23 ans → Né à Los Angeles le 13/01/1990 → Étudiant en Arts Plastiques célibataire → homosexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Physiquement complètement banal, Daemian ne fait pas sursauter d’excitation la pupille de celui qui le regardera, c’est un garçon à la corpulence moyenne, ni gras ni fin. Ni même trop modelé. Des yeux bleus brillent au centre de son crâne et doivent être une des seules choses que l’on retient réellement de lui lorsqu’on le croise par hasard au détour d’une rue, ou d’un lieu public. En bon étudiant d’Arts, cela dit, il se démarque par ses choix vestimentaires qui semblent hors de la norme, voire ‘has-been’. C’est un effet kitsch qu’il cultive dans sa garde-robe, et qu’il trouve plus intéressant que l’habituelle tendance qu’on découvre au fil des semaines. Ancré dans cette démarche du vêtement ringard, mais agréable, il s’emmitoufle autant que possible dans ses pulls et autres vestes épaisses, que l’on soit en été ou en hiver, d’ailleurs ; il aura toujours cette tendance à porter des choses épaisses qui en feraient transpirer plus d’un. Pourtant, lui, n’en est pas mis mal à l’aise, il ne transpire que très peu à vrai dire, un avantage certain quand on connait ses habitudes. Habitudes qui virent très souvent aux manies incurables, d’ailleurs. D’un naturel angoissé, il est un de ces grands stressés ; automutilateur, il ne se passe pas une journée sans qu’il se surprenne à ronger ses ongles et la chair qui les entoure. Bien évidemment en résulte une apparence désagréable. Hélas, il reste incapable de contrôler cette étrange manie dont il n’a pas la moindre idée de la provenance. De même, comme si c’en était lié, ses mains tremblent plus que la normale. S’il en avait les moyens il ferait couvrir ses bras de tatouages, mais n’étant pas encore suffisamment aisé il s’est contenté d’un unique tatouage qui fut réalisé lorsqu’il eut dix-neuf ans, un triangle sous le creux du poignet droit. Celui-ci n’a pas la moindre signification, mais il s’amuse à en inventer une dès qu’on lui demande de l’expliquer. De même, il espérait, plus jeune d’avoir de nombreux piercings, c’est un désir qu’il a enterré depuis, puisqu’il n’y trouve plus aucun intérêt. Quand bien même il continue de trouver ce genre de modifications corporelles magnifiques, il se dit qu’il ne le sera jamais et que c’est tant mieux. Allergique aux fruits de mer en général, la consommation d’un simple morceau de poisson serait suffisante à le tuer. Lorsqu’il en mange, s’il n’est pas transporté presque immédiatement aux Urgences il risque de s’étouffer et d’en mourir. Cruelle fin, d’autant plus qu’il a déjà failli en mourir à plusieurs reprises, lorsqu’il était en maternelle. Longue histoire d’une professeur qui ne croyait pas à son allergie et qui le força à en ingérer… Hélas, monsieur fume. Depuis son adolescence il a été convaincu par cette addiction et n’a jamais pu vraiment s’en défaire, depuis, il vit avec et l’accepte parfaitement. Bien que désormais il soit en mesure d’arrêter quand bon lui semble, il ne préfère pas s’offrir la possibilité de ne pas mourir prématurément et apprécie, visiblement, de s’autodétruire à petit feu. De même, depuis trois ans maintenant, il consomme de nombreuses drogues, et a d’ailleurs eu plusieurs overdoses, qui heureusement n’eurent pas raison de lui. Étrangement, il semblerait vouer une fascination malsaine à ses expériences de morts imminentes. Sans nul doute que cela lui apporte quelque chose, mais de là à comprendre quoi, c’est tout un chemin qu’il faudra franchir… Quoiqu’on n’en doute pas, il semble chercher à se prouver quelque chose, peut-être veut-il dépasser ses propres limites pour voir jusqu’où son corps, et son esprit, peuvent aller sans qu’il n’en meure ou ne devienne un de ces légumes d’hôpitaux, ou ces malades mentaux si habituels… Qui sait ?
