PART 1.

Une immense maison blanche se dresse sur les extérieurs de Milan, le genre de demeure que tout le monde admire quand les touristes passent devant en voiture, et ceux-là même se demandent qui peut bien vivre à l’intérieur. Qui peut avoir les moyens de se construire une maison pareille. C’est la résidence principale de la famille Chiavone, composée des deux parents qui ont fait fortune dans la mode ; ainsi que de leurs deux filles, Alba étant l’aînée et Fiammetta la deuxième.
Il existe un espèce de rempart entre cette famille et le reste du monde, l’argent sépare souvent les différentes classes de la société en plusieurs couches différentes. La famille fortunée qui habite dans ce petit manoir est une des plus riches d’Italie, tout simplement. Il Signore Chiavone a contracté un mariage d’amour avec sa femme, Adelia, issue elle aussi d’une excellente famille. C’est important pour Gianluca, le père d’Alba et Fiammetta. Il est dans son devoir d’honorer les siens, et il s’est marié avec une demoiselle dont le monde a encensé les bonnes manières et la parfaite éducation.
En bref, ils semblent être un couple idyllique. Depuis leur rencontre, rien n’a été laissé au hasard. Tout a été planifié avec goût et éclat, afin de redorer le blason des jeunes gens et de leur famille. Le mariage a été splendide, la lune de miel incroyable. Et le père de Gianluca travaillant déjà dans la mode, le destin des jeunes mariés a été tout tracé, ils feraient carrière et fortune dans ce domaine.

Un œil extérieur pourrait considérer que seul l’amour et le romantisme ont la place dans un couple d’aussi jeunes gens. Mais pour Gianluca et Adelia, qui se sont rencontrés lorsqu’ils avaient à peine dix-huit ans, c’était visiblement le mariage idéal.
Les mariés se sont vus offrir une splendide villa sur les hauteurs de la capitale de la mode, lieu prédestiné pour leur futur immense succès dont personne ne doutait. Et ainsi, leur vie ensemble commença.
Au début, c’était tout nouveau et tout rose. Le premier mois se passa à merveille, ils passaient leur temps ensemble, et lorsqu’Adelia annonça à leur entourage qu’elle était enceinte, tout le monde la félicita, comme de bien entendu, et se prit à espérer secrètement que le nouveau-né serait un garçon.
Alba naquît neuf mois plus tard, au terme d’un accouchement long et épuisant. Elle était tellement magnifique, que les deux parents en restèrent bouche bée. On aurait dit une poupée, les yeux bleus délicatement ourlés de longs cils noirs, une petite bouche rose parfaite en forme de cœur, un visage ovale…Adelia en versa une larme, et Gianluca la serra contre lui, ému.
La petite fille eut une enfance très tranquille. Choyée, gâtée (et même un peu trop), elle passa des années paisibles à grandir dans la grande maison blanche, sans autre préoccupations que celles d’un enfant. Il lui fallut cependant obéir à certaines règles strictes, auxquelles elle se plia volontiers puisqu’elle adorait ses parents et qu’Adelia lui vouait un culte. Elle prit leçons de violon et de chant au gré des souhaits de ses parents, et elle apprit à danser et à se comporter correctement en société – les bases d’une éducation saine et digne de ce nom, si on en croyait toute sa famille.

PART 2.

