Sujet: SDJP ❝ And to attain our goal.....anything goes. Mer 9 Oct - 13:23
FEAT. LILY COLLINS
Sephora Dana Belle PIPER
24 ans → Née à Londres (UK) le 05/09/1989 → arnacoeur (briseuse de couples professionnelle) PDG de sa propre société Heartbreaker célibataire → hétérosexuelle → membre des Beauty Queens.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques?
⊹ Elle a une grande sœur (Marina) & un petit frère (Davey). Elle garde un lien superficiel avec sa famille, seule sa grande-sœur se montre compréhensive par rapport à son travail. Mais cela reste un sujet assez tumultueux entre elles vu que Sephora n'est pas prête à parler publiquement de son travail à ses parents. ⊹ Elle a commencé un cursus universitaire (en économie) au campus London School of Economics and Political Science qu'elle a interrompu durant la deuxième année. Elle garde un souvenir mitigé de son aventure universitaire malgré le fait qu'elle s y se soit assez bien sociabilisée. ⊹ Si au départ elle voyait son activité comme étant brève, c'est son banquier qui lui suggéra l'idée de créer sa société et d'en déposer le copyright. Création de la société Heartbreaker durant l'été 2009 (seule employée jusqu'à fin novembre). ⊹ Elle est arrivée à New-York pour le travail, et est tombée en amour avec la Grand Pomme et a décidé de s y installer définitivement durant l'hiver 2009. ⊹ Ses divers contrats l'ont amenés à voyager dans pas mal de coins de l'Europe l'obligeant à maîtriser quelques mots de la langue du pays. ⊹ Son film favori est The Virgin Suicides ⊹ Elle porte un tatouage au poignet, le symbole représenté est celui de l'infini. Ne cherchez pas à savoir quand il a été fait mais plutôt pourquoi. Elle l'a longtemps caché pensant que sa mère la tuerait sur place si elle le voyait. ⊹ Elle trouve le film L'Arnacoeur comme fidèle représentation de son métier, sauf que dans son cas la situation financière de sa société se porte bien et elle n'a pas mêlé les membres de sa famille à son affaire. ⊹ Gauchère, elle porte ses bagues à la main gauche, et ses bracelets à la main droite. ce qui ne l'empêche pas de toujours marquer un léger temps de pause quand elle doit faire la différence entre la gauche et la droite. ⊹ Grande voyageuse dans l'âme, les aéroports sont ses endroits favoris. ⊹ Ses classiques à elle ? Titanic, Fight Club, 500 days of Summer, Modern Family, Brooklyn Nine-Nine, My sweet sixteen, Britney Spears, Beyonce & Justin Timberlake. ⊹ Sephora est une adepte des fuck, bitch, whore, asshole, dumbass et tout une panoplie large et variée. ⊹ Elle a la dangereuse manie de ne jamais avoir ses deux mains sur le volant, et a l'impression de se déporter totalement quand elle le fait. autant le fait de téléphoner au volant + envoyer des textos la met hors d'elle, autant dépasser de vingt à trente kilomètres la vitesse autorisée ne la dérange pas vraiment. ⊹ Quand elle voit un 13:13 / 22 : 22 etc. sa manie d'enfance revient illico à la charge. des vœux elle en a fait une dizaine seul un seul s'est réalisé pourtant ça ne l'empêche pas de continuer.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Qualifiée de nonchalante, de paresseuse et d'opportuniste durant son adolescence. Sephora insupporte autant qu'elle intéresse, petite elle se faisait surtout remarquer par son sérieux et sa discrétion. La crise de l’adolescence passée par là c'est radicalement le contraire qui se produisit. Grande gueule n'hésitant plus à se mêler des histoires qui ne la concernaient pas, et à être beaucoup plus sournoise que nécessaire. (Le boulot aidant beaucoup.) Avec tous les bouquins de psychologie, d'analyse comportementales, de science du langage qu'elle s'est tuée à lire elle est devenue un scanner à elle toute seule. Capable de trouver vos failles et s'en nourrir. Au pire dans ses bons jours, la jolie jeune femme se contente juste de sourire et de lancer une petite réplique bien acide. Cette attitude de je m'en foutiste lui a donné une grosse réputation de manipulatrice, préjugé qui lui a joué des tours durant sa brève période d'étudiante. Réaliste à l'égard des relations amoureuses elle ne se soucie plus vraiment de l'aspect couple dans une relation mais surtout de l'étape séduction. Elle a toujours préféré les premières conversations, les première étincelles dans les yeux etc. se lassant ensuite très rapidement.
