Sujet: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 14:15
FEAT. SEAN O'PRY
Alessandro Visconti
25 ans → Né(e) à Rome le 06/03/1989 → aucun métier célibataire → hétérosexuel → membre des populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? a un goût prononcé pour la mode ; il adore dessiner et écrire ; il ne sait pas chanter mais il le fait tout le temps ; petit, il pensait que les nuages étaient créé dans des usines ; a beaucoup voyagé ; parle le français, l’anglais, l’italien et l’espagnole couramment ; il adore les disney, son préféré : mulan ; il a un tas de bracelet sur les poignets ; a la nationalité italienne mais est d’origine français de par sa mère ; est destiné à être duc de visconti ; fume énormément ; boit souvent ; a déjà touché à la drogue ; déteste les règles ; fait beaucoup de sport ; pense que son âme sœur est quelque part mais ne la cherche pas ; est déjà tombé amoureux ; adore les enfants mais n’en veut pas ; pense être né à la mauvaise époque ; est né à Rome mais a toujours rêvé de vivre à Florence ; pense qu’être artiste est un merveilleux métier ; n’a aucun talent ; est plutôt froid en apparence ; charmeur, il a un longue liste de conquêtes mais n’en fait pas la collection ; profiter de la vie est son but principal dans la vie ; pense que l’on est sous le charme des blondes mais que l’on tombe amoureux des brunes ; n’a aucune ambition dans la vie
★Quel est le caractère de ton personnage? (Je suis un sale petit con qui se la pète du haut de ses vingt-cinq ans et de ses millions. Mon optique ? Emmerder le monde, vous compris. Car emmerder le monde est la solution contre l’ennui. Énerver, emmerder les hypocrites, les déclassés, les prétentieux sans raison. Je possède des armes infaillibles pour exercer mon art : mon indubitable supériorité physique, intellectuelle, financière et sociale qui écrase d’emblée mon adversaire et me rend invulnérable à n’importe quelle attaque, et je me fous de tout, et je n’ai honte de rien.) Il n’est que la caricature du mec qui a tout mais qui n’est rien comme dirait Hell dans le livre de Lolita Pill. La richesse, la beauté, l’intelligence, rien de tout ça ne construit une vie. Bien conscient de tout ce qu’il possède, il aimerait avoir plus, bien plus encore. Le monde tourne autour des paillettes et des lumières. C’est à celui qui brillera le plus. En apparence, il n’est rien d’autre qu’un fils à papa, claquant son fric à tout va, dans tout et n’importe quoi. Il baise les putes et les gentilles filles sans remords ni regrets. Arrogant et orgueilleux, il pense pouvoir toujours s’en sortir seul. Son crédo ? Il vaut mieux être seul que mal accompagné. Paradoxe. Il déteste la solitude et s’entoure toujours des plus belles créatures afin de ne pas finir seul dans ses draps le soir. Pourtant, sa confiance est quelque chose qu’il donne très peu, voir rarement. Il ne fait pas confiance facilement. Si en apparence il est méprisant et méprisable, dans le fond, il n’en reste pas moins humain. Il déteste ce qu’il est. Il dit souvent que s’il se croisait dans la rue, il serait détestable et se cracherait au visage. Parce qu’il est tout ce qu’il a toujours détesté. Parce qu’Alessandro n’aime pas montrer sa vraie nature, ce n’est pas une technique de défense, ou un moyen de ressembler au stéréotype du prince charmant dans les films d’adolescents, c’est plutôt une habitude, une façon de vivre, un mode d’éducation. Parce qu’au-delà de ce qu’il renvoi, il n’est rien d’autre qu’un gentil garçon toujours là pour ses amis, donnant un paquet de fric à des associations parce qu’il en a trop pour lui, que la moitié servirait bien plus ailleurs. Enfant sauvage, âme vagabonde, il ne se laisse dicter aucune loi, il fait comme bon lui semble, il trace sa route en espérant, un jour, trouver sa voie.
Well... It's my story...
Rome (Italie); Childhood
I DON'T REMEMBER EVER FEELING LONELY; IN FACT, ON THE RARE OCCASIONS WHEN I MET OTHER CHILDREN, I FOUND THEIR GAMES AND THEIR TALK FAR LESS INTERESTING THAN THE ADVENTURES AND DIALOGUES I READ IN MY BOOKS.
