FEAT. CANDICE SWANEPOEL

Rosae D'Almeida

21 ans → Né(e) à Monaco le 24/05/1992 → parfumeuse → célibataire → hétérosexuelle → membre des Populars.

And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ Elle ne boit jamais de café mais énormément de thé • C'est une as du poker et du billard mais elle évite d'y jouer • Elle a récemment commencé à fumer à l’abri des regards • Elle porte des lunettes mais uniquement pour lire • Elle a une tache de naissance sur la plante du pied gauche • Ses fleurs préférées ne sont pas les Roses mais les Freesia • Elle adore les sucreries • Elle est très dure avec les gens qui gâchent leur potentiel • Elle supporte mal les effusions d'émotions • Elle est légèrement claustrophobe et a peur des insectes quand ils sont trop laids ou trop gros • Elle déteste qu'on l'appelle "Rosie" • Elle parle couramment français et anglais mais conserve un très léger accent frenchy.

★Quel est le caractère de ton personnage?
→ Tout d'abords ne vous fiez jamais au visage de Rosae, jamais vous n'y lirez ce qu'elle ressent. Si il y a bien un domaine où elle est passée maitre c'est dans l'art de dissimuler ses pensées et ses émotions. Manipuler les autres et les pousser dans la direction où elle veut qu'ils aient est un autre de ses dons. Et pourtant en surface elle sera toujours d'une politesse irréprochable, délicieusement adorable. Elle est perfectionniste et maniaque, tout doit toujours être parfait chez elle, sur elle, autour d'elle. C'est une jeune femme intelligente et subtile, l'ironie lui plait beaucoup. Rosae est également opportuniste et ambitieuse, ce qui l'a bien souvent portée assez loin. Elle est déterminée et persévérante, ce qu'elle veut elle l'obtient. La séduction n'a aucun secret pour elle, bien qu'elle aie toujours considéré les hommes pour ce qu'ils pouvaient lui apporter et non pour les sentiments qu'elle pourrait éventuellement avoir pour eux.

Well... It's my story...

Monsieur D'almeida s’était rafraîchit et changé avant le diner comme à l’accoutumée, l’heure de passer à table n’ayant pas encore été annoncée : il en profita pour descendre l’escalier qui menait au premier étage. Là où était située, derrière deux portes vitrées en fer forgés, la chambre d’enfant. L’homme aurait volontiers installé le petit joyau qu’elle renfermait, plus près des appartements conjugaux. Mais on n’échappait pas aux convenances qui dictaient qu’il était plus correct de séparer les deux d’un étage, d’un couloir, en somme d’une certaine distance qui démontrait qu’on avait le loisir de s’occuper de sa descendance mais les moyens de confier cette tâche à d’autres.  Monsieur D'almeida avait le goût de contempler ses réussites, il passait volontiers plusieurs minutes à humer, contempler, effleurer une création de sa pépinière particulièrement gracieuse et volubile. Il appréciait fort les compliments de ses clients, ceux-ci lui démontrant  à quel point ils étaient enchantés de son travail à grands renforts de termes chaleureux. Et s’il les recevait avec la fausse modestie et l’humilité de rigueur, on pouvait aisément voir briller ses yeux de contentement. Aussi, la fleur délicate que renfermait cette pièce baignée par le soleil ne faisait-elle pas exception.

Il ouvrit grand les portes et s’avança vers la petite tête auréolée de boucles blondes, sur laquelle s’allumait déjà un sourire adorable. Elle déposa sa poupée et se leva sans précipitation. La prenant dans ses bras, il posa un doigt sur son nez rond pour avoir le plaisir d’entendre son rire cristallin.

« Rosae, as-tu passé une agréable journée mon ange ? »

« Oui père, miss Delcourt m’a donné une leçon de musique ce matin. Et nous sommes allées toutes les deux au parc, elle m’a dit tant de choses sur les jolies fleurs que vous cultivez ! »

« Fort bien, fort bien ! Nous recevons certains de nos amis à diner ce soir, miss Delcourt l’a apparemment omis, je voudrais que tu files t’habiller avec elle. »

Il redéposa la fillette à terre et lança un regard de reproche à la fille grande et sèche qui attendait debout devant le fauteuil en osier, dans lequel elle brodait pour s’occuper. Il sortit ensuite en pensant combien ses amis l’envieraient d’avoir une fille si jolie et gracieuse à tout juste huit ans. Il imagina aussi à quel point ce petit bouton de rose pourrait lui être utile une fois qu’elle serait devenue une splendide fleur épanouie.