Perfectionniste et têtue, on la prendrait pour un véritable bourreau de travail à la voir sans cesse s'activer sur les nouveaux contrats et à toujours vouloir aller plus haut. Elle entretient toujours une grosse barrière entre vie privée et vie professionnelle ce qui vous donne largement l'impression d'avoir affaire à deux Piper complètement différentes ; l'arnacoeur et la fashionista.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Meow/HK ★Comment es-tu arrivée ici ? → A long time ago ★Ce personnage est-il un double compte ? → TC back to basics ★Présence sur le forum → cinq sur sept ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé. ★Crédit images → DailyLilycollins@lj + psychozee
Mon exemple de RolePlay:
→ My sweet innocent Daemon songea-t-elle, dés lors qu’il lui fit comprendre à sa manière qu’elle devrait arrêter son côté Robin Scherbatsky, pour se reconnecter sur son nouveau rôle d’épouse parfaite. Parfaite elle voulait bien, l’épouse par contre pas vraiment. Avec Valentine dans les pattes, ces perspectives de perfect week seraient renvoyées aux oubliettes. Ses soirées où elle pouvait se vanter d’être la plus indépendante du groupe également. Lors de leur prochaine sortie, elle qui se moquait de celles qui devaient rentrer à une certaine heure aurait sûrement le même traitement et deviendrait vite fait bien fait la risée du groupe. Faire du travail sur soi chez elle ( encore elle l’acceptait à demi-mots ), par contre devoir régir sa vie en fonction de leur foutue vie commune imaginaire ; non. Il est partit ne s’en souvient-il pas ? De son propre chef, sans longues et barbantes explications. En deux années elle se mit à avoir de nouvelles habitudes, un rythme de vie décalé aussi. Ses parents voyaient ce changement radical comme un poison, elle comme un total moyen d’extériorisation.
Débarqué de nulle part s’apparentant à l’expert conjugal monsieur commençait sa petite liste d’exigences. Le laissant vociférer dans son coin, elle ne lui adressa qu’un regard noir en guise de réponse. Oh s’il fallait embrasser l’un de ses amis pour qu’il comprenne qu’elle ne changerait pas elle s’y plierait. Un baiser de plus ou un de moins ça ne changeait pas vraiment la donne. Cela rendait juste leur relation un peu plus explosive. Et là, elle aurait bien envie de lui exploser littéralement à la figure, de le chasser de sa salle de bains et de s y enfermer jusqu’à ce qu’elle ait réussit à conserver son sourire faux deux heures d’affilées. Les mots de Daemon pouvaient accroître ses sentiments à toute vitesse, comme s’il réussissait à amplifier son ressentit. Un élément a prendre dans leur lien si indescriptible, et à la fois si vital. Vital au point de le laisser droit comme un piquet devant elle ? Oui quelque chose comme ça. Le mec n’a pas mit plus longtemps que d’habitude en allant acheter du pain, il l’avait lâché. Qu’elle se mette cette phrase dans la tête au lieu d’éprouver de la joie bien dissimulée de l’avoir retrouvé. Stop acting like a stupid teenager… Tenta-t-elle de se persuader en vain. Elle ne lui sauterait pas au cou mais elle ne le jetterait pas de l’appartement ( un peu normal vu qu’ils sont techniquement mariés mais passons ). Essayant de deviner à quoi il pensait en la fixant activement, elle ne sentit aucun rose monter à ses joues. Même avec uniquement une serviette de bain comme vêtement, Alessia arrivait à garder son naturel déstabilisant. Dans l’hypothèse seule où elle lui montrerait un quelconque sentiment de gêne il saurait le tirer en sa faveur. Soutenant son regard, elle poussa un soupir en entendant cette immondice qu’il appréciait répéter maintes et maintes fois. « Kathy… » son regard légèrement embué, ne lâcha pas Daemon une seule seconde. Kathy c’est moche, Kathy ça la renvoie au pensionnat, et puis c’est surtout pour l’ennuyer qu’il lui sort ce truc. Il n y avait pas d’autres explications. « Ce n’est pas KATHY mais KA-THE-RINE ! » articula-t-elle avec ferveur. Elle savait pourtant qu’elle s’adressait à un mur, ô combien si entêté et qu’elle aurait beau martelé et martelé ; demain il n’aurait que Kathy à la bouche.
Par contre on rembobine la phrase précédente. Elle et son narcissisme exacerbé avait omni la partie romanesque, et la suite encore plus prometteuse. Lui heureux de vivre avec elle ? Il a oublié bien vite qu’elle octroyait plus d’espace à son dressing personnel plutôt qu’à ses affaires à lui ? Ou qu’elle faisait exprès d’utiliser son déodorant comme répulsif sur la terrasse prétextant que les pigeons portaient totalement en horreur cette odeur. C’est si gentiment demandé qu’elle continuerait en relevant le niveau. Deux années a rattraper c’est énorme… Portant sa main en éventail, ses lèvres s’entrouvrirent afin d y laisser circuler sa façon à elle d’exprimer la plénitude totale. « Je n’écoutais plus… En fait dés que tu as dis compréhension j’ai jugé ça comme futile et accessoire. » Sous entendu très clair de : c’est toi qui te barres mon gars, et là c’est moi qui doit jouer à la fille compréhensive tu rêves… Alessia entreprit d’aller plus loin mais se censura. Il pouvait lui envoyer ses explications par courriel s’il voulait, elle le lirait sur la route la conduisant à son job. Voulant étaler le sérieux de son métier, et sa nécessité elle agrémenta d’un battement de cils équivoque : « Bourse, récession, actif, dividende…Voilà de quoi sera faite ma soirée. » Encore une fois l’option mail accélérait leurs affaires.
