Sujet: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:20
FEAT. Adam Gallagher
Sloán Nathanaël Katernen
19 ans → Né(e) à Belfast le 05/05/1994 → Etudiant en photographie et prostitué, mais ça ce n'est pas évident. célibataire → homosexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Sloán a l'air d'un étudiant banal. En apparence, il n'y a aucun signe quelconque qui pourrait le différencier d'un autre étudiant, hormis peut-être ses yeux bleus brillant au soleil, mais il est rare de voir le soleil à New York avec le nuage de pollution ambiant. Mais ce qui peut marquer les esprits notamment, c'est l'étonnante pureté qui peut ressortir de son visage. Qui pourrait croire en le voyant, qu'il s'adonne à de vils plaisirs et à des actes tout aussi peu recommandables ? Personne. Car en plus de cet atout physique majeur, il sait très bien cacher son jeu. C'est qu'il a une dignité à garder le jeune homme. Mais même si au premier coup d'oeil il est difficile de retenir son visage, son torse lui, peut paraître inoubliable. Si on oublie le tatouage d'appartenance à un gang sur son omoplate, on peut néanmoins compter chacune des cicatrices présentes sur son corps. Plus ou moins récente, plus ou moins profonde, elles ont chacune leur propre histoire. Des histoires reliées à son gang bien évidemment. Il porte également une bague à son doigt, une bague qu'il a pour interdiction de retirer, un autre signe d'appartenance, mais qui lui confère une place légèrement plus prestigieuse. Niveau vestimentaire, il n'y a pas grand chose à dire. Sloán s'habille bien, même très bien. Mais ce n'est pas difficile quand on est aidé financièrement. Mais quand vient le soir, tout change. Ses beaux yeux se transforment, ses expressions de la journée se déforment et tout ce qui faisait Sloán aux yeux des passants laisse place à une bête avide assoiffée de chairs et de plaisirs.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Un dominant, on ne peut pas réellement dire ça. Un passif, non plus. En fait, il y a plusieurs niveaux au caractère de Sloán et aussi plusieurs moments. En un sens, on peut d’or et déjà dire qu’il est extrêmement lunatique, mais il sait jouer avec les différentes facettes de sa personnalité. Plus généralement également, on peut dire aussi qu’il est très manipulateur, il est difficile de savoir à quel Sloán on a à faire lorsque l’on est face à lui. Bien, voyons maintenant ses différentes faces. Tout d’abord, lorsqu’il joue son rôle d’étudiant lambda. A l’université, il n’est pas difficile de passer inaperçu et ça, il sait très bien le faire. Dans les couloirs, il se fait très peu remarquer, en même temps ce n’est pas bien compliqué quand on ressemble à Mr tout le monde. Et puis, il n’aime pas vraiment être l’objet de tous les regards non plus, ce qui est plutôt normal pour un étudiant. Ainsi, on pourrait presque dire qu’il est en proie à la timidité, mais seulement lorsqu’il est seul. Car bien évidemment, il a tout de même son petit cercle d’amis, ou de psychopathes, comme on veut. C’est lorsqu’il est entouré qu’il se sent le mieux, il aime avoir ce sentiment de protection, car il sait que grâce au tatouage sur son omoplate, il ne peut rien lui arriver, ou en tout cas pas grand-chose d’après lui. Malgré le comportement hautain qu’il a en compagnie de ses amis, il est certain qu’il garde une certaine timidité et c’est cela qui donne envie de le protéger. Il aurait beau être le plus insupportable de tous, son visage et ses mimiques sont trop irrésistibles pour qu’on puisse le laisser tomber. Lorsqu’il est dans la rue, car comme tous les étudiants, il lui arrive de sortir, la semaine, le soir, le week-end. Enfin, moins le soir d’ailleurs, parce qu’il faut tout de même qu’il travaille pour payer ses études. Alors, lorsqu'accompagné de ses sympathiques compagnons il se rend à des fêtes ou autres, il n’y reste que peu de temps mais assez pour faire grandes impressions. Ce n’est que lorsqu’il est entouré des membres de son gang qu’il se dévoile réellement comme il est, un fêtard invétéré, un manipulateur sans vergogne et un homme semblant dénué de tous sentiments. Il adore jouer avec cette face de l’homme que rien ne peut atteindre, on pourrait dire que c’est sa vraie personnalité mais il n’en est rien. Passons maintenant à son comportement la nuit. Car Sloán la nuit, n’est pas le Sloán du jour. La nuit, sa plus sombre personnalité ressort, en partie à cause de son travail certes, et pas obligation notamment. Afin de pouvoir payer ses études, Sloán se prostitue. Oh non, il ne fait pas les trottoirs, loin de là, on pourrait le considérer comme une espèce de « pute de luxe ». Il travaille dans un bordel, caché