Assise devant la coiffeuse de bois clair, Rosae contemplait son reflet en silence tandis que sa mère démêlait ses longs cheveux blonds. Madame D'almeida veillait à chaque détail de l’apparence de sa fille depuis qu’ils avaient congédié Lyna, la femme de chambre, ainsi que la moitié des domestiques. L’été de ses seize ans était décidément bien morne pour la jeune femme, et la perte de revenus ainsi que leur réputation décroissante l’attristait bien plus pour les bouleversements qu’elle apportait dans son confort et surtout ses loisirs, que part les débats houleux que suscitait les actions illégales de son père en affaire. L'unique fille d'une des plus grandes, des plus riches et des plus respectées familles monégasque. La jeune première la plus prisée de l'île était devenue une traitresse à leurs yeux. Elle s’ennuyait à mourir, non seulement à cause des pertes de revenus de ses parents mais aussi parce que la morosité et l’inquiétude ambiante tuaient le moindre souffle de gaieté. Madame D'almeida interrompit les rêveries et les soupirs de sa fille en tirant un coup sec pour éliminer un nœud. Rosae grimaça sous la douleur.

« Ne fronces pas les sourcils, c’est disgracieux ! »

« Je m’ennuie à mourir mère ! Si cela continue, je vais retourner au lycée sans avoir réellement vu l’été … »

« Comment peux-tu t’arrêter à de telles futilités ? N’as-tu donc aucune idée des conséquences que la tournure des évènements pourrait avoir sur notre famille ? »

« Je ne vois pas pourquoi tout le monde en fait un tel foin, qu'on lui choisisse un successeur et que l’on en parle plus.»

Rosae soupira encore et afficha une moue boudeuse tandis que madame D'almeida déposait délicatement la brosse à cheveux dans les mains de sa fille.

« Ma mère me disait toujours qu’une femme se doit d’être intelligente, belle, astucieuse,  inventive, concernée, diplomate et surtout manipulatrice. Que ce sont les dons que nous donne la vie … »

« Qu'est-ce que ça veut dire ? »

« Prends soin de ta beauté ma fille, il semblerait que ce soit le seul don que l’on t'ait accordé. Et si tes caprices continuent de la sorte, ce pourrait être notre seule porte de salut.»




Rosae marchait d’un pas léger, sans se presser, le sourire aux lèvres, vers un petit salon de thé où l’attendaient sa mère et ses futurs beaux-parents. Elle savait pertinemment que son fiancé ne serait pas présent à moins d’un miracle mais cela ne la minait en rien. Elle avait su assurer ces fiançailles en séduisant la famille Lanteri avant le fils et ne s’avouait pas vaincue quand il s’agissait de Baptiste. Patiente, déterminée, ambitieuse et surtout … dissimulatrice hors pair, elle était bien décidée à devenir madame Baptiste Lanteri. Approchant doucement de la vingtaine, la jeune femme était devenue exactement ce que sa mère avait espéré la voir devenir, ce que toute la famille d'Almeida se félicitaient d’avoir sous leur toit : une ambition débordante dissimulée derrière une façade de perfection impeccable. Elle avait gardé ce visage de poupée fabriqué main par des fées, tandis que son corps de poupon s’était transformé pour laisser place au galbe délicat des formes d’un ange (que l’on aurait volontiers dé-sanctifié). Toujours vêtue avec classe dans laquelle se glissait une petite touche d’insolence, elle donnait un soin particulier à ses longs cheveux blonds dorés et aussi mais surtout : à son parfum. Sortie du lycée, elle s’était éprise de cet univers de senteurs exquises et d’effluves en tout genre, de cette émotion particulière que l’on ressent pour chaque odeur. Aussi travaillait-elle à présent en tant que parfumeuse, elle avait donc tout le loisir de développer des fragrances adaptées à son humeur et à sa caste. Et si son apparence peut vous paraitre  hautaine, elle n’en laisse pourtant rien transparaitre. Vous trouverez toujours auprès de Rosae un sourire accueillant, une oreille attentive, une main compatissante ou un bras pour vous promener et avant tout une voix douce et claire qui vous répondra avec toute la courtoisie et la politesse qui vous sont dues. Mais ses grands yeux clairs resteront toujours impénétrables et impassibles.  

Rosae donna la dernière retouche à son maquillage dans le hall d'entrée et réarrangea sa robe de soirée pour qu'aucun faux plis ne s'y glisse. Une création signée CHANEL, un bustier noir en dentelle prolongé d'une longue jupe couleur perle. Elle n'avait plus porté de telles choses, été si appréciée dans cette société depuis bien longtemps. Ce soir elle ferait un discours hypocrite sur la fierté qu'elle avait à voir son frère ainé réussir aussi bien malgré la période difficile que leur famille avait traversé. Combien elle était heureuse qu'il se voit confié le poste de ministre des relations extérieures et des affaires économiques sur leur belle île de Monaco. Sur le soulagement qu'elle éprouvait de voir son père lavé de tout soupçons (à grand renfort de fric) également. Elle annoncerait ensuite officiellement ses fiançailles avec Baptiste Lanteri, ils feraient leur première apparition publique et elle exhiberait fièrement le diamant qu'elle portait à l’annulaire gauche en fêtant le retour de sa vie grandiose.