Idiote, incapable de déduire que cette proposition voulait surtout lui permettre de passer du temps avec elle. Autour d’un shoot de vodka, de sucre et de quartiers de citrons. Petite égocentrique qui préfère envoyer tout balader plutôt que d y réfléchir posément. Quand il comprit qu’elle avait encore besoin d’intimité, elle lui remercia d’un clignement de paupières tête baissée. Replaçant ses cheveux sur le côté, elle tenta de les sécher en les faisant s’agiter sous ses doigts à une allure modérée puis rapide. Passant une lingette humide sur son visage elle se sentit satisfaite de l’image que lui renvoyait ce miroir. Celle d’une jeune femme sûre d’elle, totalement autonome. La serviette encore enroulée autour de son corps, elle quitta la salle de bain y éteignit la lumière et se dirigea vers son dressing.
La première robe qui atterrit entre ses mains fut déposée ensuite sur le lit, se décalant elle ouvrit le premier tiroir et y sortit les escarpins assortis. Avant de se féliciter une fois de plus de son goût mais en totale improvisation. Enfilant ses sous-vêtements, puis ensuite en enfilant la robe elle se baissa pour tenir ses escarpins à l’aide de l’index et du majeur solidement agrippés a l’extrémité de ses souliers. S’approchant à petits pas du salon elle entendit une nouvelle fois les sommations de son époux. La fermeture éclair de son vêtement encore intacte, elle se tourna et remercia la styliste qui eût l’idée de la placer sur le côté et non pas dans le dos. Lâchant un petit rire, elle ne savait pas si monsieur était vraiment sérieux ou s’il blaguait juste un peu trop lourdement. « Sobre je suis d’accord… Donc je vais virer la télévision ça fera un mur complètement nu donc totalement dans la veine S-O-B-R-E ! Pareil pour nos photos, ce salon a des allures de salon du mariage c’est désolant. » Absolument pas inquiète de la réaction de son cher et tendre, elle remonta la fermeture de sa robe en un temps record. A nouveau face à Daemon bien installé sur le canapé elle continua d’une voix guillerette : « Je n’ai pas le souvenir de t’avoir assigné le canapé comme matelas. » Alessia c’est le genre de fille à dire la phrase la plus ambiguë qui soit avec un détachement manifeste. Nouveau battement de cils, ô petite ingrate.
La suite l’insulta sur place. Elle ne savait pas chez qui il avait séjourné durant ces deux années mais il avait été mit au régime sec, il oubliait qu’une Schelsinger se fait plaisir sans en subir les conséquences. « Fais toi plaisir… Je ne sais pas chez qui tu es tombée dans ta foutue campagne, enfin ce n‘est pas comme si ça m‘intéressait aussi. Mais elle n‘a pas été une petite-amie sympa… Oui parce que bon je pense qu‘on a dépassé le stade du je suis sûre que tu m‘as été fidèle durant tout ce temps et blablablabla. BREF j‘ai rencontré d‘autres personnes, tu en as rencontré d‘autres au moins c‘est dit. »
Dernière édition par Sephora D.B Piper le Lun 21 Oct - 8:59, édité 1 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: SDJP ❝ And to attain our goal.....anything goes. Mer 9 Oct - 13:23
Mademoiselle Piper je vous envoie ce dernier mail avant que nous mettions fin à tout contact comme prévu. La dernière partie du paiement a été virée ce matin même, vous devriez le recevoir demain maximum. Je ne regrette absolument pas d'avoir fait appel à vos services puisque grâce à vous j'ai pu éviter de me marier avec un homme qui ne me correspondait tout simplement plus. La nouvelle de l'annulation des fiançailles et donc du mariage a ravi ma mère qui ne voyait qu'en Issac un parfait profiteur. Mon père est déçu mais cela lui passera, je pense que c'est surtout de devoir expliquer tout ça à la famille qui l'angoisse... Je n'ai plus de nouvelles d'Issac depuis que je l'ai mit face au fait accompli, il a essayé quelques jours plus tard de revenir voulant à tout prix se faire pardonner toutes ses fautes passées mais que nenni je n'ai rien voulu savoir.
J'ai eu honte de vous avoir contacté au départ mais quand je vois ce que j'ai évité de peu je n'en suis que soulagée. Je vous recommanderai très certainement à des amies (en toute discrétion bien sûr) car vous êtes totalement sérieuse et professionnelle. Je vous souhaite bonne continuation.
