Sujet: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 6:38
« Christofer Josh Green » Feat. Oliver Sykes
Âge : 20 ans. Date & Lieu de naissance : 7 mars 1989, Melbourne, Australie. Groupe : Studieux. UFR : UFR 1 Étude : Journalisme. Prédéfini ou Inventé : Inventé.
Sweet about me :
« MORE ABOUT MY PERFECTION »
Physique & Style :
N'est-ce pas que vous vous êtes immédiatement dit, en le voyant : « Ce mec va se retrouver avec l'étiquette "rebelle" de collée dans le front » ? Après tout, c'est généralement ce à quoi on s'attend de la part d'un garçon qui a cru bon d'investir plus dans ses œuvres d'art corporelles que dans son appartement. Et, pourtant, la quantité relativement phénoménale de tatouages recouvrant son corps n'ont même pas osé contredire ce qu'on pourrait qualifier de son orientation sociale. D'accord, sa peau est peut-être bien plus colorée que la moyenne, mais c'est de l'art bien avant d'être une quelconque méthode de provocation. On aime ou on aime pas, on ne peut cependant pas passer à côté ; sans cacher ne serait-ce même qu'une infime partie de son visage, il n'est pas rare qu'on remarque la rose sur sa pomme d'Adam avant ses grands yeux verts. Plutôt dommage, dans un sens, puisqu'il y a toujours un petit quelque chose à tirer d'un contact visuel avec Chris. Quand on parle de yeux pairs, de façon générale, on se tient dans les tons de gris, vert et bleu ; dans son cas, c'est du vert pomme au vert olive puis au noisette que ses yeux ont choisi de se dégrader, selon la température extérieure le plus souvent. Un visage bien calibré, au nez droit, aux dents dignes d'un sourire orthodontique et à la peau douce malgré ses quelques imperfections. Tout cela agrémenté d'une coupe de cheveux impeccable, sept jours sur sept et 24 heures sur 24, mi-longue et quelque part entre le châtain et le brun : voilà comment décrire le plus fidèlement possible le jeune homme. Parlez-lui de ses beaux cheveux soyeux et vous le rendez aussitôt heureux ; il ne demande rien de plus que de voir ses efforts reconnus. Le plus ironique là-dedans, cependant, est probablement le fait que son allure parfois aux limites du féminin ne devrait pas tant cadrer avec sa carrure. Il est peut-être bien mince, sans vraiment être musclé, il n'en reste pas moins que lorsqu'on parle d'un garçon féminin, normalement, on se l'imagine plutôt petit. Cela n'est absolument pas son cas, puisqu'il mesure 1 mètre 87. Malgré tout, il peut porter à peu près n'importe quoi : des pantalons très serrés faisant peur à certains garçons jusqu'aux jeans larges, des t-shirts classiques aux trucs violets très excentriques. Ce n'est pas parce qu'on est un intello qu'on doit forcément avoir justement l'air d'un intello ! Et puis, dites-vous qu'il lui arrive à l'occasion de porter des lunettes, simplement pour le style ; de grosses lunettes. De très grosses lunettes. Vous constaterez peut-être, si vous avez de la chance.
