Sujet: chelsea ★ say my name, as every color illuminates. Ven 14 Juin - 18:07
FEAT. AMANDA SEYFRIELD
Chelsea Madison Brooks
23 ans → Née à Hasting (england) le 23/07/1990 → Stagiaire chez Times. célibataire → hétérosexuelle → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? ★ Elle est issue d'une famille pauvre, très modeste, mais aussi très aimante. Chez les Brooks on s'aime et on se le prouve tous les jours un peu plus. Ses parents l'ont accueillie comme un véritable cadeau, une bénédiction. Seule blonde de la fratrie, elle a été longtemps perçu comme une petite princesse avec ses longs cheveux d'Or. Elle a une petite-soeur et un petit-frère, qu'elle aime par dessus tout. Elle leurs envoie beaucoup de messages et n'hésite pas à prendre de leurs nouvelles, même pour des choses futiles. ★ Aussi envoûtante qu'elle n'est aimante, demoiselle Chelsea s'est vu offrir les bras du bel Ethan lorsqu'elle n'était encore qu'une insouciante petite fille. Le jardin d'enfance, les bancs de l'école, le bruit de la craie sur le tableau. L'émoi dont elle fut victime, la candeur de l'enfance, elle était transportée dans une danse douce en compagnie d'un garçonnet qui devenait sien au gré des gestes et demeurerait sien jusqu'à ce que l'adolescence ne se saisisse de ces deux âmes amourachées. Edward, c'est le premier. Le premier baiser, le premier amour. Il signe les étapes cruciales de la vie de notre petite Chelsea qui jurait à l'époque n'avoir d'yeux que pour lui, au point de s'intimer sans honte vouloir terminer ses jours à son seul chevet. Le couple parfait, bon chic bon genre, bien sous tout rapport. Ils avaient tout pour être heureux, même à travers les âges, de l'enfance à l'adolescence et jusqu'à la maturité. Hélas quitte à être premier en tout, il est aussi le premier à lui avoir brisé le cœur. En même temps, il était le seul à pouvoir se permettre la folie. Son cœur arraché d'une main experte alors que de sa bouche s'échappait une rupture soudaine et violente. Elle ne le méritait plus, si elle n'était pas capable de l'accepter tel qu'il était. Comment soutenir quelqu'un qu'elle ne reconnaissait plus ? La pauvre s'en tenait seulement au vœu qu'elle avait formulé alors enfant, le protéger envers et contre tout, même si cela signifiait contre lui-même. Monsieur avait changé, un revirement de bord à cent quatre vingt degrés qu'il portait avec fierté, sans honte. Là où son cynisme nouveau griffait le cœur de mademoiselle, bientôt elle se retrouva à regretter le temps où il lui parlait d'injures, plutôt que d'ignorance. Elle n'a jamais compris qu'elle mouche l'avait piqué, pour retourner sa veste de cette manière. Encore aujourd'hui, elle ne comprend pas et son incompréhension alliée à une douleur persistante la torturent lorsque d'aventure, ils se croisent dans les rues de la ville. Ce qu'elle a compris en revanche, c'est qu'il ne faut jamais offrir son cœur à l'homme. Mettant son histoire d'amour douloureuse sur le compte de l'erreur, elle reste désormais très secrète et renfermée quant à ses amours. Aucune attache, aucun ragot, Chelsea est une amie à conquérir, mais plus une amante à posséder. ★ L’écologie n’est pas vraiment sa vocation, c’est surtout un des moyens qu’elle a trouvé pour se faire entendre et crier à tous ses opinions concernant le capitalisme, la société de consommation et tous les maux qui se sont abattu sur ce monde. Cependant, la jeune femme a trouvé son compte à sauver les baleines et les mouettes, protéger l’environnement, se battre contre la déforestation et mettre en avant les produits bio. Chelsea a toujours été très proche de la nature et des animaux. Petite, elle aimait partir se balader seule dans la forêt même si ses parents la grondaient toujours, lui rappelant que certains animaux de la forêt pouvaient être dangereux et qu’en plus de ça elle pourrait se perdre. Mais Chelsea n’avait pas peur, elle