★Quel est le caractère de ton personnage? → Le plus amusant, quand on prend la peine d'observer la majorité des adolescents ou des jeunes adultes qui se disent être des rebelles, c'est qu'on remarque avec une aisance surprenante qu'ils se figurent tous être le plus charismatique, le plus fort, ou le plus baroudeurs de tous. Daemian, lui, c'est autre chose. Il sait qu'il n'est rien de tout cela, mais il sait aussi qu'il possède une certaine intelligence, pas la plus élevée, ni la plus logique cela dit. Mais il en a bien une; et c'est une des rares choses qu'il sait utiliser convenablement. Même s'il arrive très souvent qu'on ait l'impression du contraire, le garçonnet est un personnage atypique, qui se sied dans la débauche et la mal-amabilité. Bien que très souvent arrogant, perfide, menteur et incroyablement lâche, il use de ses mots comme un autre utiliserait de ses muscles. À l'esprit bien plus ouvert que la normale, il tolère absolument tout. Il voue même une admiration maladive sur les affaires criminelles de tueurs en séries, et sur les rites tribaux de cannibalisme. Chose qu'il trouve fabuleusement intrigante. Pourtant, enfermé dans une carapace de sarcasme et d'ignominie à l'égard des autres, il n'en reste pas moins un énergumène qu'on peut trouver amusant, voire drôle. Tout autant qu'il peut apparaître amical, il peut se dévoiler comme une véritable ordure et s'efforcer plus que de raison à venir torturer les jours de ceux qu'il abhorre. Fasciné par les choses étranges, il est de ce genre de garçon qui trouve aux choses sombres et violentes un certain esthétisme. Ou peut-être souffre-t-il simplement d'une maladie mentale qui l'a rendu dément... Tout aussi perfectionniste qu'il peut être maladroit en public, il pèse en général ses mots par rapport à son ressenti et se permet de grands écarts mensonger plus qu'il ne le devrait. Sans vraiment qu'il y ait de raison derrière cette démarche de menteur, il ne peut s'en empêcher et trouve une certaine satisfaction à l'idée de trainer son entourage dans la boue de ses dires. Entourage qu'il n'a que très rarement, puisqu'il est d'un caractère très volatile et coupe fréquemment tout contact avec le peu de personne avec lequel il entretient des relations amicales, ou plus. Non pas qu'il soit érotomane, ou nymphomane, il n'exerce pas non plus une vie sexuelle incroyablement développée ou libertine. C'est un garçon qui aime simplement la liberté, quand bien même il doit rompre tout contact avec ceux qui l'entourent, il le fera. S'ils l'empêchent d'être libre comme il l'entend.
Well... It's my story...
Séance du douze janvier 2012 : « Le mois de janvier, voilà, il est né. Après ces très longues heures de travail, sa mère l’a enfin enfanté. Quelle prouesse ! Ou quelle erreur, c’est selon qui la lira… Moi-je pense que c’est une erreur. Cette salope n’aurait jamais dû se faire engrosser. Surtout quand on sait c’qu’est dev’nue cette vermine de fils. — Et qu’est-il devenu ? » Demanda finalement le psychanalyste après que Daemian ait effectué l’exercice qu’il lui avait demandé ; raconter sa naissance à la troisième personne. Le jeune homme ne comprenait toujours pas l’utilité d’un tel exercice et pourtant, son interlocuteur, lui, semblait ravi. Peut-être même un peu trop, puisque son habituel visage vide d’expression était tordu par un sourire. Ils échangèrent longtemps un regard lourd et immobile avant que le psychanalyste ne reprenne la parole. Tout en se redressant sur son fauteuil incroyablement confortable, il croisa une jambe par-dessus l’autre, et gardant les mains sur la cuisse prononça les quelques mots qui suivent. « Daemian, je crois comprendre. » Le regard du garçon se détourna aussitôt du professionnel, et il fixa les diverses peintures et autres décorations qui meublaient la pièce presque vide, si l’on oubliait le bureau et les deux sièges. Daemian n’écoutait plus ; tandis que le psychanalyste continuait de parler sans vraiment expliquer ce qu’il avait compris, parce qu’il remarqua qu’il n’était plus écouté. Il lui répéta quelques mots qui allaient, sans que le jeune homme le sache, s’ancrer dans son esprit, telle une suggestion, de l’hypnose en quelque sorte. Mais cela n’avait pu fonctionner que parce que Daemian souffrait déjà d’un trouble mental, tout ceci aurait été autrement aussi inutile qu’espérer rencontrer des extra-terrestres en utilisant une lampe torche pointée vers le ciel… Les yeux vadrouillant dans la pièce, Daemian ne regardait plus son psychanalyste. Pourtant, sans qu’il ne comprenne vraiment pourquoi, son regard se désintéressa de l’environnement et se reposa sur le visage froid et dur de l’homme qui le connaissait mieux qu’il ne se connaissait. Leurs regards se croisèrent et le jeune garçon en fut quelque peu mal à l’aise, cherchant à ne pas le montrer, il baissa les yeux et regarda ses ongles. Cette réaction fit sourire l’interlocuteur, qui se leva et traversa l’écart qui les séparait pour rejoindre son bureau. Droit et incroyablement stable, il ouvrit un tiroir et en dévoila un carnet relié en cuir noir. Il regarda un instant Daemian et décida finalement de le poser sur le bois brun du meuble, décidant qu’il viendrait le chercher lui-même ; puis il vint se rasseoir dans son siège qui faisait face à l’autre dans lequel notre névrosé reposa ses yeux sur lui. « Daemian, je veux que vous preniez ce carnet, et qu’à chaque fois que vous ressentez un débordement de haine vous veniez l’y noter, pour que l’on en discute aux séances qui suivront. Compris ? » Il ne répondit pas, mais se contenta de hocher la tête, le regard lourd et presque assoupis.
