Sujet: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:21
FEAT. Tyler Posey
Judas Christian-Loukas Mayer-Collins
22 ans → Né à Paris, le 04/07/1991 → Styliste stagiaire chez Emilie Harris pour faire plaisir à maman, mais essentiellement animateur au Ginger's. Célibataire désabusé → hétérosexuel → membre des all stars.
And who am i ?
★ Quelles sont tes caractéristiques?
il est né avec un souffle au coeur, mais le problème s'est résorbé de lui-même au fil des années ▹ sa mère, styliste, a perdu les eaux pendant le défilé Dior où elle s'était rendue, d'où son second prénom, Christian ▹ il est fan de skateboard, même si tout le monde prétend que c'est ringard ▹ il a plusieurs cicatrices sur les genoux et les coudes, pratiquement toutes dues à ses fameux skates ▹ il est mordu de surf, qu'il pratique toujours pendant les vacances annuelles en Floride, ainsi que de football, qu'il a commencé à pratiquer à Paris ▹ il a été le premier mannequin masculin de sa mère pratiquement dès qu'il est né ▹ quand il avait quatre ans, il a défilé pour la première fois pour la ligne de sa mère ▹ il n'aime pas Facebook, et préfère Twitter ▹ il est très proche de ses deux sœurs, même si sa cadette a tendance à vouloir défier l'autorité parentale ▹ il est fan de F.R.I.E.N.D.S et des Experts ▹ il cuisine atrocement mal, son frigo est par conséquent le temple du plat tout préparé ▹ il a envie de jeter la télécommande sur sa télé à chaque fois qu'Elena Gilbert apparaît à l'écran quand il zappe ▹ il est fan des héros Marvel, et aurait préféré s'appeler Peter ou Clark plutôt que Judas ▹ il a souffert de la mauvaise réputation de son prénom pendant toute son enfance, mais une fois devenu adolescent sa maman lui a dit que son prénom ne devait pas affecter la personne qu'il voulait être ▹ il croit en l'Amour mais pas au coup de foudre. La différence est importante à ses yeux ▹ il adore la nourriture mexicaine, thaïlandaise et italienne. Il est aussi un fervent admirateur de la junk food ▹ il a des origines françaises, tunisiennes et libanaises, et possède la double-nationalité française et américaine ▹ il est d'une maladresse absolue depuis qu'il a pris quarante centimètres pendant son adolescence ▹ il conduit affreusement mal, et n'a d'ailleurs pas son permis qu'il a pourtant passé trois fois ▹ quand il était tout petit, il pensait que les festivités du 4 juillet étaient en son honneur, anecdote qui demeure à ce jour un sujet de taquinerie dans la famille ▹ il a passé un an en France, à Paris dans sa famille maternelle, pour se « mettre au vert » l'année de ses dix-huit ans.
★ Quel est le caractère de ton personnage?
▹ Côté pile, ce qu'on peut déduire de l'attitude de Judas, c'est qu'il n'est pas un garçon compliqué. Attentif aux autres, extrêmement attachant bien que d'une maladresse totale qui fait, selon sa mère, partie de son charme, il est d'un naturel enjoué et empathique et souffre beaucoup pour les autres, parfois plus que pour lui-même. L'altruisme constitue pour lui le ciment des plus solides amitiés, et il dit rarement non quand quelqu'un lui demande un service — et cela se retourne parfois contre lui, au demeurant. Niveau famille, Judas vit une relation fusionnelle avec sa mère, mais il aimerait parfois qu'on le reconnaisse pour lui-même plutôt que comme le fils de « Léana Collins ». Travailleur acharné il essaye ainsi de se forger un prénom à défaut de pouvoir s'affranchir tout-à-fait de la réputation de sa mère, qui place d'ailleurs la meilleure volonté du monde pour l'aider à se sortir de son ombre. Plus généralement, Judas s'entend également parfaitement avec son père et ses deux sœurs. Il lui arrive d'ailleurs très souvent de couvrir sa cadette lorsqu'elle fait une bêtise, tout en ne pouvant s'empêcher de s'inquiéter réellement pour elle. Elle le taquine souvent en lui disant qu'il sera un vrai papa poule quand il aura des enfants.
