MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again.
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Sujet: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 0:14
FEAT. Angela Bassett
Maxine Grace Bouvier
50 ans → Née à Bâton-Rouge, en Louisiane le 01/04/1963 → doyenne de l'université de Columbia, ancien professeur de mathématiques appliquées divorcée → récemment devenue bisexuelle → membre des Workaholics.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? Maxine, qu'on surnomme "Maxi" ou "Max" pour ses amies proches, est une belle métisse aux origines créoles qui ne fait pas vraiment son âge, dynamique et coquette. On peut la reconnaître de loin à sa démarche rapide -presque un peu militaire- et sa silhouette élancée, à ses mouvements précis et souples: miss Bouvier est athlétique, aimant le sport; sa silhouette en atteste sans peine. Grande et svelte, elle mesure un bon mètre quatre-vingt pour une allure de sprinteuse noire, toute en muscle sans trop en faire, la base de son physique étant plutôt fin mais nerveux. Son visage est très mobile, véritable livre ouvert sur ses émotions qu’elle a d'ailleurs relativement du mal à cacher.
Un nez busqué plongeant sur des lèvres épaisses; le front court et le bord des yeux marqués de rides d'expression: Maxine n'a plus vingt ans, mais elle reste charmante dans ses sourires faciles, avec ses yeux d'un noir profond, à la forme un peu féline qu'elle accentue avec du maquillage discret et sobre. A vrai dire, on peut dire qu'elle est toute en jambe, qui font à eux seul l'image même de sa très grande taille. Elle aime à porter les cheveux très courts pour des question de praticité mais aussi de goût: en effet Maxine pense que les cheveux courts renvoient une image de femme moderne et dynamique.
La noire est, malgré son âge, extrêmement attentive aux évolutions de la mode; elle les suit avec assiduité et empressement. Cela n'a rien d'étonnant puisque son pain quotidien, c'est le regard des autres et leurs jugements; tout du moins d'après elle. Maxine s'habille généralement avec recherche et élégance. Les tons pastel ou discrets n'entrent pas dans ses préférences. "Elles viennent pour voir, elles viennent aussi pour être vues", dirait-elle en citant Ovide qui parlait des Romaines qui venaient au spectacle; elle aime ainsi les nuances sombres, le noir, le pourpre; être remarquée, peut-être admirée: elle est une très belle quinquagénaire et le sait, quelque part.
Maxine est extrêmement dépensière, allouant un très large budget à entretenir sa garde-robe, plus par coquetterie que réelle superficialité: elle aime porter des vêtements qui lui plaisent, et en changer souvent pour se faire plaisir; et puisque le regard des autres est si important pour elle, il lui semble normal de continuer à soigner son apparence. Elle se maquille discrètement, ne montrant aucun signe de vulgarité.
Pourtant, le temps lui a causé peu d'irréparables outrages. C'est d'ailleurs bien après la moitié de sa quarantaine que son charisme a atteint son plein épanouissement; avec une certaine expérience de la vie, Maxine est à présent une femme apaisée et plus sûre d'elle, ce qui lui donne une certaine aisance qui tranquillise son entourage.
★Quel est le caractère de ton personnage? Maxine est dotée d'une grande intuition, et sait surtout reconnaître la vraie valeur des choses. Éduquée sur une base militaire, son enfance fut assez stricte et elle manqua de la présence d'un père à l'adolescence; ces deux faits ayant fait d'elle une femme simple, aspirant à la tranquillité, mais aussi assez veule à ses heures perdues: pour elle, il faut maintenir les status quo. Elle pense peu à elle, voir jamais, et se dévoue principalement à sa famille pour laquelle elle a un profond amour. Ses enfants sont couvés par ses attentions et sa prévenance, et elle fait tout pour leur être agréable et les protéger: ceux qui nuisent à sa famille découvrent alors une femme déterminée et rancunière, loin de cette Maxine douce et maternelle que tout le monde connait.