Séance du vingt janvier 2012 : « Alors ? » lui demanda le psychanalyste alors qu’ils entraient tous les deux dans la pièce et que celui-ci retirait calmement son manteau très légèrement couvert de flocon venus de l’extérieur. Et pendant qu’il l’accrochait sur le porte-manteau prévu à cet effet, Daemian lui tendit le carnet en cuir, qui semblait déjà en très mauvais état, comme si on l’avait frappé, jeté et qu’on l’avait même mordu à plusieurs reprises. Il vint se laisser tomber dans son siège, ses yeux fixaient le vide. Il avait l’air plus fatigué que d’habitude ; son regard était couvert par de très lourdes cernes tandis qu’il était à moitié rasé. Ses cheveux sales et ses ongles noircis par la terre qu’il avait visiblement gratté ou creusé comme une bête sauvage. Il ne prononça pas un mot pendant les très longues minutes que furent celles que passa son psychanalyste à lire les morceaux de textes que celui-ci avait noté dans le carnet, ou du moins, il essayait… Les phrases s’entrecroisaient, certains mots n’avaient aucun sens, des tâches, des rayures, des phrases en diagonales, des mots par-dessus les autres ; tout ceci n’avait ni queue ni tête. Il ferma l’objet et vint le rejoindre pour lui faire face comme à chaque séance, tandis que le silence était toujours pesant, il le regardait. Toujours absent, sa saleté contrastait incroyablement avec la propreté et la netteté de tout l’endroit. Puis, d’un coup, comme si tout était normal, Daemian repris ses esprits et regarda son médecin. « Voilà… » Le visage de celui-ci s’inclina très légèrement sur le côté et il regarda son patient « comment ça ‘voilà’ ? Daemian, vous n’avez rien dit depuis une vingtaine de minutes… » Les sourcils du garçon se froncèrent et il semblait déjà s’énerver.
Séance du vingt juillet 2011 : « Parlez-moi de votre naissance, Daemian. » L’ainsi-dénommé hocha la tête en signe de négation, à plusieurs reprises. Il sentit une main se poser sur son épaule et sursauta lorsqu’il vit que c’était celle du médecin, il ne s’était pas rendu compte que celui-ci s’était déplacé. Après maintes et maintes négociations, une longue attente et un blocage de la part du jeune garçon, récalcitrant au départ, il se décida finalement à parler. « Je suis né le 13 janvier 1990. C’aurait été amusant de comparer ma condition psychologique avec le jour, sauf que c’était un samedi. Et de ce que je sais, les samedi 13 ne portent pas malheur. Mes deux parents étaient heureux, j’ai eu une enfance tout à fait normale… Rien d’inhabituel… » Marmonnait-il en se rongeant les ongles, les yeux virevoltants dans toute la pièce. Le médecin le regardait attentivement, un très fin sourire dissimulé sous un masque totalement neutre. « Vous mentez, Daemian. Vos gestes le trahissent. » Étrangement, le jeune n’était pas mal à l’aise, il semblait apprécier que son médecin soit en mesure de le connaître suffisamment pour savoir quand il mentait. C’était bien une des rares fois où le psychanalyste qu’il consultait savait déceler cela en lui. « Pourquoi est-ce que je dois vous raconter tout ça ? Vous le savez déjà, puisque vous avez un dossier complet sur moi, transmis et reproduit par tous les autres psys que j’ai vu avant vous… » Grommela Daemian. « — Je l’ai lu, mais ça ne m’intéresse pas. C’est trop administratif, je veux vôtre version, la seule et unique. Pas ce que mes collègues ont pu écrire dans des lettres officielles. »
