23 ans → Née à la nouvelle-orléans le 11/06/1990 → Etudiante en mode, anciennement mannequin célibataire → hétérosexuelle → membre des Beauty Queens.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → En sois, Avery n'est pas une femme très originale. Du moins, pas au point de se rendre ridicule. Elle a quelques particularités, certes... Par exemple, elle se craque les articulations des doigts depuis qu'elle a environ sept ans. C'est pour certaines personnes, en réalité beaucoup, très énervant et frustrant. C'est d'ailleurs pour cela qu'elle ne se cache quasiment jamais pour le faire, mis à part pour les personnes qu'elle apprécie. Jusqu'à ce qu'elle arrête sa carrière de mannequin, elle s'était toujours interdit d'arpenter un quelconque tatouage. Mais à présent qu'elle a abandonné ce domaine, elle a décidé de "personnaliser" sa peau en se faisant dessiner un chat comme il était représenté dans l'antiquité égyptienne. Si elle a choisit cet animal, ou plutôt ce dessin, c'est qu'elle trouve que le chat est la créature parfaite : indépendante, déterminée, coquette, affectueux, mystérieux... De plus, l'égypte antique est pour elle une véritable fascination, notamment au vu des reines de ce temps, qu'elle trouve incroyablement fortes et responsables. Au delà de son passé de mannequin et ses journées passées à côtoyer la mode, Avery a toujours été très... "stylée". En même temps, elle a toujours laissé une grande place à l'art de s'apprêter, et sa mère l'a bien aidé. Toujours en talons, sauf lors de son jogging matinal journalier, elle aime porter des shorts pour dévoiler ses longues jambes, du haut de ses 1,85 mètres. Ainsi donc, lorsqu'elle porte la plus part du temps des stilettos de douze centimètres, elle mesure plus d'1,90 mètres. Une géante, qui lui a valu d'être une mannequin reconnue !
★Quel est le caractère de ton personnage? → Avery a toujours été très sociable. A l'école, elle allait toujours vers les autres, les nouveaux ceux qui n'osaient pas lui parler... Elle aime toujours autant le contact et être avec les autres. D'ailleurs, si elle arrive à parler à toutes sortes de personnes, c'est en grande partie grâce à sa grande confiance en sois. Elle n'a jamais honte d'elle, et de toutes façons elle n'a aucune raison de le faire. Grande, toujours droite et la tête relevée, elle intimide plus qu'elle est intimidée. Malgré tout elle est toujours chaleureuse avec les inconnus. Enfin, c'était jusqu'à il y a deux mois. Ainsi, depuis quelques semaines, elle est constamment sur ses gardes. Elle est angoissée lorsqu'elle sent que qu'un homme prend la même direction qu'elle, qu'il lui demande une cigarette ou qu'il lui sourit, simplement. Le seul homme qu'elle accepte maintenant est Eduardo, en qui elle donne une confiance infinie. Aujourd'hui, elle ne parle plus qu'aux filles de son groupe, tous les garçons le contenant sont recalés. D'ailleurs cela provoque une vive interrogation de la part de tous ses amis qui se demandent quelle est la cause d'un tel revirement, elle qui était pourtant plus proche des hommes que des femmes ? C'est il y a deux mois qu'elle a arrêté le mannequinat, trop gênée par les regards des autres. Avery se sentait épiée et avait l'impression que tout le monde connaissait son secret. Pourtant rien n'avait filtré, c'était comme un traumatisme post-agression. Maintenant elle n'attend qu'une chose : qu'elle trouve enfin la plénitude et qu'elle arrive à se reconstruire correctement.
Well... It's my story...
