i love you, more than anything, you're my life, my desire, my reason

Fin décembre 1987. Alors que le vent souffle et la neige tombe sur le sol New Yorkais, un bal de fin d’année à lieu dans le prestigieux hôtel Waldorf Astoria. Toute la haute société de la ville est présente, y compris Clayton James Northwood ll, un riche financier dont tout le monde a déjà forcément entendu parler à New York de par son père, propriétaire de l’Exxon Mobil Corp. Toute bonne famille cherche à marier leur fille au charmant fils héritier fortuné. Seulement, depuis le début des festivités, ce dernier n’a d’yeux que pour Eugénie Cellier de Castelmore, jeune aristocrate française, venue passer les fêtes de fin d’année dans la grosse pomme. Elle est belle, jeune et riche, tout comme lui. Il passe son temps à la regarder, c’est vrai, elle et ses cheveux châtains ondulés, ses yeux noir jais et ses joues rosies par l’embarras, elle a quelque chose de plus que les autres à ses yeux. Elle finit par oser croiser son regard et dès lors, c’est le coup de foudre.
Un amour sans failles qui les conduit jusqu’au mariage. Mariage qui eut lieu en grandes pompes dans la maison familiale des Northwood dans les Hamptons. Un an plus tard, un petit héritier pour l’empire familial nait, Clayton James Northwood lll, puis enfin, à l’automne 1993, toi, Solweig pointe le petit bout de ton nez. Jeune princesse de l’Upper East Side, tu as tout, tu ne manques de rien. Tu es belle, tu as les cheveux châtains clair de ta mère, et les yeux bleus de ton père. Tu as le raffinement des Parisiennes et la classe des New Yorkaises. Tu as le gout des belles choses, le gout de la perfection. La jeune fille de sept ans avec le serre-tête perlé, la robe Dior enfant et les mocassins noirs vernis, c’est toi. Tu as le regard confiant car tu sais que dans quelques années tu auras de grandes responsabilités. Alors tu commences tôt. Tu t’occupes de ramener les meilleures notes, d’exceller en escrime, piano et danse classique. Tes fréquentations sont déjà filtrées par l’école de filles où tu étudies, tes camarades sont toutes des privilégiées, comme toi. [...]