Sujet: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 11:48
FEAT. KAREN GILLAN
Elizabeth Quinn Kennedy
22 ans → Née à San Francisco (Californie) le 04/03/1991 → Danseuse classique au New York City Ballet célibataire → homosexuelle → membre des Outsiders.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → La jeune femme pourrait avoir le corps couvert de tatouages, troué de piercings, et tout le monde attribuerait ces détails à son sens artistique. Ca n’aurait choqué personne qu’elle se promène avec un anneau au nez, un autre sur le lobe de l’oreille, et beaucoup d’autres disséminés en des endroits inaccessibles au regard. Mais Beth n’est pas comme ça. Le seul tatouage qu’elle possède est une simple rose qu’elle porte dans le bas de son dos, sur la chute de ses reins. C’était un cadeau de son père pour ses dix-huit ans, cadeau pour lequel il a longtemps économisé et pour lequel ils ont mangé des pâtes pendant des mois. La rousse n’a pas de signes particuliers hormis ce joli dessin qui lui plaît toujours autant, quatre ans après. Il lui arrive même parfois de se regarder le bas du dos un peu plus longtemps le matin, parce qu’elle trouve que ça lui confère un côté rebelle – qu’elle ne pense pas avoir par ailleurs, mais soit… Au fil des années, ses camarades de classe se sont moqués incessamment de la couleur vive de ses cheveux, mais Elizabeth (forme complète de son prénom qu’elle n’aime pas vraiment) ne s’y est jamais vraiment attardée. Elle a la réplique facile et le verbe haut, ce qui fait qu’elle ne se laisse pas marcher sur les pieds et qu’elle assume parfaitement toutes sortes de bizarreries physiques ou vestimentaires. Elle n’a jamais osé teindre ses cheveux, justement de peur qu’ils perdent leur magnifique couleur originelle. C’est probablement l’une des seules rousses que vous rencontrerez qui est aussi fière de sa chevelure. Côté fringues, son côté bohème a longtemps pris le dessus. Jusqu’à ses dix-neuf ans, Beth avait pour habitude de porter les premières fripes qui lui tombaient sous la main. C’est en rentrant au New York City Ballet qu’elle a revu à la hausse ses ambitions vestimentaires, choisissant de s’habiller avec un peu plus d’élégance et de classe – sans toutefois aller dans l’extrême et se passionner pour les défilés de haute couture, mais ses chemises informes qu’elle pouvait porter en peignant ou en dessinant sont désormais reléguées au placard, pour les jours où elle se contente de rester chez elle.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Beth est sans doute quelqu’un d’un peu tête en l’air – son côté artistique prononcé, je suppose. On va dire qu’elle a plusieurs facettes. Beaucoup la prennent pour une poupée, douce et fragile, docile, sans vraiment de caractère. C’est absolument faux, puisque la jeune femme peut avoir de bons jours comme de mauvais. La plupart du temps, elle est enjouée, agréable, toujours prête à faire rire son entourage, de son père à son cercle d’amis. Elle est pourvue d’une grande capacité d’auto-dérision, et elle adore faire des blagues – qu’elle essaye de garder toujours de bon goût. Les rageux prétendront certainement qu’elle n’est pas assez intelligente pour se permettre d’être drôle, elle leur répondra sûrement qu’elle n’a rien à faire de ce qu’ils pensent d’elle et qu’ils peuvent garder leurs remarques stupides et inutiles pour eux. La rousse ne s’est jamais laissée marcher sur les pieds, ses années d’entraînement dans la cour de l’école lui ayant appris que l’opinion des autres n’a pas à interférer dans la façon dont elle gère sa vie. Son père l'a souvent qualifiée de force de la nature : elle a toujours pris les remarques des uns et des autres sur son homosexualité ou sa couleur de cheveux pour ce qu’elles étaient, de simples commentaires qui ne la changeaient en rien. Tête haute, elle a traversé l’adolescence sans vraiment faire de vagues, restant très proche de son cher papa et s’occupant de leur foyer du mieux qu’elle le pouvait. C’est l’amour inconditionnel que son géniteur lui a porté qui lui a permis d’être une femme aussi forte aujourd’hui, aussi fière de la place qu’elle détient dans le monde et au sein du milieu artistique.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Violeen/Ju', toujours 24 ans ★Comment es-tu arrivée ici ? → En tapis volant. ★Ce personnage est-il un double compte ? → ...Comment vous dire...C'est un troisième compte, mon cinquième personnage en tout. XD ★Présence sur le forum → 5846514851/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario de Jilly ★Crédit images → Avatar de la fiche : Carole71 (Bazzart) + icon : MISH. MISH (Bazzart).