La noire fait cependant beaucoup d'effort pour plaire et se faire apprécier puisque pour elle, le regard des autres est une composante importante de sa propre estime: elle n'est pas toujours très sûre d'elle et les jugements la blessent plus facilement qu'on ne le pense. Elle a besoin des autres pour se sentir exister; elle ne sait pas toujours si ce qu'elle fait est juste: si elle n'est assurément pas la meilleure des femmes, elle espère être la meilleure des mères, des ex-épouses et des amies; Maxine a peur de vieillir, d'être à la traine: elle a dévoué sa vie à ses enfants puis sa carrière et a l'impression de "se réveiller à cinquante ans" et d'être passée à côté de sa vie qu'elle aimerait pouvoir rattraper.
Si les étudiants de Columbia ont tendance à la surnommer "Wonderwoman" ou "woman of steel" par dérision, la noire est loin d'être une super-héroïne; pourtant dans son travail elle est appliqué et se donne à fond, surement trop: le travail a toujours été pour elle la donnée la plus importante de sa vie, au point de sacrifier beaucoup de choses pour lui: elle peut travailler un nombre d'heures incroyable sans ressentir de fatigue, que ce soit physique ou morale. Pourtant lorsqu'il s'agit de ce grand vide béant qu'est sa vie sentimentale, Maxine accuse une réelle insécurité: elle pense que refaire sa vie à son âge est impossible, ou particulièrement ardu.
Elle ne manque pourtant pas d'ouverture d'esprit: à l'aube de sa cinquantaine, la noire a remit tout ce qu'elles avait en question en commençant par son orientation sexuelle et ses aspirations amoureuses; peut-être est-ce justement à présent qu'elle doit apprendre à s'ouvrir, et profiter de sa vie maintenant que ses enfants sont largement indépendants. Mais le fait est là: Maxine Bouvier est une célibataire de cinquante ans qui aimerait non pas forcément se caser mais rencontrer de nouvelles personnes, avec des gouts nouveaux, mais craint d'être un jour cataloguée comme couguar, par exemple.
Alerte et enjouée, elle n'est pourtant pas du genre extravertie, loin de là. Elle n'aspire qu'à la tranquillité et l'harmonie d'une vie rangée et sans histoire. Pour autant, lorsque les problème surviennent, la quinquagénaire ne fuit pas: même si les changements la terrifient, femme profondément statique, elle veut tenir bon. En effet, les modifications dans sa vie l'angoissent: elle n'aime ni changer ses habitudes, ni changer d'avis, ce qui lui donne la réputation d'être bornée malgré une bonne nature générale.
C'est une bonne confidente, sachant garder un secret, guère avide de ragot malgré une certaine curiosité. La noire a également le cœur sur la main, dans une certaine mesure: elle est serviable, rarement intéressée, parfois un peu crédule. Dans tout les cas, elle manque cruellement de désirs personnels et fait un transfert sur ses enfants. Elle a peu d'amis, mais des amis sûrs, de son âge et de longue date. Elle est parfois un peu maladroite, mais ce n'est jamais à dessein: parfois ses mots vont plus vite que ses pensées.
Maxine adore discuter et échanger ses idées, malgré sa nature réservée. Un rien la passionne, quand cela à attrait à ce qu'elle aime: l'histoire, la lecture, et surtout la musique. Fan inconditionnelle de David Bowie depuis ses débuts, elle va souvent à ses concerts, avec un enthousiasme un peu adolescent. Lui parler de son chanteur préféré lui donne souvent des ailes et la rend comme intarissable. Queen et Freddy Mercury sont aussi ses sujets de prédilection, au même titre que les films d'ations, la mode ou encore le Rocky Horror Picture Show dont elle connait toutes les chansons par cœur.
Elle est parfois un peu trop pédante sans s'en rendre compte, mais cela est à mettre sur le dos d'une certaine ingénuité. Le fait qu'elle s'intéresse un peu à tout la conduit parfois à une certaine instabilité, une certaine volubilité. De son enfance dans le monde militaire Maxine a concerné le langage NATO que son père utilisait avec elle, utilisant les premières lettres de mots: ses "motherfucker" deviennent des "Mike Foxtrot", ses "holy shit" des "Hotel Sierra"; le code pour "on mange" donné à ses enfants est par exemple "Delta India Romeo Kilo" (Dinner Is Ready, Kids). Ses "Romeo Alpha" (Red Alert), ses enfants les connaissent: c'est le code rouge qui signifie que la situation dégénère et que l'on doit se calmer. Parfois agacés, parfois amusés par le jargon militaire de leur mère, les enfants Green-Bouvier la surnomment parfois "Sergent Bouvier", par dérision. Cela la fait même rire elle.
