Sujet: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:10
FEAT. FRANCES BEAN COBAIN
Polly Nusch DAWSON
22 ans → Née à Seattle le 14/05/1991 → Études de photographie & création graphique, assistante bibliothécaire. célibataire → hétérosexuelle → membre des artists.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Polly est une fille qu’on remarque facilement. Elle ne maîtrise pas vraiment l’art de passer inaperçue. Peut-être parce qu’elle aime se battre ? Qu’elle aime se poser dans le métro avec sa guitare pour jouer tous les morceaux qui lui passent par la tête ? Elle joue de la guitare depuis l’âge de huit ans, c’est un truc dont elle est vraiment dépendante. L’en priver équivaut à arracher un morceau de son âme. Elle aime chanter aussi, parfois. C’est une fille entièrement dévouée à la musique. Elle adorerait percer dans le domaine musical mais les divers évènements de sa vie l’ont un peu découragée. Pourtant un petit espoir continue de briller à l’intérieur d’elle, même si les braises ont vite fait de refroidir. Polly est allumée par la passion. D’ailleurs la musique n’est pas la seule chose qui l’inspire et la motive, elle est aussi dépendante de la photographie. Elle voudrait exposer dans de grandes galeries. Elle veut surement trop de choses. Elle a travaillé trois années durant dans des endroits plutôt glauques pour pouvoir se payer, seule, son tout premier appareil photo et depuis elle fait de multiples clichés de tout ce qui l’entoure. C’est d’ailleurs le cursus qu’elle a choisi pour ses études, à défaut de pouvoir percer dans la musique. Ne vous étonnez donc pas si vous la croisez à six heures du mat’ dans la colline derrière chez vous, entrain de prendre en photos les pigeons du quartier. Que dire d’autre ? Née d’une mère française c’est une véritable droguée de la poésie et de la littérature de ce pays. Parlez lui de Rimbaud (à qui elle s’identifie énormément), de Baudelaire, de Musset, de Verlaine, de Maupassant, d'Hugo (et j’en passe), vous ferez d’elle la personne la plus heureuse du monde. Notons qu’en plus de se nourrir de musique en général, elle pioche aussi son inspiration et sa culture musicale chez les grands paroliers français comme Gainsbourg ou Saez. Elle est musicienne, artiste et littéraire. Un cocktail que certains ne comprennent pas. Elle aime écrire de la poésie, faire le récit de ses rêveries. Quoi encore ? Elle est tatouée, surement plus que de raison. Plus d’une cinquantaine de tatouages marquent sa peau. Le premier date de ses quinze ans et résume on ne peut mieux l’ensemble de sa vie : stay weird. Deux mots qu’elle porte fièrement au creux de son poignet gauche depuis sept ans maintenant. Les tatouages sont devenus comme une addiction à partir de là. D’ailleurs ils ne constituent pas sa seule addiction. Oh, Polly n’est pas un modèle de vertu. Elle fume beaucoup trop, elle se défonce avec des trucs qui la tueront sans doute un jour. Elle touche à tout. Les médecins disent qu’elle souffre d’un « syndrome d’autodestruction inconscient ». Elle préfère les laisser gaspiller leur salive et continuer de vivre sa vie comme elle l’entend. Elle sait qu’elle est destinée à vivre comme ça. Peut-être même à mourir comme ça. Who knows after all ?