dans les bas-quartiers évidemment, où se battent les différents gangs. Celui auquel appartient Sloán est connu pour la prostitution et pour les trafics, mais le jeune homme tente tant bien que mal de cacher son investissement dans cette branche ou dans l’autre. Il est malgré tout habitué aujourd’hui à ce qu’il fait, et il sait user de tous ses charmes pour accomplir ses missions à la perfection. C’est dans ces moments là qu’il montre à quel point il sait jouer avec ses différentes facettes, selon les clients, selon ce qu’il doit faire. Écouter, jouer, se soumettre sont ses principales actions la nuit venue. Et grâce à ses divers services rendus les années passés, il a reçu cette bague qui lui permet un certain prestige auprès des clients, et plus de revenus également. Sloán est donc très chétif en apparence et aux yeux de tous, il est timide, peu entreprenant, voir même attirant grâce au fait qu’il paraisse si naïf et manipulable. Mais malgré tout, il se révèle être un grand manipulateur lui-même, votre jeu pourrait bien se retourner contre vous si jamais vous n’êtes pas prudent, et surtout, n’oubliez jamais qu’il est impossible de savoir à quelle facette de Sloán vous avez à faire lorsque vous êtes face à lui.
Lorsque je suis né, mes parents n’avaient pas encore immigrés à New-York. Nous habitions Belfast, en Irlande et c’est d’ailleurs là-bas que j’ai vu le jour. Je n’avais pas encore un an quand nous sommes partis, mes parents étaient persuadés que l’Amérique leur ouvrirait grand les bras et les accueillerais comme fils de la patrie. Ils étaient certains que leur vie serait meilleur une fois là-bas, qu’ils pourraient m’offrir une éducation convenable, une vie de petit prince. Ils pensaient même pouvoir m’offrir des frères et sœurs, mais ils n’étaient pas au bout de leurs peines. Lorsque nous avons accosté sur la côte américaine, pas de chaleureux accueil ni d’embrassades à tout va. Leur rêve prenait fin dès à présent. Ils avaient trop idéalisé ce qu’ils avaient vu dans les films de leur jeunesse. C’est ce sentiment de désenchantement qui n’a pas arrêté de les hanter depuis que nous avons emménagés là-bas, de toute façon, on n’aurait pas pu aller ailleurs. Ils ont finis par trouver un petit appartement, dans un quartier miteux, avec quelques autres familles dont le rêve était brisé. Mon père a commencé à chercher du travail, ma mère également. Mais ça ne suffisait pas pour tenir les dépenses de la famille, même pas pour payer le loyer. C’était dur, chaques jours que Dieu faisait, ma mère versait au moins une fois ses larmes dans les mouchoirs bon marché achetés dans la supérette au coin de la rue. Alors mon père a décidé de prendre un second travail, j’avais 5 ans et je n’étais encore jamais aller à l’école. Tout ce que j’apprenais, c’était une voisine, ancienne enseignante, qui me l’apprenait. Et je voyais très peu mon père, lorsqu’il finissait un de ses travails, il en commençait un autre, il rentrait tard le soir et moi, je dormais déjà. Je n’ai connu le plaisir de jouer avec mon père, de partager du temps avec lui. On a jamais joué au football ensemble, ni au baseball.
Mais le temps passait, et en grandissant, rien n’est allé pour le mieux. Mes parents ne parvenaient pas à aller au bout de leurs dettes, ni à rembourser tous les crédits qu’ils avaient fait. A 7 ans, je passais souvent la nuit dehors, avec les enfants de mon quartier, on faisait partie de ces enfants que l’on voit dans la rue tard la nuit et que l’on considère comme de la racaille. Et ils n’étaient pas loin de la vérité. Je savais déjà voler comme un roi, même si il m’arrivait encore de me faire avoir par les vendeurs ou la police, mais dans ces moments là, je remerciais toujours Dieu de m’avoir donné une endurance aussi longue, et heureusement pour moi et pour mes parents, je réussissais toujours à m’enfuir. Ainsi donc, je faisais partit des enfants du ghetto et à 7 ans, je ne m’en plaignais absolument pas, je n’avais aucune raison de me plaindre, j’étais même presque heureux. Mais je savais que mes parents n’allaient pas bien, et chaques jours passant, je me creusais un peu plus l’esprit pour essayer de trouver une solution à leurs problèmes. Sans me vanter, j’étais tout de même assez intelligent pour un enfant, peut-être pas assez pour trouver des solutions à des problèmes d’argent, mais assez pour former des plans d’attaques pour voler des bonbons ou d’autres conneries de ce genre, sans que l’on ne se fasse jamais attraper. La plupart du temps, je faisais diversion, grâce à mon visage, auquel on accordait un peu trop de confiance. Mais j’ai continuais de grandir, les problèmes n’ont pas cessés et ont même, augmentés…
Part II.
