Sujet: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 10:25
FEAT. COLE MOHR
Dashawn Ifreann Koch
21 ans → Né(e) à Wassertrüdingen le 12/09/1991 → petit dealer pris → homosexuel → membre des REBELS.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → J'ai des cheveux constamment en batailles et plutôt long, du moins sur le devant. Plus jeune je portais aussi la mèche rebelle, mais les cotés rasés et l'accent allemand très prononcé, ce n'était pas une bonne idée, alors je laisse pousser et vais sacrifier mes cheveux chez le coiffeur le moins souvent possible. J'adorerai avoir les cheveux bleus, rouges, verts.. Mais j'ose pas, trop peur de ne pas pouvoir rentrer chez moi sans que mes colocs se foutent de ma gueule, alors, je laisse ce rêve capillaire très loin. On trouve que je suis plutôt grand, mais je reste légèrement plus petit qu'Amen et Oakley ce qui les fait rire. Je suis épais comme une planche à pain et disons que ma force de moucheron ne m'est pas vraiment utile, même si j'arrive à faire mal quand je cogne, je prends plus cher au final, alors j'évite. J'ai les yeux bleus, super bleus même, en général les gens les remarquent bien qu'ils soient très petits. Par contre mon nez, on ne peut pas le louper lui, mais je l'aime quand même. J'ai l'habitude des t-shirts longs et autres vêtements d'été, je préfère porter deux manteaux plus qu'un pull en hiver. Un jean tout ce qu'il y a de plus banal, très serré, quand même et parfois coloré. Tous sont déchirés ou troués à plusieurs endroits faute de les déchirer en faisant le con en soirée, mais cela reste portable, grunge, rebelle, ce que vous voulez. Des baskets à là All star, ou des docs, vous savez, pour rester bien clicher. Mes fringues préférés sont mon t-shirt blanc avec le schéma de lecture des lignes de la main, mon jean orange et mes docs bleues marines. J'ai pas d'allergie à ce que je sache et j'espère ne jamais en découvrir d'ailleurs. Niveau accident de la vie, j'ai hérité d'une cicatrise sur le front, à droite, en me prenant de plein fouet une encadrure de porte trop petite et moi, j'étais un peu trop bourré quand en fonçant dedans, j'ai mal calculé ma hauteur. J'en ai une autre sur la jambe, plus longue, un vilain accident de vélo quand j'étais plus jeune, avec fracture ouverte et tout le bordel. Un jour on a pris une aiguille, un briquet et bim, j'avais mon premier piercing à l'oreille. Je devais avoir treize ou quatorze ans et à cet âge-là, c'est toujours trop cool d'avoir un piercing, même si l'on sait très bien que votre père et votre mère vont vous passer un savon, quand on rentrera à la maison. Depuis cette expérience bizarre de douleur rapide aussi vite arrivée que repartie s'est réitérée et me voilà avec l'oreille opposée traversée d'une barre en argent en forme de flèche. J'ai craqué dessus, seule raison pour laquelle j'ai décidé de repasser par la case perceur et croyez-moi, je ne recommencerai jamais, j'aime pas ça. J'ai beaucoup de tatouages, mais ils sont assez petits et dispersés. Beaucoup sont faits main, par mes meilleurs amis, moi.. les autres sont faits par des professionnels, mais sont tout aussi emprunt de sens, souvenirs et douleurs sous les aiguilles. Y'a beaucoup de fleurs, dont des pensées. Ça fait tapette, ça veut aussi dire tapette, j'en suis une, on s'accorde parfaitement. Mon préféré ? J'en ai pas vraiment, je les aime tous, même ceux avec lesquels je me suis réveillé sans savoir d'où ils venaient, ce sont les traces de mes beuveries, de mes amis et de ma connerie légendaire. Le premier en tout cas, c'était "April, May, June" sur mon torse. Je suis le seul à savoir pourquoi, j'ai tendance à dire que c'est uniquement parce que j'aime la fin du printemps -ce qui est vrai- mais c'est bien plus profond que ça. Non, vous ne saurez pas, enfin... pas maintenant.