E.B
Un verre de whisky bien entamé posé sur la table basse du salon, un documentaire animalier en fond sonore et une odeur de tabac froid qui prend au nez. Sephora déambule fébrilement dans le hall d’entrée dans l’espoir de ne réveiller personne. Une nouvelle soirée où elle dépasse le couvre-feu, ou elle n’est pas rentrée avec le dernier bus mais plutôt avec le premier du service du lendemain. Elle n’est pourtant pas spécialement ivre (elle a bu sans toutefois en abuser), et ne touche pas aux drogues elle a juste tendance à suivre le mouvement. La londonienne se laisse bercer par les excès, l’ambiance de la soirée et se lâche un peu. Ses escarpins en main elle monte à pas de loups les escaliers menant à sa chambre, sa grande sœur doit être endormie et son frère sûrement en train de jouer en ligne. Les souvenirs de la soirée qui tournent encore dans sa tête, elle a raté l’occasion qu’elle attendait tant avec Jeremiah, en même temps elle veut que tout soit spécial (et parfait). Lui vit un peu comme il l’entend, il n’aime pas être cantonné à l’idée de couple. Il se trouve trop jeune pour s’engager sérieusement alors Sephora a fait semblant de ne rien voir quand il s’est montré un peu trop taquin avec des filles du lycée voisin. Sa sœur lui dit que tout est normal, que les mecs sont comme ça mais qu’il n’ira pas plus loin s’il tient autant à elle qu’il ne l’écrit à chaque carte de saint-valentin. Sephora n y croit pas à la saint-valentin, elle n’a jamais cru en rien de toutes façons alors bon… Elle ne sait même pas si elle aime sincèrement Jeremiah ou si elle le fréquente juste pour entrer dans le moule. Moule dans lequel ses propres parents se sont perdus ; son père est plus souvent habité par l’euphorie de la boisson plutôt que par la joie de vivre. Sa mère essaie de maintenir un semblant de cohésion au sein du foyer, c’est bien pour ça qu’elle tient tellement à ce que ses enfants aillent le plus loin possible au niveau des études. Sauf qu’à Sephora les études ce n’est pas son truc…
Petite elle se voyait Princesse, c’est cool comme situation ça Princesse. Personne ne lui avait interdit ce choix, alors l’idée avait continué de germer. Sa sœur voulait être professeur de danse, et son frère pilote de ligne. Maintenant sa sœur se plaint constamment des cours, et la seule chose concrète que pourrait piloter son frère serait une voiture sur un circuit privé dans un jeu vidéo.
Il ne lui reste plus que trois marches et personne ne lui a encore reproché l’heure tardive, conquérante elle avale les quelques pas restants et entre discrètement dans sa chambre. Escarpins jetés en dessous du lit, porte qu’elle ferme illico, elle se déshabille à la hâte et se met le premier truc qu’il lui tombe sous la main. Ses paupières l’invitent au sommeil, ses cheveux sentent la cigarette, elle en vient à détester sa meilleure amie accro de la première heure. Les premiers rayons de soleil se profilent, son portable vibre brièvement mais craintive elle préfère s’engouffrer sous les draps et se fait happer par le marchand de sables.
Ma petite Sephora, Tu me manques terriblement ! Tu n'as pas idée de ce que tu rates ici à Barcelone... La voisine Mary a donné naissance à des jumelles (& que le père est aux abonnés absents). Oui je sais que tu n'apprécies pas ce genre de commérages mais tout le monde le sait... Et même ton père plaint la famille de cette petite. Ton frère continue son parcours universitaire à la manière Davey, tu le connais "tranquille est son crédo". Il y a juste ta grande sœur Marina qui voudrait te voir plus souvent, son mari a été muté en France (dans le Sud je crois) et elle se sent un peu seule... Mais tu sais très bien que son mari va à nouveau la traiter comme une princesse et une fois à New-York ou à Rome elle aura oublié ces quelques temps de solitude.
Ton père me demande de tes nouvelles ! En même temps avec nos vacances il ne fait que tourner en rond et me fait tourner en bourrique en même temps. Nous avions prévus de visiter la ville histoire de nous changer de notre quartier de Londres mais monsieur n'en fait qu'à sa tête. Mon cœur tu n'en donnes que rarement en ce moment... Je sais que ton travail te force à voyager, et te prend le plus clair de ton temps mais cela doit bien faire 2 ans que tu n'es pas venu nous voir. Quel genre de travail fait ça ? J'ai essayé de te passer un coup de fil mais ton numéro me disait qu'il était hors service. Peut-être devrions-nous nous mettre à Skype ? C'est la tante de mary qui m'en a parlé, elle n'arrête pas de piailler qu'elle voit ainsi ses neveux sans arrêt.
Appelle-nous dés que tu peux mon trésor ! Et rends-nous visite, je veux à tout prix te faire tes plats préférés. Je t'embrasse fort..
Ta maman qui t'aime.
PS : Papa t'embrasse aussi.
La situation des Piper n’est pas catastrophique, ils appartiennent à la classe moyenne et sont bien lotis par rapport à certains voisins. Ils ne croulent pas sous les dettes, la maison a été payée à crédit mais à force de travail les mensualités ont remplacés un paiement par anticipation. La mère de Sephora est maintenant fière de dire qu’il s’agit de sa maison. Sephora a augmenté sa fréquence de sorties, elle a aussi viré Jeremiah de sa vie accessoirement.