Caractère :
Prenez le petit nerd qui vous a suivi dans toutes vos classes depuis l'élémentaire. Celui qui était toujours assis dans le bureau au fond, dans le coin, auquel il manquait une des pattes. Celui qui se faisait lancer les agrafeuses par la tête à cause de ses grosses lunettes d'à peu près l'épaisseur d'une glace de patinoire et de ses notes bien trop élevées par rapport à la moyenne générale de la classe. Prenez ce même petit geek, celui qui est calé dans toutes les matières, qui connait tout sur tout, qui peut cracker n'importe quel système informatique et qui est assuré de ne jamais avoir de copine minimum avant d'être entré à l'université. Ajoutez à votre bigleux la gêne habituelle, le malaise constant et l'hésitation même lorsqu'il sait tout à fait de quoi il parle. Vous avez l'image physique et psychologique de ce nerd ? Eh bien enlevez-lui les lunettes, et vous avez tout à fait la description de Christofer ! À quoi bon se le cacher : le jeune homme est malgré lui resté un intello de première, qui a peur de se faire remarquer pour les mauvaises raisons et qui passe la moitié de son temps avec le nez dans les bouquins de documentation. On n'y peut rien, on ne peut quand même pas changer sa nature du tout au tout simplement en criant "chat" ! Timide depuis sa plus tendre enfance, Chris est le genre de personne qui a du mal à démarrer une conversation mais qui, par un heureux miracle, finit par les poursuivre sans problème, tout simplement parce qu'il est une véritable pie jacasseuse. Enfin, c'est déjà mieux que lorsqu'il était adolescent puisque, à l'époque, il ne parlait que lorsque c'était vraiment nécessaire ; une fois sur deux, bien sûr, il bégayait et souhaitait se creuser un trou pour s'y cacher et ne jamais en sortir. Enfin, reste qu'il y a bien un truc pour délier plus que simplement sa langue : faites-lui boire de l'alcool. Beaucoup d'alcool. C'est pas très compliqué puisqu'il agit comme une véritable éponge : incapable de résister et absorbant tout ce qu'il trouve par la suite. Enfin, pour les moments normaux, ceux où il agit comme the geek next door, faudra parfois user de patience ; il lui faut un certain temps pour décoller et se mettre à parler mais, quand il commence, n'espérez même pas pouvoir l'arrêter ! Sa timidité a tout de même des points positifs : on rencontrera rarement un garçon aussi doux et placide que Chris. De plus, il se soumet systématiquement à presque tout ce qu'on met en travers de son chemin : on pourrait presque dire qu'il n'a pas de colonne vertébrale, mais il considère tout simplement la bataille comme inutile. Écouter les autres, faire ce qu'ils veulent, c'est une bonne façon de ne pas s'attirer des ennuis.
Signe(s) particulier(s) :
Est-il vraiment nécessaire de vous faire un énième résumé de tout ça ? Ou bien peut-être que vous désirez avoir des détails de ses tatouages ? Je vous arrête tout de suite : c'est pas nécessairement une bonne idée. Si ceux qu'il porte le long des bras, de son torse et de son abdomen sont tout de même plutôt inoffensifs, vous ne tenez même pas à entendre de parler de ce qui se trouve sur sa cuisse. Disons que c'est elle qui a écopé de son très petit côté amateur de non-censure. Sinon, vous constaterez un petit anneau métallique sur sa lèvre : une fantaisie qu'il traine depuis plusieurs années déjà. Il s'était déjà fait percer l'autre côté aussi, puis l'avait retiré... Faut dire qu'il aimait bien l'effet, avec deux anneaux ; ça reste à repenser.
Orientation Sexuelle :
Je crois pas que vous ayez envie d'entrer dans les grands détails de quel genre de filles il préfère, je me trompe ? En fait, niveau filles, il n'est pas très difficile ; du moment qu'elle est jolie, ça lui convient. Par contre, quand on en vient aux garçons, là, c'est plus strict un peu. Vous l'aurez donc compris, Christofer est bisexuel, mais est plus attiré par Ève que par Adam... Enfin, non, c'est faux. Il est attiré de façon égale d'un côté comme de l'autre, mais par un plus grand nombre de mini-Ève que de mini-Adam. Il ne fait pas exprès pour sauter au cou d'un garçon, non plus ; en fait, il ne cache pas son orientation sexuelle plutôt mitigée, il se contente de la passer sous silence lorsqu'il n'est pas nécessaire d'en faire étalage. Parce que bon, on sait jamais, bien souvent c'est plus prudent de ne pas raconter à tout le monde qu'on est - même partiellement - aux hommes.