Et c’est alors que Daemian commença à raconter qu’il était né d’une ivrogne et d’un vendeur d’armes au marché noir. Qu’il avait passé sa jeunesse a déménager pour que son père puisse se faire oublier des forces de l’ordre locale, et qu’il puisse continuer son trafic aussi agréablement qu’il l’entendait. Qu’il fut tabassé et qu’il fut la victime de service pendant toute sa période du collège, qu’il déménagea à nouveau, alors qu’il venait enfin de se faire des amis ; pour ses débuts au lycée. Qu’il fut le nouveau qu’on enfermait dans son casier, à qui on faisait boire l’eau des toilettes. Celui qu’on frappait à tout bout de champ, « le pédé » de service qui n’avait que pour fonction que d’être jeté en pâture aux brutes, à chaque fois. Qu’il fut celui qui s’enfermait chez lui, et ne sortait jamais du week-end, ou des vacances, parce qu’il avait trop peur des autres, qu’il ne se souvenait pas d’un moment où il avait été heureux dans sa période scolaire. Il raconta qu’il fut lors de sa jeune adolescence un de ces enfants qu’on surprend en train de se tailler les veines avec une lame de rasoir. Qu’il fut battu par ses parents, que des os furent fracturés. Et enfin, il ne manqua pas de raconter que sa mère abusa sexuellement de lui à plusieurs reprises, lorsqu’il était encore un très jeune garçon, tout aussi bien que lorsqu’il fut un adolescent. « Je vais mieux, depuis. » Soupira-t-il tandis que son psychanalyste l’observait.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Antoine & 18 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Google :hero: ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope. ★Présence sur le forum → Euh, si tout s'passe bien 7/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → Moi-même \o/
Mon exemple de RolePlay:
Ce RP vient d'un Forum RP sur l'univers de Doctor Who. Donc, c'est de la Science-Fiction
→ Sombre et mal-éclairée, cette pièce regorgeait d'une ambiance bien que très sombre, étrangement agréable. Le ciel pleurait tandis que l'ombre des nuages couvraient l'habituelle couleur des cieux. Les bruits du tonnerre qui grondait faisait chanter l'environnement, qui se pliait à sa puissante voix. L'herbe bien qu'épaisse était très courte et gisait au sol, écrasée par la lourde pluie, qui était bien plus pesante que pouvait l'être celle de la planète Terre ou d'un tout autre monde. Les routes pavées brillaient d'humidité tandis que de la boue se mêlaient à elles, dans les campagnes du Monde. On entendait de très faibles craquements dans les nuages, car les éclairs commençaient à se manifester au gré de cet orage qui continuait de faire taire toute vie. Les enfants dissimulaient leurs frêles échine sous leurs draps, tandis que les parents verrouillaient les fenêtres et les portes. D'autres, plus courageux, osaient garder leurs portes et leurs fenêtres déverrouillées tandis que l'orage continuait sa course tonitruante au travers de ce monde. La minuscule fente qui servait de fenêtre à ce cachot donnait une vue réduite et contrainte sur les pieds et les mouvements de quelques gardes qui tournaient en rond, répétant leur patrouille depuis des jours, voire plus... Qui sait ? L'extérieur dans lequel on apercevait les jambes couverte de bottes en métal sombre, semblait être celui d'une cour, peut-être s'agissait-il d'un château médiéval. Cependant, à la lueur des quelques sources inconnues de lumière qui en provenaient, le sol semblait organique, d'une teinte violette, comme s'il s'agissait d'un organisme évolutif de taille gigantesque. Un éclair frappa, et l'on pu avoir confirmé de cette supposition. Les hommes de ce monde enfermaient leurs prisonniers au dessous d'une bête dans laquelle ils vivaient ?