Maxine n'est pas connue pour son sens de l'observation, mais plutôt pour le contraire. Les choses parfois les plus évidentes lui passent par dessus la tête, et elle ne verrait pas la poutre qu'elle pourrait avoir dans l’œil. Si son tempérament enjoué n'engendre guère la mélancolie, il arrive à Maxine de manquer cruellement de confiance en elle et parfois d'optimiste. Quand les choses la concernent directement, elle peut parfois faire preuve d'une terrible indécision, pesant ad vitam eternam le pour et le contre sans parvenir à choisir, car elle a du mal à prendre des décisions seules, ou alors juste pour elle.
On surprend parfois chez elle une pointe de mépris pour certains hommes qu'elle qualifie de "bêtes"; pourtant elle est compréhensive, mais sa manière de voir son propre sexe est entaché d'une vision un peu réductrice: les femmes sont en général les victimes des hommes. Cela vient autant du manque de son père, mort durant la guerre du Vietnam, que le souvenir des tendances violentes de ce dernier. Ses amitiés sont à la fois rares et intenses: ses meilleures amies, au nombre de trois, le sont depuis plus de trente ans et cela ne risque pas de changer.
Well... It's my story...
Maxine Grace Bouvier naquit à Bâton-Rouge, en Louisiane mais elle grandira sur l'Otis Air National Guard Base, le camp militaire de son père, où emménagea sa famille quelques mois après sa naissance. Quatre ans plus tard ce fut au tour de sa sœur Dominique de voir le jour, aussi turbulente que Maxine était une enfant sage. Malgré l'environnement singulier, les deux petites Bouvier grandirent sans heurt, entre camion militaire les emmenant à l'école de la base et petites bêtises sans incidences réelles. Une enfance un peu rude, sans fantaisie, mais sans tristesse non plus; leur père, Henry Bouvier, était Master Sergeant de United States Air Force, et avait fait la guerre de Corée pour commencer sa carrière. De lui, Maxine apprend le code NATO, qui sera un des seuls vestiges de son existence puisqu'en août 1973, sa mère Edna reçoit une missive affirmant la mort de son mari, durant la guerre du Viêt Nam. Maxine n'a que onze ans quand elle perd son père, Dominique neuf, ce qui perturbera grandement la cadette qui deviendra plus tard une enfant à problème.
Maxine quant à elle préféra être le soutien de leur mère effondré, devenant ainsi une des femmes de la maison, acceptant de troquer son enfance et les débuts de son adolescence au profit du maintien familial. Edna ne se remariera jamais, préférant retourner dans sa Louisiane natale auprès de ses parents pour éduquer ses filles. Tandis qu'Edna travaille dans une usine automobile, la vie de Maxine oscille entre collège et entretien de la maison familiale: elle devient une seconde mère pour Dominique, tout en se liant un peu plus à Nelson et Hortense, ses grand-parents un peu exubérants habitant le fameux quartier Treme à la Nouvelle-Orléans, où vit toute la famille dès lors. Son grand-père l'initie à la musique et bientôt elle utilise son argent de poche pour trainer chez le disquaire et dénicher quelques vinyles d'occasion. Elle découvre le meilleur groupe britannique de tous les temps, Queen, mais aussi le glam rock sophistiqué de David Bowie. Elle rêve un peu avec Diamond Dogs, Scary Monsters and Super Creeps mais aussi News of the World. Bowie et Mercury deviennent ses idoles, s'étant trouvé une passion qu’elle partage avec un blanc du nom de Johnny Green, un des enfants des voisins de ses grand-parents, de quelques années plus âgé qu'elle. Elle entre dans la vingtaine avec les années quatre-vingt, et Johnny lui permet d'aller à son premier concert. Les deux deviennent rapidement proches et décident naturellement de sortir ensembles; Maxine connaitra ses premiers émois avec lui; sur Under Pressure, un duo David Bowie/Freddy Mercury.
