Sujet: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:05
FEAT. PHOEBE TONKIN
Zaira Laura MANCINI
22 ans → Née à Rome, Italie le 25/12/1991 → stagiaire dans un cabinet d'avocat/étudiante en 4ème année de droit célibataire → hétérosexuelle → membre des Beautyqueen.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Zaira (prononcez toutes les lettres si vous ne voulez pas subir une de ses célèbres colères) est italienne et elle en est fière. Elle a un accent très marqué, qu'importe la langue qu'elle parle et n'a jamais cherché à l'atténuer, il fait partie de ce qu'elle est après tout. Ses origines lui ont aussi offert un physique enviable, des jambes interminables, une chevelure brune dont elle prend grand soin et des formes juste comme il faut. Si beaucoup pensent que la jeune italienne est déjà passé sous le bistouri d'un chirurgien esthétique, ce n'est nullement le cas et pour rien au monde elle ne le ferait. Elle sait qu'elle plaît et accorde une grande partie de son budget aux produits de beauté, à son coiffeur préféré et à ses séances shopping régulières. Elle adore la nouveauté et, même si son compte est parfois vide, elle ne sait pas résister à une nouvelle paire de chaussures (son péché mignon). Incapable de compter le nombre de chaussures qu'elle possède dans son appartement pourtant pas si grand, elle sait en tout cas qu'elle ne possède qu'une seule paire sans talon, des baskets qui lui servent pour son sport quotidien. Si elle a un métabolisme qui lui permet de manger sans prendre des kilos directement dans les cuisses, Zaira pratique tout de même le sport, par envie (et par peur que son corps puisse changer). Elle fait donc du jogging à central park, parfois du basket avec des lycéens et en hiver, il n'est pas rare de la croiser dans une salle de sport. Trop amoureuse de son corps, elle n'a jamais fait aucun tatouage, de peur de le regretter plus tard ni de piercing. L'exception ? Des boucles d'oreilles, souvent fausses mais toujours impressionnantes. Femme fatale vous avez dit ? Oui, Zaira aime plaire, elle aime qu'on se retourne sur son passage, qu'on regarde sa poitrine en se demandant si elle porte ou non un soutien-gorge (la réponse est oui, ne vous faites pas d'illusions) et qu'on lui offre des verres lorsqu'elle sort. Lorsqu'on la voit, il est difficile d'imaginer que son compte est souvent dans le rouge, tant elle semble sûre d'elle et de tout. Elle pue la détermination et ça se sent à des kilomètres, rien qu'à sa démarche ou à ses regards pleins de confiance. Mais en réalité, l'italienne a peur de quelque chose, chose que la majorité de ses proches ignorent, elle a une peur bleue des chevaux (un malencontreux accident lorsqu'elle était enfant) qu'elle ne définit pas de "phobie" pour que ça ne sonne pas comme un cliché de la fille qui a peur au point de pousser des cris aigus, et pourtant, c'est bien le cas, mieux vaut ne pas la mettre face à un cheval, même le plus adorable du monde. Mais les personnes au courant sont très très rares et à moins de l'avoir vu faire face à sa plus grande peur, vous ne serez jamais au courant. Après tout, qui soupçonnerait que cette italienne au physique de rêve à une phobie complètement absurde ? Les apparences font toute la différence. Si elle fumait régulièrement lors de son adolescence, elle n'a eu aucun problème à arrêter et désormais, elle ne fume que lorsqu'elle sort, se faisant offrir ses cigarettes sans problème.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Si la belle brune a hérité du physique typique de l'Italie, elle a aussi eu le droit à un caractère bien trempé. Pourtant d'origine plutôt modeste, elle a pris l'habitude d'être au centre des attentions et d'obtenir tout ce qu'elle désire (glace lors des fêtes foraines par son père puis bijoux par ses prétendants) et si elle estime ne pas avoir ce qu'elle mérite, elle peut piquer une colère monstre, qui vous fera tout de suite regretté votre geste (ou absence de geste plus généralement). Rares sont les personnes capables de lui tenir tête tant elle sait donner de la voix et utiliser les mots qui blessent. Mais en dehors de ses éclats qui restent rares, Zaira est bonne vivante, toujours un sourire aux lèvres (et un rouge à lèvres vif) et elle est une amie très fidèle. Très intelligente et bosseuse, elle n'a jamais