Sujet: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 11:36
FEAT. ASHLEY GREENE
ella roxane mancini
24 ans → Née à rome, italia le 12/03/1989 → maquilleuse pro. célibatârde → hétérosexuelle → membre des populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → ella est italienne, née dans une famille traditionnelle, nombreuse et croyante ∿ jusqu'à ce que sa mère les abandonne, elle croyait aux valeurs familiales et à l'unité ∿ elle ne comprend toujours pas comment une mère peut quitter ses enfants, et bien qu'elle se pose souvent des questions sur le train de vie de sa mère, elle n'ira jamais la chercher ∿ après le départ de sa mère, c'est Ella qui l'a remplacé dans la famille ; elle a toujours été proche de ses frères et soeurs ∿ son père est la personne qui compte le plus à ses yeux ∿ elle a une relation complexe avec sa soeur cadette, Zaira. elles n'ont jamais réussi à communiquer depuis le départ de leur mère ∿ elle pense toujours aux besoins des autres avant les siens, elle se sacrifie constamment ∿ elle est à new-york depuis six mois après y avoir été mutée. elle travaille sur les défilés Chanel et Michael Kors ∿ elle prit tous les soirs, pour son père et ses frères et soeurs. ∿ elle a un petit loft à Brooklyn, il n'y a pas plus bel endroit pour elle ∿ elle est fan de baseball ∿ son accent italien ressort énormément sur son anglais, ce qui fait souvent rire ses amis ∿ elle fume beaucoup, c'est sa drogue, avec la caféine ∿ elle bat tout le monde à mario kart ∿ elle a un tatouage sur son avant bras droit, "golden lights", et une rose sur son épaule ∿ elle n'a jamais su retenir un homme, ils s'en vont, voyant qu'Ella ne leur rend pas ce qu'ils lui donnent ∿ elle est intouchable, comme son film préféré ∿ elle ne veut pas s'engager, ce qui l'oblige à ruiner toutes les relations qu'elle débute ∿ par crainte d'être comme sa mère, elle ne veut pas avoir d'enfants ∿ elle fut championne européenne 2011 de danse en cha cha ∿ elle a un magic smile capable de panser toutes les blessures, mais il se mérite ∿ elle s'habille rétro, on la croit sortie d'un film des années 50 ∿ elle jure souvent, et toujours en italien ∿ pourtant loin d'être insensible, elle ne s'autorise aucune faiblesse.
★Quel est le caractère de ton personnage? → la première chose que l'on remarque chez Ella, c'est son travail. c'est là qu'elle excelle, elle est dans son élément. mais c'est surtout là qu'elle fait des rencontres. attirée par la mode, elle est heureuse de pouvoir maquiller les mannequins apprêtés. elle s'épanouit dans son boulot, gravit les échelons, même si elle ne s'est pas encore habituée au rythme new-yorkais. ensuite, lorsqu'on la connait en tant que personne, on s'aperçoit d'une chose : c'est une vraie emmerdeuse. loin d'adoucir les moeurs qui planent sur la gente féminine, elle les accentue. elle est chiante, cherche toujours la petite bête, ne se contentant que du parfait. et forcément, quand on parle d'une italienne, on parle d'une caractérielle. elle a le sang chaud et le fait souvent savoir. presque bagarreuse, elle ne se laissera jamais faire. maniaque, son appartement ressemble à une pub pour ikea. mais c'est sans compter sur son humour légendaire et souvent déplacé. c'est une femme qui, en confiance, est très souriante. le départ de sa mère alors qu'elle n'était qu'adolescente l'a rendu mature avant l'âge, elle a le sens des responsabilités. elle est très exigeante, mais surtout avec elle-même. sociable, elle a beaucoup d'amis, et surtout, beaucoup d'aventures. véritable handicapée sentimentale, elle est incapable de garder un homme près d'elle. avant qu'ils ne prennent une place trop importante dans son coeur, elle les chasse de sa vie en faisant mine de ne rien ressentir pour eux. elle gâche toutes ses relations, et n'est pas du genre à supplier quelqu'un de rester avec elle. elle s'en veut constamment, mais ne veut pas les retenir. même si personne ne le pense, elle est sensible. elle renferme en elle beaucoup d'émotions qu'elle n'arrive pas à expulser. elle est cassée par son passé.