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Je suis têtu, colérique, bordélique, jaloux, possessif, rancunier. Ce sont les premières choses qui me caractérisent, moi et mon sale caractère. Ca commence bien n'est pas ? Savoir que je peux faire des crises pour un rien, pour un message sans réponse, pour une heure de retard, pour un regard à quelqu'un d'autres que ma petite personne. Mais quand je hurle, frappe, pleurniche un peu trop je sais toujours comment me rattraper, car mon problème est aussi le suivant : je suis trop sensible, trop fleur bleue. J'aime faire la bouffe pour les autres, câliner, embrasser, passer des heures à ne rien dire en me collant un maximum à Amen, Oak ou Iron. Le romantisme me perdra, ma façon de m'attacher à tout le monde comme un bisounours aussi. J'ai un problème avec l'autorité parentale et envers les parents, ou adultes dépassant la quarantaine en général, m'engueulant systématiquement avec les petits vieux et les mères outrées de voir se trimbaler deux mecs dans la rue. J'suis lunatique autant se l'avouer, mais lorsque l'on ne me taquine pas, je peux être marrant, parfois très calme. J'ai tendance à offrir des cadeaux, souvent, à aimer en recevoir aussi et ne pardonne pas un anniversaire oublié. J'suis d'une timidité parfois gênante et d'une gentillesse beaucoup trop étendue si vous voulez mon avis. Je devrais avoir un peu plus de poigne.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Un superhéro ne balance pas son identité secrète (bon ok j'm'appelle Audrey) - Assez vieille pour avoir quasi toutes mes dents ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → long story bro ★Ce personnage est-il un double compte ? → nein! ★Présence sur le forum → autant que possible ★Personnage inventé ou scénario ? → scénario. ★Crédit images → Boo & hollow-art.
Mon exemple de RolePlay:
→ C'était humide. La pluie tombait, sanguine, tâchant les vêtements et les visages. Il marchait dedans, et, elle diminua soudainement. D'un coup, sans pour autant s'arrêté. Elle formait un léger voile sur l’horizon qu’ils ne voyaient que par la couleur des gouttes dans l’obscurité coupée par l’éclairage de Durmstrang et ses environs, qui illuminaient partiellement cette section du lac. La nuit noire tombait doucement, plus intense au fils des minutes. Ça faisait flip flap, comme une chanson, en rythme, sur les flaques déjà formées par leurs consœurs. Les gouttes. Elles sonnaient comme des clochettes, perlait devant sa figure, suivait ses boucles blondes et se noyaient dans sa nuque. Archer frissonnait, mais pas de froid. C'était juste le contact de l'eau, dans la nuit. Juste le liquide. Le sang sur lequel ils étaient entrain de marché non loin de l'etendue d'eau glacial. Ils n'avaient pas de chaussures, comme souvent. Il était tard, ils devraient être aux lits tous les deux, mais ils s’en fichaient pas mal. Dans la nuit d'hiver, tout semblait mieux. Plus attractif, mystérieux. Même eux, forme méconnaissables dans ces ténèbres. Deux ombres, rien que ça. Ils n'avaient pas froid. Il avait enfilé un gilet qu'il ne portait pas trop car les manches étaient trop petites pour lui, c'était inconfortable, alors il passait son temps à tirer dessus. Il cachait ses cicatrises aux yeux de tous, sauf aux siens. Il ne tirait pas sur ses manches. Il aimait bien ce gilet. Couleur rouge, rouge fade. Il ne sera pas de cette couleur lorsque la lumière reviendra à eux. Où