Sujet: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:19
FEAT. RICHARD MADDEN
Lukas Jaeden Maximilien August Cameron Edenshaw
30 ans → Né(e) à Amsterdam le 12/08/1983 → Professeur de mathématiques pures à Columbia et accessoirement à temps partiel père d'une petite fille de dix ans. célibataire→ hétérosexuel → membre des Ordinaries.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Il adore tout ce qui est sciences-fiction et, bien qu'il ne connaisse pas grand-chose au cinéma (enfin au cinéma « intelligent » qu'il vous dira), ne l'embarquer pas une conversation concernant les marvel, star trek, star wars ainsi que tous les autres films du même type. X Il se débrouille bien dans une cuisine, enfin surtout si vous aimez la cuisine simple, genre des pâtes et des repas déjà fait. X Il pourrait établir sa maison dans une immense bibliothèque et il serait sans doute l'homme le plus heureux, allez savoir pourquoi, ça le calme. X Il a un tatouage dans le bas de la nuque d'une croix et sous elle où on retrouve l'inscription MMIII, qui signifie 2003, l'année où sa fille, Lillianne, est née. X Il n'a jamais connu son père et porte le nom de sa mère, cependant il sait seulement qu'il faisait parti du cirque du soleil, en tant qu'acrobate. X Sa mère ayant fait médecine, plus précisément, étant médecin sans frontière, elle l'amenait, lui et sa soeur, dans ses destinations non-touristiques, ce qui fait qu'il n'a jamais réellement connu une vie stable et sédentaire. X Il a toujours suivit ses cours par correspondance, excepté pour l'Université, où il est allé à New-York. En effet, il est diplômé de Columbia. X Il est resté en bons termes avec la mère de sa fille, seulement parce qu'il était obligé et pour Lilliane. X Il déteste les sushis. X Il a arrêté de fumer depuis, maintenant, cinq ans. X Il adore les jeux vidéos. X Il a un QI de 150, ce qui fait de lui un surdoué. X Il semble avoir un sérieux problème avec la routine X Vendu Apple, il a aussi un Mac et un Ipad. X Il a deux chats que sa fille a appelé Simba et Kovu.
★Quel est le caractère de ton personnage? →
franc • intelligent • terre-à-terre • impulsif • tactile • sarcastique • observateur • maladroit • aucun sens de la discrétion • passionné • généreux • attentionné • orgueilleux • bon sens de l'humour
Nous pourrions parfaitement dire que Lukas est victime du dédoublement de personnalité ; il est une certaine personne lorsqu'il se trouve dans le cadre des murs de l'Université et il en est un autre dès ces murs franchis. En effet, si les étudiants voient en lui un modèle de sévérité sans aucune pitié, mais qui n'hésite aucunement à donner beaucoup de temps aux étudiants qui semblent avoir une réelle difficulté et qui s'investisse dans la matière. Passionné par les mathématiques et par cette logique, toujours habillé d'une perpétuelle chemise et d'un noeud papillon, il semble parfois démodé, à côté de la plaque en ce qui concerne les relations avec ses étudiants et certains se questionnent sur son véritable âge. Il semble mal à l'aise en avant d'une classe, mais en même temps sa voix est si calme et rempli d'assurance, qu'on se demande réellement où est sa réelle place, dans un bureau de recherche ou là, en avant d'une classe à enseigner la chose qui le passionne le plus sur la Terre. Jamais on ne pourra entendre le professeur parler de sa vie privée ou faire des références à cette dernière, il semble être dans son monde et observer les gens autour de lui comme des sujets de recherche. Tout son côté terre-à-terre semble prendre une joie sans pareille pour prendre possession de sa tête. Il semble être inaccessible, et personne ne pourrait miser sur le fait qu’il a une vie en-dehors des mathématiques et encore moins une fille.