Citation favorite :
« Qu'est-ce que c'est que le sophisme de l'éphémère ? — C'est celui d'un être passager qui croit à l'immortalité des choses. »
« BEHIND THE COMPUTER »
Prénom : Katherine. Âge : 16 ans. Comment as-tu connu ce forum ? : Recherche sur PRD. Ton avis (design, contexte, ...) : J'ai déjà tout dit là-bas ; j'adhère à 110% au design, il est trop magnifique. ^^ Et puis, le reste du forum semble lui faire honneur ! Présence sur le forum : En principe, 7/7. Autre(s) compte(s) : Noooon. Exemple de RP :
Spoiler:
Six heures trente du matin, heure à laquelle le cadran de Zach commença à sonner. Encore engourdi par le sommeil, le jeune homme avait peu porté attention à l'endroit exact d'où provenait cette alarme qui lui agressait les oreilles, résultant au réveil-matin de prendre une plonge sur le sol. Bah, oups. Enfin, tout a déjà été dit, le jeune homme alla prendre sa douche, sécha ses cheveux, les aplatit, et, un peu avant huit heures parce qu'il avait été rapide, il se planta devant sa garde-robe, cherchant quoi mettre. Après 15 minutes à parcourir ses vêtements, il opta pour ce à quoi on s'attendait qu'il choisisse : jean noir serré, polo Lacoste à rayures noires et blanches, souliers pantouffles. Bref, sa tenue habituelle. Que de surprise. Zach se décida ensuite à aller réveiller Lindsey, se souvenant qu'elle avait également des cours à 8 h 30, ce matin-là. Oups une fois de plus, il aurait dû y penser plus tôt. Enfin, une fois que ce fut fait, le jeune homme se rendit à la cuisine, avalant un petit bol de Fruit Loops pour la route. Il aurait bien préparé un truc à Lindsey, mais bon, mieux valait ne pas faire exprès pour l'empoisonner non plus. Quand la jeune femme se retrouva finalement dans la cuisine, elle engloutit une tranche de pain, ce qui eut le don de faire rire Zach. Quoi de plus féminin ?
Bref, les deux "compagnons" sortirent de l'appartement et se rendirent en bas du bloc, question de prendre la voiture. Pas celle de Zach, évidemment, parce que monsieur aimait bien trop le transport en commun pour posséder une automobile. Enfin. C'était peut-être aussi parce qu'il avait été recalé trois fois à son examen de conduite, mais essayez de ne pas le lui rappeler, ça lui fait mal. Bref, ils arrivèrent peu de temps après à l'université et, en sortant du véhicule, Zachary constata que Lindsey lui souriait de toutes ses dents. C'en était presque effrayant, en fait, mais bon, il comprenait que ce n'était pas le but ! Il souriait déjà un peu, mais il décida tout de même de lui rendre son sourire totalement alors qu'il replaçait son sac à dos sur son épaule et commençait à marcher à côté de la jeune blonde, jusque dans les corridors du bâtiment.
« J'en connais une qui est heureuse de pas s'en aller en philo comme moi ! »
Il fallut quelques secondes par la suite à Zach pour constater que Lindsey avait par hasard cessé de le suivre. Le jeune homme s'arrêta et se retourna, constatant que sa coloc s'était arrêtée en plein milieu du couloir. Haussant un sourcil, il rebroussa chemin et s'en retourna à ses côtés.
« Bon, t'as vu un beau garçon je suppose ? Franchement, Linzou, les garçons c'est tous des incapables ; j'en sais quelque chose, j'en suis un. Tu vas être en retard à ton cours ma chouette. »
En fait, il ne savait pas trop ce qu'elle avait, mais c'était plus drôle qu'autre chose, donc bon, il continuait à sourire. Et puis, la salle où se donnait son cours à lui était juste à côté, donc il n'était pas pressé. Surtout qu'il venait de voir son prof de philo rentrer d'urgence dans les toilettes, donc bon...
Code du règlement :
Spoiler:
Code Ok Edit by Timmy
« I'M SO BEAUTIFUL »
Dernière édition par Christofer J. Green le Sam 17 Avr - 23:25, édité 12 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 8:21
Histoire :
Sept mars. À cette date-là, l'automne commence tranquillement à faire sa place, au Sud de l'Équateur. Les feuilles dans les arbres, qui ne tarderont pas à doucement se dégrader en couleur jusqu'à l'orangé, frémissent d'angoisse à l'idée de l'hiver qui est sur le point d'arriver ; ce n'est qu'une question de temps.