★Quel est le caractère de ton personnage? → Polly wants a cracker ; Polly est une fille souvent borderline, pas parce qu’elle aime se démarquer des autres, juste parce que c’est dans sa nature. Certains pensent qu’elle est bipolaire mais elle est juste particulière. Un peu lunaire ? Sans doute. Pourtant il y a bien une certitude que tout le monde a en ce qui la concerne : c’est une personne vraie. Pas de mensonges avec elle. Trop franche pour être aimée, parfois. Trop naïve aussi peut-être ? Parfois ses yeux crient sa tristesse quand son sourire voudrait tout balayer. Elle voudrait que les gens arrêtent de lire en elle comme dans un livre ouvert…Alors parfois elle prend des trucs pour brouiller ses émotions, pas toujours très nets mais on voit moins qu’elle souffre. Du coup ça la conforte dans l’idée que ce n’est pas grave. Pour en revenir à sa bipolarité chronique sachez qu’elle peut se montrer excentrique et excessivement heureuse comme violente et dépressive. Elle maîtrise très mal sa vie et ses humeurs. Bref, méfiez-vous avant de l’approcher…mieux vaut vérifier avant si le terrain est glissant ou non. Oh, elle peut-être adorable et même effacée mais tout ça dépend d’un nombre incalculable de paramètres compliqués qui influent sur son humeur. Fréquenter Polly c’est un peu comme jouer avec le feu. Parfois elle voudrait même ne plus avoir à se supporter, alors elle joue à des jeux dangereux pour oublier. Vous avez dit instable ? Oui, peut-être. Nous résumerons ça par maniaco-dépressive. En tout cas c’est ce que lui répètent les médecins depuis des années. Ils lui donnent des cachets mais elle les prend une fois sur trente : quand elle sent que les prendre serait utile pour ne pas se jeter sous la première voiture venue. Oh, Polly est une fille normale. Polly wants a cracker… she asks me to untie her.
Well... It's my story...
Elle est retrouvée. Quoi? — L'Éternité ; A. RIMBAUD
Née à Seattle dans un quartier populaire, de parents plutôt fauchés. Un père américain, musicien galérant à trouver des endroits ou jouer avec son groupe, en pleine crise de l’industrie du disque. Une mère française, secrétaire dans un hôpital glauque, un ancien dispensaire restauré de manière très sommaire. J’étais bien partie dans la vie quoi…Oh évidemment ça ne m’a pas empêché d’être heureuse durant mon enfance. Mes parents me comblaient d’amour, se décarcassant pour que je puisse avoir une vie normale malgré les fins de mois difficiles. Très tôt j’ai compris que mon père dealait et que s’habiller comme une pute pour arpenter le trottoir ne faisait pas partie des compétences requises pour travailler à l’hôpital. Une autre enfant ayant grandit trop vite. On est des milliers dans ce cas je sais bien, mais je me sentais terriblement seule par moment. Bien sûr j’avais des « copines et copains » d’école, je faisais mes devoirs, j’aimais sauter dans les flaques comme n’importe quel gosse mais tout pour moi avait un goût un peu plus amer. Ma mère a été assassinée par un dégénéré mental une nuit, au détour d’une ruelle. J’avais dix ans. Je me suis beaucoup renfermée à partir de là. Je suis devenue maniaco-dépressive à tendances bipolaires. En tout cas c’est ce qu’ont diagnostiqué les médecins quand une nuit mon père est arrivé à l’hôpital, tenant contre lui une gamine de onze ans, tremblant à la limite des convulsions, les mains couvertes de sang et les poignets entaillés. Étant enfant je n’avais pas vraiment le choix de prendre ou non mon traitement, mon père veillait. Les choses se sont donc un peu arrangées après cet impressionnant épisode de crise. Oh, je n’allais pas mieux mais je ne me mutilais plus trop. J’intériorisais tout, je ne voulais pas qu’on me croit folle. Ma plus grande peur était qu’on m’interne dans l’une de ces grandes chambres matelassées et sans fenêtres, qu’on me mette une camisole, qu’on m’attache à un lit, qu’on m’administre un nombre tellement incalculable de cachets que j’en oublierais mon prénom. Je ne parlais donc plus trop à mon père mais noircissais des carnets entiers avec mes poèmes et mes idées noires.