avait l’impression d’être comme chez elle dans la forêt. ★ Une fine chaîne en or, dont le pendentif représente la lettre de « C », orne constamment son cou, et ce, en tout temps. En effet, Chelsea ne le retire jamais, soutenant que c’est son porte bonheur. C’est son père qui lui a offert ce bijou en guise de présent lorsqu’elle souffla ses dix-huitièmes bougies. Ce collier appartenait en fait à sa grand-mère, qu’elle n’a jamais connue. Cette dernière portait également le prénom Chelsea et voulait plus que tout que sa fille porte le même qu’elle et hérite de son pendentif. Chelsea chérit cet héritage qui est la seule chose qui la rattache à sa grand-mère, qu’elle aurait voulu avoir dans sa vie. ★ La jeune femme sait qu’elle plait. Elle sait que son teint laiteux, ses longues jambes fines donnent envie au plus asexué des êtres humains. Malgré tout, elle hait l’image que lui renvoi le miroir. Elle ne l’a jamais apprécié. Trop blonde. Trop blanche. Trop petite. Trop grande. Trop menue. Trop grosse. Chelsea ne sait jamais trouvé à son gout. Il y a toujours quelque chose en trop, comme ces minuscules ridules qu’elle seule voit sur le bord de ses yeux. Peu de personnes sont au courant, mais Chelsea est victime de troubles alimentaires. Quand son corps a commencé à changer, elle a commencé à se détester, à détester la femme qu’elle devenait doucement. Quand elle avait 17 ans, elle a été traitée pour anorexie et jusqu’à présent, elle n’avait jamais rechuté. C’est chose faite. Personne ne s’en est rendu compte, parce qu’elle sait le cacher habilement. Si quelqu’un la surprend à vomir, elle prétextera un petit virus. Si quelqu’un remarquera une perte de poids, elle accusera le stress. Elle n’a plus aucun contrôle sur son appétit et sur son estomac. ★ Beaucoup de personnes ne voient en elle qu’un être froid, mais c’est faux. Elle a peur de s’accrocher à des personnes qui finiront par la faire souffrir. Elle a peur de devenir vulnérable une nouvelle fois, comme elle a pu l’être avec Ethan (son ex). Alors, elle se cache derrière cette carapace de femme froide, cynique, mais si vous avez la chance de percer sa carapace, vous saurez qu’elle est bien plus que ça. Elle est drôle, solaire, vivante, vulnérable, fragile, angoissée et névrosée. Elle aime lire et passerait sa vie emmitouflée dans une grosse couverture, avec un livre pour seul compagnon. ★ Il lui arrive souvent de porter des lunettes, non pas par effet de mode, mais tout simplement, à cause d'une fatigue oculaire mais pas seulement. Effectivement, écrire peut lui causer des maux de tête très gênants, qu'elle peut en théorie soigner en posant ses drôles de lunettes au bout de son nez. Cependant comme rien n'est simple avec Chelsea, la tâche n'est pas aisée car elle les oublie un peu partout dans sa maison. ★ Si il y a quelque chose pour laquelle, elle est vraiment douée, il s'agit de l'écriture. Très vite elle a su montrer une véritable aptitude pour cet art basique, et s'est mise à rédiger des tonnes et des tonnes d'histoires qu'elle laissait trainer un peu partout chez elle. Un jour elle se piqua de l'idée de diffuser ces grandes aventures au public, et ce fut immédiatement acclamé par plusieurs directeurs de journal, qui virent en elle. Ravie de cet engouement, étudiante en journalisme, explorant d'autres thèmes, tels que l'actualité, mais également la politique, et tout un panel différent de genres. Taper sur son antique machine à écrire (au diable les ordinateurs), lui permet de s'évader, et de coucher cette imagination débordante qui la transcende. ★ Elle est incroyablement désordonnée, elle a beau tout tenter pour se défaire de cet horrible défaut, elle n'y parvient pas. Ceci se traduit en général par des chaussettes différentes à ses pieds, des vernis peu cohérents au bout des ongles, etc. De même que ce qui passe en général dans une oreille, ressort aussitôt par l'autre.