▹ Côté face, c'est un Judas plus nuancé que l'on découvre. En dépit de son enthousiasme évident, il a cependant faillis franchir la limite légale pendant son adolescence. Ce sont les mauvaises fréquentations rencontrées à cette époque qui l'ont fait reconsidérer son jugement général sur l'Homme et ses facettes multiples. Sans devenir absolument paranoïaque, il tente de faire plus attention aux personnes qui constituent son entourage actuel, aussi bien pour ne pas les voir sombrer que pour son bien-être personnel. On comprend donc le soin tout particulier qu'il met à surveiller sa petite soeur. Niveau sentimental, Judas a un jugement très réservé sur l'amour, particulièrement l'Amour avec un grand A. S'il n'a depuis son adolescence pas totalement perdu foi en l'Amour, il pense cependant que le coup de foudre n'existe pas; pour lui, on apprend à aimer, tout simplement. Plus généralement, Judas n'est pas quelqu'un de particulièrement charmeur, il est plutôt du genre à ne pas se rendre compte que quelqu'un l'aime, ce qui a parfois occasionné des situations plutôt épiques par le passé.
my little secret
★ Ton prénom ou ton pseudo & ton age → PINGUS., Camille, bientôt dix-sept ans (si si, ça va venir un jour ) ★ Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Bazzart je crois . ★ Ce personnage est-il un double compte ? → Yay . ★ Présence sur le forum → 7j/7 jusqu'à la fin des vacances, environs 5j/7 à partir de septembre. ★ Personnage inventé ou scénario ? → inventé .
Mon exemple de RolePlay:
→ Une soirée. Une simple soirée. Et pourtant, je me sentais incroyablement mal. Assise seule à une table, au fond de l'Eden'Strip-Club, je contemplais le fond de mon cocktail sans alcool, immobile et silencieuse. Sans alcool, parce que, d'après les médecins, ça m'était « fortement déconseillé ». Tu parles. J'étais d'une humeur morose, d'une humeur à ingurgiter une margarita. Pas un malheureux cocktail aux fruits sans alcool. Une musique envoûtante se déversait par les haut-parleurs, la lumière était tamisée. Quelques danseuses ondulaient des hanches devant des clients graveleux qui se rinçaient copieusement l'œil dans leurs décolletés avantageux. Les regarder me faisait mal. Moi aussi je voulais danser. Je voulais être à leur place. Pourquoi me refusait-on le simple fait de danser ? Ce n'était quand même pas bien grave, cette maladie... Un frisson me parcourut le dos, et je me frottai les bras, dénudés par un tee-shirt. Que faisais-je là ? Santa Monica, c'était fini, terminé. Plus rien ne m'y retenais ! Alors pourquoi... Pourquoi, dès que le bonheur me tournait le dos, j'avais un cruel et irrépressible besoin de revenir en arrière ? Dans cette ville où j'avais jadis tant souffert ? Une danseuse passa près de moi dans son costume léger, et j'eu un instant la tentation de le lui arracher. Etait-ce si égocentrique que ça, de vouloir à nouveau avoir les regards de l'assistance braqués sur soi ? Cela faisait un mois que je n'avais pas dansé. Je me sentais dans la peau d'un drogué en phase de sevrage. Je me réveillais parfois la nuit, haletante, après avoir fais un énième cauchemar. Des fois, sous la douche, j'ondulais des hanches au rythme d'une musique qui passait à la radio. Et, au meilleur moment, je me rendais compte que même ça m'était refusé. C'était grotesque. Et ça me faisait mal.
Cependant, je ne pouvais pas nier le fait que je connaissais la réponse à la question de pourquoi j’étais là. J’étais revenue à Santa Monica car mes frères me manquaient. La simple évocation de leur existence devant ce maudit médecin avait ravivé une douleur que je croyais ensevelie. A Boston, j’étais Molly. Juste Molly. Molly Parker. Pas la précieuse Lucia De Conti. Ce n’était pas les De Conti que je voulais revoir. C’était Aidan et Enzo. Mes frères. Les deux personnes qui ont compté pour moi bien plus que la majorité des gens ou des choses. Et maintenant ? Maintenant je ne savais plus. Peut-être m’avaient-ils oubliée. Peut-être me croyaient-ils morte. Au fond, c’était peut-être mieux comme ça. J’allais repartir à Boston, et tant pis si je devais mourir. Après tout, qu’est-ce que la vie avait à m’offrir à présent que le destin avait vidé la mienne de tout sens ? Je doutais que ça puisse remplir encore soixante ans d’existence, âge auquel la majorité des personnes mourraient de leur belle mort. Avec un peu de chance, ça ne remplirait que cinq ans. Et quand bien même ! Qu’allais-je faire pendant tout ce temps, si je ne pouvais plus danser ? Je n’existais plus. Je n’étais plus Molly. J’avais cessé depuis cinq ans bientôt d’être Lucia. Qui étais-je, si ce n’était une ombre pâle au fond d’un bar de Santa Monica ? J’étais vide. Creuse. Comme une coquille vide. Oui, une coquille vidée de toute substance. Lorsqu’une serveuse passa près de moi, je l’interpellai et commandai ce qu’il y avait de plus fort à la carte. Je ne demandais même pas ce que c’était. Je m’en fichais. Après tout, si je n’étais qu’une coquille vide, je n’étais plus malade. Et j’en avais marre d’être raisonnable.