Assis sur un banc dans le grand jardin de son grand-père, un petit garçon aux pommettes rouges et aux lèvres rosées dessinait. Evasion extrême, crayon à la main, il gribouillait des formes plus ou moins précisément. Ses mains guidaient la mine sur le papier et des maisons, des animaux et des nuages s’y inscrivaient. Adorant la compagnie des autres mais n’était que très peu autorisé à sortir en dehors du jardin, il n’avait pas réellement beaucoup d’amis. Les seuls qu’il avait le droit d’avoir étaient les enfants des amis de la famille. Des princesses et des princes venant du continent tout entier, des ducs et duchesses de tous les pays. Mais il ne l’aimait pas vraiment. Il n’avait rien de plus que les autres, à part un nom imprononçable et des chambres aussi grandes que des maisons. Non, Alessandro, celle qu’il préférait, c’était Gab. Gabriella, la fille de la bonne de son grand-père. Ils n’avaient pas le droit de jouer ensemble, elle n’avait pas le droit de venir dans le jardin, mais jeunes et naïves, braver les interdits était leur jeu préféré. Ils avaient 12 ans et se sentaient déjà grand. L’un voulait devenir peintre pour gagner pleins d’argent, comme si il n’en avait pas assez, et l’autre voulait devenir pirate, parce qu’elle aimait bien les bateaux. A eux deux, ils allaient déjà contre toute logique. Mais ils n’en avaient rien à faire, c’était les meilleurs amis du monde, comme un frère et une sœur qu’ils n’ont jamais eu. A défaut de ne pas avoir les meilleures conditions familiales du monde, ils s’avaient eux. Mais une fois l’heure arrivée, ils se séparaient d’un geste de la main et se disaient à demain. La vie de ce petit garçon assez ordinaire, était rythmée par les balades dans le jardin, des cours avec son grand-père ainsi qu’avec des professeurs particuliers. Le langage, la conjugaison, les langues étrangères, la lecture, l’histoire, les mathématiques. Il n’échappait à rien et apprenait de tout. Il était jeune, mais dans la famille, c’était presque comme une tradition d’être prodige. Et comment ne pas l’être. Si ses parents étaient très exigeants avec lui, ils n’en restaient pas moins aimant. Au contraire. Alessandro était tout ce qu’ils avaient toujours souhaité. Et après de nombreuses tentatives pour le couple, d’avoir un enfant, il avait été comme un miracle de la vie à leurs yeux. Il a toujours été très proche de sa famille, ses parents, ses grands-parents, cousins, cousines, tous. C’est pour ça qu’il n’a jamais réellement essayé de se rebeller quand quelque chose n’allait pas. Il en parlait et si les choses ne changeaient pas, il l’acceptait et ne rajoutait rien. Élève, mais aussi, enfant modèle, il n’a jamais créé de problèmes à ses parents, il leur facilitait la vie. Beau les ont envié en voyant leurs enfants devenir capricieux, teignes ou intolérants. Les Visconti auraient juste souhaité le voir un peu plus à cheval sur la royauté, qu’il soit plus un prince qu’un roturier mais ils étaient persuadés que cela viendrait avec le temps.
Rome (Italie); Royalty, Parents' Rules
I AM SLOW-THINKING AND FULL OF INTERIOR RULES THAT ACT AS BRAKES ON MY DESIRES.