aller, que faire. Il ne savait pas ce soir, n'était pas le plus inventif des deux parfois. Son aînée le fascinait. Elle est folle, extravagante. Ils se complètent bien, pas comme il se complète avec son autre amie, non. C'était différent encore. Une différence de bonheur qui l'irradiait. Il ne s'ennuyait pas avec elle, même si ils ne faisaient rien, parfois, assis au détour d'un couloir reculé, dans la forêt, au bord du lac en pleine nuit. Être tous les deux libres le rendait heureux. Serein. Il pouvait être lui même, arrêter d'avoir si peur du rejet des autres. Elle ne l'appelait pas Tchernobyl, ne se moquait pas de lui méchamment. Elle l'aidait, le soignait. Il aimait Petulinka d'une façon bien étrange. Si complexe qu'il ne comprenait pas lui même ce qui les liait autant. Le karma, les esprits, peut-être. Cet amour de l'autodestruction et du sang, des miroirs et des coupures qu'ils provoquent. Oui, ils s’aimaient beaucoup. Alors parfois, lorsqu’il ne partait pas en chasse dans la forêt c’est avec elle qu’il passait une partie de la nuit, parce que la nuit méritait d’être plus vécu que le jour monotone qu’on leur imposait, ici, selon eux. La nuit, ils étaient vivants et réveillés, émerveillés. Le manque de sommeil ne le dérangeait pas. Il était incapable de s’endormir si tôt de toute façon, par habitude. Il sentit sa main entourer la sienne et un murmure, sonnant pourtant fort dans leur solitude au milieu des gouttes, de la nuit. Le léger vent ne suffisait pas a couvrir un murmure si proche. C'était reposant, et amusant. Il lui sourit pour seule réponse, le même sourire béa que d'habitude. Elle imaginait pour deux des rêves heureux, des pensées souvent positives le transportant avec elle dans son univers qui dérangeait les autres où les bateaux devenaient de véritable gardien de trésor. Le bateau ne semblait même pas surveillé, pas ce soir la. Personne ne tentait jamais d'y aller, ce n'était qu'un bateau, mais pour eux, cela relevait de l'aventure. Il avait saisit sa baguette et éclairait leur chemin d'une faible lumière bleu qui se reflétait sur les murs, les cadres accrochés dans les couloirs. C'était beau un bateau. Il pourrait bien y vivre, Archer. La liberté elle était la, aller où l'on veut et quand on veut, guidé par le vent. C'est beau les bateaux.
Ils s'étaient arretés dans l'une des chambres, elle l'avait amené jusque dans le lit plus douillet que celui qui l'attendait dans son dortoir. C'était bien, c'était drôle même, a l'entendre. Il ne savai pas pourquoi elle riait, si ce n'est qu'ils étaient la, dans un bateau sur le bord du lac en pleine nuit. Ça le faisait rire, son propre rire. Elle, étain la source de ses rires et de son envie de rester la et de ne pas partir. Si ils détachaient le bateau, peut-être réussiraient-ils a le faire partir, loin. Ça serait tellement bien, le paradis. « Non. Non j'veux pas partir. J'aime bien, c'est beau. Le paradis comme tu dis. On pourrait rester là tout le temps.» c'était beau. Si beau et si irréel qu'il pourrait très bien être entrain de rêver. Il ne s'en rendrait pas contre.
Pendant qu'elle observait la pièce suivante Archer lui préféra allumer la lampe a l'huile situé au bord du lit, inondant la pièce d'une nouvelle lueur mielleuse qui rendait les décoration du plafond plus jolie encore. Ce de ait être une des chambres pour les mokops, ou bien les invités spéciaux. Il n'y avait rien de bien intéressant partout. Rien dans le tables de chevets et rien sur les meubles, c'était vide. Aussi vide que son esprit, il attendait patiemment qu'elle ressorte de sa cachette. Un bruit de verre brisé cassa le silence.