Cependant, en réalité, le jeune homme est certes quelqu'un de très intelligent, sa bibliothèque personnelle remplie ainsi que sa table de salon remplie de jeux vidéos et ses nombreuses références à la sciences-fiction ainsi qu'aux films d'actions laissent présagés qu'il a un côté extrêmement geek, en somme. Assez maladroit doublé d'impulsif, il lui arrive souvent de dire quelque chose de la plus mauvaise façon possible ou de faire tomber de nombreuses choses dans son appartement : Il s'est retrouvé de nombreuses fois à l'hôpital pour des points de soutures ou des fractures. Loin d'être le playboy en série, mais de loin de croire au grand amour -la preuve unique étant qu'il serait sans doute encore avec la mère de sa fille, s'il existerait moindrement- le jeune homme a laissé tomber les contes de fées depuis belles lurettes et bien que Lillianne lui dit de s'inscrire sur des sites de rencontres -elle a dix ans, précisons le- il semble absolument pas prêt pour avoir quelque chose à long terme, de toute manière il a disons de nombreuses difficultés avec la gent féminine, où sa maladresse semble se déployer au maximum. Cependant, il reste tout de même un être généreux -presque sur les bords naïf, sur ce point- et attentionné envers les personnes qu'il aime. Par contre, ne tentez pas de le contrarier, vous rencontrerez votre Waterloo : s'il dit que le sel est noir, attachez votre ceinture, vous serez encore là demain matin, à vous obstinez avec. Orgueilleux, jamais il ne dira que vous aurez tort ou aura extrêmement de difficulté à avouez ses faiblesses ou venir s'excuser auprès d'une personne. Il préfère faire comme si de rien n'était. Gentleman et ce, même avec ses élèves, il a été élevé avec deux filles, c'est donc un comportement extrêmement normal pour lui.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → N. & 19y.o ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → La tornade du magicien d'Oz m'a amené, m'a fait écrasé la méchante sorcière de l'Ouest et la bonne fée Glinda m'a dit, INSCRIS-TOI, c'est kouul. (ouais, j'ai écouté il y a pas longtemps Oz le magnifique. ) ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non, j'étais schizophrène, mais maintenant, nous allons mieux (j'aime dire cette phrase, je la trouve classe. ) mais sûrement que ça viendra. ★Présence sur le forum → Assez bonne, je crois. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé, bien que c'est un mélange de deux personnages déjà joués. ★Crédit images → icons : .savage (+) avatar : .sparkle
Mon exemple de RolePlay:
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« Tu dis des conneries, t’es trop maigre, ça je suis d’accord, mais t’es quand même jolie. » C’est officiel. Jordan Sznjerdmann est overcute (je le savais déjà, mais je me gardais souvent de le lui dire, histoire qu’il ne s’enfle pas plus la tête). Ce qui contribue sûrement à alimenter toute la culpabilité que je peux avoir dès que je lui sors une connerie, même la pire. Je sais que moi, à force de me faire démonter, à force de me faire repousser, à force de me faire éviter et ignorer j’aurais lâché prise. Pas lui. Il continue, comme si de rien n’était, rendant le tout de plus en plus compliqué pour moi. C’est facile être heureuse avec lui, même trop facile. Je me sens bien, avec lui. J’aime environ tout, même tous ses défauts qui m’énervent la plupart du temps. C’est juste trop facile devenir addictif de ce type. Sauf que si je suis heureuse, je me sens coupable. Et si je l’envoie balader sur les roses, je me sens coupable, aussi. Je suis destinée à avoir ce foutu sentiment alimenter tout mon corps jusqu’à ma mort, au final. Ou jusqu’à ce que je parvienne à comprendre comment faire un deuil. Comment faire pour vivre sans avoir l’impression que vivre, nous éloigne un peu plus et nous fera oublier. Puis, comme si de rien n’était, parce que j’en avais marre de lutter, que je pesais sur pause pendant quelques minutes, j’ai serré ma main dans la mienne. Comme avant, avec un immense naturel. Et j’ai parlé. Et j’ai sans doute dit plus de mots dans une même phrase que tout ce que j’ai pu dire dans mon année, enfin surtout à lui. « Ah ouais, t’es assez grande pour savoir ce que tu fais, t’es au courant que j’en doute FORTEMENT. Si tu savais ce que tu fais, t’essaierais pas de te cacher devant ton meilleur ami… Ou