★Quel est le caractère de ton personnage? Maddie est une jeune femme turbulente et débordante d'énergie, allergique à l'inaction sous toutes ses formes. Espiègle et malicieuse, elle s'entend bien avec presque tout le monde grâce à son humour douteux et sa grande ouverture d'esprit. Mutine, joviale et souriante, Maddison est certes expansive, mais tout autant appréciée pour sa sociabilité et sa franchise à toute épreuve. Gaffeuse, elle n'a pas son pareil pour s'attirer des ennuis et se retrouver dans des situations plutôt rocambolesques. C'est donc tout naturellement que Maddie s'est tournée vers une carrière de journalisme, qui convient parfaitement à son insatiable curiosité et à son énergie à revendre. Talentueuse et intelligente, la jeune femme a rapidement compris qu'elle n'était pas faite pour un cursus traditionnel. Maddie est d'une douceur et d'une bonté rarement égalées. Délicate et généreuse, elle possède la plupart des ravissantes qualités inhérentes à une princesse. Sa grâce est indéniable, tout comme sa bonne composition. Elle n'a pas conscience de sa valeur et se dévaloriser est sans nul doute l'un de ses passe-temps favoris.
Well... It's my story...
Veuillez écrire ici l'histoire de votre personnage. 30 Lignes minimum.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Marine, 19 ans. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Grâce à Bazzart (même si je le connais depuis un moment). ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non. ★Présence sur le forum → 7j/7 (VACANCES!). ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario. ★Crédit images → amandeyseyfrield@tumblr
Mon exemple de RolePlay:
Les vagues venaient s’échouer à ses pieds, bien ancrés dans le sable. Le regard perdu au loin, elle se sentait toute petite dans l’immensité qu’était l’océan. Beaucoup en aurait eu peur, mais Amélia appréciait ce sentiment de tranquillité quand elle se rendait compte qu’elle n’était rien à l’échelle de l’humanité. C’était agréable de se dire qu’elle pouvait disparaitre et faire cesser toute la peine qu’elle infligeait aux personnes qu’elle côtoyait. Mais, elle était bien trop égoïste pour ça. Alors, elle s’assoit dans le sable et laisse son chien s’amuser dans les vagues, sachant pertinemment que personne ne remarquera son absence. Clyde était en voyage d’affaires. Elle le soupçonnait de l’éviter, depuis leur conversation sur les enfants et elle ne l’en blâmait pas. Elle aussi, elle aurait aimé se fuir. Malheureusement, elle était condamnée à se côtoyer vingt quatre heures sur vingt quatre. Mieux que quiconque, elle comprenait l’aliénation qu’on ressent à être entouré de personnes qui ne peuvent ou ne veulent pas vous voir tel que vous êtes. Elle trainait avec elle un dégout de soi, qui accompagne la certitude d’être un imposteur, à projeter l’image de ce qu’on aimerait, mais qu’on n’est pas. Elle vivait sans cesse dans cette crainte que les gens qu’elle aime se détournent s’ils découvraient qui elle était en réalité. Et puis Ethan était entré dans sa vie. Il avait vu au-delà du masque de fer qu’elle s’était forgé. Il avait repéré chacune de ses failles, chaque fissure qu’elle s’évertuait à cacher, chaque faiblesse. Il avait tenté de les réparer, à sa façon bien à lui, avec son sourire en coin, ses baisers sur sa peau blanchâtre et ses mots d’amour murmurés rien que pour elle. Naïve, elle avait espéré en cet avenir qu’il lui offrait, mais la réalité était plus violente que de belles promesses murmurées après l’orgasme. Remontant ses jambes contre sa poitrine, elle pose sa tête contre ses genoux. Elle sait qu’elle ne peut pas rester ici éternellement, mais ces derniers temps, c’est le seul endroit où elle se sent vivante. Le froid qui s’immisce en elle lui démontre qu’elle est toujours en vie, que son cœur atrophié continue de battre malgré tout. Fixant l’océan, elle cherche les réponses à ses innombrables questions. Elle