Petulinka revient vers lui, la main pleine de sang, un bout de miroir à la main. Cela ne l'alarmait même pas, habitué de voir son sang. Il était habitué à ses murmures, à son etrange comportement. L'éclat du miroir brillait dans sa main lorsqu'elle fit demi-tour, ne l'entraînant même pas avec elle. L'adolescent descendit du lit et la rejoignit dans la salle de bain où traînait sur le sol des morceaux de verres. Au dessus de l'évier, probablement celui où ils allaient nettoyer le sang, se reflétait l'image fracturée d'un jeune homme au gilet taché de sang. Il se reconnaissait et détestait les miroirs, se détestait. Effrayé de lui-même, c'est ce qu'il était. Son oing atterrit dans le coin droit du miroir, fissurant puis brisant celui-ci en plusieurs éclats. Il déplia sa main, pleine de sang sur ses phalanges. L'intérieur n'avait rien, l'ornement n'avait rien. C'était a cela qu'il veillait, a la sûreté du symbole qui ne s'effacerait jamais de son majeur droit, la flèche, qui lui désignait aujourd'hui un bout de verre de taille acceptable dont il se saisit, avant de s'assoir en face de Petulinka au milieu des fragments éclatés. Il observa son aînée un moment, tout sourire, sans relâcher son arme. On aurait dit qu'un champ de tâches de rousseurs avaient élues domicile sur son visage, même dans la faible lumière. Ça ne le dérangeait pas. Elle avait l'air d'être elle même, différente des autres. « Tu as mit du rouge à lèvres ? J'ai l'impression qu'elles sont plus rouges que d'habitude.» C'était son don, les réflexions inutiles qui lui passent par la tête. Il aime savoir, comprendre. Comprendre pourquoi il trouvait ça si amusant de lui dessiner dessus avec son sang et inversement, pourquoi la douleur de sa main ne le dérangeait pas. Shootés à l'adrénaline, aux endorphines. Il passait son doigts sur la coupure légère de sa phalange droite et en récupéra du sang. Une gamme qu'il ne pouvait décliné, c'est bien dommage. L'ukrainien posa son arme et s'approcha de son amie. Il tira deux traits sur ses joues, avec son propre sang. Il sourit, fier de son ouvre d'art. Une indienne ensanglantée, mais une indienne quand même. C'était fascinant, comment le sang rendait si vif, sur sa peau si pâle, si blanche en plein hiver. Il avait peut-raison pour ses lèvres, elles étaient peut-être plus rouges. Il s'assura de ça en trempant son pouce dans la tâche de sang inondant sa main et en posant celui-ci sur sa lèvre inférieure, avant de reculer. « Là t'as l'air d'une indienne, c'est amusant. » il reprit en main le morceau de miroir abandonné sur le côté et remonte sa manche, prêt tracer une nouvelle ligne sur des bras maculés de cicatrises, il n'y en aurait jamais assez. Jamais assez pour son bon plaisir.
Dernière édition par Dashawn I. Koch le Lun 24 Juin - 0:50, édité 28 fois
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 10:25
Well... It's my story...
In einem Bächlein helle
Quand j'étais petit, j'adorais aller à Neuschwanstein. Vous savez, l'immense château, que l'on appelle le château de la belle au bois dormant. C'était le truc le plus haut que j'avais jamais vu jusque là et reste le plus beau lieu où j'ai jamais été. Mais je ne vais surement jamais pouvoir y retourner.