ex-meilleur ami, avec toutes les bêtises que tu lui dis, t’es au courant que tu devrais le marier, ton Jordy ? » Je regarde le chat siamois qui se tient toujours aussi près de Dum, qui elle fait un soupir. Non, mais c’est qu’ils sont tous contre moi, ou quoi. Je leur envoie mon regard le plus noir, pour la forme, même s’il y a quelques minutes j’étais en colère contre moi-même pour ce que je m’infligeais. Cependant, le fait de changer aussitôt de sujet – histoire de ne pas allonger davantage le soupir de tout le monde – pour aller vers mes petites culottes ne semble pas être une bonne idée, puisque déjà Jordan tique à mon commentaire comme quoi elles sont roses. « Ben quoi, tu croyais qu’il y avait des têtes de morts sur mes sous-vêtements, peut-être ? » Je roule les yeux. Je change aussitôt de sujet, ce qui me semble beaucoup plus prudent. Et je fais déjà un petit sourire en coin, lorsqu’il m’annonce qu’il ne savait pas que c’était ma cabane – maintenant, chanceuse comme je suis, il sait c’est laquelle – et qu’il ne vient pas seulement pour me nourrir. Même si je conçois qu’en fait, c’est surtout moi qui disparais dès qu’il me donne son biscuit, histoire de l’ignorer comme il faut. « Je cherchais Al, en fait. Mais je ne le trouve pas… et puis tu étais là, en petite culotte… rose hein ? Je dois voir ça ! » J’écarquille les yeux, tentant de comprendre le tout. « … Quoi ? » Sauf que je n’ai déjà pas le temps d’essayer de comprendre quelque chose que je me retrouve étendue sur le lit et mon seul et unique réflexe est de me débattre pour garder ma couverture sur mes cuisses. Ce qui fait que je me retrouve assez rapidement fesse à l’air devant lui. M’efforçant de garder le moins de peau devant son regard, ça ne fonctionne pas réellement et déjà il est à moitié assis sur moi, me dominant et comme pour le prouver me donne une petite gifle sur la fesse. Je me retourne. « Hé ! » Grosse protestation. En fait, je ris. Je ris comme ça fait longtemps que je n’ai pas ris, abandonnant ma couverture qui ne me sert absolument à rien, coucher sur mon lit. J’oublie presque le fait que je suis supposé le détester, l’ignorer et l’envoyer baladé. J’oublie le fait que ma jumelle n’est plus de ce monde et j’ai l’impression que tout est devenu comme avant. J’essaie de calmer mon rire qui me donne mal aux joues, tellement ça fait longtemps que je n’aie pas eu un fou rire. « Eh bah oui, elle est rose ! Qui aurait cru que derrière ses allures de femme incomprise se cachait encore la petite Debussy, toute de rose vêtue ! J’adore. » Je me tourne la tête sur le côté, mon souffle plus court, vu que je suis essoufflée par mon fou rire, histoire de le voir, puis il se laisse tomber sur moi et au lieu de le repousser, j’accepte. J’accepte tout, même que je relève doucement le dos, histoire de toucher un peu plus sa peau, mon cœur s’accélère doucement, mon souffle aussi et je ferme les yeux. « Tant mieux, que tu adores. Vu que j’ai le soutif qui va avec. » D’accord, je le provoque. D’accord, je cours après le fait qu’il se débatte pour le voir, mais je m’en fous. Ça fait du bien, agir normalement avec lui. Même si ce n’est pas réellement le comportement adéquat à avoir avec son meilleur ami. Sauf que sérieusement, je ne me rappelle plus quand ça été seulement platonique entre nous. « J’ai pensé à ça, je pourrais me percer, histoire d’avoir l’air encore plus incomprise. Genre à un endroit vraiment bizarre. » J’ai un sourire, je n’ouvre même pas les yeux et resserre mes doigts autour des siens. C’est tellement naturel que ça me fait peur. J’ouvre les yeux, quasi-terrifiée. Sauf que déjà mon envie de m’échapper et de le repousser s’évapore, parce que je me mets à nouveau à rire et à me tortiller. Son nez souffle dans mon cou, ça me chatouille, me donne un tas de frissons et je me débats comme une cinglée, alors que mon ventre et mes joues me font mal, parce que je ris. Je ris trop. Je vais exploser. « Et ça, ça te plait encore ? Ke ke ke !! » Mon dos se cambre doucement, mes jambes se relèvent et se balancent dans tous les sens. « Arrêteeeee ! » Je me tortille, tente d’échapper et de retourner mon corps, ce qui fonctionne à moitié. « N’importe quoi, je te juuuuures n’importe quoi, mais arrête ! » Je le supplie de toutes mes forces en riant. Finalement, ça fait du bien vivre. Même quelques minutes.