Mon exemple de RolePlay:
→ Paige passait énormément de temps sur Internet, elle l’avouait volontiers et sans honte aucune – parce qu’après tout, sa vie sociale en grandeur nature n’était pas des plus trépidantes, il fallait bien l’avouer. Mais si elle était totalement honnête avec elle-même, elle devait bien reconnaître qu’elle préférait commencer à parler avec des gens via écrans d’ordinateurs interposés, ne serait-ce que pour s’assurer que l’idée qu’elle se faisait de la personne dissimulée derrière une identité virtuelle était la bonne. C’était sûrement peu prudent, comme lui avaient dit ses parents et ses sœurs à plusieurs reprises, mais peu à peu, les contacts Facebook et les followers sur Twitter et Tumblr étaient devenus des confidents pour la jeune femme, de toute façon trop timide pour venir aborder de parfaits inconnus dans la rue ou dans un café, même si son manteau était coincé sous leur pied de chaise. L’inconvénient majeur de la timidité maladive de Paige était certainement, son manque de confiance en elle, proprement hallucinant. Combien de manteaux avait-elle abandonnés dans un café justement, parce que des inconnus avaient leurs chaises malencontreusement posée dessus ? N’importe quel individu aurait esquissé un sourire poli, peut-être même rougi un peu histoire de faire la personne un peu embarrassée ; et se serait éclairci la voix pour demander à l’inconnu de bien vouloir déplacer son siège de quelques centimètres latéraux. Mais non. Paige avait été rabrouée, ridiculisée toute sa vie ; aussi en sortant du lycée, cette période de cette vie resterait marquée au fer rouge dans son cerveau pour le restant de ses jours – malheureusement pour elle et son caractère déjà très introverti, avant même qu’elle franchisse les portes de Fresno High School. Ses années d’études supérieures avaient été une bouffée d’air frais au début, parce que San Francisco était peuplé d’habitants qui vivaient leur vie sans vraiment se soucier des autres. Néanmoins, les autres provinciaux comme elle n’avaient pas pu s’empêcher de lui jeter des regards de côté, de ricaner tout bas sur son passage et Paige était restée dans sa coquille, sans vraiment chercher à se mêler aux autres. En cours, la plupart du temps, elle gardait la tête baissée mais les oreilles grandes ouvertes. C’était une chose de faire profil bas, c’en était une autre de rater sa vie à cause de quelques personnes qui ne savaient pas respecter la différence de chacun.
Aussi, oui, Internet avait remplacé les amis en chair et en os de Paige. Celle-ci les avait laissés s’éloigner sans l’ombre d’un regret ou d’un remords ; se faisant peu à peu à l’idée que de toute façon, les rares connaissances qui composaient son entourage auraient fini par la quitter d’eux-mêmes en se rendant compte à quel point elle était neutre, plate, sans intérêt en un mot.
Avec les années et son arrivée à New York, elle avait vraiment essayé de faire des efforts. De vrais efforts ; elle s’était rendue à des groupes de parole, elle s’était inscrite à la gym, au yoga, à la danse et s’y tenait fermement, fréquentant les trois clubs à raison d’une fois par semaine. C’était bon pour son corps empâté, c’était bon pour son moral brisé, c’était bon pour sa vie sociale inexistente ; se répétait-elle comme un mantra, comme une philosophie de vie à laquelle elle se raccrochait désespérément pour ne pas perdre pied – pour éviter d’aller migrer au Népal et de devenir ermite pour le restant de ses jours.