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; V. HUGO
Je me suis mise sérieusement à la musique à l’âge de treize ans. Je jouais déjà un peu depuis mes huit ans, mon père m’ayant enseigné les bases, mais ce n’était rien de très sérieux. Lorsque je suis entrée dans l’adolescence, j’avais plus ou moins décidé de reprendre ma vie en main, de me donner une chance d’avoir une vie heureuse. A cette période j’allais un peu mieux. Peut-être qu’une volonté positive aide le traitement à mieux fonctionner ? Dans tous les cas les crises s’étaient espacées, mon père me trouvait un peu plus joviale et souriante. Je parlais de nouveau, mais jamais trop. De toute manière j’étais bien consciente que mes yeux racontaient mon histoire à ma place. Ma sensibilité et mes émotions se lisent dans mes prunelles. Une fille lui m’a dit ça un jour, depuis c’est quelque-chose que je déteste. Le pire est finalement de le savoir. Je le vivais plutôt bien, tant que je me croyais encore capable de dissimuler mes émotions. Mais passons ! Revenons à la musique. J’ai écrit une annonce qui a été publiée dans le journal du collège et qui est restée ignorée pendant toute une année. Ça disait que je recherchais des gens, pour monter un groupe de rock. Sauf qu’évidemment personne ne voulait être associé à « la folle bipolaire » pour quelque projet que ce soit. Un garçon de deux ans mon ainé a entendu parler de l’annonce, c’était un an plus-tard. Il voulait aussi monter un groupe et un ami à lui a parlé de moi, faut croire. On a sympathisé, on a monté ce groupe. Une amie du gars s’est jointe à nous. Il était bassiste, son amie était à la batterie et aux chœurs tandis que moi j’étais à la guitare et au chant. Il était devenu mon meilleur ami. Je lui racontais ce que seuls mes carnets secrets savaient. Jamais je n’ai douté de lui. J’étais épanouie, nous composions tous les deux des morceaux originaux, je jouais de la musique, je lâchais les cours petit à petit en séchant de plus en plus, mais j’étais heureuse. La situation s’était bien améliorée depuis quelques années.
Nous avons psychologisé comme les fous, qui augmentent leur folie en s’efforçant de la comprendre ; C. BAUDELAIRE
Ensuite tout s’est plus ou moins barré en c***lles. Pas d’un seul coup mais progressivement, ce qui fait encore plus mal croyez-moi. Je me suis barrée de Seattle. J’en avais marre de jouer dans des bars pourris, de ne pas pouvoir vivre de ça, de me trainer sur les bancs de la fac. Oui certes, je n’y avais passé que quelques mois mais je n’aimais pas. J’avais réussi mon bac, dans ma tête tout était terminé de ce côté-là. On voulait faire carrière. On voulait percer pour de bon et surtout se donner les moyens d’y arriver. On savait bien que tout ça n’aurait pas lieu à Seattle. J’avais dix-sept ans, j’ai arrêté les cours, j’ai tout plaqué. Je me suis barrée du jour au lendemain, sans vraiment dire au revoir à mon père. Ça me ronge depuis tout ce temps et je m’en veux encore terriblement mais on ne change pas le passé. On a tous les trois abandonné notre vie à Seattle pour migrer à New York : ville de toutes les possibilités et de tous les rêves. Ouais enfin bon, pour ce que ça a donné…Une fois là-bas on a pris une coloc’, on jouait dans des petites salles, on était connu des critiques grunge rock underground les plus calés. En réalité ça nous suffisait. J’aurais pu être heureuse comme ça…s’ils ne s’étaient pas mis en couple…si leur couple n’avait pas volé en éclat…si je ne lui avais pas avoué un soi-disant amour dont je n’étais même pas sûre sur un coup de tête. Elle s’est volatilisée sans nous remercier pour ces moments partagés ni nous dire au revoir. Il a claqué la porte un soir, me laissant en larmes assise sur le sol, la lame glacée d’un couteau contre la naissance de mon poignet. J’ai failli mourir, une fois de plus. J’ai eu le réflexe d’appeler les secours dans un sursaut de conscience. Ils m’ont gardé plusieurs semaines. Je suis sortie, j’ai fait une overdose médicamenteuse. Rebelote. Après j’ai fait un peu plus gaffe, complètement blasée par les mus blancs de l’hôpital. J’ai appris à un peu mieux doser toutes les merdes que je prends et dont je ne peux plus vraiment me passer depuis.