Dernière édition par Lukas M. Edenshaw le Ven 28 Juin - 6:56, édité 13 fois
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Sujet: Re: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:19
Well... It's my story...
n'oublie jamais que tant qu'il y aura quelqu'un dans le ciel pour te
protéger, il y aura toujours quelqu'un sur la terre qui pourra te briser
« Maman, c’est quoi qui illumine dans le ciel ? » Joue contre l’épaule de sa mère, enroulé dans une couverture, assis dans les escaliers extérieurs d’une maison, qui les abritaient lors de leur séjour au Chili, Lukas observait le ciel avec une espèce de vénération. « Les étoiles, mon bébé. » Sa main passa dans ses cheveux avec une certaine tendresse, tout en observant son fils. Si sa fille adorait l’accompagner afin de l’observer guérir des personnes, qui sans elle, mourrait, son fils, son benjamin, semblait avoir besoin de logique pour exister. Le pourquoi qu’à chaque fois qu’elle en avait l’occasion, elle lui achetait des livres. Principalement des encyclopédies. De toute manière, ses enfants en avaient de besoin afin de grandir, d’être éduquer et de réussir leurs cours par correspondance, un certain marché qu’elle avait fait avec ses enfants, ou plutôt avec la vie. « C’est quoi des étoiles ? » Son Lukas n’avait que cinq ans. Il ne connaissait pas grand-chose, mais il ne pouvait pas s’empêcher d’ouvrir les encyclopédies et de regarder les images, pendant des heures, en posant pleins de questions. À cinq ans, il avait déjà vécu dans quatre pays. Pays-Bas, Maroc, Pérou et maintenant Chili. Et ne parlons même pas de sa sœur, qui était en réalité sa demi-sœur. Chaque jour elle s’en voulait de leur faire subir cette vie, ils n’avaient pas demandés ça, d’avoir une mère, qui ne connaît rien à la stabilité, quoi. « Tu veux la réponse logique ou la réponse romantique ? » « C’quoi ça veut dire ro-man-ti-que ? » Sa mère éclate de rire, passe une nouvelle fois une main dans ses cheveux. « Les étoiles sont des roches qui lorsqu’elles s’éteignent, illuminent le ciel. Ça c’est la réponse logique. L’autre réponse c’est que chaque étoile est l’âme d’une personne que je ne réussis pas à sauver, qui nous regarde et qui veille sur nous. » Le petit garçon prit une grande respiration, fronça les sourcils. Le Chili était l’endroit où il avait le plus de souvenirs de sa vie, sa mémoire était encore trop jeune pour qu’ils se rappellent avec précision d’autres endroits où lui et sa famille avait déjà vécu. Sa famille seulement composée de sa mère et de sa sœur, plus vieille de trois ans que lui, qui tentait de répondre à quelques-unes de ses innombrables questions. « Lukas, il faut toujours que tu vois la vie avec ses deux réponses. Sinon, la vie est moins drôle, je te le jures. » Le garçon leva les bras vers sa mère et serra ses mains autour de son cou, tout en s’emprêtant les mains dans ses cheveux, ce qui fit rire la jeune femme. « Juré craché. » Et il cracha derrière eux, sur les escaliers.
voir les gens qui sont très proches de toi souffrir ça
fait le même effet que prendre une balle dans l'ventre.