« Dites-moi, Avery, pourquoi avez-vous décider de venir me voir ? » Elle me regardait dans les yeux, comme pour me confronter à une erreur qui m'était en partie dû. Pour réagir à cette anxiété, je me craquai les doigts un par un, et de deux manières différentes. Tout un art en perceptive, que j'entretenais depuis mes sept ans. Je vis la psychologue écrire sur son carnet à la seconde où je commençais mon exercice de détente. Je regardai autour de moi, autour du sofa où j'étais installée. Je ne voyais rien d'intéressant, la seule présence que je cherchais était celle d'Eduardo. Il n'était pas là et c'était bien normal, je devais commencer le processus de guérison seule. « Il est temps que je fasse face, et que j'enterre ce souvenir six pieds sous terre. » C'est à ce moment là que la séance commença. Elle me demanda de lui raconter ma vie, mes déboires et mes bonheurs. En une heure. Tout ça en si peu de temps. Non pas que je me vantais d'avoir une vie remplie et trépidante, mais j'aimais simplement détailler mes expériences. Je détaillais toujours tout, sans cesse dans la peur d'omettre quelque chose qui pourrait être important. « Je suis née à la Nouvelle Orléans. Vous devez connaître, ne serait-ce que de nom. Une ville magnifique. La ville ne ma vie je pense, même New York ne pourrait la dépasser. J'y ai vécu jusqu'à mes 17 ans, en réalité jusqu'au moment où le couple de mes parents à éclaté en morceaux. Je suis partie avec mon père à New York, et ma mère est partie à Seattle. Je ne l'ai toujours pas revu depuis, à vrai dire je ne sais même pas si elle est encore vivante. En six ans je n'ai reçu aucune carte postale, de vœux, d'anniversaire ou une lettre. Je dois dire que je suis presque sûre qu'elle m'en a envoyer, mais mon père doit les intercepter. Il n'a jamais voulu que je reprenne contact avec elle. C'est dégueulasse. Je me demande pourquoi j'ai voulu rester avec lui, plutôt qu'avec Maman... » Je ne pouvais plus m'arrêter de parler, de toutes manières je n'en avais pas envie. Je voulais être certaine de lui donner tous les éléments afin qu'elle m'aide à exorciser le mal qui m'habitait, j'en avais marre d'être esclave de cette paranoïa dans la rue. Et si je le faisais, c'était aussi un peu pour Ed, qui devait constamment venir me rassurer lors de mes fréquentes crises, dont l'intervalle était de plus en plus serré. Je ne voulais pas d'une vie coincée avec moi alors qu'il était heureux avec Ethan, je me sentirais trop mal d'être un obstacle à leur relation. Malgré tout j'avais besoin de lui, c'est pour quoi j'étais totalement perdue et que j'avais besoin de cette madame Phelan. « J'ai attendu mes 19 ans pour partir de l'appartement familial et m'en trouver un à moi. J'ai adopté un chat, Coco, un british short hair. Comme le chat du Cheshire, d'Alice aux pays des Merveilles. Il était très câlin et indépendant, c'était très utile lorsque j'ai commencé à être mannequin. Je me suis faite repérer par un scout d'Elite qui m'a rapidement proposé un contrat. J'ai posé, défilé, ou les deux pour Balmain, Chanel, Maje, Burberry, Louis Vuitton, Lanvin, Dries Von Noten... Et plein d'autres encore. Vous pensez que je dois tous vous les dire ? » Elle fit non de la tête, comme pour me dire qu'il ne servait à rien d'essayer de gagner du temps en lui rapportant des détails inutiles. « J'ai rencontré des gens formidables dans le monde de la mode, autant des mannequins, que des créateurs, que des journalistes ou autres personnalités médiatiques. J'ai même pus rencontrer des immenses stars... J'ai participé à une quantité affolante de fêtes, bien que même en étant méconnue, j'arpentais souvent les boîtes de nuit. J'ai toujours aimé la compagnie masculine, quoi que même si je ne les aimais pas, ils se précipiteraient tout de même à mes pieds. Il paraît que j'ai un pouvoir d'attraction incroyable, à tel point que presque tous les soirs je rentrais chez moi accompagné par un bel Apollon musclé et gentleman. Jamais de mauvaises fréquentations, du genre à boire de la bière devant un match de catch, chips à la main. Ca me dégoûtait plus qu'autre chose. Non, ils étaient toujours très attentionnés, doux. C'est ce que je cherchais chez l'homme de ma vie. Je pense qu'on peut dire que je croyais au célèbre prince charmant. Du moins, je croyais en la rencontre d'un homme qui réunissait tout ce que j'aimais, tout ce que les films romantiques m'avaient montré. » Je n'osais toujours pas lui parler de mon agression, c'était trop douloureux. Mais alors qu'elle me posait des questions tout à fait banal, je lui sortis « Je me suis faite violée », la coupant même dans une de ses phrases. Je lui ai dis ça simplement, le regard vide tourné vers la fenêtre donnant sur Central Park. Madame Phelan sourit, et m'annonça à son tour quelque chose : « La séance est terminée, Avery. » Je regardai à ma montre qui ne m'annonçait toujours pas l'heure de fin de séance. Je levai mon regard vers elle, et elle acquiesça d'un simple geste de la tête. Je pris mon sac et ouvrit la porte.