Ce n'est toujours qu'une question de temps.
Les bébés ont ceci de merveilleux : peu importe quel que soit le temps dehors, ils crient. Même s'il fait beau, même si le soleil est à son zénith et que tout le monde est heureux et souriant, les bébés pleurent. Ils sont probablement les seuls à comprendre que plus jamais ils ne seront à la fois confortables et protégés. Du moins, jamais de façon véridique. Atteindre le monde des humains, ça revient au même que de s'engager dans un contrat qu'on ne peut résilier ; si tu veux t'en sortir, il faut que tu meures. La loi du monde, tout simplement.
Si un bébé ne pleure pas à la naissance, on peu imaginer plusieurs scénarios. Tout d'abord, le bébé est muet. C'est bien simple, comment s'écrier, comment hurler son mécontentement quand on n'a même pas de voix pour le faire ? Les bébés muets sont les moins chanceux, pour le simple fait qu'ils ne peuvent faire comprendre à leurs parents qu'ils leur en veulent. « Espèce de grosse truie qui pensait qu'à te faire engrosser, t'as pas pensé à ce que ça impliquait ? » Jamais on entendra un bébé muet insulter sa mère. C'est si dommage.
L'autre option la plus plausible est que votre bébé a un handicap. Physique, mental ou les deux, il est bien possible que votre progéniture ne s'exclame pas, s'il ne conçoit pas qu'il est dans un autre monde que le précédent. Ou bien s'il ne peut rien faire du tout. Ces bébés-là, laissez-les vivre dans leur monde. Ils ne comprennent rien au nôtre, ne leur enlevez pas ça, c'est tout ce qu'ils ont.
Pour finir, nous abordons cette dernière catégorie de bébés, ceux qui ne pleurent pas parce qu'ils sont trop imbéciles pour comprendre que ce qui les attend, ce n'est pas le confort de l'utérus de maman. Ils se croient bien en sécurité, entourés de toutes ces choses bizarres qui bougent et qui font des bruits ; ils ne se rendent pas compte que c'est tout à fait le contraire. Jamais ils n'auront été plus exposés aux dangers qu'à partir du moment où ils ont commencé à respirer par eux-mêmes. Si votre bébé ne pleure pas, posez-vous de grandes questions.
Le sept mars, donc, ce fut au tour du petit Christofer de sentir l'air entrer dans ses poumons pour la première fois. Laissez-moi vous dire qu'il ne criait pas, non ; il gueulait. Il bougeait le plus possible que son petit corps encore infirme pouvait le lui permettre, il créait un vacarme incroyable, il empêchait sa mère de comprendre quand l'infirmière lui disait que c'était « un joli petit garçon de seulement trois livres et sept onces, mais parfaitement en santé ».
Ce qui lui était arrivé relevait d'un sadisme incomparable : il avait été arraché à son confort, son antre de paix, et ce, trois mois avant sa date normale d'éviction. Elle en avait des bonnes, sa mère, mais celle-là, il aurait du mal à la lui pardonner.
« Il avait véritablement envie de se noyer. Cela lui semblait si confortable, de sentir ses os se broyer dans son corps sous la pression de l’eau, de perdre tout l’air se trouvant dans ses poumons et de suffoquer. Il adorait se noyer. »
Quand on nait en Australie d'une mère anglaise et d'un père gallois, on a le droit de se poser quelques questions quant à notre nationalité. On a également le droit de se demander quelle sera la prochaine destination vacances de la famille. Quand on a un père qui travaille dans les affaires, qui se fait muter d'un pays à l'autre dans le temps de le dire, on a bien le droit de se demander où se trouve vraiment la maison. « Là où ton coeur est », comme on dit si bien ? Plutôt stupide, puisque Christofer avait toujours considéré que son coeur le suivait partout où il allait : c'était l'équipement de base, disons. Alors il n'avait pas de chez lui réel, il était un itinérant, un vagabond qui se trouvait tout simplement des baraques de luxe dans lesquelles se loger pendant des périodes indéterminées.