Il y avait de grandes différences entre les enfants Edenshaw. Et plus, que ces êtres grandissaient, plus que ces différences se voyaient avec une facilité déconcertante. Évidemment, la première étant bien sûr, que le plus jeune était un petit garçon à la tignasse brune, frisée, qui semblait, parfois, être le plus sage des deux, compte tenu sa maturité et son calme apparent. Tandis que l’autre enfant, plus vieille de trois ans, était une jeune fille, qui commençait son adolescence et qui était aussi turbulente qu’un train en fonction, et c’était à peine de l’exagération. Un semblait être logique et extrêmement terre-à-terre, l’autre avait besoin de justice. Un avait un père qui faisait partie d’un Cirque, l’autre avait comme père un avocat anglais. L’un était un surdoué, l’autre possédait une intelligence dans la normale, tout simplement. Pourtant, malgré toutes ces différences, si quelqu’un avait seulement l’idée d’attaquer sa sœur, il projetait déjà de se battre pour la protéger. Et il fallait avouer qu’il avait très peu de chances de remporter une certaine victoire compte tenu que même très jeune, il semblait avoir une indisposition vis-à-vis les sports. Et c’était la même chose du côté de sa sœur, qui elle avait par contre plus de chances de se faire entendre. Évidemment, le fait de rester peu de temps au même endroit avait fait en sorte que sa sœur était en quelque sorte sa meilleure amie, celle qui répondait à chacune de ses questions et celle qui le soutenait. Le fait qu’il soit surdoué lui rendait parfois la vie difficile, il avait beaucoup de difficultés à sociabiliser avec d’autres personnes outre que sa famille proche, soit sa mère et sa sœur. Cette dernière l’aidait sur ce plan, tant qu’à sa mère voulait qu’il garde en tête le fait qu’il n’y avait pas que la logique, les mathématiques et les faits qui existent à toutes les réponses. Il n’en voulait pas à sa mère de le transporter de pays en pays, sans lui permettre de s’attacher à quoi que ce soit. C’était loin pour l’aider et on aurait pu croire – avec peut-être raison – que ça l’aurait pu le traumatiser. Ça et ne pas avoir de figure paternelle dans son entourage. Cependant, le garçon semblait bien prendre tout cela. En fait, il voulait surtout ne pas perdre les deux personnes qu’il aimait le plus ou bien de les décevoir. Et de toute façon, il n’avait que connu que cela, alors c’était pour lui la vraie vie. Souvent, il retournait en Angleterre, où sa mère venait. Il connaissait donc, au moins, ses grands-parents maternels. Et le père de sa sœur s’occupait des deux enfants, comme si les deux étaient les siens. Il avait beau aimé leur mère et accepter le fait qu’elle semblait avoir de nombreuses difficultés avec la routine – chose qu’elle a léguer à ses deux enfants – et qu’elle avait aussi besoin de ses enfants, ceux-ci avaient tout de même besoin d’une certaine stabilité. L’enfance et l’adolescence de Lukas se passa donc dans des valises et dans des pays où aucune mère sensée n’aurait eu l’idée d’amener ses enfants. En effet, aucun des pays n’étaient une destination touristique et la plupart des personnes qu’il côtoyait était assez pauvre et pour la plupart avait des maladies incurables. Malgré tous les mauvais côtés que cette vie amena à Lukas compte tenu son QI plus élevé que la moyenne qui lui causait certains problèmes, cette instabilité lui a permis de se forger un caractère ou plutôt une certaine carapace, se réfugiant la plupart du temps dans les livres lorsqu’il était incapable de supporter « tout cela », comme il l’appelait. Pouvons-nous affirmer qu’il a aimé son enfance ainsi que son adolescence ? Oui, sans aucun doute. Il a sans doute vu plus de bout de la planète que la plupart des êtres humains et il a toujours été près des personnes qu’il aime, tout en connaissant le sort des personnes vivant dans des pays non-occidentaux. Et dès qu’il eut l’ambition d’aller à l’Université, il emménagea à New-York, s’inscrivit à Columbia dans le département qui semblait être destiné pour lui ; le département des mathématiques.
il y aura toujours une fille plus jolie, plus gentille, plus populaire, plus surprenante,
plus attirante, plus mince, plus drôle QUE TOI,mais... il reste juste à trouver celui
qui va s'en foutre.