eu de mal en cours, que ça soit au lycée ou en école de droit, raison pour laquelle elle a d'ailleurs décidé de continuer ses études à New-York, sachant que son diplôme vaudrait plus. Déterminée et affichant toujours une assurance à toute épreuve, il n'est pourtant pas rare que l'italienne ait des périodes de doute (qu'elle partage rarement) que ça soit sur la vie en général, sur ses relations amoureuses qui meurent toutes rapidement ou sur sa carrière qui a du mal à décoller. Mais s'il y a bien quelqu'un qui peut réussir sa vie et s'imposer dans le monde du droit, c'est bien elle alors elle ne reste jamais dans le doute bien longtemps. En parlant de ses relations amoureuses, rares sont celles qui ont eu le temps d'être considérées comme sérieuses. Si elle adore être en couple, les premières semaines, les premiers rendez-vous, le début et l'effusion de bonheur qui s'en dégage, elle se lasse toujours au bout de quelques mois et met fin à la relation. Mais elle ne déprime pas longtemps, considérant que lorsqu'elle sera avec l'homme de sa vie, elle ne se lassera pas. Oui, Zaira croit en l'amour véritable et compte bien le trouver. Mais en attendant, elle se contente d'hommes de passage (pour quelques nuits, semaines ou mois). Toujours jalouse quand elle est dans une relation, elle n'hésite pas à espionner en cas de doute ou à piquer des colères lorsque celui qui partage sa vie - ou parfois juste son lit - s'approche trop d'une autre femme. Elle ne supporte pas l'infidélité qu'elle considère comme une trahison. Une fois que deux personnes ont décidé d'officialiser leur relation, aller voir ailleurs équivaut à briser une promesse et elle ne pardonne pas cela. D'ailleurs, elle n'a pas le pardon facile. Mais elle ne supporte pas qu'on lui en veuille - qu'importe la raison - et fera tout pour que la personne lui pardonne, ce qui est plutôt contradictoire. Autre chose contradictoire chez elle, Zaira est une fervente croyante. Ayant grandi dans une famille nombreuse et catholique, elle a toujours cru aux valeurs familiales et prie souvent. Elle a dérogé à la règle "tu ne coucheras pas avant le mariage" lors de sa période plus rebelle, après le départ de sa mère, et considère que c'est la seule partie de la Bible qui n'est plus applicable aujourd'hui et elle ne s'en veut pas de ne pas la respecter. Malgré tout, elle se confesse souvent sur ses fautes, bien qu'elle recommence toujours.
Well... It's my story...
► « Tu pars en voyage maman ? » qu’elle demande en voyant la valise en base des escaliers. Bizarre qu’elle ne soit pas au courant de ça. « Je peux venir avec toi ? » Naïve, elle ne voit pas les traits tristes de son père et le regard gêné de sa mère. Zaira devrait dormir depuis plusieurs heures déjà, ils devaient l’annoncer demain matin à tous les enfants en même temps. Mais l’aînée a le sommeil léger et elle a été réveillée par les paroles de ses parents, sans pour autant comprendre ce qu’ils se disaient. Elle a les yeux à moitié ouvert et pourtant, elle sait qu’il se passe quelque chose d’important cette nuit. « Je… Je vais aux Etats-Unis mon ange. » L’hésitation se lit dans la voix de sa mère mais Zaira ne comprend pas. Comment pourrait-elle ? Elle est tellement certaine que tout va bien, que même si ses parents se disputent souvent en ce moment, tout va s’arranger. « Oh je viens avec toi, dis oui ! » Soudainement réveillée, elle s’imagine déjà à New York, dans les rues gigantesques, aux côtés de Carrie Bradshaw et avec une garde-robe impeccable. American Dream. « Non, tu vas rester avec ton père. Je ne sais pas combien de temps je pars encore, tu ne peux pas manquer les cours. » Zaira ne comprend pas, ne doit-on pas prévoir une date de retour lorsqu’on part en vacances ? Et son boulot, comment va faire sa mère si elle va à New York ? « Ton père et moi allons divorcer. » La bombe est lancée, la surprise est totale pour Zaira. Le divorce, elle y a déjà assisté à travers les récits de ses amis mais elle l’a toujours considéré comme une aberration. Le mariage, c’est sacré, rompre un engagement pris devant Dieu est un crime. Et voilà que ses parents, si croyants, vont le faire. « Quoi ? Mais non, vous n’avez pas le droit ! » Elle s’agite, implore son père du regard mais il baisse les yeux. Il n’y peut rien lui, il a déjà essayé de retenir sa femme. Il a fait tous les efforts qu’il pouvait ces derniers mois et pourtant, elle a pris sa décision aujourd’hui. « On est une famille, tu peux pas partir ! » Mais ce n’est pas l’opinion d’une gamine de treize ans qui va faire changer les choses. Et le lendemain, Madame Mancini annonce la nouvelle à toute la famille et s’en va. Et Zaira se sent trahie, tout ce en quoi elle croyait s’évapore et elle en veut à ses parents, d’avoir détruit cette image de la famille parfaite sur laquelle elle comptait.