cherche à fuir cette vie qui ne lui convient pas. Ses responsabilités et cette trop grande pression qui repose sur ses épaules désormais. « Ça fait quoi d'avoir brisé le cœur de deux hommes en même temps ? » Elle ferme les yeux et se force à compter jusque dix, à se persuader que tout ça n’est que dans sa tête. Dix. Neuf. Parfois, elle aimerait pouvoir vider son cœur de toutes les querelles, qui l’encombrent et de cette tristesse qui prend tellement de place qu’elle a l’impression désagréable d’étouffer. Huit. Inspiration. Sept. Expiration. Elle n’avait plus aucun appétit. Ses habits commençaient à devenir trop grands pour sa taille déjà trop frêle. Six. Cinq. Quatre. Elle avait beau compté, il était toujours là. Sa voix résonnait toujours en elle. Elle n’avait pas su se guérir de lui. Elle aurait aimé pouvoir diluer les souvenirs trop difficiles à affronter, mais elle n’arrivait pas à l’oublier. Chaque pore de sa peau hurle au manque de lui. C’est comme s’il était tapi dans ses veines, prêt à injecter la dose fatale, qui la pousserait de l’autre côté du miroir, là où la folie l’emporterait pour toujours. Mais lui, lui, il l’avait oublié. Il était passé à autre chose. Avec une fille bien plus jolie, bien plus saine. Elle aurait dû être heureuse pour lui, mais elle en crevait de jalousie. Elle aurait aimé être ce monstre d’indifférence, cette femme froide, que tout le monde voyait, mais c’était Ethan et l’indifférence n’avait été qu’une façade pour calmer ses propres peurs. Elle avait pleinement conscience qu’aveuglé par la colère qu’il ressentait pour elle, il cesserait de voir à quel point, elle était brisée. Ca avait marché. Il l’avait oublié, sans avoir la moindre idée du mal qu’il lui avait causé, de la solitude dans laquelle il l’avait plongé. Avant lui, elle s’était sentie perdue, un peu trop petite dans un monde immense. Depuis lui, elle se sent éparpillée, écartelé entre deux mondes sans savoir quel est le sien. Il lui a empêché de perdre pied à un moment délicat de sa vie, pour finalement la pousser dans l’abyme de la détresse et du manque. Repoussant des mèches de cheveux qui lui barrent le visage, son regard avise son chien qui approche un inconnu. Son cœur s’emballe. Son corps se raidit. Il est là. Sa vie est liée à un autre, mais son cœur semble s’en moquer. Il se moque même d’elle en accélérant dans sa poitrine, pour se rappeler à son bon souvenir. C’est de faute tout ça, semble murmurer une voix dans sa tête. Elle le déteste. Elle lui a dit. Mais, il ne sait pas que cette vérité la bouffe de l’intérieur et efface celle d’un amour plus sincère qu’elle devrait ressentir pour son mari. Face à lui, elle se retrouve au bord du gouffre, prisonnière d'une souffrance intolérable qu'elle ne soupçonnait même pas. Tout le monde la croit forte, mais c’est un pur mensonge. La vérité c’est qu’elle est vulnérable, à la merci du son de sa voix, d’un geste, qui lui prouverait que leur histoire n’était pas que le fruit de son imagination. Le choc passé, elle sent la colère refaire surface en elle et elle se mordille la lèvre pour ne pas avoir à lui crier tout ce qu'elle garde en elle. Ca lui fait du bien d'être en colère. C'est plus facile que le manque qu'elle ressent chaque fois qu'il sort de son champ de vision. « Simba vient ici.» qu'elle crie, sans bouger d'un centimètre, bien trop effrayée à l'idée de se bruler si elle s'approche trop de lui. Elle n'ose pas lever le regard vers lui, mais l'envie d'imprégner ses traits dans sa rétine et bien trop forte. Son regard croise le sien et elle doit se rappeler qu'elle doit respirer. « Ne t'inquiète pas, je m'en allais.» Ses mots s'échappent dans un murmure et elle s'en veut pour paraitre aussi vulnérable face à lui, loin de la fille froide qu'il a rencontré en premier lieu. Et tout était de sa faute. Il l'avait poussé à lâcher prise et elle s'était lamentablement échoué sur les rochers de la vie.