Quelques jours plus tard, j'étais de retour dans le bureau de madame Phelan. « Alors Avery, comment vous sentez-vous ? » Je lui souris timidement. « Légèrement soulagée, je dirais. Mais j'ai juste envie de parler, de parler sans être interrompue. » Elle n'émetta aucune opposition, me fit juste un signe de la main qui voulait dire “je vous écoute”. « … Je pensais qu'il allait être comme les autres, qu'il allait juste me raconter sa vie, qu'on allait rire ensemble... Je ne pensais à rien d'autre cette nuit, à vrai dire j'avais été frappée d'un vrai coup de foudre pour lui. Je nous imaginaient déjà dans quelques années, avec un appartement et un enfant. J'étais naïve, c'est vrai. Toujours est-il que lorsque nous sommes arrivés chez lui, sur le palier de la porte, il a... » Je m'interrompis lorsque je sentis une larme, puis deux tomber de mes yeux. « ...il m'a fait entré violemment dans l'appartement qu'il habitait, puis verrouilla la porte derrière lui. Il a attrapé mes deux poignets et m'a plaqué contre un mur. Il m'a embrassé brutalement pour couvrir mes cris stridents, que j'avais néanmoins réussi à émettre lorsqu'il arracha mes vêtements. Mais dans ce quartier, les gens étaient plus occupés à aller chercher leur dose qu'à aider les jeunes filles... J'aurais dû m'en douter en voyant la gueule de l'endroit mais j'étais trop aveugle. Après, il m'a juste violé, et il a visiblement pris son pied. Lorsqu'il alla se doucher, j'ai mis les haillons qui me restaient et je suis partie en pleurs. Je n'en ai parlé à personne mis à part à un ami, Eduardo. Aujourd'hui c'est le seul homme en qui j'ai confiance, je n'en approche plus d'autre. Je me sens constamment suivie, épiée, déshabillée du regard... Je fais souvent des crises, des cauchemars, où le seul réconfort que je puisse avoir est la présence d'Eduardo. » Je craquai mes doigts pour la sixième fois ce jour-là. En à peine une heure. « Vous avancez, Avery... »
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Holly Roars, 14 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Il est tellement connu que c'est pas difficile de le trouver x) ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop ★Présence sur le forum → Je passe tous les jours ! ★Personnage inventé ou scénario ? → Scénario d'Eduardo ★Crédit images → Tumblr, Bazzart.
Mon exemple de RolePlay:
→ J'ai pas réussi à choisir entre deux post d'un rp sur un autre forum, du coup j'ai mis les deux XD :
« Je dois y aller, mon cœur »... « Vas-y, je te retiens pas ». Je repensais ce que j'avais dis à Ronnie, ce matin, lorsqu'elle devait partir travailler. On avait passé une nuit géniale, je n'ai presque pas dormi d'ailleurs, trop occupé à transpirer, son corps collé contre le miens. Finalement, elle m'a réveillé sous les coups de sept heures pour m'avertir qu'elle devait « ramener de l'argent chez elle ». Tant mieux pour moi, je n'avais plus trop envie de l'avoir dans les pattes. Donc oui, je l'ai jeté. Mais apparemment, elle ne m'en a pas tenu rigueur. Quand je lui ai demandé vers 18 heures si elle voulait aller au cinéma avec moi, elle n'a pas ronchonné et s'est précipitée à mon bras. Aussi docile qu'un boomerang.
Ce soir, je l'ai invité à regarder un film qui passait au Palace Theater. Le gérant était un ami, d'ailleurs j'allais de temps en temps lui donner un coup de main, en élaborant des costumes pour ses représentations. Autant dire que je n'ai pas eu à réfléchir sur l'endroit. Ensuite, il y a eu le film ; j'ai choisis quelque chose qui je pense lui plairait, un film à l'eau de rose. Un prince charmant, une fille en détresse... L'archétype de l'ennui pour les hommes. Il n'y avait pas foule, de nombreux sièges étaient encore vide. J'allais m'installer avec Ronnie quand j'aperçus dans le petit comité une femme blonde, svelte, aux lèvres pulpeuses et aux yeux électriques. Je m'étais même arrêté devant elle, la bouche ouverte de stupéfaction devant une aussi belle créature, visiblement non accompagnée. Ronnie me tirait vers elle, peut-être jalouse. Heureusement, l'inconnue ne m'avait pas vu l'admirer, je me détacha vite de mon invitée pour éviter de paraître trop engagé. Je la suivis jusqu'au premier rang, et le film débuta. Il était totalement inintéressant, à mes yeux. A côté de moi, c'était comme si j'avais une fillette émerveillée devant un conte. Pour combler l'ennui, et tout de même me livrer au rêve dans cette salle sombre, je me retournait souvent pour regarder la belle blonde. De temps à autre, Ronnie me donna de coups de coude, l'air de dire « t'es avec moi, pas avec elle ». Qu'importe, j'étais bien trop obnubilé par cette femme, rêvant d'elle dans mes draps. Rien de plus, évidemment.
Je ne m'imaginais pas marié avec une femme bonne cuisinière et deux têtes blondes, une fille et un garçon. C'était tout le malheur que me souhaitait mes sœurs, quant à ma mère elle n'attendait qu'une chose : pouvoir cajoler d'autres enfants que ceux de Mitzi et Georgia. Toutes les deux mariées, elles pensaient me donner le bon exemple d'une vie parfaite, une vie que je ne leur enviait pas. Être coincé dans une routine morbide, très peu pour moi. Je me complaisais bien, passant de femmes en femmes, avec ma boutique qui prenait tranquillement de l'ampleur dans le monde de la mode. Je ne pouvais rêver mieux.