Un verre, deux verres, trois verres. Une douce béatitude m’envahissait peu-à-peu. J’avais l’impression que mes muscles s’engourdissaient. Pour tout dire, c’était plutôt agréable, de se sentir planer. Je me sentais tellement bien. Tellement loin de tout. Ca faisait tout de même trois ans que je n’avais pas bu une goutte d’alcool. Trois ans. J’avais l’impression d’être sobre depuis des décennies. Et à présent, sentir le breuvage me brûler de l’intérieur était une sensation douce et cruelle. Comme la dépression. « Il se pourrait que vous ressentiez une légère baisse de morale », avait-il dit. Tu parles Charles ! J’étais au fond du trou. Et encore, s’il y avait un fond au néant, je creuserai toujours. Quand les gens disent, après une dépression, qu’ils reviennent de loin, j’ai toujours pensé que c’était juste un bobard pour dire qu’ils avaient passé six mois à rien foutre de leur vie et à se faire dorloter par leurs proches. Genre le chômage mais version première classe. Hé bien je peux vous dire qu’en fait, ce n’est pas un bobard. Ca fait rudement mal, la dépression. On se lève, sans en avoir envie. On s’habille avec de vieux trucs, parce qu’on n’a pas besoin de plaire à personne. C’est long et douloureux. J’ai l’impression d’avancer dans le brouillard. Un brouillard chargé de lointains et douloureux souvenirs. Quelle idée, aussi, de revenir à Santa Monica ! J’aurais dû rester à Boston. Là-bas, Andy m’aurait aidé et puis… et puis rien du tout. Andy avait toujours espéré recevoir plus que ce que moi je voulais. Ca n’aurait abouti à rien. Je me connaissais suffisamment pour savoir que j’aurais fini par mettre les voiles, de toute façon. Ma garce de patronne m’aurait viré de mon job de danseuse. Avec un peu de chance, elle m’aurait condamnée à faire le service et la plonge jusqu’à perpétuité. Et maintenant je me retrouvai ici. Seule. Avec des remords et des souvenirs. Et une sale maladie qui me rongeait de l’intérieur.
Dernière édition par Judas L.-C. Mayer-Collins le Ven 19 Juil - 15:05, édité 5 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:21
Chapitre 1 ▹ now let me hold your hand
« I'll tell you something, I think you'll understand. When I say that something, I want to hold your hand. You'll let me be your man, and please say to me. You'll let me hold your hand. » I Want To Hold Your Hand, Beatles.
« Chut, tu vas le réveiller »« Mais non, je sais ce que je fais »« John, attention à la tête ! » Le jeune papa n’avait pu s’empêcher de soulever le minuscule nourrisson de son berceau. Il passa avec précaution la main sous la tête de son fils, et le contempla dormir avec adoration. Léana leva les yeux au ciel en ne pouvant toutefois ôter un sourire doux de son visage. Ses cheveux blonds coulaient sur ses épaules et elle était épuisée. Le travail avait été long et elle avait une furieuse envie de dormir, dormir, dormir. Mais contempler son mari et leur fils lui procurait une euphorie si intense que l’envie de dormir passait immédiatement lorsqu’elle posait le regard sur eux. John continuait à déambuler dans la pièce tout en berçant doucement la petite, qui se mit à pleurer soudainement. « Donne-le-moi », soupira Léana avec un sourire fatigué et en tendant les bras vers le père catastrophé. La jeune mère berça doucement son fils qui, quelques minutes plus tard, laissa un échapper un long bâillement et ferma ses petits yeux noirs. Les parents contemplèrent leur fils pendant un moment, puis Léana le remit dans son berceau. « Je vais rentrer voir Zara », annonça John avec un sourire. Il déposa un baiser sur le front de sa femme et quitta la chambre sur la pointe des pieds en refermant la porte avec douceur derrière lui. Un sourire naquit sur les lèvres de Léana tandis qu’elle observait son fils avec tendresse. Le petit avait décidément choisi le moment le plus importun pour venir au monde ; il avait fallu qu’il commence à vouloir pointer le bout de son nez alors que sa mère se trouvait en plein défilé. Léana avait tenu à assister au défilé Dior qui avait lieu la veille au soir à Paris, et ce en dépit des quarante et une semaines de grossesse et de l’avis réservé de son mari. « J’ai promis que j’assisterai à ce défilé, et je ne reviens pas sur mes promesses », avait tempêté Léana pendant le trajet en voiture qui séparait leur hôtel du lieu du défilé. Lentement, la jeune mère se laissa glisser dans le sommeil ; bientôt, sa fille aînée, Zara, âgée de trois ans, franchirait la porte de la chambre avec son père.