J’aurais aimé t’aimer comme on aime le soleil ; D. SAEZ
J’ai alors plongé dans un flot de conneries illimitées. J’ai plus ou moins troqué ma guitare contre une seringue d’héroïne, et d’autres trucs du genre. J’ai noirci mes poumons à coups de deux paquets de clopes par jour. Je souriais la journée, planant à quinze mille et la nuit j’écumais les bars glauques, les ruelles peu fréquentables. J’ai laissé des messages sur son répondeur mais évidemment il n’a jamais rappelé. Quel connard ce mec ! Je l’emmerde profondément, si vous saviez à quel point. Être trahi par un ami si proche…je crois qu’on ne s’en remet jamais totalement. Je versais des larmes, assise contre le mur glacé de la salle de bain, mon portable dans la main et une lame de rasoir dans l’autre. La longue robe blanche tachée de sang. La complainte de la petite fille que j’étais redevenue, gémissant à l’autre bout du fil. La période la plus noire de ma vie. J’avais dix-huit ans, j’oscillais en permanence entre la vie et la mort. Les crises étaient revenues parce que je n’avais plus aucun soutien psychologique. J’étais seule. Ensuite ? Du temps a passé, les crises se sont fait moins violentes, se sont espacées de nouveau. J’ai écris à mon père pour la première fois depuis deux ans. J’avais dix-neuf ans, je m’étais barrée sans rien dire et en plus j’avais l’audace de venir faire des réclamations. C’était absolument déplacé, j’en avais conscience, mais j’étais complètement perdue et il était tout ce qu’il me restait. N’ayant plus de groupe je ne pouvais pas vivre de la musique. Je ne voulais pas non plus faire un boulot de simple serveuse ou un travail plus glauque encore. Non pas que j’avais encore des ambitions ou des rêves mais ma passion pour certaines choses demeurait. La photo notamment. J’ai commencé à faire de la photographie à l’âge de 16 ans. J’ai bossé trois années entières en faisant des trucs plus ou moins respectable pour pouvoir me payer seule mon premier appareil. Autant vous dire qu’il a couté cher ! Cette passion là ne m’a jamais quitté et lorsque tout s’était effondré autour de moi elle était restée mon seul point d’ancrage. Bref, j’ai écrit à mon père et il a accepté de m’aider à payer une partie de mes études. J’ai pris un appart’ plus petit même si j’aimerais bien retrouver une colocation. Rester seule me rend un peu…comment vous dire ? Suicidaire. Mais je parlais de mes études. Je suis étudiante en section « photographie & création graphique » et c’est un truc qui me plaît vraiment, qui m’intéresse. Pour payer le logement, la bouffe et l’autre partie des études je bosse plusieurs jours par semaine (sur mon temps libre et sur temps de week-end, évidemment) comme assistante bibliothécaire, mais ça me convient plutôt bien sachant que j’adore être entourée de livres.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Elina ou Elanora. 15 y.o. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → En fouillant sur les top-sites. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop. ★Présence sur le forum → Souvent; enfin minimum 5/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Un inventé. ★Crédit images → Bazzart & Tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
→ Delilah a l’impression qu’elle serait capable de palper la tension dans l’air si elle tendait ses mains devant elle. Une part d’elle lui dit qu’elle imagine tout, qu’elles peuvent se parler comme des adultes civilisés le feraient. L’autre part lui murmure que si elles avaient été dans l’autre monde à l’heure qu’il est, Alice ne pourrait plus vraiment aligner deux mots. Mais la jeune femme se répète qu’elle n’est pas une meurtrière, qu’elle n’est pas comme eux, qu’elle peut contrôler ses pulsions de haine envers Lizzie, car oui désormais c’est ce prénom ici et il faut que la tigresse s’y habitue. Elle n’aime pas vraiment dissocier ses deux vies mais peut-être que c’est le cas pour son interlocutrice ? Peut-être bien. Chaque personne réagit