Dernière édition par Chelsea Brooks* le Dim 16 Juin - 20:53, édité 5 fois
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Sujet: Re: chelsea ★ say my name, as every color illuminates. Ven 14 Juin - 18:07
Les larmes rendait sa vision floue et c'est d'un pas incertain qu'elle s'était dirigée vers la porte, avant qu'Ethan ne vienne s'interposer sur son chemin. A cette seconde, Maddie n'était plus du tout certaine de ce qu'il s'était passé, ils étaient tous les deux en face de la résidence de la blondinette et il semblait prêt à entendre ce qu'elle avait gros sur le cœur depuis quelques jours. « Maddie, s'il te plait. Ne m'en veux pas. J'ai changé, j'ai... Je ne suis plus le même. Je n'ai pas envie de te faire du mal, je ne pourrais pas assumer. » Lentement, ses yeux embués de larmes vinrent retrouver les siens. Elle l'aimait, tel qu'il était. Ethan était certainement une des seules personnes qui l'a connaissait par cœur. Elle l'aimait avec sa maladresse, sa franchise, cette façon bien à lui de sourire lorsqu'il voulait l'aider. Faisant un pas vers elle, la jeune femme recula instinctivement. « Je n'ai plus envie de te parler. Tu ne veux pas me faire du mal ? Tu en fais déjà, Ethan ! » C'est ainsi qu'elle reprit sa marche d'un pas pressé, entêtée à l'idée de vouloir rentrer chez elle. Maddie devait partir, c'était la meilleure chose à faire, - la plus raisonnable également. Mais c'était loin d'être facile, Maddie n'a jamais réussi à le confronter réellement. Après avoir eu le cœur brisé, elle prit cette fâcheuse tendance de vouloir se cacher sous une carapace fortifiée dont personne en avait la clef. « Alors, ça va se finir comme ça ? » Ses paroles lui échappa dans un souffle, avant même qu'il ne s'en rende compte. Il aurait mieux fait de se taire. Qu'allait-elle dire, maintenant ? Elle le vit s'arrêter et se retourner, mais l'espoir qu'elle discerna dans ses yeux sombres lui noua la gorge. « Je─je voulais juste dire que─ » Sa voix était devenue si fébrile et tremblotante, qu'elle ne put s'empêcher de se sentir honteuse. Ethan s'empressa de se rapprocher de Maddie et de prendre son visage entre ses mains. « Je te déteste. » Lorsqu'elle osa reposer son regard sur Noah, elle le vit baisser la tête. Il ne dit rien, - ne lui posa aucune question. Son cœur se serra douloureusement dans sa poitrine alors qu'elle ravalait ses larmes. Pourquoi ne disait-il rien ? « Tu as changé, tu─tu n'es plus le même. Je te hais, tu m'as anéantie, détruite. Et je t'en voudrais toujours. » Ce n'est que lorsqu'il la vit tourner les talons et prit la direction de sa maison, qu'il trouva la force de réagir. Et comme s'il venait de se réveiller d'un long cauchemar, Ethan la rattrapa en courant, le souffle coupé. Il la vit baisser les yeux, essayer de cacher ses joues qui brillaient légèrement à cause des larmes. « Attends, Maddie. Attends, s'il te plait. » Il l'a blottit dans ses bras alors que la jeune femme éclata en sanglots. « Je t'aime, de tout mon cœur. Mais on ne fait pas souffrir les gens qu'on aime, surtout pas toi. Je suis désolé, je suis tellement désolé... » se confia-t-il alors qu'il passa sa main dans les cheveux dorés de Laurel en essayant de la réconforter le plus possible. « Je─je, laisse-moi. » murmura doucement la jeune femme, plus vulnérable que jamais avant de partir en courant, le cœur battant douloureusement contre sa cage thoracique. Elle l'aimait tellement, c'était dur de se finir que leur histoire venait de se finir. Après plusieurs années, Ethan et Maddie n'hésitaient plus et elle se promit de ne plus tomber amoureuse.
« Alors... Tu es prête à partir ? » lança Betty, adossée contre le cadrage de la porte de la chambre de Maddie. De dos à sa sœur, Maddie forçait sur la fermeture éclaire de sa valise dans laquelle elle avait entassé la majorité de sa garde-robe. « Presque. Je voudrais emmener quelques photos avec moi… » répondit-elle à Betty en se tournant finalement vers elle. De poser les yeux sur elle la rendait presque triste de partir. Elle devait quitter ceux qu’elle aimait le plus, là ou elle avait vécu, son univers – le seul qu’elle avait connu de toute sa vie – pour aller dans une autre ville, dans un autre monde. « Allez, ne fais pas cette tête, Maddie. Ça passera rapidement, tellement que tu n’auras pas le temps de t’ennuyer de moi. » dit Betty sur un ton enjoué, suivi d’un léger rire, pour redonner le sourire à sa sœur. Elle était incroyablement nerveuse et excitée de