« Ecoute-moi bien, trésor. Je vais avoir beaucoup, beaucoup de travail. Il va y avoir plein de monde partout alors je ne vais pas avoir le temps de te courir après », prévint Léana. Elle s’était baissée à la hauteur de son fils de huit ans qui hochait sagement la tête. « Si tu es bien sage, je t’offrirai un joli cadeau », sourit-elle. Elle déposa un bisou sur la joue de Judas, puis se dirigea vers l’ascenseur en le tenant par la main. Nina, la baby-sitter attitrée des enfants Mayer-Collins, était en congé maladie, et si leurs parents avaient pendant les jours précédents réussis l’exploit extrême de parvenir à aménager leurs emplois du temps pour garder les enfants, Léana s’était retrouvée face à un imprévu lorsque Johnson avait dû partir tôt à une réunion avec des clients étrangers — suisses ou finlandais, elle ne se souvenait plus — et qu’elle devait se rendre au premier essayage de sa nouvelle collection : Judas. Zara était chez une amie, et la petite dernière, Shaelynn, à un cours de danse. Seul le cadet de la fratrie était désœuvré et Léana s’était résolue à emmener Judas avec elle. Une fois arrivés à l’étage où devait se dérouler l’essayage général, Léana se mit en mode chef d’entreprise et commença à distribuer des ordres à la ribambelle d’assistants qui se forma autour d’eux comme un essaim d’abeilles dès qu’ils franchirent la porte des ascenseurs. Lorsqu’ils furent tous partis en quête de ce qu’on venait de leur demander, Léana amena Judas près d’une porte entrouverte. « Mon chéri, j’aimerai en cet instant que tu sois une fille, soupira-t-elle en s’abaissant à sa hauteur. Mais en attendant, je ne peux pas te laisser entrer dans le salon d’essayage, alors tu vas m’attendre sagement dans mon bureau, d’accord ? ». Judas hocha sagement la tête et pénétra dans le bureau en question. Léana referma la porte derrière lui et le petit garçon commença à observer la pièce. Une grande baie-vitrée donnait sur New York, et un immense bureau d’angle meublait une partie de la pièce et la fractionnait en deux ; un portant avec des vêtements était aligné contre un mur près du bureau. L’autre côté de la pièce était utilisé par un petit salon de cuir blanc. Un pan entier de mur était occupé par diverses couvertures de magazines de mode. « Salut », dit quelqu’un derrière lui. Judas sursauta et découvrit une petite fille de son âge près du portant à vêtements. Elle avait dû se cacher derrière lorsqu’il était arrivé. « Salut. T’es qui ? », demanda-t-il avec un naturel unique dont jouissait les enfants. « Jordan. Ma maman va défiler pour la tienne », répliqua la petite brune en fouillant dans le portant. « J’adore celle-là ! », s’excita Jordan en se hissant sur la pointe des pieds pour décrocher le cintre et se pavaner avec une robe de tulle prune qui lui arrivait jusqu’aux pieds. « Bof », répondit Judas en haussant les épaules. « T’es un garçon, toi », répliqua Jordan en haussant les épaules.
