→ (ANCIENS RPS) PREMIER .
Habillé, coiffé, chaussure cirée, entièrement réveiller. Connor était tranquillement installé dans sa petite cuisine de 3m², à boire son café. Huit heures moins dix. Encore une fois mal dormi avec cette chaleur intenable, il est sorti du lit à sept heures. Ce matin, il avait un rendez vous avec une jeune fille, pour une soirée à organisée.
Tasse lavée, rangé dans le petit placard à côté de la fenêtre, table nettoyée et chaise remise en place, Connor était prêt à partir la rejoindre à son agence avant d’aller au boulot.

« Huit heures dix ? Bon, c’est parti. »

Il prit ses clefs, en prenant bien le soin de refermer à doubles tours et descendit les escaliers de son immeuble. Il s’arrêta au rez-de-chaussée pour prendre son courrier, mais il n’y avait rien. Que des pubs. Un tas de prospectus s’entassait au fils des semaines, dans sa petite boite aux lettres blanches.  Il alla devant le garage, sortie le passe se sa poche accédant au souterrain, et entra dans sa BMW série 7.
Il vérifia encore sur le petit papier jaune, celui où il avait gribouillé l'adresse du lieu hier soir, oui c’était bien là. Il gara sa caisse et entra dans le bâtiment. Presque huit heures et demie. Il était plutôt en retard.
Connor se rendis directement devant le bureau de la jeune femme et toqua un coup et s’avança sans qu’elle ai eu le temps de lui dire.

« Hey, alors on a besoin de mes services ? »

Il posa les clefs de sa voiture sur le bureau et s’installa sur le fauteuil en face.

« Désoler d’être un peu en retard, j’ai.. pas regardé l’heure. J'ai fais gaffe pourtant mais.. bon excusez moi. Alors, en quoi je peux vous aidez, jolie blonde ? »

Connor pris rapidement ses aises. C’était d’ailleurs tout ce qui faisait son charme habituel. Sans complexe, toujours prêt pour rendre service et sans rien en échange. C’est ce que les gens adorent en générale chez lui.
Il jetait quelques coups d’oeil rapides devant lui, et aperçu plusieurs piles de dossier, de feuilles qu’il devrait probablement remplir mais il se rassurait en pensant que c’était sûrement pour d’autres clients. Après tout, ça ne doit pas donner tant de boulot que ça, ce qu’il devrait faire pour la fête.

→ DEUXIÈME .
Connor jetait un bref coup d’œil au formulaire puis passer brièvement les pages sans vraiment les lires. Il levait la tête vers la jeune femme qui le fixait, elle attendait sûrement qu'il prenne de quoi écrire et signe directement sans prendre conscience des conditions. Il se remit à la première page, puis commença à la lire. Chuchotant, et marmonnant quelques phrases incompréhensibles, il continuait sa lecture et hochait tête de temps à autre. Après plusieurs feuilles tournées, puis retournées, il pris enfin le stylo plume que lui tendis la jeune femme et signa à deux endroit.  

« Bien. Je crois que j'ai tout lu, je pensais que ça m'aurait pris plus de temps comme corvée mais c'était rapide. Et puis en compagnie d'une aussi belle fille, je n’allais pas prendre une heure à lire ce truc. »

Il rendit le formulaire ainsi que le stylo et attendait quelques secondes sur sa chaise, espérant que la jeune femme le remerciera. Connor se levait, suivi de la demoiselle, puis elle l’accompagna jusqu’à la porte.

« A vendredi soir alors, et euh je suis vraiment obliger de porter ce tablier ? Enfin c’est quand même une fête quoi, j’aurai l’air débile si.. »

Il n’eu pas le temps de finir sa phrase que le visage de la jolie blonde commençait déjà à changer.

« Ouais enfin.. je le prendrai quand même au cas où hein.. euh, merci. »

Connor pris l’uniforme sous son bras, ils se serrèrent rapidement la main puis il repartie dans le couloir. Il fit à peine un pas que Mlle. Hillridge avait déjà fermé son bureau derrière le barman.
Il descendis calmement les marches, puis il s’arrêta dans le hall devant un distributeur et pris un café avant de rejoindre sa voiture et partir tranquillement travailler.

Dix heures passé.