Mais c’est étrange comme un simple forum de discussion peut parfois changer le cours des choses. Au cours de l’été passé, Paige s’était inscrite sur un de ceux-là, parce qu’à l’époque elle écrivait un article pour une revue LGBT. Ses cousines étant elles-mêmes des militantes du milieu, la jeune femme s’était laissée aller à la curiosité et avait accepté, chose rarissime, d’écrire un papier sur les mariages aux Etats-unis – et particulièrement les mariages blancs. Sur ce même forum, elle avait donc lancé un appel à témoins et surprise, quelqu’un lui avait répondu presque immédiatement. Au fil des messages échangés, Paige avait trouvé en cette personne un étrange miroir, un peu déformé peut-être ; mais néanmoins quelqu’un qui comprenait ce par quoi elle était passée, les soucis qu’elle avait toujours à accepter son corps dans sa totalité…Cette Claes avait bouleversé quelque chose en elle, l’avait poussée à la confidence et si Paige était quelqu’un qui écoutait volontiers les autres parler ; la réciproque était très rarement vraie. Cependant, quelque chose s’était passé ce jour-là, quelque chose qu’elle avait du mal à formuler haut et fort parce que ça ne lui arrivait que rarement et qu’elle ne voulait pas risquer de briser cette relation en en parlant à voix haute – mais il lui semblait avoir trouvé une amie. Une vraie. Quelqu’un qui comprenait son passé et qui la rassurait sur son physique. Quelqu’un avait qui elle avait plaisir à parler.
Aussi nouveau que cela puisse paraître à Paige, elle avait envie de se connecter tous les jours pour pouvoir parler à Claes, pour s’exprimer tout simplement. Et les mots semblaient fuser hors de ses doigts pour transmettre aussi rapidement ses pensées à sa correspondante virtuelle. Qui, un jour de la semaine passée ; lui envoya un texto qui la ravit et la paniqua en même temps. Claes voulait qu’elles se rencontrent. Paige n’avait hésité qu’une seule seconde. Elle savait depuis le début qu’elles résidaient toutes les deux à New York ; et malgré la tension logée dans sa poitrine, elle savait que cette rencontre ne pouvait que bien se passer.
Alors ce jeudi-là, Paige faisait les cent pas dans son appartement du Queens, vérifiant anxieusement la pendule murale, puis sa montre, puis l’heure affichée sur son portable. Elle s’assit, pour calmer ses nerfs, et passa une main, qui tremblait légèrement, sur son front. Elle ne savait pas à quoi s’attendre et cela la terrifiait véritablement. Pourtant, une petite intuition lui chuchotait qu’elle ne s’était pas trompée sur Claes, que la jeune femme, anciennement homme ; ne la décevrait pas.
Quelques coups frappés à la porte de l’entrée la sortirent de ses pensées et elle inspira légèrement, redevenue calme. Tout allait bien se passer, elle le sentait.
Dernière édition par Beth Q. Kennedy le Mer 2 Oct - 19:37, édité 3 fois
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 11:49
Well... It's my story...
On dit que la naissance d’un enfant est ce qu’il y a de plus beau. Un acte merveilleux, un commençement dans les larmes de joie, le soulagement et l’amour. C’est effectivement souvent ainsi que se déroulent la plupart des naissances, les bébés hurlant et les parents, les yeux brillants, ne quittent plus des yeux leur petite merveille tout juste venue au monde. Elizabeth Quinn Kennedy est arrivée sur cette Terre le 4 mars 1991, dans un contexte légèrement différent. Certes, comme au début de toute vie, sa mère lui a donné naissance un matin très brumeux…Et puis tout s’est précipité. La grossesse de Zoe ne s’était pas très bien passée, elle avait passé des mois couchée dans le meilleur lit de l’appartement, Lowell, son mari, ayant passé des heures entières à prendre soin d’elle, à la regarder dormir, à l’embrasser lorsqu’elle se sentait mal, à la peindre, encore et encore. Les toiles que Lowell avait gardées d’elle, c’est-à-dire toutes, représentaient une magnifique femme à la superbe chevelure rousse, au sourire éclatant, aux yeux brillants de l’amour inconditionnel qu’elle portait à son cher et tendre. Mais cette superbe histoire d’amour qui n’avait été perturbée par aucun nuage, prit fin avec la mort tragique de Zoe, alors qu’elle donnait naissance à la petite Elizabeth, qui se rebaptiserait Beth par la suite, bien des années plus tard. A peine sorti de la maternité, sans sa femme mais avec une petite fille aux grands yeux noisette, ayant hérité des cheveux de sa mère. Lowell se retrouva rapidement désarmé. Zoe lui manquait énormément, elle était tout pour lui. Eux qui n’avaient rien fait d’autre que d’imaginer leur vie ensemble, jusqu’à leur quatre-vingt ans et même au-delà ; n’avaient jamais prévu une situation pareille. Le père de Beth se reprit cependant en main, alors qu’il observait son unique fille, le fruit de l’amour qu’il avait vécu avec Zoe, grandir et s’épanouir. L’enfance de la petite fut relativement instable, tout comme le reste de sa vie d’ailleurs. La Californie, où était née Beth, présentait l’avantage d’être un état souvent ensoleillé et aux fortes chaleurs. Le père et la fille changèrent cependant souvent de foyer, occupant les appartements qu’ils pouvaient.
