Well... It's my story...

Ma mère, cette femme-enfant, mon amie.

Assit à la table de la cuisine, potassant - ou essayant - ses devoirs de classe, le petit garçon de neuf ans ne cessait de regarder autour de lui, intrigué par à peu près tout ce qu'il voyait ou découvrait. L'imagination débordante dont il regorgeait, lui permettait de visualiser des situations à partir d'un rien. En regardant le micro-onde, il imaginait la petite porte s'ouvrir et une main fine et osseuse en sortir lentement. De l'évier, il imaginait une sirène microscopique profitait du robinet ouvert pour jouer dans les flaques d'eau. Du tiroir à torchons, son cerveau en donnait l'apparence d'un désert immense dans lequel se perdait des minuscules voyageurs. "Travail Cameron!" La voix de sa mère, douce mais sans appel, l'obligea à baisser de nouveau la tête vers son livre et à raturer sa feuille de brouillon de fautes d'orthographe en tout genre. Discrètement, d'un coup d'oeil en biais, le garçonnet surveilla les mouvements de Margaret, sa mère, et sourit légèrement quand il la vit poser sa béquille contre le dossier de la chaise sur laquelle il était assit. Aussi loin que remontait sa mémoire, Cameron avait toujours connu sa mère boiteuse, sans vraiment en comprendre le sens ni même son effet sur la vie de la jeune femme. Tout comme il ne l'avait jamais vu porter d'autres vêtements que des jeans et des pantalons larges, pour cacher des jambes qu'il imaginait pourtant interminables et aussi belles que celles des danseuses. Pudique, il ne l'avait jamais vu autrement qu'habillée. Sourire en coin, donc, Cameron subtilisa la béquille et entreprit de la cacher, dans le but de s'amuser un peu avec sa mère, trouvant son devoir d'écrit bien trop ennuyant.
Malheureusement, sa mère n'apprécia pas énormément son humour et, en équilibre sur son pied fort, elle chuta sur le carrelage en voulant récupérer une béquille qui n'était plus là. "Cameron !" Catastrophé par le cri de rage de sa génitrice, le garçon s'était empressé de lui porter secoue et de lui rendre son bien. Comme punition, elle lui attrapa l'oreille droite, la tira légèrement et le força à s'asseoir de nouveau sur sa chaise. Nul aucun doute qu'il aurait pleurer si quelqu'un d'autre lui avait fait ça, mais au sourire léger et au clin d'oeil qu'elle lui fit, il comprit qu'elle n'était pas si fâchée que ça. "Maman, j'arrive pas à travailler. C'est nul. Je peux pas aller jouer dans le jardin avec le chat? On avait une mission super importante concernant l'écureuil dans le chêne. On pense que c'est un espion de la Russie, et qu'il récolte des informations sur nous dans le but de nous attaquer, faut qu'on l'interroge." Sourcils arqués, Margaret dévisagea son fils avec un sentiment mêlant fierté et suspicion. Il était comme ça, elle ne le changerait pas mais elle remarquait bien que ses seuls camarades de jeu se trouvait être leur chat - obèse à n'en plus finir - et à peu près tout objet inanimé qui pouvait lui tomber sous la main. A l'école, la directrice n'avait de cesse de lui rappeler que Cameron était un enfant solitaire, rejeté par ses camarades sans que personne ne sache réellement le pourquoi de cette situation. Cameron était à part, trop intelligent pour les idiots de sa classe, et trop idiot pour les intellectuels.
"Tu dois rendre ça pour demain, alors fini-le, ensuite tu pourras aller interroger je ne sais qui travaillant pour le compte des allemands." Ce qu'il rectifia, le plus sérieusement du monde par "les russes, maman, les russes." Piquée au vif, Margot haussa les épaules, attrapa ses pommes de terre et s'installa en face de lui pour les éplucher, boitant jusqu'à sa chaise. Observateur, Cameron se mordit l'intérieur des joues, brûlant d'envie de la questionner et, remarquant qu'il commençait à transpirer à force de se retenir, elle reposa son couteau et sa patate sur la table. "Que veux-tu me dire? Respire, tu vas t'étouffer à force," et il posa à son tour son stylo et se pencha sur la table pour appuyer ses coudes dessus et enfoncer ses poings dans ses joues. "Tu m'as jamais dit pourquoi tu boitais. Et pourquoi tu mettais jamais des jolies robes courtes comme les autres mamans. Et aussi pourquoi tu va jamais à la piscine avec moi, ou que tu restes toujours sur le bord toute habillée. T'aime pas l'eau? T'as des jambes velues comme les loups-garous? Des jambes en métal ?!" Et déjà il partait dans des millions d'explications loufoques auxquelles sa mère mit un terme. "Quand j'étais plus jeune, dix-huit ans, j'ai eu un accident. Ma maison a prit feu à cause d'un oubli et je me suis vilainement brûlée la jambe. Si je boite, c'est parce que c'est une vilaine blessure qui m'empêche de marcher correctement. Et si je porte peu de robes et que je ne me met pas en maillot à la piscine, c'est parce que j'ai de vilaines marques sur la peau. Tu es content? Travaille maintenant." Elle s'attendait à ce qu'il l'interroge sur un autre sujet, son père par exemple. Mais ça ne l'intéressait pas, Cameron avait jugé bon de ne pas savoir et, surtout, de ne pas avoir à partager sa mère et leur complicité avec une tierce personne. A ses yeux, leur relation valait bien quelques moqueries des autres concernant l'absence d'un papa. "Tu sais maman.. Même avec tes bobos, tu restes la plus jolie du quartier. Moi, en tout cas, je te trouverai toujours jolie, ce que les autres en pensent, on s'en fiche." Il haussa les épaules et retourna à son devoir, arrachant un sourire tendre à Margaret qui, pour ne pas fondre en larmes, s'insurgea "du quartier seulement? Pas du monde?!"
Levant la tête, Cameron prit un air sérieux de professeur "bha… J'ai pas encore rencontré toute les femmes du monde, alors je peux pas te dire. Je voudrais pas te donner de faux espoirs." Inutile de dire qu'il se reçut un paquet d'épluchures de pommes de terres sur le visage pour cette réflexion.