Quand Maxine se rend compte qu'elle est enceinte, elle en parle rapidement à Johnny qui décide de l'épouser pour que tout soit bien dans les clous, et pour ne pas faire jaser leurs familles. Mais les familles Bouvier comme Green voient d'un mauvais oeil une union interaciale et des difficultés surviennent, providentiellement éventées par la forte tête qu'est grand-père Nelson, Maxine ayant toujours été sa préférée: il voulait qu'elle ait une belle vie et ne laisserait personne s'en mêler pour une histoire de couleur de peau. Maxine devint alors mrs. Green et leur fils Nelson Jr. -nommé d'après le nom de son bien aimé grand-père décédé l'année précédente- nait quelques mois après leur mariage, dans un parfait timing. Le couple reste à la Nouvelle-Orléans, et Johnny part faire son service militaire. Après tout, il avait toujours exprimé le vœu de devenir militaire de carrière et c'était un peu ce qui avait attiré Maxine, cherchant le père qu'elle avait perdu dans un homme. Pourtant, c'est ce fait même qui tuera leur couple, sept ans plus tard: avec un mari absent et une vie quelque peu solitaire, Maxine a du mal à vivre. Retournant un moment chez sa mère et sa grand-mère pour y élever Nelson tandis qu'elle parvient à décrocher une bourse pour Harvard, la jeune femme attend fébrilement son époux entre chaque rare permission, jusqu'à finir par irrémédiablement demander le divorce. Johnny, conciliant de nature, essaye de le faire à l’amiable. Ce n'est pas que l'amour n'est plus là, au contraire: c'est qu'ile st trop contrarié. Chacun doit alors faire son deuil et Maxine retourne définitivement vivre avec sa grand-mère et sa mère, deux femmes relativement aigries et déçues par la vie qui ne parviendront cependant pas à la convertir à la pratique des racontars.
Elle se concentre autant qu'elle le peut à l'éducation de son petit garçon mais ses études tardives à Harvard l'en éloigne quelques peu et elle décide finalement de faire une pause pour pouvoir mieux s'occuper de Nelson, qui finalement tout comme elle le fut est éloigné de son père. Son fils ne lui en voulu jamais pour le divorce, mais grandit comme un enfant sage et presque trop calme, un peu dans son monde; il était bon en classe, recevant régulièrement les félicitations de son professeur d'anglais, Zeus Patton, un homme plutôt séduisant de l'âge de Maxine qui ne tarde pas à la courtiser. De prime abord récalcitrante, la jeune femme tombe finalement sous le charme du bel instituteur et ils commence quelques correspondances polies, puis plus romantiques. Au fil des mois, les choses prennent un tournant plus sérieux et Zeus tente de faire reprendre ses études à Maxine, qui rêve de travailler comme lui dans l’éducation, mais en université. Nelson semble alors plutôt bien prendre l'aventure de sa mère, mais l'incite à se rapprocher réellement de Zeus et d'accepter définitivement de devenir sa petite amie; ce qu'elle fait bientôt, comprenant que son fils avait besoin d'une figure paternelle, et elle de tendresse masculine. Pendant ce temps sa petite sœur Dominique tombe dans la drogue, punk et fugueuse pour qui la seule philosophie applicable est "no future". Maxine tente d'aider sa cadette mais cette dernière la rejette, comme elle rejette violemment toute sa famille.
Le mariage arrive tout naturellement et de Green-Bouvier, Maxine devient Patton. Son fils reste un Green, selon son propre vœu et celui de sa mère. L'amour est à nouveau au rendez-vous, et elle se souvient encore avec nostalgie de "leur" chanson, ce Blue Savannah d'Erasure qu'ils dansaient ensembles durant leurs premières sorties ensembles. Le ventre de Maxine prend pour la seconde fois la forme de l'amour à peine un an après leur noces, et la petite Grace vient rapidement au monde, fruit de leur amour et second enfant de Maxine; mais elle les aimera à part égale. Quelques années plus tard, elle retombe enceinte du second enfant de Zeus: ce sera un garçon qu'ils décident appeler Henry en hommage au père de Maxine. Zeus quant à lui ne délaisse pas Nelson avec la venue de Grace et Henry mais lorsque ce dernier atteint ses quatorze ans, les services sociaux l'informe qu'il peut choisir chez quel parent il va vivre. Bien qu'aimait profondément sa mère, Nelson choisi de retourner avec Johnny, ce dernier étant à la retraite pour mauvaise blessure: en effet son rêve depuis tout petit est de devenir militaire comme son père biologique et il veut, enfant consciencieux et en avance pour son âge- s'immerger dans le milieu.