Well... It's my story...
we lie to ourselves because the truth freaking hurts
allman brown & liz lawrence ; sons and daughters
« Elle est où maman ? » Leur père relève brusquement la tête. Il avait les yeux rouges, le regard faible, et un faux sourire. Jamais Ella ne l’avait connu ainsi. La douleur que lui procurait cette vision la fit baisser la tête. Ils étaient tous réunis dans le salon, comme une vraie famille. Pourtant, la chaise près de la fenêtre restait inlassablement vide. Hier encore, on pouvait y voir leur mère boire sa tasse de café habituelle tout en regardant l’activité matinale du quartier. Mais pas ce matin-là. Non, elle n’était plus là. « Maman s’est absentée, Teza. » « Mais elle revient quand ? » La voix de Raphaël s’élève à son tour dans la pièce, et tous les regards se portent à nouveau sur la figure paternel. « Je ne sais pas chéri, pas tout de suite. » Ella regarde Zaira du coin de l’oeil. Etrangement calme, celle-ci se contente de fixer le fauteuil vide. « Je veux que vous sachiez que le départ de votre mère n’est en rien votre faute. Il n’y a personne à blâmer, ce sont des choses qui arrivent, les parents se séparent et.. » « Tu parles. » On n'avait pas entendu Zaira de la matinée. Elle n'avait pas ouvert la bouche, pas une fois, pas un mot. Comme si elle le savait déjà. Ses mots semblent achever leur père. « C’est de ta faute ! Tu aurais dû la retenir ! » Et elle se lève et disparait. Seule le claquement aigu de la porte d’entrée fait baisser les yeux de chacun. Les mots de Zaira faisait encore écho. Ella n’arrivait pas à comprendre. Elles n’étaient jamais du même avis, toujours en désaccord. Elles l’avaient toujours été, aussi loin que la jeune fille s’en souvienne. Mais elle l’aimait, Zaira. Pourtant, cette situation lui semblait creuser un peu plus le gouffre qui séparait déjà les deux soeurs. Car elle savait déjà qu’elles ne seraient encore une fois jamais d’accord. ▶ La maison est paisible, presque trop calme pour les Mancini. Ella éteignait la télévision et ramassait la dernière vaisselle sur la table, avant de monter lourdement les escaliers qui l’emmenaient au premier étage. Son père s’était enfermé dans sa chambre à son retour du travail, comme il le faisait depuis que sa femme était partie. Cela faisait une semaine. Une semaine que ses frères ne riaient plus, une semaine que Teza avait peur de se coucher, une semaine que Zaira ne parlait plus. Tout le monde partait en vrille. Et Ella ne voyait qu’une coupable. Chaque soir elle fermait les yeux sur le visage souriant de sa mère, son regard chaud, réconfortant. Et alors, elle passait des heures à chercher le détail sur ce visage qui aurait pu prédire ce désastre. Mais elle ne voyait que ce large sourire, celui d’une mère aimante. Pourtant, elle les avait tous laissé. Elle avait baissé les bras. Faible. Elle ouvre une première porte, celle de Zaira. Personne. Elle avait sûrement filé. La suivante était celle de Teza. Vide également. Son coeur se serra et elle commença à crier le nom de sa petite soeur.