Le visage de l'inconnu continuait d'habiter mon esprit. C'en était trop. Je prétextais à Ronnie de devoir prendre l'air à cause de maux de têtes. En réalité, je remontais le fil des sièges pour aller m'asseoir juste à côté d'elle. A voir à quel point elle était absorbée par le film, je n'étais même pas sûr qu'elle m'ai remarqué. Je posa la main sur l'accoudoir, et toucha "malencontreusement" sa cuisse. Elle tiqua, me regarda moi et mon sourire qui semblait dire « je suis tellement maladroit, je m'excuse ! ». Je souriais constamment, et lâcha fréquemment un éclat de rire bien tombé et convenu, tout en espérant capter son attention.
Je la vis froncer les sourcils, et bien que sûr de moi, je fus troublé par cette mimique. J'avais peut-être surjouer ? Elle ne me croyait sûrement plus... Malgré tout, j'étais motivé et décidé à l'avoir dans mon lit. Je continuais donc à lui sourire gaiement, sans aucune timidité, de façon à ce qu'elle voit à quel point j'étais déterminé.
« Et oui, je le pense aussi et je suis bien chanceux d'en vivre. Bien sûr, j'ai eu la chance de la rencontrer. C'est devenue une bonne amie que je vois à chacun de mes rares voyages en France. » Pures foutaises, puisque je n'ai jamais vu la grande Coco Chanel. C'était un rêve, un des plus grands d'ailleurs, mais je n'étais connu que de l'autre côté de l'océan, et seulement à New York. « C'est une femme extraordinaire, du moins lorsqu'on la sort de sa carapace. C'est vrai ? Heureux de voir que vous pourrez me communiquer les dernières modes vues dans Vogue ! Je serais fier de dessiner une robe qui vous serait dédiée, bien que même des aillons vous sublimeraient...» A sa remarque suivante, je ne pus m'empêcher de rire joyeusement, et honnêtement. « Malgré tout, vous seriez étonnée de voir à quel point je peux être farceur et espiègle. Peut-être que vous en aurez l'occasion un jour, qui sait ? » C'était bien vrai, j'étais un véritable gamin lorsque j'en avais l'occasion. Je faisais des grimaces à tout bout de champs, et adorais taquiner les autres. D'ailleurs, j'avais bien envie de titiller Barbara, la chatouiller, comme un vrai petit garçon...
J'avais donc raison, le coup du « Je t'aime » marchait toujours aussi bien. Elle paraissait comme happée par mes paroles françaises, enchantée je dirais. J'étais à deux doigts de finalement l'embrasser, avec une délicatesse certaine, quand elle se retira habilement de mon étreinte, pour continuer sa marche vers son appartement. Je tapais ma main contre le mur, comme pour signifier une déception, néanmoins je n'étais pas prêt de me laisser abattre. J'aimais l'entendre rire comme elle le faisait, et je la trouvais d'autant plus charmante, non pas physiquement, mais aussi mentalement. « Je vous confirme que nous aimons faire la cour à une terrasse de café, béret sur la tête et rose à la main, prête à se nicher des les cheveux de notre partenaire. » Je prenais la suite comme un compliment : « C'est toujours agréable de s'entendre dire qu'on est agréable avec les demoiselles. » Je courrai doucement vers elle pour rattraper mon retard, quand elle m'indiqua son lieu de vie du bout d'un ongle parfaitement limé. « Je serais ravi de vous accompagner jusqu'à votre porte. » Ceci dit, je montai derrière elle les escaliers qui nous menèrent tous les deux à son appartement. Sur le palier, je m'approcha d'elle aussi près qu'elle aurait pu entendre mon cœur battre la chamade. Nous étions à quelques centimètres de nous séparer, je ne pouvais pas la laisser partir comme ça, je m'étais donné un objectif qu'il me fallait tenir. « Et si l'envie me prend de venir vous voir pour vous, seulement vous, et non une quelconque langue ? » Mes mains se posèrent une nouvelle fois sur sa hanche, qui remontèrent rapidement vers ses joues rouges. « Si j'avais su que j'allais faire votre connaissance ce soir, je me serais préparé plus tôt à faire cela... » Et délicatement, je déposai un baiser tendre sur ses délicieuses lèvres. Ensuite, je prenais le sens inverse de celui que je venais de parcourir, m'éloignant lentement dans le couloir avec une seule envie : qu'elle me dise de revenir.
Dernière édition par Avery E. Clark-Holbrook le Dim 13 Oct - 12:45, édité 5 fois
Elsa J. Shadow
Empire State of Mind
◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life