Maxine et Zeus respectent son choix, mais les larmes sont au rendez-vous: Nelson va vivre près de Seattle, à l'autre bout de l'Amérique. Cependant il fait une promesse qu'il respectera toujours: il correspondra avec sa mère et son beau père d'abord par lettre et téléphone, ensuite en ajoutant les mails, et reviendra pour les vacances ou quand il serait militaire, durant ses permissions. Maxine conçoit à cette période un certain rejet du monde militaire, lui ayant prit son père, ayant fait capoter son premier mariage et éloignant son premier fils. Elle décide alors de se dévouer corps et âme à sa famille, au bien-être de Zeus et à l'éducation de Grace et Henry, afin qu'il ne manque de rien; l'absence de Nelson lui laisse un goût d'échec. Malgré cela, la vie est douce avec les Patton et ne sera perturbée que par le départ de Nelson pour la guerre d’Afghanistan, intégré à la société militaire privée Blackwater Worldwide, ce qui plonge Maxine dans l'angoisse et le stress. Elle continue à enseigner les mathématiques appliquées à l'université de Tulane, à la Nouvelle-Orléans, avec un acharnement qui lui vaut autant l'admiration que la jalousie de ses collègues. Mais Maxine ne fait que se réfugier dans on emploi pour tenter de remiser ses angoisses.
En 2006, la famille Patton déménage à New York suite à la mutation de Maxine à l'université de Columbia. Zeus trouve facilement un emploi dans un des lycées de la ville et leurs enfants grandissent petit à petit, sans heurt. Et de leur côté, les parents vieillissent sereinement. Maxine s'engage dans la campagne de soutien à Barack Obama qui veut retirer les forces armées américains de l’Afghanistan et on la verra souvent à quelques meetings ou associations de voisins. C'est un soulagement lorsqu'il est finalement élu président et son fils Nelson revient sain et sauf en 2011, décidant de se reconvertir dans la sécurité privée. Il rencontre alors Henry, ce frère qu'il ne connaissait pas et voit comme Grace a grandi; Zeus l’accueille comme toujours, comme un second père et il repassera régulièrement voir les Patton, intégré à la famille mais d'un tempérament solitaire, faisant sa vie de son côté. La vie n'est pas toute rose, mais elle n'est pas difficile, ou pénible. Entre sorties en famille, cinémas et festivals en plein air, la vie de chacun se construit ou se poursuit, avec des hauts et des bas mais jamais délaissés par les autres. Nelson passe de plus en plus souvent et renoue définitivement avec sa mère qu'il avait un peu perdu de vue, les enfants s'inscrivent à l'université tandis que Maxine accède au poste de doyenne de Columbia après un travail acharné... la vie des Patton semble être un long fleuve tranquille que rien ne peut perturber, même pas l'arrivée d'un élément suspect dans leur vie: leur voisine Veronica. Maxine, aveugle aux choses les plus évidentes, ne se doute de rien: son couple bat un peu de l'aile depuis quelques années, assommé par la routine mais aussi son absence, plus dévouée à son emploi après s'être longuement dévoué à ses enfants; la complicité qu'elle partageait avec son mari s'était désagrégée sans même qu'elle s'en rende compte. Veronica a vingt ans de moins; elle est avocate, célibataire et par dessus tout, extrêmement belle.