Elle courrait dans le couloir, s’avançant vers la chambre de ses frères. Ouvrant violemment la porte, elle découvre sa soeur dans les bras du plus âgé de ses frères. Raphaël caresse doucement le dos de la petite alors que les sanglots de celle-ci se font entendre. Le coeur battant, elle s’avance doucement avant de s’agenouiller devant le lit. Teza vient camoufler son visage dans les longs cheveux d’Ella alors qu’elle regarde ses deux frères. Elle vient poser une main sur le visage fermé de Raphaël, alors qu’Enzo détourne ses yeux remplis de colère. « Elle va revenir, pas vrai ? » Elle le regarde, alors qu’il essaye de fuir son regard. Elle ressert un peu plus son étreinte autour de Teza. « J’espère. » ▶ Elle coupe le moteur et jette les clés dans son sac avant d’adresser un coup d’oeil au rétroviseur. Son regard fatigué se pose sur les trois têtes assises sur la banquette arrière. Le plus jeune de ses frères montrait ses nouvelles cartes au plus âgé, et la petite dernière parlait doucement à sa poupée. Un fin sourire parvient à fendre le visage fermé d’Ella, alors qu’elle quitte le véhicule. L’allée vide, elle en conclut que son père n’était visiblement pas rentré du travail. Elle ouvre la portière arrière, laissant ses frères et soeurs descendre et courir vers la porte d’entrée en riant. Elle attrape leurs sacs dans le coffre, ainsi que les quelques courses qu’elle avait eut le temps de faire avant d’aller les chercher à l’école. Elle prend à son tour le chemin fait de pierres et parvient à la maison, d’où un prénom lui parvient. « ZAIRA ! » Alors que sa plus jeune soeur crie ce prénom à tue-tête, Ella pousse la porte laissée entrouverte et découvre sa soeur cadette, enlacée par les trois autres enfants. Elle n’avait pas vu son visage depuis près de trois mois. Leurs yeux se croisent alors qu’Ella s’en va déjà dans la cuisine. Son sang cogne contre ses tempes alors qu’elle range machinalement les courses. Elle sent la silhouette de Zaira derrière elle, accoudée au comptoir. « Salut soeurette. » Son ton neutre flotta un moment dans la pièce alors qu’Ella continuait son travail. Elle s’apprêtait à reprendre la parole quand la brune la coupe. « Comment c’était, New York ? » Question banale qui avait pourtant l’effet d’un coup de poing pour Zaira. Ella se retourne enfin sur elle, s’adossant à levier, bras croisés. Elle la regarde enfin, vraiment. Elle n’avait pas changé. Elle avait espéré. Mais non, elle avait les mêmes traits, ceux qu’elles partageaient depuis toutes petites. Zaira hausse les épaules, et répond « C’était bien. Différent. » Ella ne répond pas, et un duel s’impose entre leurs regards marrons. Finalement, Zaira poursuit. « J’avais besoin de la revoir. Je devais savoir. » Un rire mauvais s’échappe des lèvres d’Ella. « Savoir quoi ? Savoir quoi, Zaira ? Si elle était partie par hasard, sans le vouloir ? Si elle le regrettait ? C’est ça ? Oui, Maman, pourquoi tu ne reviendrais pas ? Pourquoi tu ne rentrerais pas avec moi ? Ne t’inquiète pas, Papa t’a pardonné, Ella aussi. Dis-moi, qu’est-ce qu’elle t’a dit Zai’ ? Qu’est-ce qu’elle a bien pu te dire en te voyant devant sa porte ? » Zaira se redresse, effaçant toute gentillesse de son beau visage. Contournant le comptoir, elle vient se poster devant sa soeur. « Ne me parle pas comme si j’étais encore une gamine ! Je ne te demande pas de comprendre, je te demande de ne pas te mêler de ça. » Elle tourne les talons et s’éloigne doucement, mais la voix d’Ella s’élève à nouveau. « Elle t’a abandonné ! Elle nous a tous abandonné. Et tu as fait la même chose. » Zaira se stoppe, au pieds de la porte, et se retourne vers Ella. Avant qu’elle ne puisse dire un mot, cette dernière reprend. « C’est vrai que tu lui ressembles. » Les lèvres pincées, Ella regrettait déjà ses mots. Mais les retirer, c’était impossible. Le regard noire de sa soeur la perçait déjà, alors qu’elle quittait les lieux. Prenant une large bouffée d’air, Ella tente de calmer les battements de son coeur. Elle se laisse glisser le long de évier, appréciant le contact froid du carrelage sur ses mains. Elle ferme les yeux et, doucement, ses paumes viennent se poser sur ses yeux, empêchant ses larmes de couler.
you are the center of my world. you were.