Elle regrette le temps des coloriages magiques, du goûter à seize heures, des récréations quotidiennes, et la simplicité de la vie d’enfant. La société actuelle la dégoûte, sa sœur est devenue totalement dépendante de son fiancé (elle qui se jurait être une féministe) et son frère ne lui parle plus aussi souvent qu’avant. Au lycée elle brille par son silence et son caractère réservé, elle obtient des notes correctes mais ses professeurs ne cessent de lui rabâcher qu’ils savent qu’elle peut faire cent fois mieux. Sephora s’en moque. Ce n’est pas son carnet scolaire qui lui donnera le droit de devenir Princesse. D’ailleurs la dernière fois qu’elle a balancé cet objectif à haute voix on lui a plutôt conseillé de devenir humoriste ou de fréquenter activement la famille royale.
Elle s’est jurée de ne plus s’investir dans les relations amoureuses, son choix fait parler. Il est tellement sujet aux quolibets qu’on vient aussi à s’interroger sur son orientation sexuelle. Pourquoi une jolie jeune femme comme elle n’en profite-elle pas ? Pourtant l’ironie de la chose se trouve dans le comportement qu’elle adopte ailleurs, il y a la Sephora au lycée et puis… Il y a la Sephora en soirées. Celle-ci est adorée de tous, enviée et désirée. Son répertoire de contacts pullule de propositions de plans en tous genres, même un chasseur de têtes veut l’embarquer dans une téléréalité. On lui donne quelques relations (pas sérieuses) et une très bonne descente. Une bonne moitié des organisateurs de soirées pensent qu’elle est majeure depuis un bail et qu’elle vit comme une étudiante hipster. C’est en rentrant à reculons, à l’heure où les ouvriers partent au travail que la fameuse hipster laisse place à une lycéenne désabusée, perdue au sein du système scolaire. Même rituel du coucher, son réveil sonnera une heure et demie plus tard.
Bonjour mademoiselle Senfield, Nous avons remarqués que depuis quelques temps vous ne veniez plus à la salle de sports et en tant que cliente fidèle nous serions profondément peinés si vous veniez à nous quitter. Vous retrouvez ci-joint le détail des activités proposées pour le mois d'Octobre. Nous vous rappelons qu'en tant que membre Premium vous avez accès à un nombre illimités de cours et aux autres infrastructures dans la journée.
A bientôt ! JUSTBREATHEINLN
Elle réussit à continuer sa scolarité sans vraiment potasser, les plus ambitieux enchaînent sur la préparation des dossiers pour les universités. Sephora retarde ce moment jusqu’à la dernière minute, elle ne sait pas ce qu’elle veut faire. Démotivée et perdue elle commence à effectuer des recherches, à faire des tests censés l’aiguiller vers un domaine professionnel, mais lassée elle n’est jamais allée récupérer les résultats. Sa mère se fait énormément de soucis pour elle, l’ambiance au sein du foyer se détériore, le père fait tout pour avoir à travailler loin de la maison et ainsi partir pour plusieurs jours. Marina file le parfait amour avec son courtisan, Sephora est toujours aussi seule et contrairement à ce que la plupart des gens ne pensent elle le vit bien.
Alors elle comble l'absence de petit-copain par un investissement dans un bon nombre d’activités extra-scolaires, elle se met au cheerleading, s’inscrit à l’association en charge des œuvres de charité, et participe au club organisateur des soirées au lycée avec l’intime espoir de trouver sa voie. Elle se crée un planning overbooké, si bien que les sorties nocturnes s’espacent et laissent place à des sessions de brainstorming en face de son écran d’ordinateur. Son cercle d'amis s’agrandit, elle se sent actrice et active au sein de l'établissement. Son caractère s’affirme un peu plus par la même occasion, mais elle n’est pas digne concurrente de la capitaine de l'équipe de cheer' qui peste vraiment contre tout & tout le monde. Sephora y fait son trou mais sans grande passion, elle sait que pour peaufiner son intégration et terminer le lycée en beauté elle doit tenir encore les quelques derniers mois restants avant l’obtention du diplôme.
Elle se met à discuter avec le trésorier du club de l’évènementiel, ils deviennent très complices. Il a une situation familiale équivalente à la sienne, la jeune femme se retrouve en lui vis-à-vis de certaines situations. Le restant du club essaie de les mettre en couple, sans succès. Lui n’est pas forcément réticent, elle par contre reste fixée sur son célibat pour une période indéterminée. Leur relation reste tout de même au beau fixe, ils sont là l’un pour l’autre Sephora le pousse à se trouver une cavalière pour le bal de promo. Lui part dans l’idée qu’elle l’accompagnerait mais fatigué de ses multiples faux-espoirs se fait à l’idée de rencontrer d’autres filles.
Un soir alors qu’entre ami-e-s ils se retrouvent chez Donovan (le trésorier), le petit groupe fait la connaissance du grand-frère de celui-ci. Grand brun, veste en cuir, nouvel universitaire, qui conduit une moto (histoire de compléter le cliché) Donovan le décrit comme effacé et discret. Ce qui ne l’empêche pas de le forcer à rester parmi eux, et ce qu’il fait par politesse. Sephora peut ainsi mettre un prénom sur ce visage ; Eden… C’est avec ce visage qu’elle continue la soirée, qu’elle enchaîne les bières et les « je n’ai jamais », s’en dégagent de là des sourires et des rires. Elle s’entend bien Donovan logique donc qu’elle s’entende bien avec le frère.