partir à l’aventure mais aussi triste et nostalgique à l'idée de se séparer d'eux. Elle se retrouverait seule dans une culture qui lui était inconnue, loin du paysage d'Hastings, loin des chevaux et des fermes qu'elle chérissait. « Et puis, je vais revenir avec des tas de cadeaux pour toi. » Elle parvint enfin à lui sourire, mais elle n’obtint de Betty qu’un petit sourire, triste. La jeune femme s’assit sur son lit et attrapa sur la table de chevet un cadre. Elle tapota la place à côté d’elle, invitant Maddie à la rejoindre. « Tu te rappelles de cette journée? » Sur la photo, on voyait deux fillettes le sourire aux lèvres, dans un champ de blés. « C’était quand on avait trouvé un blaireau dans notre cabane au milieu du champ… » commença Maddie, son sourire s’élargissant sur ses lèvres. « On avait voulu l’adopter! On l’avait appelé Robert, non? Oh, non, non. … C’était Richard. Je me souviens… Il t’avait griffé et on avait passé la nuit à l’hôpital. » termina Betty pour sa grande-sœur. Elles rirent toutes d’eux, secouant leur tête nostalgiquement à leur naïveté. On les avait souvent mises en garde contre les blaireaux, qu’ils peuvent être dangereux et, pourtant, elles avaient cru avoir affaire à un animal aussi docile et amical qu’un chiot. « Et tu étais inconsolable, tu croyais que j’allais mourir. » s’exclama Maddie, comme si elle venait de comprendre pourquoi elle lui avait montré cette photo là plutôt qu’une des nombreuses qui ornaient les murs de sa chambre. « Exactement… C’est après cette visite à l’hôpital que j’ai su que je tenais beaucoup à toi et que rien n'allait nous séparer. » Maddie prit une pause et observa la photo à nouveau, avec attention. Elle tourna le cadre et retira la photo. « Et aujourd’hui j’ai la chance de pouvoir travailler dans un journal mondial... Et même si je dois me séparer de toi, de Peter ainsi que de papa et maman, je suis obligée. Tu vas me manquer. » Elle glissa la photographie dans son sac à dos et retira une dizaine de photos accrochées à son mur pour les y ranger également, aidée par Betty dans le tri. « Maddie d'amour, ma belle, ton taxi vient d'arriver ! » appela la voix rauque de son père, abimée par la cigarette, du rez-de-chaussée. C’était le temps de faire les au revoir.
(...) « Manger trois barres glacées de Mars après minuit, c'est ça ton conseil à une fille qui vient de rompre avec son copain ? » Attrapant l'une des mûres disposées sur son assiette, Maddie ne répondit que par un petit haussement d'épaules, tandis qu'Enzo la dévisageait avec un air des plus incrédules. « Tu crois que j'aurais dû dire quatre ? » Le soupir découragé de son patron lui déroba un sourire mutin. « Ça va, je l'admets : je n'étais pas inspirée. Mais c'est tout de même un moyen de relâcher la pression. Testé et approuvé. » L'air toujours aussi peu dupe et convaincu d'Enzo prouvait clairement qu'il n'avait jamais essayé un tel remède, mais loin d'être inquiété par tout ce scepticisme, Maddie refusa de se séparer de son sourire. Elle n'avait jamais prétendu être une excellente conseillère qui avait réponse à tout, - surtout lorsqu'il était question de cœurs brisés. Un domaine qu'elle ne maîtrisait absolument pas. « Essaie juste d'être... plus compatissante, à l'avenir. C'est ma petite-sœur. » Tout en attrapant une petite pile de dossiers, Enzo finit par se lever. « Pourquoi tu ne déjeunes pas en bas, avec tous les autres ? » Les yeux sombres de Madison vinrent s'ancrer dans les siens alors qu'elle mangeait la dernière framboise et la jeune femme parut dubitative à son tour. « Parce qu'il y a tous les autres. » Il ne fallait pas mal le comprendre : Chelsea adorait la compagnie. En temps normal. Cependant, il était évident que l'équipe du Times ne partageait pas l'enthousiasme débordant des lecteurs du journal quant à l'arrivée de Maddie. Ils semblaient tous penser qu'elle était une impostrice décidée à leur piquer leur place et leur popularité. Blah, comme si elle en avait vraiment besoin, de tout ça ! Et puis ce n'était pas sa faute si elle était géniale...
Dernière édition par Chelsea Brooks* le Sam 15 Juin - 12:45, édité 1 fois
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Sujet: Re: chelsea ★ say my name, as every color illuminates. Ven 14 Juin - 18:13
Amanda Seyfried Bienvenue officiellement parmi nous Bon courage pour ta fiche !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: chelsea ★ say my name, as every color illuminates. Ven 14 Juin - 18:14