Chapitre 2 ▹ i'm a little drunk and i need you now
« Another shot of whiskey can't stop looking at the door. Wishing you'd come sweeping in the way you did before, and I wonder if I ever cross your mind for me it happens all the time. » Need you know, Lady Antebellum
7h45. Lorsque Judas émergea de son sommeil à cause de la sonnerie de téléphone et qu’il jeta un œil à l’heure, il étouffa un grognement. « Ju ? C’est moi. Je crois que Shaelynn a décidé de partir en vacances sans l’avis de tes parents » , s’exclama Jordan dès qu’il décrocha. Judas se redressa dans son lit et se passa une main sur le visage. Il essayait d’aligner deux pensées cohérentes, mais il avait l’esprit tellement embrouillé qu’il avait du mal. « JUDAS » , s’écria Jordan au bout du fil, sachant pertinemment qu’il avait du mal le matin. « Est-ce qu’elle va bien ? » , finit-il par s’écrier à son tour, ayant enfin percuté que c’était de sa petite sœur qu’on lui parlait. « Je sais pas. Mais bouge-toi, j’ai besoin de toi, tempêta-t-elle. T’as intérêt à être là dans dix minutes » , conclut-elle avant de raccrocher. Judas rejeta les couvertures et se précipita sous la douche. Cinq minutes plus tard, il traversait l’appartement comme un boulet de canon, achevant d’enfiler son tee-shirt dans l’entrée. Depuis le fameux jour de l’essayage au défilé de mode, huit ans plus tôt, Jordan et Judas étaient inséparables. Ils avaient maintenant dix-sept ans et ne s’étaient pour ainsi dire jamais quittés. « Alors, qu’est-ce qu’elle fiche ici ? » , tempêta Judas à l’interphone. « Monte » , répondit simplement Jordan. « Je vais la ramener par la peau du cou si nécessaire » , bougonna-t-il tandis qu’elle lui ouvrait la porte de son appartement. « Elle est passée me dire au revoir avant de soi-disant s’embarquer à Santa Barbara avec des amis à elle. Soi-disant hein, résuma-t-elle tandis qu’ils traversaient l’appartement. Elle s’est cloitrée dans la salle de bain quand elle a su que je t’avais appelé ». Judas se mit à tambouriner à la porte fermée à clé. « SHA-E-LYNN, tonna-t-il. Ouvre cette porte » . Il y eut un silence et Judas se tourna vers Jordan qui lui fit signe de réessayer en haussant les épaules. « J’ai dit, ouvre cette porte », répéta-t-il. « Nan » , entendit-il répliquer derrière la cloison. Shaelynn avait quatorze ans et l’adolescence ne lui réussissait pour ainsi dire pas. Plus capricieuse que jamais, elle en faisait voir de toutes les couleurs à sa famille, et Judas se faisait un devoir de s’occuper de Son Altesse de sœur quand ses parents étaient accaparés par leurs travails respectifs. « Bah je m’en fiche. Tu vas rester dans cette minuscule pièce sans nourriture et tu vas finir claustrophobe et dans environs deux semaines on pourra enfin ouvrir cette porte pour en exhumer ton cadavre, répliqua-t-il. Shaelynn, je te jure que si t’ouvre pas la porte je t’envoie maman ». « Elle veut jamais que je vive ! », pleurnicha-t-elle de dans la salle de bain. « Si tu sors pas c’est clair qu’elle aura gain de cause, souligna Jordan. Allez Shae, sors ». Il y eut un long silence, avant que le verrou ne s’ouvre finalement et laisse place à Shaelynn, boudeuse et visiblement éplorée de voir son projet — insensé de l’avis de son frère — venait de tombe à l'eau. « Alors non seulement t’as fait le mur mais en plus tu voulais fuguer ! » , explosa Judas en retenant sa sœur par le poignet. « Mais lâche-moi ! Toi t’es Monsieur Parfait, et Zara c’est Miss Parfaite ! J’ai quoi moi ? », geignit-elle. « N’importe quoi. Bon, tu m’attends dans le taxi, je voudrais parler avec Jordan deux minutes. Si tu bouges d’un muscle, je te jure que je balance tout aux parents » , ordonna Judas, menaçant. Shaelynn se dirigea vers l’ascenseur en grommelant contre la terre entière et s’y engouffra. Judas observa l’ascenseur descendre une seconde puis Jordan l’attira par son tee-shirt à l’intérieur et claqua la porte. Elle pressa ses lèvres contre les siennes et Judas l’enlaça. « Je t’aime, super héros à deux balles » , le taquina-t-elle. Judas se mit à rire et l’embrassa encore une fois. « Je dois filer, elle serait capable de se tirer avec le taxi » , soupira-t-il. Lorsqu’il claqua la portière du taxi, cinq minutes plus tard, il jeta un œil à Shaelynn, renfrognée sur la banquette arrière. « T’sais, je m’en bats les steaks que vous vous rouliez un patin, j’suis plus une gamine », marmonna-t-elle. Judas rougit mais n’ajouta rien. Ca ne la regardait pas, de toute façon.