J’ai grandis, je n’allais toujours pas à l’école puisque mes parents ne pouvaient pas me la payer. Mais la voisine a continué de me faire cours, enfin, jusqu’à ce qu’elle meurt, l’année de mes 11 ans. Alors, je flânais dans les rues tout les jours, avec mon tee-shirt noir et mon jean troué. Et mon visage angélique à qui personne ne pouvait refuser quoi que ce soit. Jusqu’à ce que je tombe sur des types, au détour d’une ruelle. Des types que je n’aurais jamais dû rencontrer, je me retrouvais au mauvais endroit, au mauvais moment. C’était la première fois que je voyais un homme en tuer un autre. N’ayant jamais eu la télé, je n’avais jamais pu me faire une image de ce genre de choses, mais bizarrement, je ne fus pas choqué par ce sanglant spectacle, à vrai dire, il m’intrigua plus qu’autre chose. Mais alors qu’une personne normale aurait fuit sans demander son reste, je m’étais approché de la scène et j’avais continué à regarder, sans prévenir qui que ce soit de ce qu’il se passait, ni de ma présence. Mais on m’a finalement remarqué, puisque de toute façon, je n’avais rien à faire là… « Eh gamin, qu’est ce que tu fous là ? » C’était un homme assez grand et extrêmement musclé qui venait de me parler. Je n’étais qu’un gosse, un gosse comme les autres. Ils avaient des gosses eux aussi, c’est sûrement pour ça qu’ils ne m’ont rien fait ce jour-là. « Aller, dégage. Et si on te demande, t’as rien vu, c’est clair ? » Je les ai regardé, tous, un par un, puis je suis partit en courant, prenant conscience du danger dans lequel je m’étais mis en restant devant cette scène. Quelques jours plus tard, le meurtre était sur toutes les bouches de mon quartier et lorsque j’entendais mes parents en parler, ils paraissaient horrifiés. Je ne comprenais pas leur réaction, tuer n’avait pourtant rien d’horrible à mes yeux, ça paraissait même très amusant. Les hommes que j’avais vus n’avaient pas l’air d’avoir peur ou d’être dégoûtés… Non, je ne comprenais pas. C’est sûrement à partir de ce moment que mon côté ‘sans cœur’ s’est développé, mais je n’y ai jamais fait attention. En grandissant, je me suis toujours dit que je voulais devenir comme ces hommes, fort, courageux, sans crainte. Et je continuais à voler pour aider mes parents, je ramenais souvent le plat du soir, tandis qu’ils se démenaient toute la journée pour essayer de faire en sorte que l’on ait l’électricité un foyer chaud pour l’hiver. Et je n’allais pas à l’école, plus personne n’était là pour me faire cours, alors ma connaissance se résumait à ce que je pouvais lire dans un journal et à ce que je regardais sur la télé des vitrines de magasin. Avec le temps, je m’étais formé une belle bande de copains, tous à peu près dans la même situation que moi et tous avec le même désir que moi, mais peut-être pas autant de courage…
Vers mes 14 ans, je commençais à fréquenter les bars, je rencontrais des mecs qui me rappelaient ceux que j’avais vu dans cette ruelle ce soir-là, je commençais à côtoyer les plaisirs du sexe. Oui, les viles plaisirs, sales, malsains, mais ça n’avait rien d’étonnant, j’avais toujours un peu tourné autour de ces choses là. D’abord avec des filles, des femmes, mais rapidement, la gente féminine m’a dégoutée de cette sorte de plaisir, jusqu’à ce que je le retrouve avec un homme. C’était nouveau, brutal, violent, sec et