L'adolescence, le pire moment de la vie d'un garçon.

"Pourquoi t'es toujours tout seul?" Le regard de Cameron quitta le livre de mathématique dans lequel il était plongé pour suivre la silhouette de la fille qui se tenait debout devant lui. Des ballerines vertes, des collants flou, une jupe noire, un t-shirt des Strokes, des bracelets de pacotilles, des couettes retenant une tignasse épaisse et rousse. Elle faisait au moins une tête de moins que lui mais de par sa corpulence elle pouvait aisément le mettre à terre. L'adolescent réfléchit un instant avant de répondre. Depuis la petite école, il était seul. Personne ne voulait être son ami, supportant mal ses allures de tête d'ampoule et sa manie à fourrer son nez partout. Il n'avait jamais cherché la véritable raison de ce rejet, considérant qu'il n'avait absolument pas besoin de gens qui ne voulaient pas de lui pour se construire. Sa mère avait donc toujours eu le rôle de meilleure amie, plus que de génitrice. "Pourquoi tu portes toujours des collants épais alors qu'on est en été? Si c'est une technique bizarre de filles pour faire maigrir ses jambes, sache que le rose fluo ça amaigrit pas, paraît que c'est le noir." Son ton était resté calme, pas agressif, pas moqueur. Il énonçait un fait. Elle sourit. Lui qui s'était attendu à se prendre une gifle ou un coup de pied, s'en retrouva perturbé. "Les garçons de la classe disent que t'es un pervers qui espionnent les filles mais que tu préfères les garçons, y en a un qui t'aurait surpris dans les vestiaires avec un autre.." Elle croisa les bras sur son opulente poitrine d'adolescente, observant le garçon de quinze ans qui haussa les épaules et fit une moue un peu réprobatrice en guise de réponse. Cela lui suffit. Tirant une chaise, elle s'installa à côté de lui, appuya son coude sur la table et enfonça son poing dans sa joue en le fixant. Gêné d'une telle proximité, Cameron la dévisagea perplexe et entreprit de reculer un peu mais le pied de la jeune fille bloqua la chaise. "Je sais pas pourquoi je suis toujours seul, mais ça me dérange pas. Est-ce que je te demande, moi, pourquoi les filles se moquent toujours de toi ? Non. Laisse moi réviser mes maths, on a un contrôle demain." Il tira son livre sous son nez mais se le fit arracher des mains par l'énergumène. Sans même s'en rendre compte, Cameron venait de lier son destin d'adolescent au sien. "Mais pourquoi tu m'agresse ? Je t'ai rien fait moi, je viens pas t'embêter quand tu te vernis les ongles!" Sur la défensive, il tenta une nouvelle fois de s'enfuir. A peine eut-il esquissé un geste pour se lever, qu'elle l'obligea à se rasseoir d'une main puissante sur son épaule. "J'ai piqué ça dans le sac de Matthews pendant son match de basket. Il a l'air d'y tenir, du coup comme il est souvent chiant avec toi, je me suis dit que ça t'intéresserait de le partager avec moi." Sourire malveillant sur les lèvres, regard qui en disait long, elle agita un petit sachet sous le nez de l'adolescent qui écarquilla les yeux et l'obligea à cacher l'objet. "T'es folle ! S'il l'apprend il va nous coller son père dans les basques ! Je veux pas de problème… Oh mais c'est .. nooon…" Elle venait d'ouvrir le sac en question, attirant son attention. "C'est vrai qu'il a été particulièrement mauvais aujourd'hui… Ca ne serait que ré-équilibrage de la balance. Je suppose que je dois quelque chose en retour pour partager ton butin?" La demoiselle se pencha vers lui en souriant "oui. Tu vas devenir mon ami. Je vais devenir la tienne. Ca te va?"