« Judas… Judas, viens on rentre », déclara Jordan en tapant sur l’épaule de son petit ami. Judas laissa échapper un rire étrange et leva la tête sur elle, appuyant sa nuque sur l’accoudoir. Jordan le fixait de derrière le canapé où il était à demi avachi avec deux autres amis. Il exhala une bouffée du joint qu’il fumait, et Jordan détourna la tête en s’efforçant de ne pas respirer la fumée. « Jordie… Fais pas ta chieuse et prend une taffe », susurra-t-il en lui tendant le joint. « Non merci. Judas je veux rentrer », insista-t-elle. Il se leva en titubant et l’emmena dans un coin de l’appartement appartenant à un de ses « amis » — le plus défoncé de tous, celui qui gisait à mi chemin entre la cuvette des toilettes et la porte de la salle de bain. « Bébé… C’est les vacances, détends-toi un peu », répliqua-t-il d’une voix à-demi assurée. Il manqua de s’écrouler et il s’appuya contre un mur. « Regarde toi… Tu tiens même plus debout… », s’énerva Jordan. « Hé, HE, gueule pas… J’suis pas sourd », marmotta Judas, complètement hs. Il ne se souvenait même plus combien il avait fumé de joints et vidé de bouteilles depuis le début de la soirée — qui avait commencé dans l’après-midi, il en était persuadé. « Viens là », reprit-il en l’adossant au mur. Jordan le repoussa doucement. « Nan, Ju, je veux partir », contra-t-elle. « C’est quoi ton problème, s’énerva Judas. Je suis ton mec, je fais ce que je veux ». Il lui plaqua le bras contre le mur et Jordan se débattit. « Judas, arrête je te dis ! », s’écria-t-elle. Elle finit par lui donner un coup de genou dans le ventre, qui repoussa Judas un moment. « Mais tu te rends compte de ce que tu es devenu ? », murmura-t-elle avec effroi, en portant une main à sa bouche. « Ne m’approche même plus », conclut-elle, douloureuse. Elle traversa le couloir mais Judas s'efforça de retrouver un minimum de sobriété pour la rattraper — ce qui était loin d'être simple. Il lui attrapa le poignet avant qu'elle ne sorte de l'appartement. « Lâche-moi, je te jure que t'as intérêt à me lâcher », s'écria Jordan. Judas se mit à rire.« Nan je te lâcherai pas, parce que tu vas aller chialer dans les bras de ce pauvre type ! », explosa-t-il. « Mais tu te rends pas compte que c'est toi, le pauvre type ?, lança-t-elle, furieuse. « T'es plus qu'un pauvre camé, tu le comprends ça ? Tu passes plus ta vie qu'à fumer des joints, sniffer des trucs qui sont même pas légaux au Mexique, et te taper des shot avec tes décérébrés de potes qui savent même plus réciter l'alphabet !, hurla-t-elle. « Ils t'attirent vers le fond, t'étais pas comme ça, Judas ! ». Il y eut un silence et Judas desserra sa prise. « Tire-toi alors », conclut-il, la voix presque inaudible. A l'intérieur de sa tête, tout n'était plus qu'un immense brouillard. Il se rappelait à peine d'où il se trouvait, il avait l'impression que tout tournait autour de lui. Jordan claqua la porte derrière elle, et ne se douta pas que, pendant qu'elle traversait New York pour rentrer chez elle, Judas frôlait le coma éthylique dans cet appartement glauque niché au fond du Bronx.
Lorsque Judas pénétra dans l’appartement, un après-midi suivant la soirée où Jordan et lui avaient semble-t-il rompu — ils ne s’étaient pas revus ni adressé la parole depuis pour en attester officiellement —, il découvrit sa mère qui patientait nerveusement dans sa chambre, assise sur son lit. « Tu fous quoi là ? », marmonna-t-il simplement. Léana se leva. « Judas. Il faut que ça s’arrête », lança-t-elle fermement. Il prit le parti de ne pas s’attacher à ses paroles et alla déposer sa besace sur son bureau. « De quoi tu m’parles… », commença-t-il. C’est à ce moment qu’il découvrit que les tiroirs de son bureau avaient été ouverts. Et fouillés. « Je parle de ça ! », s’écria Léana en agitant des sachets d’herbe et d’autres contenant des substances diverses qu’elle avait trouvé dans la chambre plus tôt dans l’après-midi. « Mais t’as pas à fouiller dans mes affaires », explosa Judas, furieux. « Je peux savoir depuis quand tu te drogues ? », poursuivit Léana. « Je me drogue pas. Et comment t’as trouvé ça hein ?, ragea-t-il. Je parie que c’est Shaelynn qui a cafté ! »« Laisse ta sœur en-dehors de ça ! Ce n’est pas elle ! ». C’est alors que Judas comprit. Bien sûr. C’était tellement évident. Elle s’était vengée. « C’est cette pétasse de Jordan », reprit-il finalement. Il sentait la rage bouillir littéralement dans son corps, au point qu’il aurait facilement cédé à la tentation de tout exploser dans l’appartement s’il n’avait pas eu envie à ce point d’entendre sa mère avouer. « Jordan ne veut que ton bien. Je me fiche de savoir ce qu’il s’est passé entre vous. Mais je sais que c’est ta faute », assena Léana. Il y eut un lourd silence pendant lequel Judas sentait la colère monter encore petit à petit. Il allait la buter. Sérieusement. « J’ai beaucoup réfléchis. Et je laisse le choix »« Redevenir un mec chiant ou me foutre une balle ? », ricana Judas en coupant sa mère. Léana ne tint pas compte de la réplique. « Je te laisse le choix. La désintox ou Paris ». « Paris ? T’es pas sérieuse ?! », explosa Judas. « C’est toi qui n’est qu’un petit con sans cervelle ! Alors je te laisse le choix, estime-toi heureux ! », s’énerva-t-elle. « Pauvre tarée, tu t’imagines sérieusement que je vais aller m’foutre en désintox ? », rugit-il. La gifle partit d’elle-même et Léana ne réalisa qu’une seconde plus tard son geste. Mais elle ne le regretta pas. Elle regrettait ce qu’était devenu son fils. Elle regrettait le temps où il était son petit garçon. Mais elle ne regrettait pas son geste. Ca non. « Fais tes bagages. Demain tu pars à Paris chez tes grands-parents. », ordonna froidement Léana en claquant la porte de la chambre en sortant.