La naissance de sa petite sœur, Fiammetta, obligea Alba à revoir sa place dans la famille. Elle qui pendant cinq ans, avait été habituée à être le centre de l’attention, se retrouva soudainement reléguée au rang de grande sœur. D’autres auraient sauté de joie et exprimé leur enthousiasme, Alba croisa les bras et fronça les sourcils, observant tout ce remue-ménage qui se créait autour de la petite dernière.
Le tapage qui fut fait autour de la naissance de la deuxième fille de la famille n’étonna personne dans l’entourage des Chiavone, sachant à quel point ils étaient connus et reconnus un peu partout dans la botte italienne. En effet, Gianluca avait fait fortune en suivant les traces de son père avant lui, et il n’avait pas fallu longtemps à l’ensemble de la population italienne pour courir dans les magasins à l’affut du dernier article mis en vente par la société de la famille.
Le couple et leurs deux filles avaient donc un train de vie plus qu’impressionnant, les galas et les réceptions diverses s’enchaînant à une cadence effrénée. Alba vécut la suite de son enfance dans un tourbillon de robes pailletées, de banquets gargantuesques, de fêtes et de couleurs. La petite fille ouvrait grand les yeux et profitait de ce que Fiammetta soit encore trop jeune, et donc gardée par une baby-sitter à la maison, pour être à nouveau le centre des attentions. Elle passa des heures à tournoyer gracieusement sur la piste, les bras levés façon danseuse étoile, et les amis des Chiavone s’extasiaient sur sa beauté et sa grâce. C’est dans ces années-là qu’elle prit réellement une grande confiance en elle, qui lui servira pour la suite de sa carrière.

PART 3.

Alba a grandi, elle a presque quinze ans et les années de sa scolarité ont filé à une vitesse hallucinante. Elle a passé avec brio ses différents examens, étudiant jusque tard dans la nuit pour ne pas décevoir ses parents avec de mauvais résultats scolaires. Ses efforts ont payé : elle est la première de sa classe et le couple rayonne de fierté. Non seulement elle est belle et riche, mais en plus elle est intelligente. Elle se trouvera sûrement un mari formidable…C’est là la rengaine principale de sa mère, qui voit sa fille comme le « trophée ultime » qu’un jeune homme pourrait gagner. Lorsqu’elle entend ces mots, Alba ne peut s’empêcher de sentir son cœur se serrer dans sa poitrine.
Au collège, tout se passe bien. Elle a beaucoup d’amies, elle organise parfois de petites fêtes, sous la surveillance étroite de sa mère, mais le procédé lui plaît énormément et elle aime à tout pouvoir organiser et agencer selon ses vœux.
Elle a même un petit ami, dès l’âge de seize ans. Elle s’affiche à son bras avec d’autant plus de bonheur, puisqu’il est beau et riche, comme elle. Ils sont enviés de tous, et Alba se prend à espérer qu’un jour, elle soit demandée en mariage par ce jeune homme qui lui paraît idéal. Mais sa joie est de courte durée, puisque le garçon finit par s’enticher d’une autre fille. Elle se console dans les bras de sa meilleure amie, Delia, qui l’embrasse sur le front et qui lui promet qu’elle retrouvera un copain à la hauteur de ses idéaux.

Les années filent, et bientôt Alba fête ses dix-huit ans, en grande pompe comme le veut la tradition des Chiavone. Delia aide sa meilleure amie à tout préparer, et les jeunes femmes sont surexcitées à la perspective de tout gérer par elles-mêmes. C’est en riant que la brune dit qu’elles devraient en faire leur métier. Alba, muette de stupéfaction, reste un instant interdite, et s’exclame que c’est une excellente idée. Delia regarde son amie avec des yeux ronds, et elles se promettent de réaliser leur rêve.

PART 4.

Elles ont déménagé à San Francisco pour réaliser leurs ambitions. Après la grande fête de la remise des diplômes, sonnant la fin de l’époque bénie du lycée où Alba a coulé des jours heureux et insouciants, elles ont fait leurs valises et attendu impatiemment les réponses de l’université, qui leur offrait la possibilité d’un cursus dans l’évènementiel. Le jour où elles ont reçu leurs réponses, positives ; les cris ont résonné dans l’immense maison blanche où elles s’étaient réunies pour ouvrir leurs lettres.
Elles n’ont pas attendu longtemps pour acheter des billets d’avion, aussi excitées qu’on peut l’être en apprenant ce genre de nouvelles. La perspective d’un nouveau continent et d’une nouvelle vie, à l’abri du regard de leurs parents, les enchantaient.