ellie goulding ; i know you care
Les draps étaient en pagaille, les oreillers étaient à terre. Ils étaient enfermés là depuis cinq jours. Cinq jours où la nuit se confondait avec le jour, où rien n’aurait pu les pousser à quitter cette chambre. Les soleil matinal brillait sur les cheveux bruns d’Ella, alors qu’elle ouvrait les yeux sur le visage de Jaime. Il dormait encore, apaisé, son visage illuminé. Leurs corps se touchaient encore, toujours emprunt des nuits qu’ils avaient passé ensemble. Sûrement les plus belles. Ils s’étaient rencontré à ce restaurant méconnu, qu’Ella considérait comme le meilleur de Rome. Il était américain, un jeune homme insouciant en quête d’aventure. Elle prenait place à sa table habituelle lorsque son oreille glissa vers la conversation qu’il entretenait avec le serveur. « Hmm. Comment on dit ici ? Pasta ? Pasta con fromage. Vous me comprenez ? » Elle avait simplement sourit, et dit : « Pasta ai quattro formaggi, per favore Luigi. Due. » Le serveur avait simplement noté la commande et s’était éclipsé. Elle reprit la lecture de son livre lorsque le garçon la hâla. « Merci. Tu parles anglais ? » Elle se retourna et le regarda par dessus son épaule. Il n’avait pas l’air d’avoir inventé la poudre, mais son sourire lui pardonnait sûrement tout. « Les enfants vont à l’école en Italie, vous savez. » Elle se contenta de faire claquer sa langue avant de se détourner à nouveau de lui. Le serveur revint avec les plats, et avant qu’elle ne put amener sa fourchette à rencontrer la douceur de ce plat, le garçon réapparut en face d’elle. Il tenait maladroitement son assiette et attendait qu’elle fasse un geste. Elle leva un sourcil, l’interrogeant du regard. « Je peux ? » Elle ouvrit de grands yeux, visiblement choquée par sa nonchalance. Il avait du courage, ça oui. Habituellement, elle aurait simplement détourner les yeux, lui faisant bien comprendre qu’elle n’était pas du genre à partager son déjeuner avec un inconnu. C’était le cas. Mais c’était son regard qui la fit plier. Elle se mit à rire doucement, avant de prendre le livre qu’elle avait posé là où il allait s’installer. Il prit place en face d’elle, et naturellement, elle commença à manger, silencieuse. Lui n’y touchait pas, cherchant le regard de la jeune femme. « Jaime. » Il lui tendait une main étrangement sûre, et elle releva enfin la tête. Elle sourit à nouveau. Il n’avait aucune idée des coutumes locales. Pensant qu’une autre leçon de sa part n’était pas nécessaire, elle se contenta de prendre sa main et de l’agiter. « Ella. » Et le sentiment chaud qui l’avait envahi au moment où lui avait sourit ne l’avait pas quitté du repas. C’est avec cette sensation qu’elle s’était réveillée quelques minutes plus tôt. Elle admirait ses traits, sentait son souffle endormi sur sa peau. Elle vint déposer un simple baiser dans sa nuque avant d’enrouler un drap autour de sa taille et de se diriger vers la salle de bain. L’eau glissait sur son visage, sur son corps, alors qu’un sourire fendait son visage. La température la brûlait, mais elle n’avait pas mal. Etrangement, elle n’avait plus mal. Il avait pansé ses blessures, cinq jours durant. Et son avion décollait dans deux heures. A cette pensée, des larmes vinrent se confondre aux gouttes qui tombaient sur son visage. Sa main se posa sur sa bouche, camouflant la grimace douloureuse qui traversait son visage. Une main vint effleurer son dos et elle se retourna sur Jaime, ses cheveux bouclés s’humidifiant sous l’eau. « Tu vas rater ton avion. » Elle tente de chasser les larmes qui avaient coulé, comme si il pouvait les différencier de celles de la douche. Elle se détourne à nouveau de lui, entreprenant de continuer à se doucher. S’il devait s’en aller, elle voulait qu’il le fasse vite. « Je ne vais nul part, Ella. » Ses mains viennent attraper sa taille alors qu’il approche son visage de son cou pour déposer un baiser dans sa nuque. La sensation chaude qui envahie à nouveau le corps de l’italienne lui faisait mal, à présent. Il l’enlaça doucement, elle qui lui tournait toujours le dos. « Tout le monde part. » Il resserra son étreinte, alors qu’il venait