Quand on arrive à quelque part pour la première fois, qu'on est timide, qu'on ne parle pas beaucoup et qu'on a un bizarre d'accent à cause de toutes ces origines mélangées qui l'ont influencé, on est généralement le dernier à savoir comment vraiment se faire des amis. On regarde les autres gamins qui s'amusent, qui rient, qui se battent aussi, parfois. On se dit qu'on aimerait être à leurs côtés, mais on ne parvient pas à se convaincre d'aller leur parler. Dans ce cas, on reste tout seul. On joue avec nos propres petites voitures, sans personne contre qui faire la course parce que maman s'occupe de faire des tartes et papa est au travail. Alors dans ce cas-là, on va voir maman ; mais maman ne veut pas qu'on touche à ses tartes, parce qu'elle sait qu'on va en mettre partout et qu'on va les gâcher. Et alors, quand on se rend compte que même notre génitrice se préoccupe de ses tartes plus que de nous, on a le droit de pleurer.
On est autorisé à s'adonner à l'auto-apitoiement le plus intense du monde, parce qu'on se sent seul et qu'on est pas encore habitués à aimer la solitude.
On se promène d'un pays à l'autre, on rencontre plein de gens et, plus il y en a, moins on a de chances d'être accompagné. Il faut plusieurs années avant de comprendre que la compagnie, ce n'est pas pour tout le monde. On se convainc donc qu'on est bien, sans personne. On en vient à croire à nos mensonges et, soudainement, la vie est bien plus belle. On fait ça jusqu'à l'âge de treize ans. Tout le monde le sait, qu'à treize ans, on a tout vu, tout chié. On se rend compte tout à coup qu'on déteste être tout seul. On réalise que nos bonnes notes à l'école, que notre don pour l'écriture, ça ne vaut rien, dans le vrai monde. On se rend compte qu'on aime une fille qui habite à mille kilomètres de chez nous, que ça ne pourra jamais fonctionner. On pense à se suicider ; à treize ans, ça ne vaut plus la peine de continuer. On est déprimé, on se repasse toutes les façons qu'on a de se donner la mort. Aucune ne nous convient : c'est trop douloureux, c'est trop compliqué... il n'y a aucune chance de survie... On se rend compte qu'au fond, on ne veut peut-être pas se suicider. On réalise que si on manque notre coup, maman se fera un plaisir de nous découper les parties génitales à l'aide d'un couteau à beurre. On se rend compte que si on réussit, on va peut-être manquer quelque chose, même un seul truc. On abandonne l'idée, sans pour autant cesser d'y penser. On coupe les ponts avec la fille ; elle est homophobe, c'est déplaisant, parce qu'on les aime bien, au fond, les homos. On l'engueule une dernière fois sur son comportement, puis on l'envoie promener et on essaie de l'oublier. Bizarrement, on a beau l'avoir aimé pendant près d'un an, il ne faut qu'une journée pour cesser de penser à elle. Soudainement, elle n'est plus rien, et on s'amuse beaucoup à se moquer d'elle pour passer le temps.
Et puis, vient le temps où, contre toutes attentes, on craque pour un garçon. On voudrait se noyer pour ne plus y penser, parce qu'il nous hante partout, il nous suit sans cesse, on y pense tous les jours et on dessine des petits coeurs sur notre bureau en écrivant « C+S » à l'intérieur. Un gars particulièrement imbécile passe à côté, voit ça, et commence à répandre la rumeur qu'on craque pour une certaine Stephanie, alors que c'est totalement faux, puisque c'est Shawn qu'on contemple sans cesse. Encore une fois, il faut un an pour cesser d'y penser et, quand on est enfin libéré de ce qui nous tracasse et qu'on peut poursuivre nos études en paix - à l'exception des grands cons dans la classe qui s'amusent à rire de toi sans cesse pour une stupidité ou une autre -, on découvre une fois de plus qu'il y a un nouveau mec pour te faire suer au niveau sentimental. Ce qui est dommage, c'est que t'as quinze ans et que ton père travaille en Colombie-Britannique alors que ta flamme - qui est de toute façon assurément aux filles - habite en Écosse. Pour ceux qui ne seraient pas doués en géographie, je vous annonce aujourd'hui que malgré le nom un peu ironique de la place, la Colombie-Britannique ne se trouve pas du tout près du Royaume-Uni. Dites-vous que vous êtes près de la Russie, mais en Amérique. Juste en dessous de l'Alaska, donc.