Mains posées sur la table, cheveux tirés en arrière, costume tombant à la perfection, le silence règne autour de la table des Visconti. Personne ne parle, personne n’y est autorisé. Aujourd’hui, c’est le 18 ème anniversaire du petit Alessandro et pour l’occasion, son grand-père lui a offert une jolie montre, ainsi qu’une voiture qu’il pourra conduire plus tard et un paquet d’argent pour ses études. Si son père est très conservateur, lui l’est moins. Il a toujours voulu aller contre les règles, contrairement à sa femme qui donnait une éducation exemplaire à leur fils et compte bien continuer avec Alessandro. Papi légèrement décalé, il a toujours fait des vagues dans cette famille et a surtout posé problème. Il fut un temps où il était l’image de cette famille ainsi que de l’Italie. Duc de Visconti, il donna le flambeau à son fils, Ugo Visconti. Celui-ci, aillant tout apprit de sa mère, fut bien différent de son père. Tenant aux traditions, aux bonnes manières et à la bonne conduite, il éleva son enfant de la même manière. Alessandro a toujours été considéré comme un prince. Plus tard, il allait être Duc de Visconti à son tour. Pourtant, si par le passé, le rang et les bonnes fréquentations étaient de mise, aujourd’hui, tout est différent. Alessandro a toujours eu du mal à se plier aux règles, à accepter que son destin était déjà tracé depuis longtemps. Il allait se marier tôt, avoir des enfants, et un jour, il allait devenir aussi important que ses ancêtres. C’était ça le futur des Visconti, faire perdurer le haut rang de la famille et son nom que l’on reconnait et que l’on admire en Italie. Les Visconti ne sont pas n’importe qui. Famille royale, ils fréquentent les meilleurs, les plus intelligents mais pas forcément les plus intéressants. C’est pour ça que ses parents ont toujours voulut qu’il ait une bonne éducation, pour qu’il ne ressemble à personne dans ce milieu, qu’il se démarquer et qu’on le remarque. L’année prochaine, il allait parcourir le monde. C’était son rêve. Bien sûr, ses parents n’approuvaient pas le fait qu’il parte aussi loin et aussi longtemps. De plus, les choix de vie de leur enfant laissaient à désirer à leurs yeux. Pour eux, parcourir le monde n’était pas à la hauteur de ce qu'ils imaginait pour lui, comme faire de grandes études dans la politique ou encore le droit. Bien sûr, il a essayé plusieurs fois de leur expliquer la vraie complexité et l’intérêt de la chose mais rien à faire. Ils étaient contre. Mais après des heures et des heures de discussion, ils finirent par accepter. Ils n’avaient pas réellement le choix de toute façon. Et le grand père d’Alessandro l’avait énormément soutenu dans cette démarche. Alors à ses 18 ans, ce fameux jour, alors que toutes les bouches étaient muettes, ses pensées hurlaient de bonheur et il se voyait déjà très loin d’ici, livré à lui-même. Il était plein d’espoir. Une naïveté qui n’avait pas sa place là où il allait partir.
New York (usa) ; Rebellion
I LOVE THE WAY SHE SMOKES HER CIGARETTES
Cheveux blonds qui tombent en cascade sur ses épaules nues. Il la regarde et repense à ces dernières années. 4 ans ont passé, peut-être 5. Il n’est sûr de rien ce soir. Imbibé d’alcool, nue dans les draps de cette belle inconnue, il sait qu’il n’a pas respecté les règles que ses parents lui ont posées. Il s’en fout. Il n’en a plus rien à faire. Il vit sa vie comme il le souhaite. En partant pour parcourir le monde, il était de bonne foi, il comptait vraiment profiter du monde, rester l'homme respectable qu'il a toujours été tout en profitant un minimum de la vie et en préservant son nom de toute tâche et par la suite, il allait revenir en Italie occuper la place qui l’attend depuis toujours. C’est ce qui était convenu. La première année fut très calme. Il est allé en Asie, Japon, Chine, il a fait l'Inde, l'Australie. Il a connu les joies l’ébriété, n’a pas dormit pendant des jours. Sa vie était plate et sans intérêt. Il était quand même heureux d’être ici. Au volant d'une voiture, parcourant des kilomètres avant de s'arrêter dans une ville, à un hôtel, passer la nuit dehors et y dormir la journée avant de repartir. La deuxième année fut juste la continuité de la première et ainsi de suite. Pourtant, plus le temps passait, plus les choses s’intensifiaient. Revenons-en à aujourd’hui. L’Alessandro qui quittait Rome n’est plus là. Il a grandi, évolué, changé. Et ce soir, il était dans les bras d’une femme qu’il ne connaissait pas mais elle était merveilleusement belle. Il l’a remarqué dès qu’elle est rentrée dans la pièce. Quelques heures plus tôt, il était en soirée avec un de ses potes et finissait la bouteille de tequila qui trônait sur la table parmi les autres. C’était devenu un fêtard. Quand il est arrivé à New York, il venait de parcourir le monde et avait voyagé dans de nombreux pays. Il avait encore cet âme d'enfant et pourtant, il avait bien grandit. En arrivant à New York, il a fait face à une population bien différente de celles qu'il avait pu connaître. Dépravé, désabusé, il s'était adapté à leur mode de vie. Devenant un beau salaud avide de pouvoir, d'argent, de fille et de soirées. Il baisait tout ce qui bouge, buvait à en finir malade, se foutait de tout et tout le monde et était devenu salement égoïste et méprisant. Il était devenu le reflet de tout ce qu’il méprisait par la passé et le voilà, aujourd’hui, prince des connards, n’accordant d’intérêt à personne, pas même aux sentiments des pauvres filles à qui il promettait la lune, qu’il baisait sans scrupules et qu’il abandonnait au petit matin. Drogue, alcool, cigarette, il avait tout goûté, touché à tout. Rien ne lui faisait peur. Il se sentait vivant quand il dépassait les limites et qui se sentait vaciller tant son esprit était encombré. Pourtant, quand il regarde cette fille allongée à côté de lui, il se sent différent, il a envie d’être différent, en fait, il aimerait redevenir le garçon qu’il était avant, il l’envisage.