Lowell avait passé des années solitaires et plutôt maussades, malgré le rayon de soleil qu’était sa fille, et ce dès sa plus tendre enfance. Zoe était la femme de sa vie, la seule, l’unique, sa muse et la seule femme qu’il aimerait de toute sa vie. Jamais il n’aurait voulu la remplacer, elle restait aussi vivante et belle dans son souvenir, que lorsqu’il l’enlaçait pour la énième fois après avoir passé de longues minutes à la contempler, à l’embrasser occasionnellement. Au début de leur histoire, rien ne s’était passé comme prévu. Lowell, artiste de rue de son métier, avait tout simplement croisé la radieuse jeune femme au détour d’une avenue, et il était tombé raide dingue amoureux. Après plusieurs mois à tenter de la croiser « par hasard », ils avaient fini par succomber à la passion qui les avaient consumés, s’octroyant une longue nuit d’amour qui les avaient encore plus rapprochés. Ils n’avaient pas grand-chose en commun, elle était issue d’une bonne famille, riche, qui aurait voulu que la jeune Zoe, petite dernière de la fratrie, fasse des études de médecine ou devienne avocate. Mais certainement pas qu’elle s’entiche d’un type sans le sou, qui peignait pour gagner sa vie. Lowell et sa dulcinée se heurtèrent donc, assez durement, à la réaction totalement imprévue de la famille de la jeune femme. Celle-ci, pourvue d’un fort caractère, et complètement entichée de son amoureux, quitta donc le foyer et ils vivotèrent plusieurs années de cette façon, respectant à la lettre le proverbe « vive d’amour et d’eau fraîche ».
Leur histoire n’avait connu ni hauts ni bas, elle avait été une longue ligne de sentiments sincères et romantiques, jusqu’à la mort de Zoe. Ils n’auraient jamais voulu se quitter, mais Lowell s’était fait le serment de ne jamais délaisser leur petite Beth, même les jours où l’absence de sa femme se faisait trop ressentir. Aussi, pendant toute l’adolescence de la rousse, il accumula les petits boulots, tâchant de les faire vivre du mieux qu’il le put. Ils continuaient à déménager très souvent, Beth se développant et grandissant dans le milieu artistique dans lequel baignait son père depuis des années. Elle se découvrit un passion pour le dessin et la peinture dès l’âge de dix ans, et continua son petit bonhomme de chemin vers l’adolescence qui ne fut pas réellement un souci pour elle. Là où d’autres jeunes seraient rentrés en pleurant et en se plaignant de la méchanceté gratuite de leurs camarades, Beth laissait glisser les réflexions insolentes et se découvrit graduellement une attirance très prononcée pour les filles.
Ce fut lorsqu’elle eut quinze ans qu’elle commença à danser, des heures durant, dans le minuscule espace de leur logement provisoire. Lowell passait du temps à la regarder, à lui demander de lui expliquer les pas compliqués qu’elle esquissait. Beth, patiente, donnait le déroulé de ses chorégraphies et passait du temps à regarder des livres de photos de ballerines dès qu’elle y avait accès. La bibliothèque de San Francisco lui fut une alliée précieuse, et elle exprima rapidement le désir de faire de la danse son métier. Son père ne s’y opposa pas, il tint simplement à ce qu’elle obtienne son diplôme final.