Elle se préparait à rejoindre la table de sa famille quand elle se rendit compte qu'elle ne portait pas sa fameuse pierraille et que ça pourrait contrarier ses plans. Elle l'avait enlevée pour la manucure de ce matin et l'avait laissée dans sa pochette qui se trouvait au vestiaire. Elle retourna donc la chercher et fouilla quelques instants dans les penderies pour retrouver son manteau et ses affaires. C'est en remettant le caillou à son doigt avec un sourire satisfait qu'elle remarqua les petits bruits agités derrière les barres à cintres. Elle alla voir par curiosité et s'arrêta net en se retrouvant nez à nez avec ce qui semblait être son frère ainé occupé en grande compagnie.

- Lysandre ..?

Dit-elle d'une voix mal assurée. Elle lisait la panique sur le visage de son frère quand il leva les yeux vers elle. Elle se rendit également compte que l'autre moitié de ce couple clandestin était un homme très attirant. Et que si elle le trouvait si attirant c'est qu'il s'agissait de son futur mari, Baptiste, qui avait maintenant calqué son expression désespérée sur celle de son frère. Son regard si impénétrable changea du tout au tout, à cet instant on pouvait y lire la colère proche de la folie meurtrière. Elle l'attrapa à la gorge serrant ses longs ongles parfaitement vernis comme si elle voulait lui éclater la carotide et le releva de cette manière.

- Je vais t'anéantir, tu m'entends bien cher frère ? Je vais te détruire, c'est une promesse ...

Elle prononça cette unique phrase sur un ton glacial et lourd, puis relacha son frère qui suffoquait avant de se diriger vers la grande salle où se déroulait le diner en l'honneur de l'être le plus médiocre qu'elle avait connu et qui lui avait pris sa plus grande réussite, son retour à la lumière, elle la perfection faite jeune fille. Lysandre réapparut, en retard, alors qu'elle était déjà assise à leur table, se fondant parfaitement avec la nappe ivoire. Le silence se fit dans la salle alors qu'on appelait Rosae pour son discours tant attendu qui lancerait le début des festivités. Elle se leva avec un sourire sadique et monta gracieusement l'estrade pour se placer devant le micro et sortir ses petites notes.

- Mesdames et Messieurs, j'avais prévu un long et beau discours ce soir sur notre belle famille. Je sais cependant que votre temps est précieux aussi irais-je droit au but. Je vous annonce en ce jour que mon frère ici présent, Lysandre d'Almeida, qui deviendra sous peu un éminent ministre de notre bon peuple monégasque et un membre influent de cette haute société réunie ici ce soir, est un pauvre pédéraste qui se cache dans les vestiaires pour assouvir ses pulsions. Je vous déclare également que je renonce à mes fiançailles avec monsieur Baptiste Lanteri qui aime à partager les penchants de notre bon ministre. Bonne soirée à vous !

Elle descendit des plus calmement de cette estrade d'où tout le monde la fixait horrifiés, portant la main à sa pochette. Elle en sortit un petit revolver aussi léger et élégant qu'elle, tira une balle dans le genou de son frère, une fois arrivé à sa hauteur et voulu sortir aussi calmement qu'elle était rentrée, un sourire de folie fixé aux lèvres. On ne lui en laissa pas l'occasion ...

Rosae se réveilla en cellule de garde à vue, muette comme une tombe devant tout ceux qui l'interrogeaient. Jusqu'à ce qu'un homme, son père, débarque avec un discours d'exil. Il lui intima l'ordre de quitter Monaco. Il avait fait préparer une voiture avec ses bagages et lui tendait un aller simple pour New-York et une carte de crédit. Il plaiderait la folie de sa fille pour sauver la carrière de son fils ainé et leur position, inventerait qu'il l'avait faite enfermée avec tant de détresse dans la voix que le jugement se transformerait en pitié. Elle s'envola à la première heure le lendemain matin sans se retourner et sans personne pour lui dire aurevoir dans l'aéroport.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Lolie, 19 ans
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Top 50 Obssession
★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop
★Présence sur le forum → 4/7
★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé
★Crédit images → Morphing

Mon exemple de RolePlay:

Bienvenue parmi nous

Bienvenue

Merci beaucoup, je suis en pleine rédaction, ça avance vite  

Bienvenue parmi nous
& bon courage pour ta fiche

Bienvenue jolie blonde

Bienvenue et bon courage pour ta fiche

Bienvenue chez nous!

...Qui ce matin avait desclose sa robe de pourpre au Soleil

Bienvenue

Bienvenue sur NYCL

Bienvenue parmi nous

Bienvenue parmi nous  

Bienvenue  

Bienvenue  

Oh mais toi tu peux venir me parfumer quand tu veux

Bienvenue sur le forum

& si tu as finit, faut aller signaler ta fiche par ici

Welcome

Candice ♥
Welcome

Bienvenue

Bienvenue parmi nous ! Candice
Damn entre la mère qui lui dit qu'à part être belle, elle n'a rien, et le père qui l'expédie à NY, elle na pas beaucoup de chance! Soit, ton style d'écriture est juste magnifique, j'ai adoré lire ta fiche!


Validée !

Merci pour le compliment, j'ai hâte de RP