► « Camélia ? » Les mains sur les hanches, elle regarde l’épave qu’est devenue sa meilleure amie relever les yeux vers elle. L’homme qui a la main sous le t-shirt de Camélia la regarde aussi et ne se gêne pas pour regarder la poitrine de Zaira. Tout en subtilité, Zaira lève les yeux au ciel. Il est sûrement trop drogué pour s’en rendre compte. « Je peux te parler ? » Si sa phrase sonne comme une question, ce n’en est pas une. Si Camélia ne veut pas la suivre, elle la traînera de force, elle en est capable. « En privé de préférence. » Non pas que l‘ "ami" de Camélia puisse se souvenir de la conversation mais elle ne supporte pas de voir son amie dans cette situation. Si Zaira a traversé une période comme ça après le départ de sa mère, elle s’est calmée aujourd’hui, ce qui ne semble pas être dans les plans de Camélia qui s’enfonce de plus en plus dans la drogue et les mauvaises fréquentations. « Tu vois pas que j’suis occupée non ? » Comment peut-elle laisser un looser pareil la tripoter ainsi ? Loin de la juger, Zaira sait qu’elle pourrait faire tellement mieux. « Tu sais que je vais rester là jusqu’à ce que tu viennes alors épargne-nous ça s’il te plait. » Si d’habitude, elle n’a pas le courage d’affronter sa meilleure amie dans cet état, elle a décidé que ça serait ce soir ou jamais. Plus elle attend, et moins Camélia a de chances de s’en tirer. Encore faudrait-il qu’elle le veuille. Mais ça, c’est la mission de Zaira, sauver sa meilleure amie des griffes de la drogue. Retrouver l’ancienne Camélia, celle de qui elle était si proche. « Dis, elle compte rester ta copine là ? Parce que s’il faut, j’suis prêt pour un plan à trois. » Dégoûtée, l’italienne secoue la tête. Comment peut-il seulement imaginer qu’elle accepterait ? Elle sait ce qu’elle vaut et elle peut avoir tellement mieux que lui. Difficile de faire pire de toute façon. « Non, elle allait s’en aller. Va retrouver tes amis qui eux, sont comme tu le veux. Arrête d’essayer de me changer, j’ai des amis qui m’aiment comme je suis, eux. » Choquée, elle n’ose pas rétorquer que ce que ses amis aiment, ce n’est pas elle mais l’effet que la drogue a sur elle. Elle réalise que si elle se plait comme ça, il n’y a rien que Zaira puisse y faire. Si elle essaye, elle ne fera que s’éloigner encore plus de Camélia. « Très bien, bonne soirée. On se voit demain si tu viens en cours Cam. » Mais elle ne répond même pas, déjà repartie avec son drogué. Alors Zaira tourne les talons, abandonne pour ce soir mais se promet que, même si elle doit échouer encore des milliers de fois, elle finira par réussir. Parce que Cam est sa meilleure amie et qu’il n’y a rien qu’elle ne ferait pas pour elle.► Lorsqu’elle sort de la chambre d’amis dans laquelle elle vit depuis quelques temps déjà, elle est heureuse et pleine de confiance. Aujourd’hui, elle compte aborder le sujet avec sa mère, parler de son retour en Italie. De leur retour en Italie. Elle a confiance en sa réponse parce que tout s’est bien passé depuis qu’elle est arrivée à New York. Il suffit qu’elle revienne en Italie, que son ex-mari lui pardonne et tout redeviendra normal. Même si Zaira a bien changé depuis le départ de sa mère, elle garde l’espoir naïf que tout redevienne comme avant. Mais lorsqu’elle entre dans la cuisine, elle tombe nez-à-nez avec un homme peu vêtu. Surprise, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre ce qu’il fait là. Mais elle espère se tromper. « Vous êtes qui vous ? » Il la dévisage et comprend rapidement que c’est la fille de la propriétaire des lieux. Jeune fille qui réalise d’ailleurs qu’elle ne porte qu’un long t-shirt. Elle le baisse au maximum mais ça ne change pas grand-chose. Ce n’est pas ça qui la gêne de toute façon, c’est la présence même de l’homme chez sa mère. « Je… Un ami de ta mère. » Zaira a eu assez d’ "amis" pour savoir ce que ce mot signifie. Et elle en veut à sa mère d’avoir refait sa vie alors que son mari et toute sa famille l’attendait en Italie. « Mamaaaan ! » Qu’elle crie, sans savoir ce qu’elle va lui dire quand elle arrivera. Pourquoi lui en veut-elle autant d’ailleurs ? Ça fait 4 ans, n’importe qui aurait tourné la page. Mais pas Zaira. Elle réalise qu’elle n’est plus la gamine innocente qui n’a pas toléré le divorce de ses parents. Elle a vécu des relations qui ont pris fin aussi, elle sait que c’est humain de quitter quelqu’un ou d’être quitté. L’amour, ça ne se commande pas. Elle ne sait pas si sa mère aime l’homme qui est dans la cuisine mais en tout cas, elle parait heureuse ici. Elle a une nouvelle vie et Zaira n’en fait pas partie. Alors lorsque sa mère arrive dans la cuisine, seulement vêtue d’un peignoir, elle lui sourit. « Je sors aujourd’hui, tu me donnes de l’argent ? » Elle ne parle pas de l’homme qui est dans la même pièce, elle ne veut pas savoir qui il est, comment ils se sont rencontrés. Elle accepte que sa mère ait tourné la page, ça suffit pour aujourd’hui. « Ne rentre pas trop tard hein. » Mais comme d’habitude, Zaira rentrerait tard et sa mère ne la disputerait pas. Elle ne veut pas contrarier sa fille et ne lui dit rien. Elle sait qu’elle voit un garçon, en a entendu parler un peu mais n’a pas demandé à en savoir plus. Quelques semaines plus tard, Zaira quitte New York, pour n’y revenir que 4 ans plus tard, pour étudier. C’était il y a un an.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → marine, tearsflight ★Comment es-tu arrivée ici ? → il est un peu célèbre ★Ce personnage est-il un double compte ? → non ★Présence sur le forum → tous les jours à peu près ★Personnage inventé ou scénario ? → scénario ★Crédit images → money honey + glass skin
Mon exemple de RolePlay:
Jon, il est comme ça. A n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, il est capable d’ennuyer son monde. Entendez, Cessi. Parce que même s’il pourrait faire chier n’importe qui, sa préférence va et ira toujours vers sa meilleure amie. Il aime autant la faire sourire que la faire s’énerver ou avoir honte. Il s’amuse parce qu’il la connait comme personne. Il en profite ce con. Ça ne fait même pas cinq minutes qu’ils sont réveillés qu’il attaque déjà. Il ne perd pas son temps. Mais c’est plus fort que lui. C’est sa façon d’être tout simplement. Cessi, elle est belle quand elle s’énerve. Elle est belle tout le temps à vrai dire. L’énervement sur son visage, ça amuse juste Jon. Et ça marche à tous les coups. Il y a des centaines de façon d’agacer la brune et Jon est le seul à les connaître toutes. Bien sûr, ça marche dans les deux sens. Mais la vengeance, il s’en fiche. Il en a l’habitude. Et ça vaut largement le coup. « Et tu sais à quoi moi ça me fait penser ? » Elle aussi elle a un souvenir avec ce soutien-gorge enfantin à partager ? Tu rêves Jon. Elle ne va pas s’humilier encore plus qu’il ne le fait déjà. Si elle ne possède plus ce soutien-gorge, c’est pour une raison. Et pas seulement parce qu’elle ne pourrait plus rentrer ses seins dedans. Elle en était fière à l’époque de ce sous-vêtement pourtant. « Que t'as jamais eu grand chose sous la ceinture. L'impératrice aura toujours quelque chose de plus. C'est la loi de la nature, les femmes sont au-dessus des hommes. » Ce coup bas – c’est le cas de le dire – ne réussit même pas à lui retirer son sourire. Pas très en forme la Cessi ce matin. D’habitude, elle trouve de meilleures façons de se venger. Surtout qu’elle a beau dire ce qu’elle veut, les hommes domineront toujours les femmes. Et ce n’est même pas Jon qui l’a décidé. C’est la société. Et la société a toujours raison n’est-ce pas ? Mais en tout cas, Jon est sûr que c’est ainsi grâce à ce qu’ont les hommes entre les jambes et dont les femmes manquent. Dommage, t’es née du mauvais côté Cessi. Mais c’est pas ta faute. Et à vrai dire, Jon est content qu’elle soit une femme. Un meilleur ami homme, c’est d’un cliché. Cessi et Jon, ils sont uniques. Et inimitables bien entendu. « Je n’ai jamais eu à rembourrer quoi que ce soit, MOI. » Le sous-entendu est évident. Et il baisse les yeux vers son boxer assez rempli sans avoir à rajouter d’artifices. « Et oui, tu pensais vraiment que je ne le savais pas ? » Jon connait tous les