Entre quinze et dix-huit ans, Beth se vit affronter un changement de vie plutôt important. Elle qui, depuis ses douze ans, soupçonnait d’être davantage homosexuelle qu’hétérosexuelle ; voyait ses préférences s’affirmer avec les années et tomba amoureuse d’une jeune fille, Kathy ; qui était dans l’une de ses classes et qui lui ravit plusieurs heures de sommeil, à force de se demander si oui ou non, cette attirance pour les personnes du même sexe était une phase. Il s’avéra que ladite Kathy étant elle aussi intéressée par ce genre d’expérience, Beth osa finalement l’aborder à la fin d’une journée et elles passèrent quelques semaines ensemble, à expérimenter craintivement, timidement, les premières affres amoureuses.
Le coming-out de Beth ne fut pas réellement un souci pour Lowell, dans le sens où il aimerait toujours son unique fille, quoi qu’elle puisse bien lui annoncer. L’homme serra Beth dans ses bras, lui assurant de son amour complètement inconditionnel pour elle, et la jeune femme clama avoir le meilleur papa du monde.
Ce fut à la fin de ses années lycée que Lowell et Beth firent face à un changement majeur dans leurs vies, qu’ils avaient toujours passées ensemble. La jeune femme avait été acceptée comme danseuse au New York City Ballet, et le père de celle-ci n’avait pas les moyens de déménager aussi loin. La mort dans l’âme, la rousse réunit l’ensemble de ses maigres économies et s’envola pour la Grosse Pomme, non sans un énorme pincement au cœur à l’idée de laisser son père seul dans son misérable appartement de San Francisco.
La mégalopole américaine fut, elle aussi, une révélation pour la jeune femme. Alors qu’elle gagnait plutôt bien sa vie et qu’elle avait réussi à louer un appartement toute seule, Beth se prenait à espérer qu’un jour, le grand amour croise sa route. Ce fut une histoire qu’elle n’oubliera jamais, qui démarra en octobre 2011. A la recherche d’un éditeur qui pourrait publier une bande dessinée que venait de terminer Lowell, la rousse entra dans un comic-book store, croisant alors le regard de Julia Williams. La blonde s’entretint plusieurs minutes avec elle, ses grands yeux bleus lui laissant une impression étrange dans la poitrine, comme si elle venait de retrouver une amie perdue de longue date. Revenant chaque mercredi afin d’acheter le numéro où son père était publié, Beth continua à parler occasionnellement avec Julia. Et pourtant…Elles n’avaient rien en commun. Ce n’était même pas une façon de parler – elles n’avaient strictement rien en commun. Pas les mêmes repères, pas les mêmes façons de voir le monde, pas les mêmes références ni les mêmes goûts. Rien ne les réunissait ou presque, et pourtant cette alchimie étrange les liait l’une à l’autre. Presque obsédée par la jeune blonde, Beth se mit en tête de lui apprendre la danse classique. A plusieurs reprises, elles se retrouvèrent dans le studio où Beth pratiquait ses pas, et ce qui devait arriver, arriva. Un baiser en entraîna un autre, puis un second, puis un troisième…Elles ne s’entendaient sur rien, elles n’étaient pas sur la même longueur d’ondes, mais ce qui passait entre elles était indéfinissable.
Leur histoire était ce qu’on pouvait appeler une relation libre. Sans être en couple, elles passaient beaucoup de temps ensemble, mais elles ne se comprenaient pas. Elles n’appartenaient définitivement pas aux mêmes mondes. Beth comprenait l’art sous toutes ses formes, Julia était un vrai garçon manqué, sportive et complètement accro aux jeux vidéo. Elles eurent droit à cette relation pendant un an et quelques mois…Et se séparèrent d’un accord commun.
Encore aujourd’hui, Beth ne sait pas vraiment comment se sentir par rapport à Julia. La blonde éveille des choses en elle qu’elle ne pensait pas ressentir un jour, elle est toujours amoureuse d’elle, mais tout les sépare.
Dernière édition par Beth Q. Kennedy le Mer 2 Oct - 20:51, édité 2 fois
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 11:58
T'as finalement lâché Paige ?