placer sa bouche au creux de son oreille. « Pas moi. » Ses mots sonnaient durs, comme si il voulait les ancrer en elle. Elle trouva la force de lever une main vers lui, la posant doucement sur le bras qui la tenait contre lui. Elle tourna légèrement sa tête, cherchant ses lèvres. Il lui sourit doucement, s’avançant pour déposer un baiser sur les siennes avant qu’elle ne l’arrête. « Ne fais pas de promesses que tu ne peux pas tenir. » Son regard bleu se troubla alors que la voix de la brune sonnait comme une lame. Elle quitta ses bras pour se mettre face à lui et prendre son visage en coupe. Elle sourit tendrement, vint attraper ses lèvres avant de le détourner et de quitter la pièce sous son regard hébété. ▶ Des morceaux de verre trainaient ici et là, à côté des assiettes cassées et des fleurs écrasées. Autrefois, ils en riaient. Ils riaient de ces crises, de ces disputes qui leur faisaient perdre la tête. Il se moquait du sale caractère d’Ella, et elle lui disait que c’était de sa faute, qu’il l’avait bien cherché en choisissant une italienne. Il la prenait dans ses bras et lui disait qu’il avait bien eut de la chance que le serveur ne parle pas anglais. Et ils riaient encore. Pourtant cette fois c’était différent. Il ne riait pas du tout. Il s’était assis sur une chaise, le visage fermé, tenant sa tête entre ses mains. Elle était encore dans la cuisine, debout devant l’évier, sans cesser de le regarder. Ils étaient censé exploser de rire, là. C’était ce qui était prévu, ce qu’ils faisaient toujours. Alors pourquoi ne riait-il pas ? Le souffle encore court d’avoir tant crié, Ella commence à ramasser les bouts de verres. « Quand est-ce que tu vas commencer à penser à toi putain ? Ce sont pas tes gosses Ella, j’ai pas signé pour ça ! Fais quelque chose bordel, vis ! Ne vis pas pour les autres, vis pour toi ! » Elle pensait la crise terminée, mais visiblement il n’avait pas terminé. Il avait tant de choses à dire, ce matin-là. Tant de choses qu’il n’avait jamais osé lui dire. Ses frères et soeurs revenaient encore sur le tapis, comme depuis près de deux heures. Elle reconnaissait que ce n’était pas la vie dont il devait rêver, que peut-être elle aurait du faire des efforts, mais l’avouer face à lui était autre chose. Car il avait tord. Sur toute la ligne. Il ne comprenait pas, ne savait pas, ils ne pouvait pas. Ses parents coulaient des jours paisibles en Floride alors que sa mère faisait on ne sait quoi à New York et que son père passait 72h de sa semaine à remettre en état un vieux bâtiment. Non, il ne comprenait pas. « Ils sont tout ce que j’ai. C’est ma famille, ils ont besoin de moi ! Je ne suis pas ma mère. » Elle le contourne et il se lève brusquement, lui attrapant le poignet pour la retourner face à lui. « Nan ça c’est trop facile Ella, trop facile. Ne sois pas ta mère, ne sois pas ta soeur, ne sois pas ton père, sois toi-même et commence à prendre tes responsabilités. C’est toi qui t’ai mise dans ce merdier. » Ses yeux bleus étaient plus sombres que d’habitude, et aucune tendresse ne s’y échappait. Elle se dégage de sa prise et part dans leur chambre telle une furie. C’était toujours comme ça entre eux. Certains parlaient de passion, d’autres prônaient la folie. Les deux étaient sûrement vraies. Vidant la commode de toutes les affaires de Jaime, elle revient chargée dans le salon et balance tout aux pieds de beau brun. « Si tu n’es pas heureux avec moi, rien ne te retient ici. » Soudain, elle n’était plus si sûre d’elle. Elle tremblait de tous ses membres, le souffle coupé. Il se mit à rire. Un rire mauvais, alors qu’il passait une main derrière sa nuque, les lèvres pincés. « C’est ça que tu veux ? Tu veux que je me barre ? Est-ce que tu m’aimes au moins ? Tu m’aimes, Ella ? » Il la fixait de ses yeux perçants, ceux pour lesquels elle avait cédé, ce jour-là. Pourtant, ils savaient tous les deux que ça n’arriverait pas de nouveau. Qu’elle ne cèderait pas. Qu’elle ne répondrait pas. Et lorsqu’il le comprit, il commença à ramasser ses affaires, une à une. « Tu sais quoi ? T’as raison. Tu n’es pas comme ta mère. Tu es pire. Elle au moins a su voir ses