***

"Cette coupe de cheveux est de plus en plus dégueulasse" lâcha la jeune fille de dix-sept ans à Cameron qui, jetant un coup d'oeil dans son miroir fit la moue. "C'est un look, ça se travaille. Tu comprends rien, retourne à ton mascarpone et ton fard" non sans la pousser par l'épaule pour la faire tomber sur le bord de son lit. Depuis ce fameux jour à la bibliothèque, elle ne l'avait plus lâcher et leur complicité, bien qu'elle avait tendance à le perturber un peu, leur avait permis de s'entraider dans les pires moments de l'adolescence. "Mascara, triple buse !" Cracha-t-elle, lui assenant un léger coup dans le tibia, arrachant une grimace à Cameron. "Tu masqueras quoi?" Jouant l'idiot, il esquiva un nouveau coup, récoltant un simple "ta gueule" de la part de son amie qui lui fit hausser les épaules avec lassitude. "Tu vois ! On peut jamais avoir de conversation normale sans que tu deviennes vulgaire, c'est épuisant d'être ton ami. Tiens, tu m'as énervé, je vais me taper un snickers." Joignant le geste à la parole, il descendit à la cuisine, sortit la friandise du frigo et retourna dans sa chambre où l'attendait la jeune fille, vautrée sur le matelas. "Je te croyais allergique aux cacahuètes," rétorqua la rondelette, non sans une pointe de sarcasme, le tout pour l'obliger à aller au bout de sa menace. "C'est pour faire une crise, que tu te sentes coupable et que tu t'excuses." Il défit l'emballage, observa la chose puis finalement la reposa sur son bureau en réalisant que son amie préférait se concentrer sur son ordinateur portable que sur une éventuelle crise d'allergie de son camarade.
Ils étaient sensés travailler ensemble sur un devoir de science, mais comme toujours quand ces deux-là se retrouvaient ensemble, le sérieux se faisait vite voler la vedette par l'absurde. On pouvait dire qu'ils s'étaient bien trouvé. Elle, c'était la grosse fille assise au fond de la classe, fermant le caquet de tout le monde avec ses répliques acerbes et son humour noir. Lui, c'était toujours le gringalet rêveur un peu à l'ouest qui agaçait les autres avec sa mémoire infaillible et ses notes de premier de la classe. Surtout dans les sciences. Surtout avec son talent particulier de ramener sa fraise constamment et de donner son avis, particulièrement quand on le lui demandait pas. Et on le lui demandait jamais.
"Tu sais, j'ai entendu Mary et Cintia discuter dans les toilettes ce matin. Elles ont déjà couché avec un garçon." Nouvelle peu intéressante pour lui qui premièrement, n'avait pas de copines et ne s'intéressait pas tellement à ça, deuxièmement, était concentré sur la reconstruction d'une console de jeu qu'il avait décidé d'améliorer par ses soins sans avoir besoin de dépenser de l'argent pour en acheter une nouvelle. "Et du coup, elles disaient que si après dix-sept ans t'as toujours pas couché, tu restes puceau toute ta vie." Voyant qu'elle parlait dans le vide, la jeune fille soupira fortement et se redressa pour rajouter, d'un sérieux extrême "tu veux bien coucher avec moi?" Inutile de préciser que malgré sa concentration, Cameron perdit le fil de ce qu'il faisait et fit tomber la console qui éclata en morceau au sol. Yeux exorbités, il se tourna vers sa camarade, pâle comme un fantôme malgré ses deux pommettes enflammées. "De quoi? Qui ? Moi? Pourquoi? C'est encore une punition pour le fait que j'ai oublié ton anniversaire ? Même si techniquement c'est de ta faute parce que si tu me l'avais dit j'y aurais pensé, vu que j'ai une excellente mémoire. Donc si c'est pour ça, je me suis déjà excusé et je t'ai déjà offert cette peluche que tu voulais, alors pourquoi? Qu'est-ce qu'il te prend? T'es tombée sur la tête? T'as mangé un truc pas frais? Tu me fais une farce? Non, t'es sérieuse. Sérieusement?" Et il aurait sûrement continué dans son monologue si elle ne l'avait pas fait taire en lui collant sa large main sur la bouche. "Parce que je te fais confiance, que t'es mon ami, mon seul ami, que je suis ta seule amie, que je veux pas mourir vierge à trente ans ou idiote. Que ça me semble un bon compromis." Il refusa catégoriquement. Pendant un mois. Elle l'eut à l'usure et ils passèrent donc ce fameux cap de l'adolescence ensemble, une seule fois. Un événement à la fois terrible, drôle, agréable mais surtout étrange. Ca ne changea en rien leur amitié. Mais ils ne recommencèrent plus, ayant seulement assouvit leur curiosité.
Cameron perdit néanmoins sa meilleure, et unique, amie à la fin de leurs années de lycée. Elle fut prise dans une université à l'autre bout du pays, Cameron, lui, continua à New York.