Il a fallu quelques mois pour qu’elles déchantent. Prises dans un tourbillon de nouveautés, les deux jeunes filles se sont perdues en route et Alba a cédé à la tentation de l’alcool. Ses soirées en sont maintenant remplies. Et c’est lors de l’une d’entre elles que les choses dérapent.
Elle danse comme si le monde n’existait plus, elle se déhanche au son de la musique assourdissante, lorsque quelqu’un la prend par la taille et lui murmure quelque chose à l’oreille. Riant, persuadée que c’est un autre de ces étudiants qui lui plaisent tant, elle garde les yeux fermés et bouge contre lui…Ou plutôt, contre elle. En remontant ses mains le long de son torse, elle rencontre les seins d’une femme. Sous le choc, elle ouvre les yeux, et plonge dans deux grands iris couleur d’ébène, qui la rendent toute chose. L’inconnue l’embrasse sur la bouche, lui faisant l’amour avec sa langue, et Alba se sent devenir faible. Elle lui retourne son baiser, sans même penser un instant aux conséquences. Ni au lendemain qui risque d’être compliqué et torturé.

Les jours suivants sont un mélange de panique et de bonheur en même temps. L’inconnue brune qui l’a embrassée, et qui s’appelle Lily, lui a donné son numéro de téléphone et a pris le sien. Elles se sont donc revues plusieurs fois, et ont commencé un semblant de relation. Leur première fois ensemble donne à Alba l’impression de planer. Elle ignorait que le sexe entre filles pouvait être aussi…exaltant. Elle se jure de ne plus jamais toucher à un homme, tant le corps de Lily l’attire comme un aimant. Elles passent des heures à faire l’amour et la blonde devient accro à la brune, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Malheureusement, les notes d’Alba ne suivent pas du tout leur chemin habituel, et bientôt elle est contrainte de rentrer à Milan par ses parents, qui veulent la surveiller. Alba est anéantie. Lily lui promet qu’elles se reverront, qu’elles n’ont pas fini leur histoire, et Delia fait de son mieux pour supporter sa meilleure amie, qui retourne en Italie au bord de la dépression.

PART 5.

Alba finit ses études en Italie, malheureuse comme les pierres. La jeune femme obtient son diplôme de justesse, et sitôt qu’elle l’a en main, elle déclare à ses parents qu’elle retourne aux Etats-Unis, pour y chercher du travail.
Ils la laissent partir et Alba passe des mois à essayer de retrouver la trace de Lily, en vain. En revanche, elle a retrouvé Delia, qui au cours de son cursus américain, a noué d’importants contacts dans l’évènementiel. La brune lui suggère alors qu’elles déménagent à New York, où elle a effectué un de ses nombreux stages.
En s’envolant pour la Grosse Pomme, la blonde espère de tout son cœur retrouver celle qui a animé ses rêves pendant des années qu’elle a passées en Italie, se repassant toute leur histoire en tête.

« The Big Apple » n’est pas le lieu où elle retrouvera Lily, mais Alba se plonge dans tout son cœur dans le travail, espérant y trouver un échappatoire. Elles travaillent tellement dur qu’elles mettent bientôt sur pied leur propre société, dont Delia est la co-gérante et Alba la fondatrice. Elles y mettent toutes leurs économies, et galèrent pendant des mois, fières et ne voulant demander aucun centime de la part de leurs parents.
C’est au cours de l’une des soirées qu’elles organisent, qu’Alba tombe nez à nez avec un magnifique jeune homme, dont le regard bleu l’hypnotise. Ils passent la soirée, puis la nuit ensemble…Puis les deux années suivantes. James est tendre, attentif, protecteur et drôle ; et il n’en faut pas plus pour que la blonde accepte sa demande en mariage.

PART 6.