douloureux, mais c’était tout ce que j’aimais. C’était cru, ardent, différent d’avec une femme, et c’était tout ce que je demandais. Je continuais donc à sortir, tous les soirs, je rencontrais un mec, je le revoyais quelques fois, puis je passais à un autre, sans m’attacher, jamais. Je les prévenais, mais il ne faisait guère attention à ce que je disais. Je côtoyais toujours le même genre d’hommes, comme ceux qui me fascinait, grand, musclé, intimidant et surtout, sans peur. Continuellement, chaque jours, je ne rêvais que de ces hommes, de faire partie de leur groupe. Mais en attendant, j’avais trouvé une autre sorte de revenus pour mes parents. Je ne ramenais plus le diner du soir volé dans une épicerie à l’autre bout de la ville, non, je faisais bien mieux que cela. Je leur ramenais de l’argent. Assez d’argent pour payer les factures, pour acheter à manger et même, pour refaire l’appartement. Comment ? Je me faisais payer. Chaque soirs, dans les bars, aux côtés d’un autre homme, il me laissait quelques billets avant de s’en aller. Loin de moi l’idée que cela me dérange, j’en avais fait une routine. Je ne voyais pas ce qu’il y avait d’humiliant là-dedans, je gagnais mon fric par mes propres moyens, selon le boulot que je fournissais. C’était un métier comme les autres en somme, et j’étais mon propre patron. Mes amis s’étaient éloignés de moi, un par un, petit à petit, prenant peur à la vue de mon comportement, ils n’avaient juste pas assez de courage pour voir la vie en face. Dure, brutale, douloureuse, voilà ce qu’elle était et il fallait se battre pour survivre.
Part III.
Et un jour, ils sont apparus. J’étais dans ce bar, où je vais tous les soirs, depuis mes 14 ans. Mais à présent, j’en avais 18 et mon corps avait évolué, tout comme mon esprit. J’avais appris à me méfier, à contrôler, à donner ce que je n’avais pas, j’étais devenu manipulateur et insensible aux approches diverses ayant un quelconque rapport avec l’amour. Je ne suis jamais tombé amoureux et je ne pense pas l’être un jour. Ils sont donc entrés et je n’ai pas pu détacher mon regard d’eux durant les heures qu’ils ont passés dans le bar, mon rêve était là, devant mes yeux. J’avais eu le temps de me renseigner sur eux, ces hommes dont je ne connaissais pas le nom. Ils faisaient partis d’un gang, tous, je ne me rappelle pas du nom et à vrai dire je m’en fous, je sais juste que je veux en faire partit moi aussi. Ils ont tous un tatouage pour prouver leur appartenance, une espèce de mante religieuse, un insecte très dangereux, qui dévore ses mâles après s’être accouplée avec. J’aime beaucoup ce symbole. Je les admire tous, tellement. Mais ils voient que je les regarde avec un peu trop d’insistance et l’un d’eux s’approche alors de moi. Habituellement, je ne suis pas timide mais eux, ils m’intimident. Celui qui s’approche encore plus. Je le reconnais, c’était lui qui m’avait parlé il y a plusieurs années, mais il ne doit pas se souvenir de moi. Je ne bouge pas de la banquette où je suis installé, mais le potentiel client qui était à mes côtés n’hésite pas à fuir, encore un lâche. Je regarde l’homme s’approcher, puis je plonge mon regard dans le sien en fronçant légèrement les sourcils, je me demandais bien ce qu’il me voulait, mais si jamais la moindre chance de pouvoir les rejoindre se déclare, je saute dessus.