Jamais Lukas n’aurait pu avoir l’idée que passer d’une vie de nomade, instable à une vie complètement stable et sédentaire pourrait être aussi difficile. Il imaginait ce passage assez facile, sa sœur avait réussi ; débutant une vie en France où elle avait envie de devenir écrivaine et écrire sur des sujets qui pourraient choqués les gens, les rendre en colère et leur donner envie de faire un changement. Bien sûr, il y avait sans doute un monde entier entre devenir étudiant, cohabité avec une autre personne que l’on ne connaît pas et devoir débuter une routine ; chose qui n’a jamais été présente dans sa vie. Il ne savait même pas ce que voulait dire étudiant, il ne savait même pas ce qu’était l’école, l’institution en tant quel. Il emménagea avec un étudiant en philosophie – aussi bien dire que la cohabitation fut extrêmement difficile dès le début – dans Brooklyn et s’arma de patience afin de s’intégrer dans ce qu’il surnommait « la jungle urbaine ». À chaque jour, il avait envie de s’enfuir en Afrique ou dans un pays où il n’y avait pas ce train rugissant de métro, ou bien tous ces taxis d’un jaune citron éclatant qui menaçait de le renverser à chaque coin de rue. Et ne parlons même pas du désastre de l’école. Il n’y comprenait rien au fonctionnement. Mêler à un travail d’étudiant qu’il prit, il y avait beaucoup trop d’horaire pour lui. Trop de stabilité ; comme c’est drôle. C’est là qu’il comprit toutes les raisons qui avaient amenées à sa mère à fuir ce type de vie. Mais il s’y fit. S’y habitua – enfin, habituer est un grand mot – tant bien que mal et appris à la dure le fonctionnement de ce genre de vie. Si nous enlevons le fonctionnement « puéril » de l’Université, selon lui, Lukas s’inscrivit rapidement dans les personnes les plus douées, en ce qui concernait les mathématiques. Rares étaient les occasions où il ne comprenait pas la matière, les mathématiques étaient sa vie, ils auraient pu s’inscrire dans ses cellules, tellement il avait l’impression qu’elles faisaient parties de son être entier. Jusqu’à ce qu’il devint père. Évidemment, ce fut un accident. À vingt ans, rares sont les personnes qui désirent avoir un enfant. Si au départ, la relation entre elle et lui n’était qu’un coup d’un soir (un des rares compte tenu, qu’il n’est pas ce type d’homme à collectionner les jeunes femmes), ils s’efforcèrent d’avoir une relation plus élaboré, une relation qui déboucherait sur du long terme. Ce n’est pas comme s’il avait réellement le choix, compte tenu qu’elle voulait le garder. Ils emménagèrent ensemble et Lukas lui promit de faire tout son possible pour être présent. Il ne sut jamais s’il tomba un jour amoureux d’elle ou si c’était seulement de l’attachement, mais il tenait à elle. Dès qu’il devint père, s’il avait du mal avec le « monde extérieur », ce qui dépasse sa propre personne, ces difficultés commencèrent à s’effriter et s’il se sentait perdu dans cette vie, elle retrouva tout un sens. Le pourquoi qu’il fut naturel pour lui, de faire tatouer la date de naissance de sa fille, qu’ils appelèrent Lilianne, sur sa peau. S’il n’aurait pas pu être menaçant, jeune, si quelqu’un avait fait du mal à sa sœur, il savait seulement qu’il était prêt à tout pour cette petite fille qui avait ses yeux, qui avait une partie de ses chromosomes, qui avait son sang, ses gènes et des similarités qui n’auraient pu induire personne en erreur. Cette relation à long terme qu’ils avaient entamé dura quatre ans. Sur ces quatre années, nous pouvons sans doute compter deux, où tout fonctionna très bien, restant ensemble seulement parce qu’ils s’efforçaient de croire que l’amour existait encore, ou par sécurité. Tandis que ses années d’études défilèrent, un baccalauréat, un master et un doctorat. Ce ne fut qu’à vingt-sept ans qu’il termina une importante recherche, closant ainsi ses années d’études. Se sentant mal à l’aise de ne pas étudier quelque chose ou de ne pas se retrouver dans une école, lieu où il avait appris à vivre de manière stable, il choisit d’enseigner sa matière de prédilection ; les mathématiques pures.
certaines personnes sont comme des pigeons, tu les aides
à s'envoler et une fois dans les airs ils te chient dessus.