Le visage dans les mains, Alba est assise sur la cuvette des toilettes, indifférente à la beauté du décor qui l’entoure. Dans sa spacieuse maison de Staten Island, qu’elle partage avec son mari, la jeune femme a bâti une petite fortune seulement basée sur ses propres revenus, provenant directement de la prospérité de sa société d’évènementiel. Mais à cet instant, les dollars qu’elle a pu amasser au fil des années lui importent peu. Les mètres carrés dans lequel elle vit et évolue lui sont complètement égaux. Alba est cette femme de pouvoir pourtant, celle qui est déterminée, qui dirige, qui sourit mais qui agit, qui sait ce qu’elle veut et comment elle le veut. Après tout, c’est cette poigne de fer qui lui a valu d’être aussi reconnue aujourd’hui…Il faut dire que naître dans la famille Chiavone est un atout certain, et c’est ce qui l’a lancée dans ses débuts.

Mais revenons à cette blonde de vingt-sept ans, prostrée dans les cabinets de sa propre maison, comme si le monde venait de s’écrouler autour d’elle. C’est presque le cas. Elle revient tout juste d’une journée marathon, en préparation d’un énième séminaire dans un des hôtels prestigieux et hors de prix de l’Upper East Side. La jeune femme a couru partout, aboyé ses ordres, encadré l’agencement de la salle, des tables, jusqu’à la moindre fleur arrangée dans l’un des gracieux vases de cristal. Elle a approuvé ou refusé les robes et costumes de ceux qui serviraient à la soirée de gala organisée juste après, elle a eu une de ces journées épuisantes qu’elle aime tant. Mais alors que tout se passait extrêmement bien, elle a été perturbée par le regard de cette inconnue dont elle ignore tout, jusqu’au prénom. La brune se trouvait à l’autre bout de la salle, et Alba a appris un peu plus tard que celle-ci était la responsable de la section galas et séminaires de l’hôtel – ou tout simplement, sa référente si jamais elle avait besoin de quoi que ce soit.
Ignorant dans un premier temps les regards intrigués de l’autre femme, la blonde a continué sa cadence d’enfer, jusqu’à ce qu’un des serveurs l’informe que l’inconnue désirait s’entretenir avec elle un moment dans son bureau.
Un flashback de ses années universitaires passées à San Francisco lui revient alors brutalement en mémoire, mais Alba balaye le souvenir d’un simple mouvement de la main et se dirige vers le quatrième étage, où la responsable l’attend. Un panneau sur la porte l’informe qu’elle s’appelle Lauren Hamilton.
Elle entre silencieusement dans le bureau, hochant simplement la tête au regard accueillant de la jolie brune.
Pas un mot ne fut prononcé entre elles, ce fut comme un accord tacite. Alba ferma la porte derrière elle, elle s’avança jusqu’à Lauren et posa une main sur son bras, le regard soudainement plus chaud, plus rassurant qu’il l’avait été quelques secondes auparavant. Elles ne se touchèrent pas davantage cette fois-là, mais la blonde ignorait que c’était loin d’être la dernière fois qu’elle voyait Lauren. Elles seraient amenées à se revoir très souvent…

Le prénom Et puis très bon choix d'avatar: Rachel est une déesse
Bonne chance avec ce nouveau perso ma Ju, j'ai hâte de voir ce que tu va en faire

Rachel.

Rebienvenue! =D

le personnage s'annonce géant, rien que les premières lignes  et rachel
rebienvenue chez toi

comment tu passes commande comme ça toi non, ça sera avec plaisir, surtout sur rachel

Hâte d'en lire plus sur ce perso rererrerebienvenue

Rachel

Et ben c'est la folie en ce moment

Re (je sais plus combien je dois en mettre) Bienvenue
Rachel, l'excellent choix quoi

Personnellement, elle me plaît déjà cette Alba   
Ma Juliette c'est la meilleuuuuuure   !

re-re-re-re bienvenue.
hâte de découvrir ce personnage. infidèle.

rebienvenue (a)

mais pourquoi j'étais pas au courant ?

j'te fais la tête, je te dis pas rebienvenue pour la peine

Rachel est trop belle!

(Même que ça rime )

Bienvenue par ici miss