Hi Bitch ! Il faut vraiment qu'on se mette d'accord sur la politique du portable parce que changer de numéro à chaque mission sans que tu aies de numéro privé ça la fout mal ! J'arrive à peine à te capter sur Facebook donc je dois me forcer à faire vivre mon adresse mail hb. Vu les mouvements récents dans le compte bancaire de la boite je suppose que tu as encore assuré à la dernière mission ? Plus tu les enchaînes plus mon degré de confiance envers les mecs disparait... Et le simple fait que tu sois une bombasse n'est pas le seul facteur !
On va bientôt fêter ta cinquième année de service (d'ailleurs là-dedans c'est à quelle âge la retraite ? haha je te taquine !). Sinon plus sérieusement bref topo sur la prochaine mission, tu es à Londres encore pour un moment non ? Cela tombe bien c'est pour la fille d'une ex-actrice de soap opera (elle m'a dit le nom j'ai fait semblant de connaître) qui a en horreur son futur "gendre".
Le mec est commissaire, niveau physique franchement pas mal. Et je l'ai croisé (tu me connais faut bien faire le boulot au maximum) assez bien sous tout rapports. OUI JE SAIS ils sont tous comme ça au départ. J'ai essayé de récolter un maximum d'infos sur lui, donc tu vas me détester (ou pas) mais tu vas devoir jouer à l'infirmière. Apparemment il a un faible pour les métiers de la santé blablablabla (vieux fantasme dégueulasse de l'infirmière on l'a comprit). Avec Alex on t-a préparé une couverture du tonnerre, infirmière dans une clinique chic de Manchester venue à Londres dans le cadre d'un travail de recherche. J'ai laissé Alex dans la préparation du badge etc. Je te file en pdf les adresses des endroits qu'il fréquente le plus. La mère m'a dit qu'il était de nuit en ce moment donc fais gaffe à où tu vas traîner et si tu as besoin d'Alex ou de Paul dis-moi !
Je te fais de gros bisous ! Tu me fais le débrief' dés que tu peux ok' ? XO Emma.
Le bal de promo arrive à grands pas, tout le monde est le qui-vive, la majeure partie des organisateurs ont un cavalier. Quasiment tous sauf Sephora. Si Donovan garde secrètement le nom de son rancard, la brunette ne s’amuse plus de tenter de trouver son identité. Tout ce remue-ménage lui donne envie de passer son tour et de ne pas s’y rendre. Malheureusement pour elle, la capitaine des cheerleaders ne la lâche pas en fait elle veut que toutes les filles de l’équipe aillent un cavalier quitte à ce qu’elle le trouve elle-même. Alors si au départ la britannique pouvait gagner du temps la ligne blanche se dessine à présent sous ses yeux.
Elle croise par hasard Eden l’avant-veille du bal, depuis la soirée chez eux ils ne se sont pas parlés. De fil en aiguille ils arrivent à parler de Donovan, de sa cavalière et à fortiori du bal. Petite blague sur le fait qu’elle irait là-bas en solo il se propose pour l’accompagner. Prise de court elle bafouille mais accepte, ils s’échangent leurs numéros, fixent une heure pour qu’il passe la chercher et la voilà un peu plus légère sur le chemin retour. On la tanne pour savoir qui elle va emmener, par bourde elle lâche l’indication qu’il est plus âgé qu’elle sans spécifier de combien de temps (un an à peine). La rumeur se propage à une vitesse folle, pour terminer dans les oreilles de la capitaine, Donovan n y prête pas forcément attention il connait Sephora et sait qu’elle est souvent associée à de bizarres quolibets. Mais au sein de l’équipe cela fait tâche qu’une débutante se fasse remarquer à apporter un universitaire.
Vu l’ampleur Sephora est à deux doigts d’annuler, c’est l’une de ses proches amies qui l’en dissuade. Sephora n’en fait qu’à sa tête et ça ne doit en aucun cas changer.
Le jour J. à peine leurs pieds se posent dans l’entrée du gymnase, que les élèves les toisent des pieds à la tête. Pour laisser place quelques secondes plus tard à des chuchotements admiratifs et des compliments en tout genre. Eden arrive à la détendre, il ne prend pas la soirée au sérieux contrairement au reste de l’assemblée, il garde un mauvais souvenir de sa période lycée et y voit là une sorte de revanche comparé au bal qu’il avait vécu. Sephora cherche du regard Donovan elle le trouve en charmante compagnie y a juste le fait que la nana lui ressemble étrangement qui lui dérange. Elle s’interroge sur son identité, elle garde le sentiment qu’elle ne l’a jamais vu dans les couloirs… Ils se fondent dans la masse, rient aux éclats, Eden l’invite à danser plusieurs fois elle a du mal à cacher la petite lueur dans ses yeux, forcément pas de bal de promo sans slow. Ils ne quittent pas la piste pour autant, surprise mais à la fois heureuse elle se perd à se serrer un peu plus contre lui et à fermer les yeux.