Si les années universitaires semblaient avoir durées un millénaire, la croissance de sa fille, semblait être propulsé à la même vitesse que celle avec laquelle qu’on envoie une fusée dans l’espace. En effet, cette dernière grandit rapidement et dès que les deux parents se séparèrent, ce fut d’un commun accord qu’ils firent la garde partagée de cette dernière ; une semaine sur deux. Il laissa l’appartement à son ex-petite amie et se trouva un nouvel appartement, non loin de celui dans lequel elle habitait avec sa mère. Sans doute une préoccupation trop grande de ne pas reproduire ce climat d’instabilité dans lequel il avait lui-même grandi. Cet accord sembla arranger les deux parents ainsi que leur fille. Il eut quelques autres relations, mais rien de bien sérieux, alors que la mère sembla rencontrer l’homme de sa vie, quelques mois à la suite de leur rupture. La réaction de Lukas ? Aucune. Ce qui l’effraya un peu, il se demandait si c’était simplement de la résilience ou si seulement il avait déjà aimé cette femme, un jour. Lillianne commença l’école primaire et il constata qu’elle avait hérité du fait qu’elle adorait l’école. Ou enfin, qu’elle adorait surtout son professeur, qui selon elle était la plus gentille-du-monde-entier. Ce fut sans doute le début de la période : tentons de trouver une amoureuse pour papa et les heureuses élues sont mes professeures. Jamais il n’aurait douté un seul instant qu’être père faisait éprouver autant de bonheur. Et il en voulu au sien. Celui absent qui n’avait jamais tenté de le trouver, qui ne savait peut-être même pas qu’il existait. Et sans doute pour la première fois de sa vie, il en voulu à sa mère de lui avoir fait subir cela. À la fin de son doctorat, ayant pris la décision d’enseigner, il envoya son curriculum vitae dans toutes les universités du pays, espérant trouver quelque chose à New-York, précisément. Pourtant, le seul contrat qu’on lui proposa fut à Harvard, Boston. Et il accepta, n’ayant pas réellement le choix. Pendant un an, il habita Boston, ne parlant qu’à sa fille par skype, faisant des recherches en même temps afin de trouver l’identité de son père et tentant de se forger une réputation dans le milieu de l’enseignement. Il eut une relation un peu plus sérieuse avec une autre fille – malgré le fait qu’il avait beaucoup de difficultés à croire aux histoires d’amour, il avait presque eu l’impression qu’il avait rencontré LA fille, compte tenu leurs énormes ressemblances – seulement, il fut déçu de constater que cette relation ne soit pas assez solide pour durer. Ce qui fut presqu’un tournant, se considérant quasi-inapte à aimer qui que ce soit. Il postula de nouveau dans les Universités de New-York à la fin du trimestre d’hiver, après un an à Boston, et sa candidature fut reçue à Columbia où il y est toujours, après deux ans. Et où il a fait de longues études. Et malgré ses envies de fuir, il reste. Et lorsqu’il semble faillir, il s’enferme dans la bibliothèque, dans son monde intérieur. Et il a l’impression qu’à force de jongler entre deux façons de voir la vie, la sienne et celle qui s’impose de garder depuis sa tendre enfance, afin de ne pas être qu’un homme remplis de logique, les balles vont tomber.
Dernière édition par Lukas M. Edenshaw le Ven 28 Juin - 7:51, édité 10 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:21
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres. MEOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOW SEIXY MADDEN excellent choix j'ai hâte de voir ce que tu vas en faire histoire de trouver un lien avec ma blondie
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:21
Excellent choix d'avatar Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:22
Bienvenue parmi nous Excellent choix d'avatar
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:24
Welcooooome
Katerina M. Lehtonen
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what doesn't kill you makes you stronger
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Sujet: Re: lukas ∞ nage droit devant toi. Jeu 20 Juin - 21:28
Bienvenue chez nous !
Sebastian E. Black
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