différemment à la levée de la malédiction et tout est devenu un peu imprévisible ces derniers jours. Oh, il n’y a pas eu de débordements notables mais l’autre monde est vraiment différent de celui-ci. Cela provoque des décalages dans les mémoires, des troubles psychologiques des plus légers au plus violents, des cauchemars. Delilah quant-à elle est surtout victime de terribles mauvais rêves qui s’acharnent à revenir toutes les nuits. Mauvais rêves dans lesquels Alice fait d’ailleurs assez régulièrement des apparitions, aux côtés des pirates qui brûlent et saccagent son village. Qui tuent son père devant ses yeux. Des cendres, des flammes, du sang et des cris de douleurs. Partout. Aucun endroit ou se cacher pour échapper à ce chaos. La jeune femme se force encore une fois à s’arracher à ses souvenirs qui finiraient par la consumer si elle s’y plongeait trop. « Delilah ... C'est mignon comme prénom. » Elle se rappelle soudain où elle est et avec qui. Après toutes ces années il ne leur reste donc que ça, des badineries sur des prénoms ? Encore une situation ironique et risible au possible. Mais Lily ne rit plus, comme si quelqu’un avait versé une carafe de "nostalgie liquide" pour combler tous les vides de son cœur. Ce n’est pas vraiment agréable. C’est même assez douloureux. Voilà pourquoi elle ne répond rien. Elle n’a pas envie de renchérir sur quelque-chose d’aussi anodin et stupide. Quelque-chose de trop normal pour qu’elle puisse le supporter ? Elle tient ensuite son petit discours à Lizzie sur le fait d’être prise pour sa complice si jamais les médecins les trouvent là toutes les deux. Son ton est tellement amer qu’au fur et à mesure que les mots s’égrènent elle sent presque une brûlure semblable à celle de l’acide dans sa gorge. Pourtant parfois elle se dit qu’elle devrait aussi y être enfermée, à l’asile. Si vous viviez chaque minute de sa vie vous la prendriez aussi pour une folle, si vous pouviez voir le patchwork qui lui sert de cerveau et avec lequel elle essaye de composer du mieux qu’elle peut. « Oh tu n'aurais pas été complice... Ils t'auraient sans doute félicité de m'avoir attrapé. Enfin s'ils étaient de bonne humeur. » Alors peut-être qu’il y a une chance si Delilah va vers eux en leur criant de l’emmener, en les suppliant ? Non, elle divague. Ce sont les divagations d’une fille paumée et non celles d’une folle. Pas encore. On ne sait jamais, partir à la dérive est quelque-chose qui peut vite arriver si on ne fait pas attention. Même si elle ne va pas très bien ces derniers temps, la Lily en elle aimerait bien revoir son pays un jour et non terminer sa vie entre les quatre murs de l’asile de Storybrooke. En plus la nourriture est infecte d’après Lizzie, et Delilah aime bien manger. Oui bon c’est un détail mais ça compte quand-même ! « Mais c’est que c’est rassurant tout ça… » Il n’y a pas de réel intérêt dans sa voix mais elle est déjà moins percutante que tout à l’heure. Non pas qu’elle essaye de faire des efforts. En réalité elle a l’impression de ne plus contrôler le flot de mots qui sortent de sa bouche. Elle est passée en pilote automatique sans le demander à aucun moment. En d’autres circonstances ça aurait pu l’inquiéter un peu plus mais aujourd’hui tout allait de travers de toute manière alors un peu plus ou un peu moins ne ferait pas une grande différence. Elles commencent donc à s’éloigner toutes les deux du grand bâtiment blanc. Maintenant Delilah se sent vraiment complice d’une fuite, mais parler lui semble nécessaire. « C'est à peu près ça .... » La tigresse hausse les sourcils, visiblement prise au dépourvue par la réponse de son interlocutrice. Elle avait lancé ça dans le but que ça la touche mais elle ne pensait pas que ça puisse être vrai…Non pas qu’elle fasse partie des gens qui croient que tout le monde peut changer mais au-fond d’elle…elle sait bien que ce n’est pas Alice qui a décidé de se rendre au village ce jour là et qui a pris l’initiative d’attaquer le