Deuxième fois que tu me fais le coup du téléphone. Tu me connais je suis persévérant et on m'a toujours dit "jamais deux sans trois" ce n'est donc pas ainsi que tu vas te débarrasser de moi. Je sais que normalement je suis "le connard qui a embrassé une autre nana alors que je suis fiancé" et que je dois rester à ma place (au coin de préférence en me faisant tout petit). Mais l'autre nana en question m'a rendu fou, que son prénom initial soit Jade ou tout simplement Sephora. Ne me dit pas que tout était pour la couverture, que les choses que tu aimais tu as été forcé à les aimer. Ton intérêt, les sourires et rires ne trompaient pas.
Je vais passer pour le romantique (ou le pauv'type au choix) parce qu'écrire quasiment une lettre d'amour à la nana qui m'aura fait plongé est osé. Sauf que tu n'es pas une nana parmi tant d'autres, Elizabeth paraît terne à côté de toi. Tu l'as bien vu de toutes manières à ne vivre que pour son confort personnel, à ne pas vouloir d'enfants (tu sais pour sa silhouette) et à prévoir notre vie dix ans à l'avance. Avec toi tout paraissait plus simple, plus spontané beaucoup plus frais. Oui je sais que tu vas me dire que tu n'as été qu'un électrochoc à me renvoyer mon couple pitoyable en pleine face... Souviens-toi de Paris, de ce week-end, du pont des Arts, et du cruel mais si dangereux "on ne doit pas faire ça" pourtant on l'a fait. Et je sais que ça ne fait pas parti de ton boulot à la base (comme je sais que d'ordinaire il y a plus de mecs qui exercent ce boulot que de femmes) et que tu n'es pas une débutante "dans le milieu".
Pense à tout ça, tu sais où me trouver. Comme je sais où te trouver. Tu me manques...
DG
Le campus où elle se trouve est à quelques kilomètres de la maison mais Sephora ne passe plus pour les vacances ou même pour les week-ends. Elle partage son appartement avec une étudiante qui vient de la banlieue londonienne, elles s’entendent assez bien même si Emma a un côté décalé qui la dépasse totalement. Le lycée c’est terminé, c’est en regardant son fond d’écran qu’elle se rend compte qu’elle n’a plus de nouvelles de Donovan. En fait elle n’a peut-être plus Donovan mais elle a Eden. Le hasard a fait qu’il étudie sur le même campus, aidant un peu plus leur rapprochement bien débuté depuis le bal de promo. Ils sont bien ensemble, elle a même passé le cap avec lui. Par rapport à la moyenne nationale elle est à la traîne mais la volonté qu’il soit le Bon prime sur tout le reste. La relation entre les deux frères est tendue, Donovan est parti à l’autre bout du pays mais digère vraiment très mal cette histoire qu’il estime être une trahison. C’est la complexité de leur lien actuel qui la force à s’interroger sur la pérennité de leur relation, elle ne veut pas qu’ils se déchirent pour elle. Emma ne peut s’empêcher de trouver ça incroyable, Sephora la sent légèrement envieuse. Déterminée à bien vouloir faire elle entreprend même d’arranger un double rendez-vous histoire de caser sa coloc avec son ancien meilleur ami. Idée qui ne voit jamais le jour au final, les laissant vivre tranquillement leur histoire.
Emma est un véritable cœur d’artichaut, l’arnacoeur a apprit à faire office de psychologue et a surtout investir dans un bon stock de crèmes glacées. Certaines de ses soirées révisions virent en thérapie amoureuse, mais sa coloc’ a de très bons côtés. Elle substitue un peu Marina à laquelle le mariage va à merveille (enfin d’après les photos). Veille d’un partiel de fin de semestre Emma débarque dans le loft nerveuse et fébrile. Elle garde le silence mais fait tout pour se faire remarquer, Sephora sait que dans ces cas de figure elle en a gros sur le cœur mais qu’elle attend un genre de feu vert avant de tout déballer.
Emma lui avoue donc que sa cousine sort avec un type qu’elle ne juge pas trop clean, elle ne la reconnaît plus vraiment elle la trouve éteinte et malheureuse. Selon sa coloc’, sa cousine ne se rend pas compte de ça et préfère rester en couple plutôt que de déprimer en solo, Emma pense surtout qu’elle s’attache à ce badboy malgré le fait qu’il ne lui accorde pas vraiment d’attention. Sephora peu experte en la matière joue le rôle de l’oreille attentive, mais la blonde la surprend totalement quand elle lui demande d’essayer de le charmer. Chose qu’elle ne peut faire elle, sentant le mec certes détaché mais suspicieux. L’idée ne plait pas à la brune en premier lieu, mais Emma sait se montrer convaincante quand elle le veut et c'est ainsi que la londonienne se met à arpenter les endroits habituellement fréquentés par le jeune homme en question. Le tour dure quelques semaines mais le mec cède et l’embrasse, pour la coloc’ s’en est trop celle-ci secoue violemment sa cousine et lui ordonne de se détacher de ce type. Bien que réticente à la base (et sans qu'Eden en soit informé) Sephora prend goût à cette adrénaline, au travail de recherche et lance au détour d’une conversation qu’elle veut en faire son business.