La fac, les "sandwichs" et le début de la fin.

Les années universitaires de Cameron, si elles furent proches de la perfection au niveau de ses notes, ne s'avéra guère mieux que ses précédentes scolarité au niveau de la popularité. Rangé dans la catégorie des Geeks, il ne se fit aucun véritable ami et ne servit aux autres que pour ses compétences en physique-chimie et en science en général. On lui demanda de l'aide pour réparer un ordinateur, un lecteur mp3, une télé, un frigo aussi. Mais les soirées, les sorties, les déplacements en bande lui furent inconnus. Pas complètement abandonné, le jeune homme se retrouva à traîner régulièrement avec ceux de son genre, sans réellement tisser de liens importants et, d'ailleurs, ça ne le perturba pas plus que ça. Il avait gardé un certain contact avec son unique amie du lycée et cela lui suffisait amplement. Les autres n'étaient pas de son monde, ils ne le comprenaient pas et même si sa mère essayait de le pousser à aller vers les gens de son âge, Cameron persistait à être un solitaire. Premier de sa promotion, il ne s'attira pas l'affection de ses camarades qu'on poussaient vers lui pour obtenir de l'aide dans les études, et ne s'attira pas plus l'amour de ses professeurs qu'il avait tendance à reprendre dans certains cours.
C'était de nouveau le mec bizarre un peu allumé, un peu dans la lune qu'on croisait dans les couloirs. Dans sa première année de fac, il rejoignit un groupe d'informaticiens-techniciens, pour se faire de l'argent de poche en réparant et bidouillant des trucs. La seconde, il fut membre d'un groupe lecteur de Bande-dessinée, son domaine de prédilection après les sciences. Le parfait cliché du petit génie asocial. Ce fut aussi l'année de découverte de la magie du joint et de ses effets sur son imagination. Il se mit à dessiner des tas de planches sous l'effet de la fumette, sans jamais devenir accroc. D'ailleurs, Cameron avait la particularité de rarement devenir accroc à ce genre de truc, certes il avait une addiction particulière pour les BD et les cours, mais pour le reste c'était moyen.
Ce ne fut donc pas l'année de son apogée sociale. Premier, il obtint les meilleurs résultats de sa promotion, sortit diplômé avec une excellente mention et si on le poussa à continuer dans le domaine de l'informatique afin d'obtenir plus tard un métier prestigieux, plutôt que finir comme simple hacker, Cameron quitta les études après son diplôme. Le marché du travail étant instable, et les postes dans son domaine assez rare, il entreprit de travailler dans un cimic book store dont il devint le responsable quelques années plus tard après la mise en retraite de l'ancien propriétaire avec qui il tissa des liens.
Ce n'était pas le métier le plus prestigieux, encore moins celui que sa mère avait rêvé pour lui, mais ça lui convenait. Après tout, il se retrouvait dans un milieu qu'il aimait, où il se sentait à l'aise et ça lui allait parfaitement. Ca ne l'obligeait pas à avoir des contacts poussés avec les autres, on lui donnait l'article, il rendait la monnaie et voilà. Tout était parfaitement organisé et lui laissait le temps de bidouiller à côté.