village. Ça ne change rien à la colère, au désir de vengeance que Lily étouffe et à la peine mais elle sait qu’à l’origine se n’était pas elle. « Oh, vraiment ? Dans ce cas je suis plutôt douée pour les devinettes ! » Un petit sourire peu amène, une exclamation de fausse joie. Elle ne pouvait décidément pas rester très longtemps à tempérer ses mots. « D'après les médecins j'aurais plus assistés activement en provoquant un incendie chez moi et qui a causé la mort de mes ... parents ... » En effet, ce n’est pas vraiment une histoire gaie. La malédiction n’a vraiment épargné personne. La vie en général, car en réalité dans l’autre monde le sorte est à peu près pareil. Il fait en sorte que la vie s’acharne toujours sur tout le monde. Ils ont tous leur compte de misère, comme si c’était censé apporter un équilibre ! Finalement que leur reste-t-il si ce n’est leurs yeux pour pleurer ? « Boarf, si c’était tes parents d’ici ce n’est pas vraiment grave…C’est juste vraiment dur qu’ils t’aient enfermé en HP. » Pour une fois elle est à peu près sincère. Elle essaye même de ponctuer ça d’une mimique comme un petit sourire de compassion, mais elle échoue lamentablement. Faut croire que c’est un signe. « Après même si ce sont de faux souvenirs je sais la douleur que ce genre de perte entraîne. J’ai moi-même vu mon père périr dans un incendie. Bon, il y avait une question de lame aussi dans l’histoire mais le résultat est le même. » Delilah n’a aucun doute, Lizzie trouvera bien vite à quoi elle fait référence en disant ça. Le cœur de la tigresse se sert un peu et elle porte instinctivement la main à son cou. C’est un réflexe mais le pendentif n’est pas là. Il n’est plus là depuis 28 ans. Delilah l’a aperçu une fois en passant devant la boutique de Mr. Gold. Il est en vitrine étendu sur un petit napperon blanc. Et la jeune femme le maudit encore plus pour ça.
Dernière édition par Polly N. Dawson le Mar 8 Oct - 19:24, édité 4 fois
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:12
Bienvenue et bon courage chez les violets pour quand tu seras validée
Cheyenne L. Pearson
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if you're going through hell, KEEP GOING.
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:12
Bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:15
Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:18
Bienvenue
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:25
Bienvenue et bon courage pour ta fichounette
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:30
Merci à tous pour votre super accueil
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 14:32
Bienvenue
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 15:06
la fille de kurt cobain le pseudo j'adhère bienvenue sur nycl
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 15:24
Welcome !! Bon courage pour ta fiche !!
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 15:59
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 16:32
OMG Frances ou la femme de ma vie quoi !
(oui je sais j'abuse je suis pas validé, mais omg fallait que je fasse une remarque ! )
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 17:23
Welcome
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 17:27
Ohlala! J'adore le choix d'avatar
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 17:44
J'aime ton choix de groupe Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 18:22
BABY COBAIN. bienvenue !
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Sam 5 Oct - 22:17
Jolie. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Dim 6 Oct - 0:38
Merci à tous, vous êtes trop adorables !
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Dim 6 Oct - 18:11
Bienvenue
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Sujet: Re: † l'enfer c'est les autres ~ Polly N. Dawson Dim 6 Oct - 21:17
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.
Sebastian E. Black
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