miroir, ce reflet flou représentait tout ce qu’elle haïssait Ses longs cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules dénudées. Sa peau blafarde était rougie par les coupures qu’elle s’infligeait. C’était la seule douleur qu’elle pouvait contrôler. Ton visage disgracieux, tes affreuses cuisses… Elle releva doucement la tête, les yeux rougis par les larmes. Les gouttes coulaient le long de ses yeux, mourant sur ses lèvres dans un dernier soupir. Elle regardait le mur en face d’elle, incapable de bouger. Ses démons la paralysaient. J’ai essayé de les noyer mais ils savent nager, se disait-elle comme pour se justifier de ce qu’elle était. Pourquoi justifier quelque chose que l'on ne contrôle pas ? Elle se sentait seule. Même en compagnie d’autres personnes, elle se sentait terriblement seule. La solitude faisait partie intégrante de sa vie. Sa chambre était devenue la forteresse de son isolement. Il n’y avait qu’elle qui pouvait la sortir de la folie dans laquelle elle avait plongé toute entière. Elle s’était abandonnée à cette dernière, cessant de lutter contre ceux qui la détruisaient. Ses démons, comme elle aimait les appeler. Ces voix qui répétaient inlassablement les mêmes choses. Elles avaient ce goût pour la destruction, pour sa destruction. Tu ne sais rien faire, tu n’es qu’une bonne à rien. Ses pupilles se dilatèrent, son cœur se stoppa. Elle aurait aimé que les voix fassent la même chose. Elle aurait aimé que le silence règne à nouveau dans sa tête, comme lorsqu’elle avait cinq ans et qu’elle déambulait dans les rues de Moscou, tenant ses parents par la main. Elle était venue à New York avec sa mère, suite au décès de son père. Il souffrait d’un cancer à un stade déjà bien avancé, il s’était suicidé, ne supportant plus le mal qu’il infligeait à sa famille et la douleur qu’il devait supporter quotidiennement, malgré la morphine. Même ton père a préféré t’abandonner. Elle tremblait. Elle agrippa son drap, recouvrant ses jambes avec celui-ci. Elle était effrayée. Tu ne mérites pas de vivre. Elle criait mais personne ne l’entendait. C’était un combat intérieur. C’était un combat quotidien. Elle ne supportait plus de sourire. Elle ne supportait plus de mentir mais, elle n’avait pas le choix. Elle n’avait jamais eu le choix. On a toujours le choix. Tu l’as toujours eu, ce choix. Cette phrase résonna dans sa tête, elle ferma les yeux. Ce droit de vie et de mort qu’elle possédait. Elle se redressa entièrement, son dos craqua. Elle était si maigre que l’on voyait ses côtes. Pourtant, elle restait d’une beauté rare. La brunette se retourna vers son oreiller, le soulevant légèrement pour en retirer une lame de rasoir. Juste une fois, se dit-elle. Elle se l’était dit tellement de fois. Son corps n’était plus qu’une plaie géante qui peinait à cicatriser. Elle s’assit en tailleur, fermant les yeux au contact de la lame sur sa peau. Elle parcourut son bras avec lenteur et délicatesse. Elle réprima un gémissement tandis que le sang imbibait ses draps. Tu ne mérites pas de vivre, répéta la voix pour la deuxième fois. Elle lui donnait raison. Elle n’avait plus peur de la mort depuis bien longtemps. Elle était derrière elle, elle la guettait. Elle la sentait si proche ce soir. Elle sentait son souffle froid et putride sur sa nuque découverte. Son cœur battait de façon irrégulière, tout comme sa respiration l’était. Ses doigts dirigeaient la lame, les coupures étaient nettes et sanglantes. Elle voulait mourir. Ana’, arrête, je t’en prie ! Elle lâcha la lame, amenant ses mains à son cœur. Les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle était là, Deborah. Sa chevelure rousse lui arrivait jusqu’à la poitrine, elle la regardait inquiète. Elle posa une main sur sa joue, la caressant avec son pouce. Anastasia la fixait, encore sous le choc de sa soudaine apparition. Le sang continuait de couler, se mêlant aux larmes qui tombaient sur son bras meurtrit. Je suis là, ne pleure plus. Ma puce, ne pleure plus. Elle