Je suis né en Bavière. Tout de suite, on voit les chants bavarois, la bière et les obèses en costume. Je vous rassure oui, la Bavière c'est ça. Loin d'être glamour, ma mère s'est retrouvée dans ce coin paumé quand, maquilleuse pour le cinéma anglais, étant elle-même anglais, a débarqué avec l'équipe de tournage dans ce coin paumé d'Allemagne, où elle a rencontré mon père. Je ne suis pas comme beaucoup une erreur d'aiguillage, ni même un gamin espéré qu'on arrive pas à avoir. Ils se sont mariés et je suis né quelques années après que ma mère ait abandonné son job pour rester avec mon père, gérant d'un petit restaurant. J'ai grandi, dans la ville même où je suis né et étrangement, là-bas, tout allait divinement bien. J'étais sérieux à l'école (bien que je n'avais que cinq ans), j'avais des amis, des sourires sur mes cahiers, des bon-points et des lunettes rondes : la totale. On ne pensait pas de moi à l'époque que je vieillirai mal. J'adorais les châteaux, l'histoire. Si on arrivait à suivre une conversation avec moi, le gamin surexcité qui parlait aussi vite qu'il pensait, on aurait compris que je voulais être historien, archéologue, ou encore gardien au château de Neuschwanstein. Cela se résumait donc à être le fils unique d'une bonne famille, de vivre toute ma vie là-bas de ma passion. J'aurais très bien pu devenir bibliothécaire au village, fleuriste quand le petit vieux qui tenait la boutique aurait cassé sa pipe ou bien restaurateur, comme mon père. Ma mère ne voulait pas de ça pour moi, d'une tranquillité niaise et de l'ennui qu'elle ressentait ici. Au lieu de retourner en Angleterre, Mon père et elle ont décidés de faire d'une pierre deux coups et de partir, lorsque j'eu sept ans, en Californie. Ma mère pourrait retravaillé et les perspectives d'avenir, pour moi, seraient plus étendue. Mon père trouva rapidement un poste de cuisinier dans l'un des nombreux restaurants du l'état. Nous avons déménagé, alors, au milieu d'une année scolaire parce que leurs emplois ne pouvaient pas les attendre jusqu'à mes vacances, et puis j'avais déjà un assez bon niveau, pour pouvoir assurer la classe un minimum là-bas. Je ne parlais pas très bien anglais, mais durant la préparation au déménagement ma mère nous avais fait subir un entrainement draconien qui avait porté ses fruits. Je me croyais prêt à cette aventure... et pourtant.
April, May, June
Je suis arrivé en Californie fin mars, j'ai commencé l'école le premier avril. Oui, c'est ça : le jour des farces. Mauvais commencement, passage obligatoire sous le tableau de la classe où l'on expliqua qu'en plus d'arrivé en fin d'année scolaire, j'étais aussi allemand et donc, sacrément long à la détente niveau anglais. Cela c'est assez mal assez ensuite. Crevette, je suis rapidement devenu le souffre-douleur des plus âgés qui trouvaient en mon accent et en ma coupe de cheveux un côté dictateur qui était imprimé de façon indélébile sur le pays où je suis né. Alors oui, j'étais le petit Hilter à qui on fait peur, qu'on tente de mettre dans la poubelle, à qui on dessine une moustache ridicule. J'étais déjà tombé dans le cycle où tout va de plus en plus mal. Mon attention en cours, mon entente avec mes parents, moi, ma colère... Avril commençait mal. Mais un jour, celui qui me maltraitait le plus, c'est à son tour fait maltraité par un enfant plus grand que moi lui aussi, qui allait devenir celui qui me défendait dès que l'on venait m'embêter, la confiture pour mon beurre de cacahuète, Amen. Je savais déjà qu'il allait devenir mon meilleur ami, parce qu'il m'avait déjà sauvé de l'autre brute, déjà, qu'il ne se moquait pas de ma façon de parlé, mais plus important que ça, je le sentais, cela me semblait logique. Il n'y avait plus que trois mois d'école. Avril, mai et juin, que j'ai passé à le chercher dans la cours, à jouer avec en dehors de l'école. J'avais sept ans, c'était ridicule de croire que l'on allait rester ami et que ces trois mois seraient les plus importants pour moi.