limites, et a toujours assumé ses actes. J’espère que tu nous assumeras, Ella. Je ne vais pas rester là à te regarder te détruire. » Il eut un sourire triste pour elle, comme de la pitié. Pourtant, elle lisait l’amour dans ses yeux. Elle pouvait encore le retenir, elle le savait. Elle pouvait lui dire qu’elle était désolée, mais elle n’en avait pas envie. Elle savait ce qu’elle devait faire. Le laisser partir. Car il ne partirait pas de lui-même, non. Elle devait le libérer de cette promesse, même si ça devait lui briser le coeur. « Alors va-t-en. Va-t-en. » Il ouvrit de grands yeux. Les plus beaux qu’elle avait jamais vu. Elle les regarda pour la dernière fois, avant que ses mains poussent violemment son torse. Elle le poussait, encore et encore, vers la sortie. Il ne disait plus rien, encaissait les coups, et, arriver à la porte, il l’ouvrit et se retourna sur elle. Elle chassait l’amour qui pouvait encore se lire sur ses traits et le poussa une dernière fois avant de crier. « VA T-EN ! ». Il se retourne et pose un pieds dehors. Elle ne lui laissa pas le temps de la regarder et ferma la porte derrière lui. Se laissant glisser sur le bois de la porte, elle vient serrer ses jambes contre sa poitrine. Son front vient se poser sur ses genoux alors que les premiers sanglots retentissent.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → lou, paper brain. (18 ans) ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → mariiiiiine, my person, et puis sandroooos. ★Ce personnage est-il un double compte ? → nein ! ★Présence sur le forum → 7/7 normalement. ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé. ★Crédit images → moneyhoney + lj.
Mon exemple de RolePlay:
→ C’était sûrement les minutes les plus longues qu’ils avaient passé ensemble sans se sauter dessus. Et ce n’était pas pour plaire à Reese. Peut-être qu’il avait changé, qu’il n’était plus l’Adam incontrôlable qui réalisait tous ses fantasmes. Il n’était peut-être plus aussi intéressant qu’autre fois. Si il comptait la mener en bateau jusqu’au petit matin en espérant qu’elle céderait vite rien qu’à cette idée, il ne la connaissait pas. Ou plus. Il aurait pu gagner, très simplement. Reese pouvait arrêter ce jeu quand elle le voulait, il suffisait d’un baiser, juste un, et il ne faisait aucun doute que la situation tournerait du tout au tout. Elle voulait bien le lui donner ce baiser, il n’avait qu’à demander. Mais au lieu de ça, il faisait durer les mots. Elle commençait à s’ennuyer. À s’ennuyer d’Adam. « Tu es bonne toi. » Elle fait mine de se sentir touchée. Comme si il lui apprenait quelque chose. Il nourrissait son égo pour la voir tomber plus vite, mais il n’avait pas compris qu’il fallait plus que de simples mots pour la tenter. Bien sûr qu’elle n’était pas ‘La Bonne’ d’Adam, et il n’était pas son prince charmant. Il n’avait jamais été question de cela, ce n’était même pas envisageable. Car entre Adam et Reese, il n’y avait ni cœur ni gentillesse, juste de l’envie. Et on ne vit pas d’envie. Et sa main qui frôle sa joue ne fait que lui prouver qu’elle a raison. « Et ce n’est pas ma faute si certaines femmes ne savent pas se débrouiller avec leur pilule. » L’éternel chant des hommes. Elle lève les yeux au ciel. Elle s’en fout pas mal des femmes avec qui il a couché, et encore plus de celles qui n’ont pas su voir qu’Adam était tout sauf un homme sur qui l’on peut compter. Elle l’avait vu dès le début, et c’est pourquoi elle s’était préservée de lui. « Tu sais bien que c’est un peu plus compliqué que ça. » Elle continue de jouer en passant ses bras autour de son cou. Elle en avait marre de parler des enfants, des femmes, de la vie. Elle voulait ses mains sur son corps, et elle savait que le seul moyen pour qu’il se taise, c’était de poser ses lèvres sur les siennes. « Tu sais te protéger toi. » Ses deux mains encadrent le visage de la brune. Il sourit, il se pense fort. Elle aussi, mais pour une raison tout autre. C’est parce qu’elle lit dans ses yeux qu’il ne tient plus. Il la veut, il attend. Elle chuchote. « Je sais me protéger de toi. » Elle ferme les yeux. Allez Adam, vas-y. Rend-nous service. Il