Environ deux heures après, je me retrouve dans un lit, étendu aux côtés de cet homme pour qui j’ai tant d’admiration mais qui m’est encore si inconnu. Je n’ai eu droit qu’à son prénom, Elias. « T’es une sacrée bonne putain, tu le sais ça ? Aller, dis moi combien je te dois. » « Je n’ai pas de prix fixe, c’est le client qui me donne selon son jugement. » « Ah ouais ? Tu pourrais te faire arnaquer en faisant ça. Tu devrais te fixer des prix. » « La mante religieuse sur ton torse, c’est le symbole de ton gang pas vrai ? » Je l’ai sentis se braquer, comme si c’était un sujet sensible, qu’il ne fallait pas aborder. « Qui t’as parlé de ça ? » « Un client. » « Donne-moi son nom ! » « Je ne m’en souviens pas » « Ne parle plus jamais de ça. » Il était sec, comme si en parler pouvait le mettre en danger. Je m’étais redressé et approché de lui. Je le fixais, droit dans les yeux, sans crainte et avec beaucoup d’insistance. « Je veux en faire partie. » Il s’était alors mis à rire, comme s’il ne me prenait pas à sérieux. Mais voyant que je soutenais mon regard, il redevint plus sérieux. « Ça se fait pas comme ça. Il faut passer un test, voir plusieurs. On n’est pas un petit gang de racailles. Et puis, t’as quel âge ? » « 18 ans. Et je peux très bien prouver que je peux faire partit des votre. Donne moi tes tests, je les passerais tous avec réussite. » Il avait de nouveau rit avant de se sortir une cigarette. « T’es trop jeune, je ne vois pas ce que tu pourrais faire d’utile. » « Tu as tord de me sous-estimer. » Il s’était retourné avec une telle rapidité que je n’avais pas eue le temps de dire ouf et il m’avait attrapé à la gorge. « Ne me parle pas comme ça gamin. » Je ne disais plus rien, mais je ne m’affolais pas pour autant. Je continuais de le regardais mais je sentais bien qu’il commençait à être déstabilisé. « Tes yeux… Putin, t’as des yeux magiques. T’es quoi ? Un sorcier ? Tu m’énerves et en même temps, j’peux pas te résister. » Alors, il m’avait embrassé, à pleine bouche et je lui avais rendu son baiser tout en glissant mes mains dans ses cheveux. Mais je n’avais pas lâché l’affaire, je murmurais contre ses lèvres. « Je ne lâcherais pas… Je veux vous rejoindre. » « Ta gueule… Occupe-toi de moi pour le moment, tu seras bien récompenser… » Et nous étions repartis pour un tour, mais cette fois ci, je n’avais pas tenu le coup, je m’étais endormi. Mais en me réveillant, j’avais une belle surprise. En effet, j’avais bien été récompensé, mais en plus de ça, j’avais le droit à un papier de préservatif avec un numéro marqué dessus. Cette idée m’avait fait sourire, j’avais alors pris mon fric, je m’étais rhabillé puis j’étais partit en emportant le numéro avec moi. J’étais d’abord rentré chez moi afin de donner l’argent gagné à mes parents, puis j’avais pris une douche avant de finalement composé le numéro de téléphone. Je tombais sur lui, sûrement son numéro personnel. « C’est moi. » « Oh, tu as été bien rapide. Le compte était bon ? » « C’est la première fois qu’on me donne autant. » « Et pourtant tu vaux dix fois plus. Rejoins-moi à 14h, au Starbucks. Tu sais où c’est ? » « Oui. » « Très bien. A tout à l’heure. » Il avait raccroché et je m’étais alors étalé sur mon lit en arborant un sourire de plénitude. Ma journée commençait merveilleusement bien.
Je m’étais rendu au rendez-vous à l’heure, avec des fringues décentes, je m’étais installé et j’avais commandé un café. La nuit avait été courte, il fallait bien que je boive quelque chose pour tenir la journée. Puis j’avais attendu, peu de temps, avant qu’Elias ne me rejoigne. Sur le coup, je ne savais pas réellement comment réagir en le voyant. Il m’avait tendu la main, alors je l’avais serré, fermement, avec beaucoup de sérieux, avant de me rasseoir. « Bon, on va faire bref. J’ai parlé de toi à mes gars. On tient un bordel dans le Bronx et on a besoin de putain comme toi pour se faire une clientèle fidèle. En fait, tu n’as pas le choix. Tu voulais faire partie des notre, eh bien maintenant c’est le cas. Tu travailles tous les soirs. Tu fous quoi de tes journées ? » Je n’avais pas eu le temps de réfléchir, il m’annonçait cela comme ça, de but en blanc alors je répondais simplement « Rien. » « Très bien, on va t’inscrire à la fac, tu t’en serviras de couverture. Et surtout, tu ne te fais pas remarqué. Tu te