On a fait beaucoup de connerie gamin. Explosé des pétards, jeter des cailloux sur la fenêtre des voisins, enroulé de papiers toilettes la maison de Camelia Hopkins. On est devenu plus vieux, on a fumé des cigarettes en douce, bu de l'alcool sur le toit, commencé la drogue. Rapidement, Amen a commencé avec des filles, je me suis retrouvé tout seul. C'était dur d'expliquer à quel point je pouvais être en colère après lui, après elle. Ca semblait totalement injuste qu'on me plante comme ça. J'acceptai pas, j'étais jaloux. Evidemment la logique aurait été de moi aussi me trouver une fille et en changer toutes les semaines, voir moins, mais je savais que ça ne servirait à rien. J'aurais bien voulu faire semblant, histoire de dire "je fais comme tout le monde"... Mais je savais depuis longtemps qu'aux filles, je préférai les garçons et ça, de loin. Je ne l'avais dit à personne, pas même à Amen. Certes, je le connaissais déjà quand je m'en suis rendu compte, mais est-ce que c'est de sa faute, ou celle de quelqu'un d'autres, j'en avais aucune idée. Ca m'a toujours paru clair, pour moi, et le fait d'être "malade" comme disait mes parents en parlant des homosexuels me faisait extrêmement peur. Alors devenir jaloux des personnes qu'Amen fréquentait et d'avoir peur de le perdre à ce point, m'a fait comprendre que je l'aimais un peu plus que je voulais bien l'avouer. Je n'avouais jamais rien, sur personne. Je n'avais pas l'intention de le dire à quiconque, même si le besoin d'en parler était insurmontable. C'est là que la drogue m'est vraiment tombé dessus et que la pseudo dépression s'est installé. Où j'étais satisfait de ne plus rien sentir quand j'étais à côté de lui, pour revivre le triple quand j'étais redescendu et ainsi de suite.
Quand j'eu envie de le dire, je n'ai pas pu. Je pleurais beaucoup, c'était assez compliqué et quand je ne pleurai pas je lui hurlais dessus, souvent, d'arrêter de sauter n'importe qui, en rajoutant souvent qu'il y avait mieux pour lui, ailleurs. Je lui parlais de moi. Tout le temps, c'était moi le "mieux" qu'il pouvait avoir, sans que ce ne soit jamais compris. Je ne l'ai jamais dit explicitement ni avant, ni maintenant d'ailleurs. C'est compliqué de parler de sentiments, j'en avais, sans casé totalement le mot "amoureux" sur le moment. J'étais juste trop attaché et possessif pour supporté qu'on nous sépare. Quoi de mieux pour expliquer son homosexualité que, après ne pas avoir réussi à le dire on le montre en embrassant son meilleur ami. Sur le moment, rien. C'était juste ce que je voulais, ce que je cherchais et quand ça s'est arrêté, très rapidement d'ailleurs, j'y ai cru. L'espace d'une minute, le temps qu'il casse en petit morceau ce que j'avais rêvé d'avoir. Il m'aiderait à accepter mon statut d'homo, pas en l'étant avec moi. j'ai mit un moment à calmer cette nouvelle crise de colère, ou j'aurais bien aimé me foutre en l'air, si j'avais été certain qu'il en souffrirait autant que je pouvais, sur l'instant, souffrir de son rejet. Face à lui, je ne montrai rien, ni face à personne d'ailleurs. Je m'efforçai de contenir ma rage, passant par la case autopunition dès que j'étais mal. Personne n'a jamais su, pour ça, pour les idées noires. C'est les méfaits de l'adolescence et des premiers amours. Grace à Amen, j'ai commencé à assumer un peu plus, j'ai commencé à sortir avec des mecs, on a aussi rencontré Oak, plus tard. Ca n'arrangeait pas les choses, mais au moins, j'étais moins seul. Le plus ridicule restait qu'après cette histoire, Amen aussi, avait testé les mecs et moi, j'continuai de faire comme si tout allait bien, à nouveau.
Mom, Dad...