Personne ne s'étonna plus tard que Zeus ait une aventure avec elle, à part peut-être sa femme, qui fut choquée au point de demander directement le divorce. Zeus ne se battit pas vraiment: visiblement il s'épuisait dans un mariage qui allait à vau-l'eau. Le couple divorça alors, comme toutes ces petites tragédies ordinaires. Maxine déménage seule dans un appartement; la maison est bien trop grande maintenant que son mari est parti et que ses enfants sont grand et vivent seuls. Et la réalité la rattrape, comme on vous met une claque pour vous réveiller: elle avait cinquante ans et aucune ambition, aucune connaissance de la vie en dehors de son travail, sa famille et ses trois amies Lynette, Constance et Clarisse, restées à la Nouvelle-Orléans. Elle n'avait à raconter d'elle que sa carrière et ses mariages: deux mariages ratés. Sa joie, c'est ses enfants; mais elle, qu'a-t-elle accompli pour elle-même? Qu'a-t-elle visité, découvert, seule? Rien. Le constat lui sembla bien amer et le monde bien trop vaste maintenant qu'elle se donna la possibilité de le découvrir; c'était à se donner le tournis. C'est à présent qu'elle doit plonger dans sa seconde jeunesse; mais Maxine a peur de tomber et de se noyer dans toutes les possibilités que lui offre sa nouvelle liberté, qui l'effraye surtout, elle qui n'a jamais été seule.
Le monde est si vaste quand on a tant à découvrir; c'est un constat effrayant.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Basterd, 30 hivers. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Je reviens après être partie. J'étais Claes J. Blømkvist, Aspen R. Napier et anciennement Meredith L. Rosenberg. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non. ★Présence sur le forum → 5/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → Perso inventé. ★Crédit images → Cranberry, tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
C'était à la fois étrange et rassurant d'avoir un ami comme Thanatos; elle ne savait pas tant de choses à son sujet, comme il ne savait que l'essentiel sur elle et pourtant tout avait parfaitement évolué entre eux: le russe était la seule personne qui était parvenu à apprivoiser Chloe, à lui offrir une sensation de confiance, de confort émotionnel: il était son ancre quand le bateau dérivait; ivre de peur ou de rage. Il était la fondation en béton armé, les poutres en acier trempé de sa nouvelle vie. Et aucune femme ne pourrait jamais remplacer cet homme-là, qui n'était pas comme les autres pour la brune. Elle se souvenait bien de ces jours gris, plus sombres, où sa présence l'avait aidé à tenir le coup; et où elle avait accepté d'être là pour quelqu'un, finalement; elle avait besoin de lui, espérant qu'il aurait besoin d'elle. C'est une amitié qu'elle ne parviendrait jamais à expliquer.
Il lui sourit et elle l'imita, le laissant choisir la musique qu'il aimait afin qu'il soit dans de bonnes conditions. Glissant ses mains dans ses poches, la jeune femme regarde son ami de dos, sans rien dire. Le cure-dent dans sa bouche est le seul indice d'une angoisse chronique qui ne la quittait jamais: la tranquillité n'était qu'une visiteuse dans sa vie; elle divagua un instant, le regard un peu perdu dans le vide avant que les premières notes d'une mélodie familière ne se diffusèrent dans la pièce. Elle écouta attentivement, cherchant le repos de l'esprit dans cette chanson qu'aimait son ami. Les paroles lui parlaient, le son l'apaisait et les yeux presque mi-clos, elle se tourna un instant vers la cuisine pour se débarrasser de son cure-dent, objet facteur d'angoisse existentielle.
"Arcade Fire; j'adore", se contenta-t-elle de dire en revenant.
Sur certaines choses, ils avaient des gouts qui se recoupaient; sur d'autres, des intérêts diamétralement opposés. Ils se regardèrent un instant sans rien dire, peut-être gênés ou interdits; Chloe haussa les épaules et son sourire s'élargit un peu plus tandis qu'elle tendait les mains à Thanatos. Elle n'a aucune idée de comment danser sur cette chanson, de comment danser avec un homme; de comment danser tout court. Mais lorsqu'il rit, elle sourit avec lui. Parce qu'avec son ami tout était simple et limpide.
"Moi j'sais pas danser du tout", dit-elle en riant, "mais ça ira, j'te marcherai pas dessus, promis."