fut incapable d’articuler le moindre mot. Cela semblait trop beau pour être vrai. Deborah aventura ses doigts dans sa chevelure, glissant sa main sur sa nuque, plongeant son regard bleu azur dans celui de sa petite-amie. Elle approcha son visage du sien, un sourire amoureux se dessinant sur ses lèvres. Elle captura celle de la jolie brune, l’embrassant tendrement. Elle ne t’aime pas. Elle fait semblant. Comme les autres. Comment peut-elle aimer une fille avec des cicatrices ? Le cœur d’Anastasia se serra rien qu’à la simple idée que sa petite-amie puisse faire semblant d’être amoureuse d’elle. Elle se recula doucement, baissant la tête, observant le sang couler avec souffrance et désespoir. Comment en était-elle arrivée là ? Malgré la mort de son père, son enfance et son adolescence avaient été plus heureuses. Sa mère avait toujours été là, prête à tout pour sa seule et unique enfant. Elle n’avait jamais vraiment été heureuse. Elle n’avait jamais su pourquoi. Ce mal-être la rongeait depuis qu’elle avait eu l’âge de raisonner. Ces voix la submergeaient et la contrôlait depuis des années maintenant. Elle ne vivait plus. Elle survivait et ses cicatrices étaient la preuve de son combat permanent. La rousse l’interrompit dans ses pensées malsaines, la saisissant de ses doigts par le menton, la forçant à relever la tête. Je suis là. Je t’aime. Je ne m’inquiète pas si tu dois rester ici, toute la nuit, à pleurer. Je resterais avec toi. Il n’y a rien que tu puisses faire pour perdre mon amour. Ces paroles arrachèrent un vague sourire à la jeune femme qui finit par plonger dans les bras de sa petite-amie, tachant le tee-shirt de celle-ci avec son sang. Deborah glissa ses lèvres dans son cou, le parsemant de baisers. Elles s’aimaient. Plus que n’importe qui pouvait l’imaginer sur cette terre. Elles s’aiment d’un amour si fort qu’il en était devenu malsain, addictif. Elles ne pouvaient plus vivre l’une sans l’autre. Anastasia glissa une main dans ses longs cheveux roux, appréciant l’étreinte, profitant de celle-ci comme si c’était la dernière. Doucement, le soleil commença à filtrer par la fenêtre. Je t’aime, pour toujours et à jamais, lui chuchota-t-elle dans un souffle. Et ce fut les derniers mots d’amour. Deborah disparut, ne laissant aucune trace de sa visite. Comme si elle n’avait jamais été là. La jeune femme ouvrit les yeux, prenant conscience de la dure réalité. Voilà un an, jour pour jour, que cet accident avait écourté la vie de son amante. Son cœur explosa. Agenouillée sur son lit, le bras en sang, elle cria. Elle cria comme jamais elle n’avait crié. Elle déversa sa souffrance et sa haine à travers des cris qui n’avaient aucun sens. Aucun sens pour les autres. Bientôt, elle entendit des bruits de pas dans les escaliers. Elle ne s’en souciait pas. Elle continua de crier, priant pour en mourir. Deborah était partie, emportant avec elle ses derniers espoirs.
Vous comprenez maintenant pourquoi Peter Pan refuse de grandir. So tonight, I’ll stay home and miss you more than you’ll ever know.
Dernière édition par Anastasia M. Filipovitch le Mar 28 Mai - 0:19, édité 6 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: tu m'a(b)imes, j'en (c)rêve. - Anna Speckhart. Lun 27 Mai - 17:51
Anna, excellent choix. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: tu m'a(b)imes, j'en (c)rêve. - Anna Speckhart. Lun 27 Mai - 17:51
Anna Speckhart Qui a un succès fou en ce moment sur NYCL
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche N'hésite pas si tu as la moindre question !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: tu m'a(b)imes, j'en (c)rêve. - Anna Speckhart. Lun 27 Mai - 17:54
Bienvenue ici <3<3
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: tu m'a(b)imes, j'en (c)rêve. - Anna Speckhart. Lun 27 Mai - 17:58
Anna est probablement la plus jolie femme sur cette terre (avec Troian Bellisario. ). Merci tout le monde !
Sebastian E. Black
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