J'ai toujours eu du mal à parler avec mes parents, probablement parce que j'étais effrayé à l'idée qu'ils découvrent dans mes réactions ou ma façon d'agir que je n'étais pas la brute épaisse joueur de foot qui drague ma minette, mais plutôt celui qui reluque ses potes en douce et qui fuit face à une balle et qui est allergique au football. J'avais du mal à leur avouer mes conneries, mes problèmes quand j'avais une note stipulent que je m'étais encore battu, ou que j'avais fumé une cigarette en cachette dans l'école. La c'était pas une connerie. J'avais répété cet instant une centaine de fois, calculé chacune de leur réaction, prévu le pire, le meilleur, l'in-envisageable. Pourtant, il était clair, mes parents n'aimaient pas les homosexuels de près ou de loin et moi, j'étais un aimant à problème qui préférait largement les mecs aux filles. C'était aussi clair que ce le fut. Ce soir-là arriva où, de la façon la plus calme du monde, j'avais avoué, à l'âge de dix-neuf ans à ma famille ce que je savais déjà depuis très, très longtemps. Gay pour toujours, qu'il le veuille ou non. Ils ne le voulaient pas du tout, passant un sale quart d'heure, expliquant, hurlant sans succès. Rien n'arrivait à les faire accepter, rien ne leur aurait fait comprendre. J'ai pris mes affaires cette même nuit, ma camionnette déglinguée et je suis passé chercher Amen. C'était la solution la plus logique pour nous deux, s'enfuir et rejoindre notre ami à l'autre bout du pays, à deux, sans beaucoup de fric. Mais le voyage fus amusant, long et fastidieux. On se relayait au volant, on dormait à l'arrière du véhicule puant le carburant. Ce n'était pas très drôle et j'étais affecté encore une fois par le rejet, cette fois, celui de mes parents bien que je ne me sois jamais très bien entendu avec eux. J'ai jamais revu mes parents, jamais écrit, jamais téléphoné. Ils ne savent pas où je suis, ne m'ont jamais fait déclarer comme disparu ou quoi que ce soit. Je suis dans la nature et peu importe, pour eux, maintenant.
New-York New-York
On est passé par l'Arizona... Le Texas, Le Kentucky, etc jusqu'à atterrir là où nous vivons toujours tous les deux avec Oakley bien sur, dans le Bronx.
Comme convenu on a rejoint le petit trafic d'Oak, en contrepartie on pouvait rester avec lui dans son appartement assez grand pour nous trois. C'était un assez grand changement de cohabiter avec Amen pour de vrai. Une routine s'est installée, j'prenais l'habitude de l'enlacer au moins cinq bonnes minutes le matin, je m'incrustais dans son lit de plus en plus souvent pour finalement, dormir avec lui lorsque ni lui ni moi ne ramenions quelqu'un à l'appart. Tout allait pour le mieux. Ca fait trois ans que nous sommes ici et les deux premières années étaient si stupidement calmes et paisibles... Tout va de travers maintenant. J'pensais que tout coulerait de source, maintenant qu'il avait largué la voisine d'étage. Que finalement entre nous, ça pouvait marcher comme je l'espérai, mais c'était bien plus compliqué. Oui, Amen et moi, on a couché ensemble. Tout comme Amen couche avec le voisin. Résultat ? On est tous les trois ensembles, plus ou moins et ça me va parfaitement.
Je n'ai pas reprit les études, j'ai longtemps hésité sur une orientation possible, mais, faut se l'avouer je n'étais plus apte, force de pilules et autres poudres à suivre un cours de bout en long sans m'endormir ou au contraire faire une crise d'hystérie bruyante et sauvage. J'ai déjà un "taff" qui rapporte au final, des occupations peu constructives, un appart où on trouve toujours un pote pour nous emmerder et une vie peut-être différente que celle que je pensais avoir, quand j'avais sept ans, mais plus riches d'expériences et de folie.
Dernière édition par Dashawn I. Koch le Lun 24 Juin - 0:31, édité 28 fois
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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▌CÉLÉBRITÉ : Freida Pinto.
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 10:54
ouuuuh tu vas faire une heureuse ! Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:06
bienvenue & bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:16
Bienvenue parmi nous, j'aime le choix de scéna Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:20
OMFG ce scenariooooooo
Bienvenue !
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:28
merci tout le mondeeeee
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:43
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:54
Bienvenue sur le forum! ♥
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 11:56
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 12:27
Un nouveau Dash Bienvenue chez nous
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 12:42
bienvenue !!
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Sujet: Re: Dash ○ I wanna live a life from a new perspective Ven 21 Juin - 12:54