Chapitre 3 ▹ please don't judge me, and i wont judge you
« I don't wanna go there. We should never go there. Why you wanna go there ? I guess I gotta go there. You're hearing rumours about me, and you can't stomach the thought of someone touching my body when you're so close to my heart. » don't judge me, Chris Brown.
« Judas ! » Le jeune homme se retourna et distingua, parmi les dizaines de visages inconnus et aux couleurs internationales, celui, tendre et toujours aussi agréable en dépit des années, de sa mère, qui patientait près d’un panneau d’affichage. Léana fendit la foule et serra contre elle ce jeune et bel homme qu’elle avait si peu vu au cours de l’année qui venait de s’écouler. « Salut m'man », dit-il simplement en se dégageant. « Alors ? », demanda Léana quelques instants plus tard, une fois montés dans la voiture avec chauffeur qui les attendait devant l’aéroport. « Alors quoi ? », marmonna Judas tout en observant la ville d’un œil morne, accoudé au bord de la fenêtre. « Comment ton année s’est passée ? Tu t’es fait des amis ? », reprit Léana sans se départir de sa bonne humeur. « Bof », répondit-il simplement. « Chéri, dis-moi quelque chose », soupira-t-elle. « T’étais pas obligée de venir me chercher », répliqua Judas. Il s’était senti brutalement irrité par l’attitude si pressante de sa mère, qui pourtant voulait bien faire. Il n’avait pas besoin d’elle. Elle l’avait exilé au-delà de l’Atlantique pendant un an. Un an. 365 jours pendant lesquels il avait ruminé sa vie qu’il avait à New York. La vie qu’il voulait retrouver à tout prix. Du moins c’était ce qu’il avait pensé pendant les six premiers mois. Et puis il s’était peu-à-peu sevré des drogues et addictions en tout genre auxquelles il s’était attaché avant de partir. Les préoccupations banales d’un adolescent de dix-sept ans étaient revenues sur le dessus, écrasant le reste et le noyant dans une brume d’inconscience. « Et Paris, ça t’as plu ? », poursuivit-elle comme si de rien n’était. Judas tourna la tête et accorda un regard noir à sa mère. « Super. J’ai eu tout le temps de penser que tu m’avais exilé à l’autre bout du monde et que t'es quasi jamais venue me voir », répliqua-t-il froidement. Il y eut un silence dans la voiture. Judas croisa le regard du chauffeur de ses parents par rétroviseur interposé et détourna les yeux. « Je pensais que ça te ferait plaisir qu’on passe un moment ensemble », déclara Léana dans un soupir. « La preuve que tu sais pas ce que je veux », marmonna-t-il. S’il avait pu, il aurait profité d’un feu rouge pour se tirer de là en courant. Mais tous les feux étaient au vert, ce qui était bien la preuve que le monde entier s’était ligué contre lui, jugea-t-il intérieurement. La fin du trajet se fit dans un silence électrique et ce n’est que lorsqu’ils arrivèrent en bas de l’immeuble où les Mayer-Collins vivaient que Judas ressentit un pincement au cœur et finit par se dire que, malgré tout, tout ça lui avait manqué. Le temps que le chauffeur fasse le créneau, le regard de Judas s’accrocha à une voiture garée quelques voitures plus loin. « C’est la voiture de… ? », commença-t-il, incrédule, en se redressant inconsciemment sur son siège. Léana eut un sourire tendre. « Oui c’est sa voiture. Tu sais, elle a beaucoup aidé Shaelynn après ton départ », ajouta-t-elle.