petits secrets de Cessi, même ceux qu’elle a toujours essayé de lui cacher. Bon, il n’a jamais eu la confirmation officielle qu’elle remplissait ses sous-vêtements avec des mouchoirs mais il l’a toujours soupçonné. Mais aujourd’hui, elle n’en a plus besoin en tout cas. La pique de Cessi ne l’empêche pas de continuer son récit sur le premier – et mémorable – soutien-gorge de sa meilleure amie. Ces motifs de dessins animés l’avaient toujours fait rire. Il en garde encore aujourd’hui un souvenir précis. « Mes titis et mes p'tits seins t'emmerdent. T'es chiant Jon. Est-ce que je viens commenter l'évolution de ce que tu as entre les jambes ? » Elle parle, il ne l’écoute pas vraiment, trop occupé à évoquer la culotte du même dessin animé et à éclater de rire. Elle l’insulte aussi. Habituel. C’est presque trop facile de l’énerver. Mais il ne s’en lasse pas. Et son expression énervée – ou peut-être lassée, les deux lui conviennent – le fait rire encore un peu plus. Et il rigole jusqu’à trouver encore pire. Parce qu’il n’y a jamais de limites. Il est presque sûr que ce nouveau soutien-gorge n’appartient pas à Cessi. Trop petit pour elle et pas son genre. C’est justement pour ça qu’il le lui montre. Pour ça qu’il ne l’a pas encore jeté non plus. Il l’avait gardé pour ça le con. « Ou bien est-ce que c'est celui d'une autre, c'est ça ? » Les devinettes, elle est douée pour ça. Il hoche la tête, observant sa réaction alors qu’elle examine le vêtement. Il la voit essayer de résister à la colère. Mais elle est comme lui. Elle dit ce qu’elle pense et cette fois ne fera pas exception. Elle va s’énerver. Vraiment. Le coup des Titis, ça n’était qu’une mise en bouche. Il n’en a pas fini. « Mais non. Pas à moi. » Elle fulmine. Elle va exploser, ce n’est qu’une question de secondes maintenant. Jon, il se venge de la dernière fois où c’était lui le jaloux. Enfin non, il n’était pas jaloux. Cet homme ne méritait pas son intérêt ni celui de Cessi d’ailleurs. C’était le seul problème. Ça et le fait que Cessi soit à lui. Mais ça n’est qu’un détail, il n’y repense même pas. Ce matin, c’est son tour et il savoure. Et il sourit, attendant que tout ce qu’elle garde pour elle depuis qu’il a sorti ce soutien-gorge sorte enfin. « Et arrête de sourire. » Mais Jon, c’est un con qui ne sait pas – ou ne veut pas – obéir. Alors son sourire ne fait que s’élargir un peu plus. Elle finit par se lever, sûrement trop énervée pour ne pas être face à Jon. « Il appartient sûrement à la dernière fille en chaleur que tu as sauté. » La voilà la Cessi jalouse. Celle qu’il attendait. Et il n’est pas déçu. Il ne sait même pas pourquoi il aime tellement la voir dans cet état. Sûrement qu’il y a son égo qui aime constater qu’elle voudrait ne pas avoir à le partager. Normal, il est génial. N’importe quelle femme le voudrait pour elle toute seule. Sauf que Jon, il est généreux, il ne se limite pas à une seule femme. Il attrape le soutien-gorge à l’origine de la colère de sa meilleure amie. Un simple vêtement suffit, c’est magique. Il le pose sur la commode, il n’en a plus rien à faire maintenant. « Mais c’était laquelle ? Peut-être la blonde de l’autre soir… » Petite pause, il fait semblant de réfléchir alors qu’il ne se souvient de rien. « Ou bien c’était la rousse qui connaissait mes chansons par cœur. Non, je m’en serais souvenu. Oh et puis, je m’en fiche. » Il va le jeter le sous-vêtement de toute façon, il ne compte pas le rendre à sa propriétaire. Peut-être était-ce le but de la jeune femme ? Mais Jon ne fait jamais ce qu’on attend de lui, principe de base. « Je suis mieux que cette fille tu sais. Cent fois mieux que toutes les autres femmes. » Ça, il le sait Jon. Il n’a jamais cherché à comparer les femmes qui passent dans son lit à Cessi. La comparaison serait trop difficile pour ces femmes. Mais l’avouer à Cessi, ça, jamais. Elle se vante déjà assez sans ça. Et lui, a trop d’égo pour lui dire quelque chose comme ça. « Même Jude Law me veut. Je sais pas, t'es gay ? Pourquoi tu vas coucher avec des moches ? » Jon, il ne couche avec des moches, il a des critères quand même. Mais toute femme qui veut Jon est moche aux yeux de Cessi. Et comme elles sont nombreuses, autant dire que Cessi a du monde à détester. Mais ça, c’est son affaire. « Donc c’est ça le problème ? Que c’est pas avec toi