Elle badinait; c'était presque impossible pour une fille comme elle, si sombre, toujours sur ses gardes et sur le fil du rasoir, à manquer de tomber d'un côté comme de l'autre. Thanatos abandonna sur le canapé sa boite de cds toute dérangée pour venir à elle et le contacts des mains de son ami dans les siennes - chose qui était pourtant déjà arrivé- la laissa un peu sur le carreau, mise à quia. Un instant, elle se sent un peu bête, ne sait pas quoi faire et le fixe bêtement, comme ça sans rien dire. Elle ne sait pas où mettre ses mains, quand comment, et comment commencer. Danser, ça n'a jamais été son truc mais surtout, elle ne sait pas comment faire avec un homme, n'ayant jamais eut que des interactions avec les femmes. Ça peut sembler bête comme Thanatos est son ami, mais elle ne connait rien des habitudes des hommes; elle ne connait rien de leurs gestes qu'elle imite cependant pour se donner un genre; qu'elle caricature.
Alors Chloe prend une grande inspiration et au diable la dignité; elle fait comme elle a toujours fait, glissant bras autour de son ami pour poser une main dans son dos. Peut-être qu'elle aurait du prendre ses jambes à son cou et aller se cacher dans un coin, mais elle ne pouvait pas; c'était juste un petit truc comme ça, pour suivre un rythme, pour suivre le calme. Il n'y avait personne ici à part eux et donc aucune raison d'avoir peur de se tourner en ridicule. Ce sont les hommes qui commandent la danse, selon les idées basiques; peu importait, aussi. Elle ne commande rien du tout, dans cette danse là qui finirait surement par lui échapper à un moment, elle en avait l'impression; elle se souvenait de la souffrance de Thanatos, à la clinique; de ses yeux effrayés par des choses qu'elle ne voyait pas, elle. Et son désir à elle d'éloigner tout ces maudits fantômes qui tourmentaient son meilleur ami.
Juste un instant, oublier l'angoisse et la peur. Comment faire pour arrêter rien qu'un instant de souffrir? Elle avait trouvé la solution, la tenant entre ses bras, lui souriant. Chloe se détendit et son sourire resta triomphant sur son visage aux traits tirés par la fatigue. Avec lui, elle n'avait à s'inquiéter de rien, et n'avait même jamais pensé à s'inquiéter; elle pouvait enfin respirer et se sentir en sécurité, le tenant entre ses bras. Ce n'est qu'un geste d'ami. Le meilleur qui soit.
Dernière édition par Maxine G. Bouvier le Lun 14 Oct - 17:50, édité 43 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 0:20
Y a que toi pour nous faire des persos comme ça
Re-Bienvenue Tu nous a manqué
Je suis fan du prénom
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 0:38
BON RETOUR PARMI NOUUUUUUS JE SUIS TROP HAPPY QUE TU SOIS LAAAAAAA <3<3<3
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 0:39
Je suis le vieux machin du forum, c'est trolaklass tavu.
Merci pour votre chaleureux accueil mes loulous, vous m'avez grave manqué et ça fait longtemps que je songeai à revenir. *SERIALFREEHUGGER*
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 3:55
AHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Welcome back
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 4:00
Welcome
Elsa J. Shadow
Empire State of Mind
◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 10:40
Andy Biersack quoi, je suis fan de lui! *o* Et j'suis toujours open pour un lien, je suis à nouveau la p'tite nouvelle aussi. (puis tatoueur, tatoueur quoi! ♥)
Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 10:57
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas & si tu as le temps tu peux passer sur la chatbox pour te familiariser avec les membres.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 11:06
Merci pour l’accueil! ♥
Et voilà ma fiche est terminée.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 12:12
So, re-bienvenue sur NY
Maxine, c'est un très joli prénom
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 12:55
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 15:01
Zombie Boy. *o*
Merci à tous pour l’accueil, encore une fois! <3
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 16:04
Validée !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur les ballons :
Have Fun !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 17:32
Re-bienvenue amour.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 17:50
Oh yeah un retour qui déchire. (Re)Bienvenue sur le forum
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 20:40
rebienvenue pareil je ne t'ai pas connu
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again. Jeu 10 Oct - 21:06
Tellement contente de te revoir ici, mon Dieu tu nous as trop manqué
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Sujet: Re: MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again.
MAXINE ♔ hello darkness my old friend, I've come to talk with you again.
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