« Qu’est-ce que tu fais là ? », demanda Judas, accoudé au mur du salon, les mains glissées dans les poches. Jordan sursauta et fit volte-face, ses boucles brunes chargées de reflets roux rebondissant sur ses joues. « Tu es rentré », lâcha-t-elle pour toute réponse, l’air visiblement stupéfaite. « Je suis chez moi, au cas où tu l’aurais oublié », répliqua-t-il froidement. Jordan baissa la tête un moment. « Je savais pas que tu rentrais aujourd’hui. Je pensais que tu revenais que demain », dit-elle dans un souffle. Sinon tu serais pas venue, songea Judas avec amertume. Il se sentait soudain incroyablement agacé par un sentiment étrange et désagréable qui s’insinuait en lui ; celui de ne pas être à sa place. Pire, même, celui qu’il était plus légitime que Jordan se trouvât-là plutôt que lui. Comme les choses avaient pu changer, en un an. « Qui t’as balancé l’info ? », ironisa-t-il tout en faisant quelques pas dans le salon. Il vrilla son regard noir dans le sien, et Jordan y lut une année entière de doutes et d’incertitudes. « C’est… c’est ta mère », répondit Jordan en se mordillant la lèvre inférieure, comme chaque fois qu’elle était gênée. Il y eut un silence pendant lequel elle détourna le regard. « C’était bien sinon la France ? », demanda-t-elle finalement en replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille. « T’es pas venue me voir », contra Judas. Il ressentait de la rancune pour elle. Il lui en voulait, vraiment. Terriblement. Pour tout ce qu’elle lui avait jeté au visage la nuit de leur rupture. Pour le fait qu’elle se trouvât chez lui alors qu’on avait exigé de lui qu’il quitte la ville-même. Pour tout. « Ju, écoutes… On est plus ensemble », déclara doucement Jordan. « Tu sais que j’ai changé, Jordan », répliqua Judas, contrôlant difficilement l’énervement qui perçait dans sa voix. « On était bien ensemble. On peut encore se donner une chance », reprit-il plus doucement. C’était presque une supplication. Au fond, il avait besoin de ça ; besoin d’elle. Mais Jordan secoua la tête. « Je suis désolée Judas. Je voulais pas te revoir maintenant à cause de ça. Je voulais que tu ais de faux espoirs », déclara-t-elle en attrapant sa veste et son sac à main posé sur un des fauteuils en cuir blanc. « Je suis désolée », acheva-t-elle, la voix enrouée, en franchissant la pièce et en le dépassant. Judas baissa la tête et ne bougea pas. Bientôt, la porte d’entrée se referma dans un claquement. C’était donc véritablement terminé, se dit Judas, la gorge serrée.
Dernière édition par Judas L.-C. Mayer-Collins le Jeu 18 Juil - 21:55, édité 5 fois
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:35
Re-bienvenue parmi nous Bon courage pour cette nouvelle fiche
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:38
un mec en rose (oui je sais ça va pas durer, mais quand même )
Re-Re-Bienvenue Camile Bon courage pour ta nouvelle fiche
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:44
LIKE A BOSS rere(...)rebienvenue
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:49
Paige E. Wingston-Meyer a écrit:
Re-bienvenue parmi nous Bon courage pour cette nouvelle fiche
Merci Ju
Dylan L. James-Cooper a écrit:
un mec en rose (oui je sais ça va pas durer, mais quand même )
Re-Re-Bienvenue Camille Bon courage pour ta nouvelle fiche
Un BQ, c'est si rare Merci Margaux
Lily-Jade M. Grey a écrit:
LIKE A BOSS rere(...)rebienvenue
LIKE A BOSS
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 19:58
Rebienvenue
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 22:44
Re-bienvenue chez nous
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 23:14
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 23:24
Welcooome again
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 23:31
re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Jeu 18 Juil - 23:33
Re-bienvenue
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 1:01
J'ai adoré lire l'histoire de Judas, tu en as fait un personnage passionnant Je te pré-valide donc avec plaisir, en attendant qu'une admin vienne t'ajouter à ton groupe Re-re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 8:23
Re-bienvenue et excellent choix d'avatar.
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 8:44
bienvenue
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 9:48
Merci, vous êtes adorables
Sebastian E. Black
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a lion still has claws.
▌INSCRIT LE : 13/04/2013
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 11:04
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 11:44
Tyler Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Ven 19 Juil - 13:50
Bienvenue
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS. Dim 21 Juil - 14:10
Validé !
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Sujet: Re: It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS.
It's not too late, I'm still right here ▼ JUDAS.
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