Tu lui envoies des messages, tu désespère d'un jour pouvoir le voir, de tout simplement poser tes yeux sur son visage, ne serait-ce même que virtuellement. Rien ne se produit. Tu l'aimes pendant plus de six mois, tu y penses sans cesse, tu as cette personne en tête lors de toutes tes activités quotidiennes, peu importe qu'elles soient en fait pointées du doigt par ta religion, parce qu'apparemment que ça rend sourd, ou aveugle, ou peu importe. T'es chrétien, tu le sais, et après ? Protestant, sûrement, quoique peut-être catholique, on sait jamais, de toute façon, tu t'en fous. Tu t'imagines le regarder, l'embrasser, te noyer dans ses yeux, peu importe qu'ils soient bleus ou pas. Tu n'as envie que de fondre et d'être sa deuxième partie, de ne jamais pouvoir t'en détacher. Pourtant, tu ne l'as encore jamais vu. Mais tu l'aimes, tu l'aimes, tu l'aimes tellement. Tu te sens lentement te détachement de ce garçon plus affectueux que les autres, mais tu ne veux pas te détacher, cette fois-ci. Tu sais que tu l'aimes et, pour une fois, tu voudrais continuer, même si ça ne te fait que du mal. Tu ne sais plus quoi faire ou penser, en fait. Et c'est là que tu te dis : « J'ai vraiment foiré. »
« C’était tellement mieux de s’imaginer en train d’à nouveau se noyer dans son nouvel océan favori, alors qu’il l’explorerait entièrement d’une façon tout à fait différente du simple contact visuel. Il pouvait déjà s’imaginer quelle serait exactement la texture de la peau de F, à quelle vitesse battrait son cœur, quels mots très sûrement incroyables sortiraient de sa bouche. »
Il est plutôt difficile de bien vivre des déménagements constants ; pour Christofer, ce n'était plus tant de partir qui était difficile, puisqu'il ne s'attachait jamais à quoi que ce soit ; c'était l'idée d'à quoi il allait encore être confronté, qu'il l'effrayait. Toute sa jeune, les autres gamins l'avaient ignoré ou alors détesté. Il n'était pas méchant, au contraire ; un véritable amour. Devaient tous être jaloux de ses notes presque trop élevées pour être vraies. À l'adolescence, on ne l'aimait pas, tout simplement parce qu'il était lui. Vous savez comment c'est ; tu portes un t-shirt d'Iron Maiden, les autres s'entendent pour dire que t'es une cible facile, et tu te fais massacrer. Retrouver tes choses trempées dans les douches, te faire enfermer dans ton casier, te faire voler tous tes vêtements à la sortie du vestiaire... ça peut être un quotidien, parfois. Il y avait même eu la fois, en Angleterre d'ailleurs, où une vingtaine de gars s'étaient mis contre lui pour le frapper. Il avait demandé quelque chose ? À personne, non, il faisait que s'en aller chez lui. C'était tellement pathétique ; à vingt contre un pauvre petit pré-adolescent de quatorze ans qui avait du mal à faire honneur à sa taille officielle de 160 centimètres. Ceux qui abusent des plus faibles sont les pires poules mouillées qu'on pourrait croiser.