contentes de jouer l’élève modèle. C’est clair ? » « Très clair. » « Bien. Tu vas passer la journée avec moi puisque t’as rien à faire. On va aller régler quelques détails. Notamment, t’acheter des fringues pour te mettre en valeur et d’autres trucs. » « D’accord. » « C’est bien, t’es obéissant. C’est une bonne chose. » Il souriait. Je crois bien que c’était la première fois que je me sentais aussi faible, mais ça devait certainement être dû au fait que j’avais beaucoup d’admiration pour cet homme et qu’il venait de réaliser mon rêve. J’avais donc passé l’après-midi avec lui, dans les boutiques de luxe de Brooklyn avant qu’il ne me ramène au QG de son gang, où j’ai pu revoir tout ceux qui étaient avec lui ce soir-là. Mais… Tout ne s’est pas réellement passé comme je l’avais prévu. Après avoir fait un peu connaissance avec chacun d’eux, ils ont d’abord décidés de me tester chacun leur tour. Je n’y étais pas vraiment préparé, mais puisque c’était mon choix, je les ai laissé faire, en essayant d’y mettre de mon mieux. Je n’aimais pas ça, ils n’étaient pas comme lui, certains d’entre eux étaient vulgaires, des porcs. Puis, ce fut son tour. Je ne sais pas pourquoi, mais lorsque je l’ai vu s’approcher de moi, je me suis directement réfugié dans ses bras, à la recherche de ses lèvres. « Eh bien, on dirait qu’il t’aime bien Elias. » « Ouais, c’est une bonne putain. » Il me regardait, tout en caressant mon visage. J’avais l’impression de lui appartenir, je lui appartenais. Entièrement. Sans même le vouloir. Ce n’était pas un choix et c’était certainement ce qui me déplaisait le plus. Puis il prit mon visage entre ses mains avant de m’embrasser longuement, les choses devinrent sérieuses et les autres décidèrent de sortir. Il enlevait la crasse que les autres avaient mises sur moi. Ses mains balayèrent les odeurs moribondes, ses lèvres remplacèrent leurs marques immondes et son souffle remplaçait leurs paroles infectent. Puis après ce petit rituel de passage, vint le moment où ils apposèrent leur marque sur moi, cette mante religieuse. Durant de longues heures, je sentais la chaleur de l’aiguille sur mon omoplate. Il fallait faire ça bien, tous les détails ressortaient sur ce dessin absolument parfait. Une fois que ce fut finit, Elias s’occupa de moi. Il devait ressentir lui aussi, ce lien qu’il y avait entre nous. « Tu es la première putain qui porte ce tatouage, alors soit en digne. Tu vas avoir un rôle important. Si jamais tu nous trahis, je n’aurais aucune hésitation à te tuer. » Je n’avais pas répondu, mais il avait pu lire dans mon regard tout l’estime que j’avais pour lui, il avait pu voir que jamais je ne le trahirais, et pour m’en remercier, il m’avait laissé passer la nuit à ses côtés. A 18 ans, je venais de réaliser mon rêve le plus profond. Je ne demandais rien de plus que de rester à ses côtés.
Part IV.
Un an était passé depuis le jour où j’avais rejoint le gang. C’était plus une sorte de mafia qu’un gang, mais on appelait cela ainsi à New-York. Et comme cela avait été dit, je servais de prostitué dans le bordel appartenant à mon gang désormais. J’avais appris entre temps qu’Elias était le chef, c’était de lui que venait les principales décisions. Je jouissais toujours d’un certain privilège à ses côtés, il y avait toujours ce lien nous liant, surtout depuis le jour où il m’avait donné sa bague. Un jour que jamais je ne pourrais oublier. Il m’avait donné une mission, par le biais de l’un de ses hommes puisqu’il n’avait pas eu le temps de venir me voir de lui-même, on se voyait de moins en moins. Je devais recueillir des informations sur un homme, un homme que je ne connaissais pas mais qui apparemment me connaissait. Un de mes clients en somme. Qui lui devait une certaine somme d’argent, sans savoir qu’il venait se vider les bourses dans un lieu lui appartenant. J’avais donc satisfait mon client et une fois ce travail là fait, je commençais le second. Mais il me fallut le revoir plusieurs fois avant d’obtenir l’information ultime de l’endroit où l’on pouvait le trouver, information que je n’avais pas tardé à remettre à Elias lui-même. Ce fut pour me remercier qu’il me donna cette bague, après une nuit passé à ses côtés, je ne pouvais qu’apprécier les nuits en sa compagnie, elles étaient si bonnes et si éphémères. Mais présentes malgré tout.