que j’baise ? » Son regard vient croiser celui de Cessi. Il le maintien, d’un air de défi. « Tu veux qu’on baise Cessi ? On a un lit juste derrière toi, j'ai des préservatifs, quand tu veux. Sauf si tu préfères la salle de bain. » Qu’il dit en désignant la porte du regard. Il reste comme ça, attendant qu’elle réagisse. C’est ça en fait. Cessi voudrait coucher avec lui. Mais pourquoi ne le demande-t-elle pas ? L’égo, toujours leur égo. Pourtant, Jon, il sait que Cessi a tout ce qu’il faut là où il faut et qu’elle est sûrement encore plus douée que lorsqu’ils avaient quinze ans. Mais pour réessayer, il faudrait avouer qu’il est attiré par elle. Qu’elle est mieux que toutes les autres qui ne dépassent pas les deux nuits avec lui – ce qui est déjà un miracle. « En attendant, j’ai faim moi. Petit déj’ ? » Pas la patience d’attendre une réponse. Surtout que Cessi aurait sûrement refusé. Il tourne les talons et sort de la chambre. C’est bien de faire chier sa meilleure amie dès le réveil mais ça donne faim.
Dernière édition par Zaira L. Mancini le Lun 4 Nov - 21:41, édité 17 fois
Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:06
Et à nouveau bienvenue !
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:07
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:10
Gemma A.M. Jones a écrit:
Et à nouveau bienvenue !
merci encore stone
Juliett S.O Johansen a écrit:
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:17
TONKIN LA DEESE re bienvenue
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:22
et richard le roi dieu du nord merci morgane
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:27
Re-bienvenue du coup! & merci à toi de tenter mon scénario, j'ai hâte de lire ta fiche
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:32
Un changement
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:34
Re-bienvenue sur le forum mon amour. Et j'exige un lien, que ce soit sous Shalimar (agron) ou sous Hope.
Bonne chance pour ta fiche, et amuse-toi bien dans ta nouvelle maison.
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:36
Camelia A. Lombardi a écrit:
Re-bienvenue du coup! & merci à toi de tenter mon scénario, j'ai hâte de lire ta fiche
merci à toi de l'avoir créé j'ai hâte de pouvoir l'écrire aussi, je suis tellement inspirée par la belle italienne oh d'ailleurs, je voulais te demander si y'avait eu de l'évolution entre camelia et ton scénario quand il a été pris ?
Dylan L. James-Cooper a écrit:
Un changement
Re-Bienvenue Bon courage pour ta fiche
merci encore
Hope A. Roseberry a écrit:
Re-bienvenue sur le forum mon amour. Et j'exige un lien, que ce soit sous Shalimar (agron) ou sous Hope.
Bonne chance pour ta fiche, et amuse-toi bien dans ta nouvelle maison.
merci Jimmy et avec plaisir pour le lien, avec celle que tu voudras, les deux sont superbes
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Lun 28 Oct - 23:43
Zaira L. Mancini a écrit:
Camelia A. Lombardi a écrit:
Re-bienvenue du coup! & merci à toi de tenter mon scénario, j'ai hâte de lire ta fiche
merci à toi de l'avoir créé :cutie:j'ai hâte de pouvoir l'écrire aussi, je suis tellement inspirée par la belle italienne oh d'ailleurs, je voulais te demander si y'avait eu de l'évolution entre camelia et ton scénario quand il a été pris ?
Non on a absolument rien joué Contente de savoir qu'elle t'inspire en tout cas
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 0:08
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 0:10
Bienvenue
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 0:31
Re-bienvenue Il nous faudra un lien, Camelia et Lorella sont très liées Bon courage pour cette nouvelle fiche
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 2:35
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 4:12
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 8:33
Camelia A. Lombardi a écrit:
Non on a absolument rien joué Contente de savoir qu'elle t'inspire en tout cas
et bah tant mieux pour moi alors hâte de jouer ce lien
Lorella A. Garibaldi a écrit:
Re-bienvenue Il nous faudra un lien, Camelia et Lorella sont très liées Bon courage pour cette nouvelle fiche
oh et bien avec grand plaisir pour un lien, en plus avec shay la sublime
et merci à tous
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 12:24
Re-bienvenue
Good luck pour ta fiche !