Avec ses notes, ce ne fut pas les acceptations dans diverses universités à travers le monde qui furent rares. Au total : 20 endroits prestigieux voulaient bien de lui. Son choix final se porta sur Fordham, allez savoir pourquoi. Peut-être pour New York. Peut-être pour absolument aucune raison en particulier. Peut-être même pour une pige au hasard, en fait... Tout ce qu'on sait, c'est que maintenant qu'il y est, il y reste. Tant qu'il ne sera pas journaliste selon un diplôme clair et officiel, il restera là, c'est pas compliqué. Et pourquoi journaliste, me dites-vous ? Parce que c'est tout ce qu'il a trouvé qui se rapprochait de sa passion pour l'écriture et qui pourrait peut-être un jour le propulser vers une carrière d'écrivain, ce qu'il souhaite véritablement.
L'avantage de l'université, c'est qu'on peut passer inaperçu bien plus facilement que dans une école de mille élèves. Si on veut se faire remarquer, on participe. Si on veut être dans son coin, suffit de ne pas se mêler aux autres. Ce qui est encore mieux, c'est qu'on peut aussi faire les deux ; de ça, Christofer ne s'en prive pas du tout. Intello ? Ok, pas de problème... jusqu'à ce qu'on lui mette dans les mains un contenant rempli d'alcool. À ce moment-là, attachez-vous, parce que ce qui n'a pas su sortir durant toutes ses années ne se gène pas pour finalement le faire.
« Franchement, il adorait ça. »
Dernière édition par Christofer J. Green le Sam 5 Déc - 10:16, édité 12 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 10:25
Bienvenue Oli Sykes *__*
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 10:28
Wéélcom
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 11:01
Bienvenue XD amuse toi bien
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 11:02
Bienvenue jeune homme dès que tu as termioné fait signe^^
et j'ais édité le code du règlement c'était le bon ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 11:19
Bienvenue parmis nous
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 11:55
Bienvenue à toi !
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 12:20
Bienvenue à toi
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 12:42
Welkom!
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 13:12
bienvenus a toi fini vite ta fiche qu'on se fasse un sujet
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 13:52
Bienvenue ! (:
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 14:57
Bienvenue =)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 16:58
Merci à vous tous. Ça, c'est ce qu'on appelle de l'accueil. x) Je finis ma fiche au courant de la journée.
Mei Koizumi a écrit:
Bienvenue Oli Sykes *__*
Je t'aime déjà toi.
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 17:39
De rien ^w^ Alors si tu m'aime déjà (a), j'aime ton avatar
Dernière édition par Mei Koizumi le Sam 25 Avr - 17:57, édité 1 fois
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 17:48
Bienvenue =)
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 21:00
Bienvenue
J'aime bien ton perso, je serai pas contre un petit lien plus tard
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Sam 25 Avr - 21:13
Bienv'nue
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Dim 26 Avr - 0:16
Z'aime les liens. Bref, merci beaucoup tout le monde.
Et sur ce, j'ai terminé ! ^^
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Dim 26 Avr - 0:34
J'adore ton histoire Moi aussi veut un lien plus tard ;P
Invité
Empire State of Mind
Invité
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN] Dim 26 Avr - 1:36
Personnage intéressant, et qui pourrait éventuellement me plaire (pars ce cacher quelque part)
Tu es validé et je te souhaite bon jeu sur le forum.
Ps: Oublie pas d'aller voter de temps en temps sur le top obsession
Contenu sponsorisé
Empire State of Mind
Sujet: Re: christofer josh green [ADMIN]
christofer josh green [ADMIN]
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Accueil
![christofer josh green [ADMIN] Iblvy8](https://2img.net/h/oi42.tinypic.com/iblvy8.jpg)
![christofer josh green [ADMIN] E5ih7a](https://2img.net/h/oi43.tinypic.com/e5ih7a.jpg)
![christofer josh green [ADMIN] 2vd3b4o](https://2img.net/h/oi44.tinypic.com/2vd3b4o.jpg)
![christofer josh green [ADMIN] 28p5ps](https://2img.net/h/oi44.tinypic.com/28p5ps.jpg)
![christofer josh green [ADMIN] 491824](/users/1813/37/61/89/smiles/491824.gif)
Ça, c'est ce qu'on appelle de l'accueil. x)
![christofer josh green [ADMIN] 716439](/users/1813/37/61/89/smiles/716439.gif)
Z'aime les liens.