Je suis sûre que tu va gérer en Karen Re-re-re-re-re-re-bienvenue Ju' Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 12:00
Oui, presque tous ses liens sont partis
Merciiiiiiiiii Je suis super contente de pouvoir jouer cette actrice, une jolie rousse Merci beaucoup Margaux
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 12:51
Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 13:20
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 13:32
Merci Nate Les filles
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 13:52
Re-bienvenue
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 16:59
Oh punaise Zu' en rousse. Qu'est ce que tu es belle :baveur :Re bienvenue
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 17:11
re bienvenue :l:et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 18:35
karen ce scénario toi ça va être du tonnerre rebienvenuue à la maison
et bon courage pour ta fiche (et je veux un lien )
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 18:54
Moïra Cooper a écrit:
Re-bienvenue
Merciiii
Devon C. Cohen a écrit:
Oh punaise Zu' en rousse. Qu'est ce que tu es belle Re bienvenue
J'adore cette actrice, elle est vraiment vraiment superbe Merci à toi
Timothy A. Rosenfield a écrit:
re bienvenue et bon courage pour ta fiche
Merci beaucoup
Effie Breslin-Comeau a écrit:
karen ce scénario toi ça va être du tonnerre rebienvenuue à la maison
et bon courage pour ta fiche (et je veux un lien )
Ooooh merci T'es trop chou Bien sûr, avec plaisir pour le lien
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 19:00
rebienvenue ici ju. et bon courage pour ta fiche tu connais la maison de toutes manières
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 19:19
Merci beaucoup K.
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 19:34
KAREN + LE SCÉNARIO. Par contre, Jilly va te taper sur les doigts pour le prénom.
Re-bienvenue mon amour, j'espère que tu ne regretteras pas trop Paige mais c'était surement la meilleure chose à faire vu tout ce qu'elle a perdu. Et si tu es en manque de liens, compte sur moi.
Bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 19:57
T'es trop belle en rousse Meow
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 20:04
Hope A. Roseberry a écrit:
KAREN + LE SCÉNARIO. Par contre, Jilly va te taper sur les doigts pour le prénom.
Re-bienvenue mon amour, j'espère que tu ne regretteras pas trop Paige mais c'était surement la meilleure chose à faire vu tout ce qu'elle a perdu. Et si tu es en manque de liens, compte sur moi.
Bonne chance pour ta fiche.
Même pas pour le prénom, c'est vu avec elle déjà Merci beaucoup Jimmychou Non, Paige je pense que j'en avais fait le tour, ses liens principaux étaient partis donc bon... RIP ma bibliothécaire adorable Of course, je viendrais t'embêter
Camelia A. Lombardi a écrit:
T'es trop belle en rousse Meow
Merciiiiiiii Margot
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 21:40
Validée !
Perfect Elizabeth. Non mais comme je te l'ai dit, t'as tellement bien cerné le personnage. Je te valide donc avec plaisir, tu connais la maison et je veux un RP as soon as you can.
SHAME ON MY FACE, j'ai même pas eu le temps de te souhaiter la bienvenue Donc rebienvenue à la maison Juliette, j'suis tellement heureuse que tu prennes mon scénario sérieusement. Merci merci merciiiii.
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 22:37
Tous tes personnages sont vraiment extras Et tu sais ce que je pense de la rousse J'ai hâte de lire tes premiers RP avec Beth Re-bienvenue chez toi ma belle
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 22:44
Jilly ; Merciiiiii à toi d'avoir pondu un scéna aussi génial - dommage qu'il n'ait pas été honoré à la hauteur de ce que tu en attendais Le RP très soon Moi aussi je suis très heureuse de le jouer, surtout avec Karen Et avec toi de l'autre côté de l'écran
Mon coeur ; Merciiiii tu es un amour J'espère que les RPs seront à la hauteur de tes attentes
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 23:16
J'ai pas eu le temps de te souhaiter la bienvenue que tu es déjà validée RERERERERERE bienvenue Et vive les outsiders
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world Mer 2 Oct - 23:22
Merci Am
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Sujet: Re: BETH • Can't seem to fit into this world
BETH • Can't seem to fit into this world
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