Et voilà où j’en suis à présent, cette bague me donne le prestige de choisir mes propres clients au bordel, je suis le seul à y avoir droit. Les autres ne comprennent pas, mais à vrai dire, personne ne peut comprendre. Ce n’est qu’entre lui et moi, c’est ce qui nous lie depuis le début. Ce lien, c’est ce qui me rend plus fort et à la fois si faible. Ce n’est pas de l’amour, ce n’est pas de l’amitié, ça transcende tout ces basiques sentiments, c’est bien supérieur à nous, on ne peut pas contrôler une telle chose. J’ai continué à aller à la fac la journée, passant pour un banal étudiant, cachant mon véritable métier et mon appartenance à un gang, cachant ma véritable nature derrière une façade forgé sur l’instant, pâle copie d’une génération qui copie elle-même. Ce que je suis le jour est détestable, mais ce que je suis la nuit l’est encore plus.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Younie, 18 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Merci Bazzart ♥ ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope, I’m a newbie. ★Présence sur le forum → 1 fois par jour, minimum. ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé. ★Crédit images → wild.ride pour l'avatar principal, nowadays pour celui de la fiche, bazzart & Tumblr
Mon exemple de RolePlay (il est récent mais fait avec un personnage féminin, enfin, c'est juste un petit exemple quoi):
→ Tu le savais. Tu te doutais bien que ce quelque chose tracassant ton petit-ami avait forcément un rapport avec sa famille. Cette famille maudite était donc bien le sujet de tristesse de ton amoureux. Eux, qui l’avait rejeté, qui continuait encore à le rejeter et à lui faire du mal. Tu ne t’étais jamais réellement occupé de leur histoire, hormis celles qu’on t’avait racontées datant de la seconde grande guerre et des quelques récits qu’avait fait ton père. Mais la famille Lestrange n’était absolument pas une priorité pour toi, tu redoutais surtout ce que pouvait ressentir Lucifer et ce que ses sentiments pouvait l’amener à faire. Comme ses poignets par exemple… Souvent, tu l’avais engueulé pour ce qu’il se faisait, mais jamais il ne t’avait écouté. Tu sais bien qu’il ne t’écoute jamais, mais tu recommences sans cesse ton baratin, persuadée qu’avec le temps, ça va sûrement lui rentrer dans la tête et qu’il va certainement arrêté de se faire du mal pour des gens qui ne le mérite pas. Mais il a tout de même raison, tu ne peux pas comprendre. Tu as ton père, ta mère et même Gillian qui sont derrière toi. Ton Lucifer n’a même pas sa mère. Elle n’a jamais été présente près de lui, même l’amour maternel, il n’a pas pu connaître… Mais toi, tu es là, tu t’occupes de lui, un peu comme une mère parfois, mais ce n’est pas ton rôle, tu as d’ailleurs souvent peur qu’il te le reproche, mais tu ne peux pas t’en empêcher, prendre soin de lui fait partit de tes priorités. Enfin, tu sais que ce n’est pas ce qu’il cherche et tu ne peux d’ailleurs pas lui offrir ce qu’il désire le plus au monde, sa famille…
Tu l’écoutes parler, te donner des explications, après tout c’est surtout pour cela que tu es venue, car ce soir tu n’as envie de rien d’autres. Ce soir, il ne t’aura pas avec ses lèvres trop parfaites et ses regards désireux. Ce soir, tu ne veux entendre que sa voix. Alors, tu t’assois face à lui, tu lui piques une cigarette, comme tu le fais toujours depuis votre premier rendez-vous. Tu te dis souvent qu’il va falloir que tu penses à te faire une réserve de cigarettes, mais les seuls instants où tu as envie de fumer, c’est quand vous êtes ensemble, et parfois quand tu te sens seule. Mais Keith est aussi là pour t’approvisionner, alors tu n’as pas de soucis à te faire de ce côté-là. Tu le regardes donc, ton petit animal paraissant si chétif tout d’un coup et tu écoutes, simplement, attentivement, ce qu’il te raconte, ce qu’il t’explique, ce qu’il ressent. Ca te fait peur. Mais tu n’oseras jamais lui dire. Tu es effrayé par cette horrible réalité, celle qui te dit que deux personnes se partagent l’enveloppe charnelle de Lucifer, ou plutôt Kristof. Tu ne sais d’ailleurs jamais qui et qui ni comment les différencier. Mais apparemment, Kristof est le côté humain et Lucifer, celui sans cœur et sans sentiments. Mais ce que tu sais, c’est que les deux côtés ressentent quelque chose pour toi. Ni toi, ni Lucifer ne sauraient dire quoi mais c’est là.
« Je ne m’attends pas à ce que tu me dises ce que tu éprouves pour moi. Je n’ai pas besoin que tu me le dises, je sais que c’est là, tes gestes me le prouvent sans que tes lèvres n’aient besoin de bouger. Tu m’avais déjà dit il y a un petit moment que tu souffrais du fait que ta famille ne fasse pas attention à toi… »
Tu te rapproches de lui et tu viens glisser une main sur son visage, gardant ta cigarette dans l’autre. Tu caresses sa joue, avec douceur, tendresse. Tu lui offres un petit sourire, comme tu as l’habitude de le faire, un sourire doux et de jeune fille amoureuse.
