Naissance :
Invité quelques jours après ma naissance tu reçois une jolie petite enveloppe écrue, fermer avec un cachet en cire rouge comme autrefois, ce courrier n’est autre qu’un faire-part de naissance …tu retournes la carte et te rend compte qu’un petit mot et écrit au dos de cette carte :
Bonjours chers amis Aaron et moi somme vraiment très heureux de vous faire part de la naissance de notre petite kaylis. C’est à 11h que cette petite fleur a pointé le bout de son nez pour la première fois en cette ville de New York, la petite mademoiselle et en pleine forme, une petite blondinette aux yeux verts, d’un poids tout a faits raisonnables pour son âge. Nous organiserons une petite fête en l’honneur de sa naissance lorsque j’aurais retrouvé toutes mes forces.
Bisous à tous
Scarlett Bendfort.
C’est par se faire part que je commence à vous compter mon histoire, car ma tendre maman, avait m’y beaucoup de passion à créer ce petit morceau de papier.
En effet comme se faire part l’indiquait tout à commencer pour moi le jour où l’on a voulu me déloger du cocon dans lequel j’étais confortablement installé depuis neuf mois. C’est le 25 avril 1988 à l’hôpital de New York que je vis le jour pour la première fois.
Je découvrais un autre air, je commençais ma vie dans ce monde, je m’éveillais par le son de cette douce voix qui me berçait déjà depuis neuf mois. C’est dès ce jour-là, sous le doux nom de Kaylis Alicia Bendfort que je fus comblé d’amour et d’attention par mes parents.
J’étais la petite fille chérie de la célèbre photographe Scarlett Bendfort et du directeur d’une des plus prestigieuses chaînes d’hôtels des États-Unis, Mr Aaron Bendort. Ma mère m’a toujours apporté un amour sans failles, quant à mon père il essayait d’être le plus présent possible pour moi et s’occupait de moi comme une princesse. J’étais à peine âgé de 1 an que ma petite maman me mitraillait de photo, elle était à cette époque pire qu’une petite fille, avec moi c’est comme si elle jouait à la poupée. Je dois l’avouer je n’avais pas la moindre conscience de tout ce qui gravitait autour de moi à cette époque-là, l’être humain n’est pas doté d’une telle raison alors qu’il entame à peine sa vie, il n’y avait pas de raison que j’échappe à cette règle. C’est ainsi grâce au placard de photo que je peux vous raconter cela aujourd’hui, mais pas un placard à photo de famille non, un placard qui m’est entièrement consacré dans lequel ma mère s'est amusée à gardé quelque de mes robes et a constitué des albums photos pour chaque année de ma vie.
Enfance :
Ceci dit j’ai beaucoup moins de photo de moi à partir de mes 6 ans jusqu'à mes 10 ans, ma mère avait dû ce dire qu’il me fallait prendre une vie normale, car on ne peut pas dire que c’est vraiment normal d’avoir son visage affiché dans la plupart des magazines de mode et d’être connue par des personnes avant même d’avoir eu l’occasion de se faire des amis.
C’est donc comme une enfant normale ou presque que ma mère m’inscrit à l’école dès l’âge de 6 ans, et je dois avouer que j’aimais rencontre du monde, me faire des amies était très simple, je me révélais rapidement douer pour créer des liens avec les personnes m’entourant.
Durant ces 4 années je me fis de nombreuses amies et j’adorais les inviter à la maison, faire des fameux pyjamas partis, bon on était encore au stade je joue à la princesse, mais c’était bien drôle… j’adorais inviter du monde et faire la fête, toutes les occasions étaient bonnes : mon anniversaire, ma fête, je trouvais toujours une raison. Peu être un peu pourrie gâtée sur les bords, il faut se l'avouer.
Je m’habituais à un certain quotidien qui me plaisait : tandis que mes parents étaient au travail, je restais seule chaque soir, en compagnie de mon chien, à écumer les magasines de vogues. Malgré mon jeune âge, mes yeux ne voyaient que mode, défilé, vêtements. Ce qui faisait la plus grande fierté de mes parents. Vous savez, au jour d'aujourd'hui, je rigole toujours autant lorsque ma chère mère me compte cette histoire: 'tu sais Kaylis, lorsque tu ne faisais encore que 145 cm, à chaque fois que nous faisions du shopping, la pile de sac en ta possession te dépassais de deux bonnes têtes. Et je te faisais croire qu'il fallait laisser plusieurs sacs au magasin pour que nous puissions rentrer à la maison. Tu te mettais dans une colère noire, et remuais ciel et terre pour trouver une solution. Une fois, tu avais même demandé à un passant de t'aider!"
Même si je ne me souviens plus de la scène, j'adorais me l'interpréter dans ma tête, tout comme cette citation: "les vies les plus belles sont celles que l'on s'invente".
Enfin, revenons à mon enfance.
S'il y a bien une chose que je suis sûre de ne jamais oublier, c’est mon premier amour… Un amour enfantin qui a créé une belle amitié ambiguë entre lui et moi. Aujourd’hui quand on se voie et que l’on y repense on rigole bien et surtout le plus important nous passons des moments inoubliables. Mais lorsque nous laissons le passé se mélanger au présente, on y laisse parfois son cœur.
Adolescence :
Puis on grandit, on évolue, on passe de l’état enfantin à un niveau au-dessus… voilà qu’il fallait rentrer au collège, de nombreux changements arrivèrent dans ma vie. Mon comportement avait changé, mon physique avait changé, ma relation avec ma mère avait changé, mais aussi mes amies avaient changé : quoiqu'ils resteront à jamais graver dans mon cœur, on tourne la page et on continue.