approche, puis recule. Elle bouillonne. « Ne me dis pas que tu crois déjà l’avoir mérité Lawford. » Ce n’était pas ce pourquoi ils avaient signé. Il se comportait comme si elle lui était redevable de quelque chose. Elle était partie, mais il ne lui avait jamais demandé de rester. Ils étaient libres, du début à la fin. Mais il devait l’avoir oublié. Il ne méritait rien, elle se donnait à lui. Il n’était plus question d’un jeu, elle en avait marre. Il avait réveillé la colère qu’il savait toujours en elle, il la connaissait, pour l’avoir déjà vu une fois. Son sourire supérieur lui devenait insupportable. Il était juste devant elle et Reese devait évacuer cette sensation d’une manière ou d’une autre. Elle ne riait plus, plus du tout. La gifle qu’elle lui donna signa la fin de jeu. La fête est finie Adam. Elle ne fut pas peu fière de l’étonnement qu’elle lut dans ses yeux. Assez des paroles, elle voulait plus. Attrapant son col de chemise, elle le fit se ramener à sa hauteur, avant de déposer ses lèvres charnues sur les siennes. Ca n’avait rien d’un tendre baiser, ce n’était pas non plus leur plus beau, c’était juste celui qui mettait fin à ces deux années d’abstinence. « J’ai gagné. » Oui, c’était elle qui avait gagné. Elle avait eut bien plus que ce que désirait Adam. Elle avait peut-être cédé, mais sa victoire était plus grande que celle de Dickens ; elle l’avait gagné lui. .
Dernière édition par Ella R. Mancini le Mer 6 Nov - 17:13, édité 13 fois
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 11:37
SISTAAAAAAAAA louise et marine, famille de folie, comme d'hab bienvenue my persoooooon
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 11:44
le pseudo + la greene (je savais même pas qu'elle était libre ) bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 11:45
Joli, le prénom Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 12:02
Bienvenue sur le forum! =)
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 12:05
Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 21:14
Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 21:35
Bienvenue
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 22:20
Bienvenue
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 22:31
ma louuuuuuuu, ENFIN bienvenue sur nycl sexy you, faut qu'on parle liens toi et moi wesh t'es trop bonnasse en Mancini (je précise également que je suis venue exprès sur nycl pour te souhaiter bienvenue, donc je mérite un petit quelque chose quoi en retour et maintenant je retourne réviser )
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 22:41
Leah M. Cox a écrit:
Bienvenue sur le forum
Mike D. Spencer a écrit:
Bienvenue
Aaron Dickens a écrit:
Bienvenue
merci vous trois, que des beaux gosses ici
Gabriel M. Beaugrand a écrit:
ma louuuuuuuu, ENFIN bienvenue sur nycl sexy you, faut qu'on parle liens toi et moi wesh t'es trop bonnasse en Mancini (je précise également que je suis venue exprès sur nycl pour te souhaiter bienvenue, donc je mérite un petit quelque chose quoi en retour et maintenant je retourne réviser )
ma sandrooooooooos gabriel c'est le plus beau on va avoir un lien de foulie mon petit jambonneau, c'moi qui te le dit (tant de gratitude, je suis quécho tu as le droit à mon amour sincère et éternel )
Sebastian E. Black
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 22:41
bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 23:01
Je connais ton pseudo, toi. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 23:06
Eduardo M. Gil a écrit:
bienvenue parmi nous
merci beaucouuuup
Hope A. Roseberry a écrit:
Je connais ton pseudo, toi. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
haaaan jimmy ? le jimmy jimmy ? c'est fou de se retrouver je suis contente en tout cas merci beaucouuup
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all. Lun 4 Nov - 23:09
Le seul et unique. omg mais tu étais sur PWL non ? Si oui, envoie moi un mp et dis moi qui tu étais. En tout cas, ça me titille, surtout qu'on dirait que la miffa arrive sur nycl, c'est genre mon rêve.
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Sujet: Re: ( e l l a ) tell me it's me or nothing at all.