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 12:33
Tu es encore plus jolie en Tonkin !
Bon changement
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 13:45
bienvenue a ou ou re bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 16:37
Re-bienvenue Bon courage pour ta fiche, et très bon choix d'avatar
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Sujet: Re: always up for a laugh, she's a pain in the ass (zaira) Mar 29 Oct - 18:54
merci à tous les quatre
Devon C. Cohen a écrit:
Tu es encore plus jolie en Tonkin !
Bon changement
je suis incapable de résister à Tonkin, elle est tellement parfaite
Aksel E. Moriarty
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► « Tu pars en voyage maman ? » qu’elle demande en voyant la valise en base des escaliers. Bizarre qu’elle ne soit pas au courant de ça. « Je peux venir avec toi ? » Naïve, elle ne voit pas les traits tristes de son père et le regard gêné de sa mère. Zaira devrait dormir depuis plusieurs heures déjà, ils devaient l’annoncer demain matin à tous les enfants en même temps. Mais l’aînée a le sommeil léger et elle a été réveillée par les paroles de ses parents, sans pour autant comprendre ce qu’ils se disaient. Elle a les yeux à moitié ouvert et pourtant, elle sait qu’il se passe quelque chose d’important cette nuit. « Je… Je vais aux Etats-Unis mon ange. » L’hésitation se lit dans la voix de sa mère mais Zaira ne comprend pas. Comment pourrait-elle ? Elle est tellement certaine que tout va bien, que même si ses parents se disputent souvent en ce moment, tout va s’arranger. « Oh je viens avec toi, dis oui ! » Soudainement réveillée, elle s’imagine déjà à New York, dans les rues gigantesques, aux côtés de Carrie Bradshaw et avec une garde-robe impeccable. American Dream. « Non, tu vas rester avec ton père. Je ne sais pas combien de temps je pars encore, tu ne peux pas manquer les cours. » Zaira ne comprend pas, ne doit-on pas prévoir une date de retour lorsqu’on part en vacances ? Et son boulot, comment va faire sa mère si elle va à New York ? « Ton père et moi allons divorcer. » La bombe est lancée, la surprise est totale pour Zaira. Le divorce, elle y a déjà assisté à travers les récits de ses amis mais elle l’a toujours considéré comme une aberration. Le mariage, c’est sacré, rompre un engagement pris devant Dieu est un crime. Et voilà que ses parents, si croyants, vont le faire. « Quoi ? Mais non, vous n’avez pas le droit ! » Elle s’agite, implore son père du regard mais il baisse les yeux. Il n’y peut rien lui, il a déjà essayé de retenir sa femme. Il a fait tous les efforts qu’il pouvait ces derniers mois et pourtant, elle a pris sa décision aujourd’hui. « On est une famille, tu peux pas partir ! » Mais ce n’est pas l’opinion d’une gamine de treize ans qui va faire changer les choses. Et le lendemain, Madame Mancini annonce la nouvelle à toute la famille et s’en va. Et Zaira se sent trahie, tout ce en quoi elle croyait s’évapore et elle en veut à ses parents, d’avoir détruit cette image de la famille parfaite sur laquelle elle comptait. 
► « Camélia ? » Les mains sur les hanches, elle regarde l’épave qu’est devenue sa meilleure amie relever les yeux vers elle. L’homme qui a la main sous le t-shirt de Camélia la regarde aussi et ne se gêne pas pour regarder la poitrine de Zaira. Tout en subtilité, Zaira lève les yeux au ciel. Il est sûrement trop drogué pour s’en rendre compte. « Je peux te parler ? » Si sa phrase sonne comme une question, ce n’en est pas une. Si Camélia ne veut pas la suivre, elle la traînera de force, elle en est capable. « En privé de préférence. » Non pas que l‘ "ami" de Camélia puisse se souvenir de la conversation mais elle ne supporte pas de voir son amie dans cette situation. Si Zaira a traversé une période comme ça après le départ de sa mère, elle s’est calmée aujourd’hui, ce qui ne semble pas être dans les plans de Camélia qui s’enfonce de plus en plus dans la drogue et les mauvaises fréquentations. « Tu vois pas que j’suis occupée non ? » Comment peut-elle laisser un looser pareil la tripoter ainsi ? Loin de la juger, Zaira sait qu’elle pourrait faire tellement mieux. « Tu sais que je vais rester là jusqu’à