Il faut aller de l’avant malgré les événements douloureux, et là je ne dis pas ça en l’air, je le pense au plus profond de moi, un événement ma en quelque sorte obligé à grandir un peu plus et à me dire qu’il faut profiter. En effet ma grand-mère nous avait quittés, emporté malheureusement par le cancer, je comprenais bien mieux maintenant pourquoi elle me disait sans cesse qu’il faut profiter de la vie tant qu’elle est encore devant nous, depuis ce jour-là il y eut des larmes, mais surtout une promesse qui changea mon comportement de petite fille sage peut-être à jamais… il arrive un moment où des avocats viennent vous voir pour vous annoncer qu’un de vos proches à faire un testament vous étant destiné, ce fut mon cas et j’en fus extrêmement surprise. À la lecture du testament j’appris qu’elle m’avait légué toute sa fortune, qui n’était pas des moindre, par ailleurs elle finissait son testament par une exigence : la fameuse promesse que je n’oublierais jamais.
Surtout mon papillon, Amuse toi ! Promet moi de profiter de la vie tant que tu en as la possibilité !C’est ainsi que je devenais une jeune fille très active, toujours entrain de faire la fête. Je rencontrais une foule de gens à chaque soirée et n’avais pas perdu mon envie de transmettre ma joie et de rendre heureuse les personnes chères à mon cœur.
Au cours de ma dernière année de collège, durant laquelle je subis quelque déception amoureuse je n’accordais plus vraiment d’importance au sentiment et me contentais de passer de bons moments en compagnie de la gente masculine.
Une des meilleures nouvelles de mes années collège c’était le rapprochement inévitable entre ma mère et moi. Elle et moi avions repris les séances photos, et je restais son modèle principale pour mon plus grand bonheur. Sa renommée ne cessait pas de grandir, et elle voyageait de plus en plus, je l’accompagnais lorsque je le pouvais, on en profitait pour jouer les mannequins, shopping à l’honneur pour tous nos déplacements.
J’étais sur le point de rentrer au lycée privé de Manhattan lorsque maman eut une proposition me concernant. Des shootings photos de ma petite personne s'étaient glissé par hasard -ou plutôt on fera semblant d'y croire- dans une pochette et arrivèrent à une destination qui n'avait pas lieu d'être. C'est donc grâce à la femme de ma vie que je fus repérée par producteur de magasine. Au départ, je n'apparaissais que dans quelques publicités pour des bijoux ou des vêtements, mais avec l'école à côté, cette situation ne pouvait mieux se présenter. Ce n'est qu'après avoir obtenu mon diplôme final littéraire à l'âge de 19 ans que ma carrière se présenta plus concrète.
Je vais vous l'avouer, les études, je n'ai jamais accroché. Lorsque un agent de mannequin me proposai un test d'entrée dans la grande école réputée qui n'est autre que W, je n'eus d'autre choix que de me lancer pleinement dans le secteur. Mes parents approuvèrent mon choix, connaissant mon goût accru pour la mode. Puis les événements s'enchaînèrent et me voilà à répartir mon emplois du temps de ministre entre le travail, la famille, les amis, et les soirées.
Dans tout les cas, une est inoubliable.
Soirée pour une oeuvre caritative, tout à fait normal en perspective. Jusqu'au moment où j'aperçus un jeune homme qui avait l'air un peu perdue. Débordante d'énergie et de charme, après avoir encaissé quelques verres, j'abordai le jeune homme avec mon sourire charmeur. Il m'annonça qu'il venait d'arriver et ne connaissait personne. Je ne savais pas que ce garçons banal à première vue allait devenir l'amour de ma vie. Après s'être cherchés plusieurs mois, nous tombions très vite dans les bras l'un de l'autre. Très amoureux et inséparables, nous étions comme les deux doigts de la main, le couple parfait. Il m'avait fait changée, j'étais devenue une nouvelle Kaylis. Plus d'alcool, plus de relations d'un soir. 4 magnifiques années de fiançailles s'écoulèrent. Mais un événement vint tout chambouler. Vous vous rappelez de mon premier amour? Essayez de faire le lien. Je ne peux vous expliquer le comment du pourquoi, ce souvenir étant encore trop douloureux. La seule image qui me reste de mon ex fiancer, est celle d'un homme décomposé, me prenant en sur le fait accompli. Je ne l'ai jamais revu, et pourtant j'ai essayé mainte et mainte fois de renouer le dialogue. Moi qui n'est pas l’habitude de courir après les gens, je crois bien que j'aurais été capable de faire le tour du monde à cloche pied pour lui. Le destin en a décidé autrement.
Aujourd’hui :
Depuis la séparation, j'essaie de surmonter la vie comme je peux. Heureusement que le travail qui me prend la majeur partie de mon temps m'a aidé à penser à autre chose. Je suis redevenue l'ancienne Kaylis et c'est très bien comme ça. Les amis et la famille m'ont été d'un soutient primordial. Un grand changement va marquer ma vie. Aujourd'hui, le 22 juillet 2013, je décide de battre de mes propres ailes, et de quitter le cocon familial. Il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour trouver l'appartement de mes rêves. Voulant tenir mes bonnes résolutions de grandes filles, je comptais emménager seule. Mais le plan vie personnelle n'est pas seulement l'aspect que je tenais à changer. Sur le plan du mannequina et en particulier sur les shotting, j'ai toujours vécu à travers mon icône de mode, ma mère. A présent, je veux avoir ma propre notoriété. Bien entendu, maman a beaucoup pleuré de mon départ, elle ne cessait de me répéter que la maison allait être bien vide sans "l'ouragan". D'un autre côté, elle était tellement fière. Ne restait plus qu'à faire mes preuves.