« Je ne peux pas te dire que je sais ce que tu ressens, car ce ne serait pas vrai, tu l’as bien précisé. En revanche, j’essaye de te comprendre, crois moi je l’essaye vraiment. Je comprends que tu souffres de ne pas avoir grandit aux côtés d’Alesya et de Rohàn, mais comme tu l’as dit pour nous deux, il y a sûrement une raison au fait que tu n’as pas grandit avec eux… Peut-être que tu es destiné à autres choses ? Tu fais partie d’une famille avec une histoire tellement dense, tu dois forcément être destiné à faire de grandes choses. Mais pas forcément les mêmes qu’eux. »
Tu essayes d’être calme, douce, tu aimerais pouvoir faire tellement plus pour lui, mais en cet instant, lui dire ce que tu penses est la seule chose que tu peux faire. Tu tires plusieurs fois sur ta cigarette puis dépose un baiser sur sa joue avant de te lever et de venir te placer devant ce miroir dont tu as tellement entendu parler. Toi aussi, tu veux savoir ce que sont réellement tes désirs les plus profonds… Tu les as toujours refoulés mais tu les vois à présent se métamorphoser devant toi. Tu te vois, hautaine, régnant sur le monde de la magie avec Lucifer à tes côtés. Ca tu le savais déjà, tu sais très bien que tu ne vois pas ta vie sans Lucifer, mais battre des sorciers comme les Lestrange ou les Malefoy, tu n’y avais jamais pensé. Mais ce ne sont que des rêves, des désirs refoulés… Mais, quel est ce ventre rond qui t’es attribuée ? Tu ne veux pas le savoir, tu te détournes rapidement, retenant ta respiration durant quelques secondes en fermant les yeux. Ce ne sont que des rêves, reprends toi. Rien de tout cela ne va arriver, tu es trop jeune pour penser à ce genre de choses, tu es trop jeune pour y croire. Tu dois rester réaliste, Lucifer et toi, ce n’est peut-être pas fait pour durer.
« Tu ne devrais pas venir dans cette salle… Ce miroir ne montre que des choses éphémères, tu as déjà trop de problèmes pour te prendre la tête avec ces histoires… »
Tu te rabaisses et passe tes bras autour de son cou après avoir fait disparaître ton mégot. Tu glisses tes lèvres sur sa nuque puis tu te contentes simplement de rester contre lui, de profiter ne serais-ce que quelques minutes…
Dernière édition par Sloán N. Katernen le Mar 15 Oct - 2:18, édité 13 fois
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:23
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:24
Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:24
Bienvenue
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:29
Contente de voir que tu t'es inscrite Bienvenue ici !!
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:35
Oulalalalala, merci à tous pour ces messages de bienvenue !
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:36
Homosexuel intéressant
Bienvenue beau gosse et bon courage pour ta fiche
Je te réclamerais un lien
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:44
OMG ANDYYYYYYYYYYYYY ! Oui, je veux un lien *-* Olala, tu me fais flooder sur ma propre fiche, vilain. Je demande réparation
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 21:59
héhé, je trouverais un moyen de me faire pardonner
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 22:07
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 22:09
OMG le vava qui tue, contente que tu te sois inscrite dommage qu'il est homo bienvenue a toi et bon courage pour ta fiche réserve moi un lien de fifou !
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 22:24
Merci à toutes les deux !
Tommy - Je pense qu'on va trouver un très bon moyen de s'arranger
Serena - Je n'y manquerais pas ! Mais je ne pense pas avoir le temps en ce moment, j'espère d'ailleurs réussir à finir ma fiche dans les temps. Heureusement, j'ai commencé un peu avant de m'inscrire
Snow - Avec plaisir ! Et oui, dommage pour toi
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 22:28
ADAM. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 22:42
J'aime ce genre de fréquence, une fois par jour Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mar 8 Oct - 22:56
Bienvenue!
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 0:40
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 1:54
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 12:46
Welcome Adam est un excellent choix
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 13:00
Welcome
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 16:01
Bienvenu sur le forum ^^
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 17:59
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Mer 9 Oct - 18:06
Ouah, merci à tous pour vos messages de bienvenue, ça fait chaud au cœur !
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Sujet: Re: Someday, you will be loved. ♕ Sloán Jeu 10 Oct - 3:58
Bienvenue
Sebastian E. Black
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