Bonsoir mademoiselle, J'entre en contact avec vous après mûre réflexion et sur les conseils d'un très bon ami. Je ne savais pas si je devais me diriger vers l'adresse mail de votre entreprise ou la vôtre qui m'a été donnée par l'ami en question. Je ne sais pas si vous prenez conscience de la chose mais je vous écris depuis New-York. J'ai une fille promise à un brillant avenir, étudiante en médecine major de sa promo à qui je serai capable de tout offrir. Ce que je pensais comme un simple obstacle s'est révélé être un véritable problème commençant à s'inscrire dans la durée. Ce problème porte un nom ; Jude Terrinson. Pour d'autres il serait sûrement le fils idéal, mais pas chez nous. Si ma femme lui fait entièrement confiance moi je reste méfiant quand à ses réelles intentions.
En plus de détourner ma fille de son objectif principal, il lui a mit en tête qu'il allait l'épouser. Alors que le mariage a été toujours vu comme un engagement sérieux et concret au sein de notre famille. Forcément mon épouse est conquise, ma fille sur un petit nuage et je suis le seul à tout faire pour retarder les préparatifs. Vu que je commence à attirer les soupçons j'aurai donc besoin d'un peu aide extérieure. Et c'est là où vous entrez en piste non ? D'après ce que j'ai compris ; je vous paie, je vous donne le maximum d'informations possibles sur le vautour et vous faites tout pour le charmer ? Je n'ai pas envie que ma fille soit humiliée, je veux seulement qu'ils rompent tous les deux. Il n'est pas fait pour elle, elle mérite cent fois mieux.
J'aimerais que tout soit fait dans le plus grand silence possible, on pourra discuter des modalités de paiement ensuite. Il est bien évident qu'il vous faudra vous installer dans la ville dans le cas-où vous accepteriez. Bien cordialement.
Maître Branson
Rome, Paris, Barcelone, Londres & maintenant New-York. Non elle n’est pas mannequin (ça aurait pu c’est vrai) elle est juste Arnacoeur. Elle a quitté l’université quelques mois après son merveilleux coup d’essai, en promettant d’embarquer la délurée blonde qui lui servait de coloc la prochaine fois qu’elle viendrait. Les débuts ont été difficiles mais à force de travail et le bouche à oreilles aidant beaucoup l’affaire a commencé à prospérer, elle a honoré sa promesse et Emma est devenue son bras droit. Celle qui la briefe sur les nouvelles missions et qui l’a entouré d’une équipe du tonnerre. Équipe dans laquelle Eden ne fait plus partie ne supportant pas le fait que Sephora use et abuse de ses charmes sans réels contacts physiques mais avec l’intention volontaire de faire céder l’interlocuteur. Depuis plus de place à une éventuelle histoire, ses nombreux succès l’ont définitivement vacciné de la notion du prince charmant, du coup de foudre et compagnie.
Les affaires tournent bien, son répertoire de contacts se blindent de nationalités en tout genre, elle voyage beaucoup. Ne donne des nouvelles que par l’intermédiaire de mails échangés à sa mère, regrettant tout de même le fait de ne pas pouvoir la voir quand même. Sa société est en plein essor, elle pense même à en implanter une sorte de filiale en Europe, le business est rentable. Et elle et Emma restent dans l’optique de ne pas faire de mal à la personne qu’elles « libèrent » mais plutôt de la faire réagir. Certains font des raccourcis rapides vis-à-vis de son métier et pensent qu’elle peut réellement faire rompre tous les couples sauf que Sephora a encore un minimum de conscience et s’interdit de toucher à une certaine catégorie de couples, le genre dont tout le monde envie ; les plus heureux en somme. A présent installée à New-York depuis quelques mois la jeune femme tente d y faire son trou, en commençant d'abord par la clientèle de base les plus fortunés craintifs pour leurs comptes en banque subitement mis en danger à cause de leur progéniture.
Love ! J'ai reactivé mon adresse mail de la fac comme au bon vieux temps, tu te souviens des mails qu'on s'envoyait toute la journée parce que nous étions dans des amphis à l'opposé l'une de l'autre ? Je te déteste encore de nous avoir abandonné ! Mais t'as l'air de vivre comme une princesse d'après tes nombreux albums photos facebook.
Le comité des anciens élèves organise une soirée "5 ans après" et je suis chargée d'entrer en contact avec les promo' en question. Y a moyen que tu te libères pour un week-end fin octobre ? On a posé une date mais bon certains chipotent déjà niveau RTT & co. On a beaucoup à se raconter !!! Bacci, bacci bella !
Dernière édition par Sephora D.J Piper le Lun 21 Oct - 8:31, édité 1 fois
Elsa J. Shadow
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◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life