Lorsque le second éclair frappa, une silhouette fut aperçue, dans la cellule, en plus de celle de cette femelle qui frappait à répétition contre les barreaux, se plaignant d'être enfermée injustement, peut-être... L'ombre du deuxième personnage fut projeté contre le mur qui faisait face à la large cellule dans laquelle les hommes avaient jetée l'extraterrestre. Le noir complet. Un autre éclair, la même silhouette. Puis, soudain, on vit les torches s'enflammer unes à unes, sans que personne n'ait été présent pour le faire. Le noir complet commençait à s'effacer et l'on voyait apparaître la même matière visqueuse violette contre les murs en pierre, c'était visiblement présent en profondeur, en plus de la surface. Lorsque toutes les torches furent enflammées ont eu pu remarquer qu'elles étaient elles aussi couverte par cette étrange organisme de la couleur pourpre. Des filaments traversant les fissures des murs, grimpants dans les plafonds, s'enfonçant dans le sol, c'était incommensurablement grand. La seconde silhouette ne bougeait pas, c'était un homme. Dissimulé sous de grandes robes, il avait le visage à demi-couvert d'un genre d'ample capuche d'un brun sombre. Les deux mains jointes par dessus ses genoux, écrasés contre le sol, tandis que ses pieds étaient en contact avec le mur, comme son dos. On pu apercevoir qu'il serrait entre ses index un chapelet, semblable à ceux que les terriens ont l'habitude d'avoir, à ceci près que le sien était de la couleur de l'or, et qu'il n'y avait aucune représentation d'un messie crucifié. De même, les habituelles perles, étaient ici remplacés par des dodécaèdres d'or dont chaque face étaient marqués par un symbole différent à chaque fois. Si on s'attardait à les compter, on aurait pu remarquer qu'il y avait douze pièces géométriques. Le visage couvert d'une barbe, sa peau d'un blanc presque aussi clair que l'opale laissait penser qu'il s'agissait d'un cadavre mort dans cette position de prière, car on ne pouvait apercevoir de lui pas le moindre signe de vie, immobile et immuable.
Un autre éclair. La capuche de l'homme s'abaissa, comme si un tentacule venu de son dos l'y aida. En fait, on pu très brièvement apercevoir que les traînées violettes de cette étrange matière convergeaient toute en un point, sous ses genoux. Avec imagination, il était donc possible de supposer qu'il en était la cause et l'origine. Un autre éclair vint frapper le ciel, et les torches frémirent brièvement par le vent qui venait de s'engouffrer depuis le long du couloir en pierre. Mais elles ne s'éteignirent pas et au contraire, les flammes furent intensifiées. Si bien que la lueur qu'elles dégageaient permettait désormais de clairement apercevoir le visage de l'homme, son apparence humaine était un trompe-l’œil certain, car il ne l'était pas. On remarqua qu'aux côtés de ses yeux, depuis ses tempes, brillaient quelques veines teintées de violet, semblant provenir de derrière son crâne, pour s'engouffrer dans ses orbites oculaires. On avait l'impression qu'ils allaient s'ouvrir à tout moment pour nous dévorer, telles les mâchoires d'une bête démoniaque. Cependant, ce fut autre chose qui vint à s'ouvrir : les lèvres de l'homme. D'abord silencieuses, elles laissèrent tomber de la poussière, suggérant que cela faisait de nombreuses années qu'il n'avait pas prononcé un mot et qu'il était là, assis, priant. Ensuite, d'une voix enrouée par le silence il prononça quelques mots. « Celle qui par la prétention manie les arts occultes ne peut supporter de voir la justice. Et que dans celle-ci, elle puisse un jour trouver l'hospice. Je l'espère. » Suite à cet étrange proverbe, il ouvrit les yeux, révélant un regard presque paternel qui fixait depuis son arrivée la demoiselle. Les veines colorées disparurent et l'étrange matière commença à décroître, comme un animal rampant rentrant dans sa ruche, les masses gluantes et visqueuses glissèrent jusqu'aux genoux de l'homme et s'enfoncèrent dans ceux-ci, avant de disparaître et de ne laisser voir plus que la formation originelle et rocailleuse de la geôle. Cependant toujours immobile, l'étrange homme maintenait sa position de foi et caressa du bout d'un doigt la face de l'un des dodécaèdres. « Livre des Hénochiens; 754ème rime. » Prononça-t-il de sa voix toujours enrouée, le regard planté dans la demoiselle.
Dernière édition par Daemian Abendstern le Mer 3 Juil - 11:48, édité 16 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Daemian ♦ 的小花朵運行。 Mar 2 Juil - 15:46
Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.