Adam commençait à peine le service que le bar était déjà blinder de gens en costumes cravates et grande chaussures noir brillante. Il avait du servir au moins trente trois café depuis huit heures et demi. Allez savoir pourquoi les clients étaient d’aussi bonne humeur ce matin, mais aujourd’hui c’était déjà la sixième personne à laisser un pourboire au comptoir. Plutôt sympa, mais tellement rare ! Toujours le sourire au lèvre, Connor continuait son service jusqu’à midi puis partie à la brasserie d’en face afin de déjeuner sans avoir ses collègues prés de lui. En générale ils rentraient tous chez eux à la pause du midi. Il sortie une feuille blanche de sa poche, plier en cinq, et un crayon. Le regard vide, fixant la table d’à côté, il gribouillait quelques idées de recettes qu’il présenterai vendredi pour la soirée organisée. Il ne voudrait pour rien au monde décevoir les invités et encore moins la belle Persia. Faut avouer qu’elle est plutôt charmante comme fille, tout à fait le genre de nanas qui l’attire. Mais il était là pour le travail et non pour la drague. Il devra attendre que sa tache soit accomplie avant revoir la jeune femme. Connor avait encore deux bonnes heures avant de reprendre le boulot. Il n’était même pas encore treize heures et le service de l’après midi commence à quinze heures.
Il se leva de table, rangea ses petites notes et partie faire un tour dehors, prés du bar. Les mains dans les poches de sa veste, la cigarette à la bouche, les semelles frottant au sol. Il s’assit sur un banc, et attendis tranquillement. Il ne lui restait que sept heures de travail et il en avait terminé pour cette journée.  

→ TROISIÈME .
Seulement une dizaine de petites minutes que le jeune homme était assis là, à regarder les rues, que déjà une trentaine de passants courraient sur les trottoirs. Toujours aussi pressée dans cette ville. Connor n'était jamais du genre à se dépêcher, ou à courir partout. Peut importe où il se rendait, que ce soit le matin ou la nuit, il partait soit un peu plus tôt et prenait sous temps ou alors.. Enfaîte non il était toujours prêt plus tôt et laissait le temps passer tranquillement. Rarement en retard, ou alors seulement pour se faire désiré quelques fois, il était devenu très ordonné et pointilleux sur les horaires. Pourtant il y a encore quelques mois, il n'était vraiment pas comme ça et se foutait royalement d'arriver 3 heures après à un rendez-vous super important. Il n'avait aucune limite et manquez très souvent de respect. Mais aujourd'hui Wates est devenu un homme, et il a trouver du boulot, qui n'est certes pas très cher payé, mais ça lui suffit amplement pour payer son loyer et se faire deux ou trois petits plaisir à côté. Les filles qu'il draguait au tir larigot, tout ça c'est terminé pour lui. On peut dire qu'il s'est "rangé" depuis le lycée. Il est toujours un peu dans les histoires de deals etc, pour se faire un peu d'argent à droite à gauche mais mise à part ça, il a tout laissé tomber pour se consacrer à sa vie professionnel. Pour ce qui est de la vie sentimentale, ce n'est toujours pas ça priorité. C'est évident qu'il aime charmer les femmes, et s'amuser avec elles, se sentir attirer, voir qu'on le désir, mais il n'est jamais vraiment tenté de construire quelque chose avec elles.

Repensant à sa matinée, le regard un peu vagabond, il entendit une petite voix féminine qui le fit vite revenir sur terre. Clignant des yeux pour sortir de ces pensées, il vit la blondinette de ce matin, pour qui il aller travailler. Il se redressa du banc, enleva sa cigarette de la bouche, la jeta par terre. Il venait seulement de saisir qu'elle se tenait devant lui, et malgré qu'il n'écoutait pas ce que la jeune fille lui demandée, il compris qu'elle voulait s’asseoir à côté grâce à son index pointer sur le siège.  

« Oh, ouais installe toi. »

Adam remis ses mains dans les poches de sa veste, puis après plusieurs minutes à regarder le sol, il tournait enfin la tête vers la demoiselle.

« Excuse moi, j’avais l’esprit ailleurs. »

Levant légèrement sa lèvre vers le haut afin d’esquisser un sourire, il contemplait Persia.

« Alors, pas trop de clients ce matin, ça a été ? J’ai vu qu’il y avait pas mal de monde dans le hall, j’espère que tout ces gens n’étaient pas pour toi, ma pauvre. Ah, et j’ai pris un café en partant, ils sont plutôt bon, j’aime pas vraiment mettre du fric dans ses machines, c’est sois super cher, ou alors dégueulasse mais là, il était presque meilleur que le mien. »

Il se mit à rire avec la jeune femme. Pour une fois, il n’avait pas sortie de plaisanterie du genre blague à deux balles pour essayer de séduire la belle. Assez rare d’ailleurs car il ne pouvait jamais s’empêcher de les draguer avec ses taquineries.