ce que tu viennes alors épargne-nous ça s’il te plait. » Si d’habitude, elle n’a pas le courage d’affronter sa meilleure amie dans cet état, elle a décidé que ça serait ce soir ou jamais. Plus elle attend, et moins Camélia a de chances de s’en tirer. Encore faudrait-il qu’elle le veuille. Mais ça, c’est la mission de Zaira, sauver sa meilleure amie des griffes de la drogue. Retrouver l’ancienne Camélia, celle de qui elle était si proche. « Dis, elle compte rester ta copine là ? Parce que s’il faut, j’suis prêt pour un plan à trois. » Dégoûtée, l’italienne secoue la tête. Comment peut-il seulement imaginer qu’elle accepterait ? Elle sait ce qu’elle vaut et elle peut avoir tellement mieux que lui. Difficile de faire pire de toute façon. « Non, elle allait s’en aller. Va retrouver tes amis qui eux, sont comme tu le veux. Arrête d’essayer de me changer, j’ai des amis qui m’aiment comme je suis, eux. » Choquée, elle n’ose pas rétorquer que ce que ses amis aiment, ce n’est pas elle mais l’effet que la drogue a sur elle. Elle réalise que si elle se plait comme ça, il n’y a rien que Zaira puisse y faire. Si elle essaye, elle ne fera que s’éloigner encore plus de Camélia. « Très bien, bonne soirée. On se voit demain si tu viens en cours Cam. » Mais elle ne répond même pas, déjà repartie avec son drogué. Alors Zaira tourne les talons, abandonne pour ce soir mais se promet que, même si elle doit échouer encore des milliers de fois, elle finira par réussir. Parce que Cam est sa meilleure amie et qu’il n’y a rien qu’elle ne ferait pas pour elle. 
► Lorsqu’elle sort de la chambre d’amis dans laquelle elle vit depuis quelques temps déjà, elle est heureuse et pleine de confiance. Aujourd’hui, elle compte aborder le sujet avec sa mère, parler de son retour en Italie. De leur retour en Italie. Elle a confiance en sa réponse parce que tout s’est bien passé depuis qu’elle est arrivée à New York. Il suffit qu’elle revienne en Italie, que son ex-mari lui pardonne et tout redeviendra normal. Même si Zaira a bien changé depuis le départ de sa mère, elle garde l’espoir naïf que tout redevienne comme avant. Mais lorsqu’elle entre dans la cuisine, elle tombe nez-à-nez avec un homme peu vêtu. Surprise, il ne lui faut pas longtemps pour comprendre ce qu’il fait là. Mais elle espère se tromper. « Vous êtes qui vous ? » Il la dévisage et comprend rapidement que c’est la fille de la propriétaire des lieux. Jeune fille qui réalise d’ailleurs qu’elle ne porte qu’un long t-shirt. Elle le baisse au maximum mais ça ne change pas grand-chose. Ce n’est pas ça qui la gêne de toute façon, c’est la présence même de l’homme chez sa mère. « Je… Un ami de ta mère. » Zaira a eu assez d’ "amis" pour savoir ce que ce mot signifie. Et elle en veut à sa mère d’avoir refait sa vie alors que son mari et toute sa famille l’attendait en Italie. « Mamaaaan ! » Qu’elle crie, sans savoir ce qu’elle va lui dire quand elle arrivera. Pourquoi lui en veut-elle autant d’ailleurs ? Ça fait 4 ans, n’importe qui aurait tourné la page. Mais pas Zaira. Elle réalise qu’elle n’est plus la gamine innocente qui n’a pas toléré le divorce de ses parents. Elle a vécu des relations qui ont pris fin aussi, elle sait que c’est humain de quitter quelqu’un ou d’être quitté. L’amour, ça ne se commande pas. Elle ne sait pas si sa mère aime l’homme qui est dans la cuisine mais en tout cas, elle parait heureuse ici. Elle a une nouvelle vie et Zaira n’en fait pas partie. Alors lorsque sa mère arrive dans la cuisine, seulement vêtue d’un peignoir, elle lui sourit. « Je sors aujourd’hui, tu me donnes de l’argent ? » Elle ne parle pas de l’homme qui est dans la même pièce, elle ne veut pas savoir qui il est, comment ils se sont rencontrés. Elle accepte que sa mère ait tourné la page, ça suffit pour aujourd’hui. « Ne rentre pas trop tard hein. » Mais comme d’habitude, Zaira rentrerait tard et sa mère ne la disputerait pas. Elle ne veut pas contrarier sa fille et ne lui dit rien. Elle sait qu’elle voit un garçon, en a entendu parler un peu mais n’a pas demandé à en savoir plus. Quelques semaines plus tard, Zaira quitte New York, pour n’y revenir que 4 ans plus tard, pour étudier. C’était il y a un an.