Il fallut tout de même admettre que tenir seul cette boutique n'était pas des plus facile et il posa des affiches à la recherche d'un assistant. Un, oui. Parce que ça lui semblait absurde qu'une fille accepte de venir bosser là, et pourtant. Elle avait dix-huit ans, un regard franc et sérieux, et un cv dans la main. Il ne la prit pas au sérieux. Non seulement c'était une gamine mais en plus c'était l'opposé total de ce qu'il recherchait. Ce devait être une farce. Vicieux et méfiant, Cameron entrepris de prolonger l'interview malgré tout, posant des questions pièges absurdes concernant surtout Star Trek, Dr Who ou encore Aquaman. Il fut bluffé, sans l'admettre.
Julia obtint le poste à l'essai. Pendant quatre ans. Lui qui avait perdu l'habitude de partager ses journées avec une fille - outre sa mère quand elle décidait de venir lui rendre service ou autre - du réapprendre à travailler à deux et, surtout, à supporter les crises de nerfs de sa subalterne. Jouant les jours de repos, de vacances et les augmentations à des batailles de Mario Kart ou Donkey Kong, il s'attacha plus qu'il ne le pensait à cette bonne petite bouille. Au final en plus de lui apporter plus de clients et donc un taux plus élevé de ventes, la jeune fille mettait un peu plus d'épices dans sa vie. Même si elle le manipulait à sa guise; il s'en rendait compte, le pauvre, mais comment dire non à des yeux de biches et un sourire contrit? Cameron aurait peut être même pu en pincer pour elle, si elle n'était pas si .. Si .. Si julia.

Welcome
Bonne chance pour ta fiche ! <3

Oh! Le scénario de ma jumelle!

Bienvenue parmi nous :cutie:Excellent choix d'avatar!!!!

Cependant, merci de mettre le pseudo sous la forme Prénom P. Nom s'il te plait

 C'te quiche, je m'en suis rendue compte après pour le pseudo mais j'ai oublié de le modifier, heureusement que tu es là Lyvia !
Oui, comme dit sur la page du scénar, j'ai carrément craqué sur la description et j'adore jouer les personnages un peu différent et haut en couleur ! Et ça faisait longtemps qu'un scénar m'avait pas plu comme ça! En espérant que l'idée que je m'en suis fait colle avec la sienne !!

merci Ephraïme (très bel avatar, en général j'suis pas fan de Haynes mais là j'le trouve pas mal !)

Allez , tenez, j'suis d'humeur shamallow :     

Bienvenue & bonne chance pour ta fiche

Bienvenue chez nous

la petite Julia va être heureuse Bienvenue chez nous !

Oh le patron de mon épouse! Bienvenue sur le forum! Il faudra que je te demande un lien comme je passe mon temps à dévaliser votre comicstore! =D

ta fiche est déjà parfaite. je meurs.
merci merci merciiiii (encore une fois, mais c'est au cas où t'aurais pas bien compris)
si t'as la moindre question n'hésite surtout pas, ma boîte à mp t'est ouverte.

Gubler

Bienvenue parmi nous
& Excellent choix de scénario

Bienvenue
Très bon choix de scénario

Bienvenue parmi nous  

Bienvenue parmi nous, excellent choix de scénario & d'avatar
Bon courage pour ta fiche

Bienvenue, très bon choix de scénario

Excellent choix de scénario et donc d'avatar
Bienvenue sur le forum en espérant que tu t'y plaises

Bienvenue!  

Bienvenue

Welcoooooome  

Bienvenue

Merci de vos messages, ça fait plaisir un tel accueil :10:   

Je trouve aussi que j'ai très bien choisi le scénar  En espérant qu'il plaise et colle toujours à l'idée de Julia, je l'ai fini (malgré un souci avec mon brouillon de la dernière partie que j'ai du refaire et qui du coup me plaît moins, mais j'ai plus de jus là T.T)

bienvenue parmis nous ♥