Deux semaines plus tard, il la recroise. C’est elle qui était partit ce matin là, ne lui laissant rien pour qu’il la retrouve. Ils ont échangés quelques mots, quelques phrases, des regards, beaucoup de sourires et surtout, un paquet de baiser avant de finir dans ses draps de nouveau. Elle avait une certaine emprise sur lui. Il ne connaissait pas son nom, ni son âge, il ne savait pas d’où elle venait, mais une chose était sûre : il voulait la revoir. Pendant plusieurs mois, ils ont partagé une chose que peu ont la chance de connaître. Je ne parle pas d’amour, c’est quelque chose de bien plus subtil, de mystérieux. Une attraction si forte qu’elle ne peut se briser mais qui n’engendre pas l’amour, pas vraiment, pas encore. Elle ne lui a jamais dit son prénom. Ils n’avaient pas besoin de se donner une identité, ils aimaient passait des heures ensembles, ça s’arrêtait là. Lui continuait à se droguer, à boire et à finir complètement torché et parfois, ils se croisaient de nouveau et goûtait au plaisir de la chair sans pouvoir s’en lasser. Un manège qui dura un temps et qui prit fin du jour au lendemain.
New York (usa) ; Well Behaved
ALMOST ALL ABSURDITY OF CONDUCT ARISES FROM THE IMITATION OF THOSE WHOM WE CANNOT RESEMBLE.
Installé dans son nouvel appartement à New York, chambre parfaitement rangée, costume allongé sur le lit, Alessandro n’est que l’ombre de ce qu’il était avant. Aurevoir, les soirées, l’alcool, la baise à tout va. Ses parents, ayant appris ce qu’il faisait depuis des années ne lui ont laissé aucun choix : changer, revenir dans le droit chemin ou rentrer. Son choix fut très vite fait. Il décida de rester. Il a tout arrêté du jour au lendemain, disant aurevoir à tout ce qu’il était. Et par la même occasion, coupé les ponts avec tout le monde. Il ne devait voir que des gens fréquentables, de son rang. Il était devenu aussi infâme que les gosses avec qui il avait l'habitude de jouer quand il était gamin. Hautain, méprisant, presque associable, il n’a laissé aucune chance à personne. Son but est devenu d’être le meilleur dans tous les domaines. Un changement radical que très peu ont accepté. Rares sont ceux qui se sont battu pour rester à ses côtés. De toute manière, il n’en voulait plus. Relation superficiel dans un monde où règnent les paillettes et les lumières, il a accepté les conditions de ses parents et a dit adieux à son ancienne vie. Personne ne connait vraiment son histoire, personne ne sait qui il est vraiment, ce qu’il renferme. Visconti, son nom, il ne le donne jamais. Très peu sont au courant de son rang. Les vautours, il en a marre et n’en a que faire. Il ne donne que son prénom. Alessandro. La coquille vite sans intérêt et bourreau des cœurs en apparence. Pourtant, il est clair qu’au fond, tout ça ne lui ressemble pas. Alors, il se promène dans les rues de New York et va balancer ses billets à un clochard dans la rue, ou à une association. Il ne lui reste que ça, et c'est le seul moyen qu'il a trouver pour demander toujours plus d'argent et emmerder ses parents. Si par le passé, ils s'entendaient tous très bien, aujourd'hui, ils n'étaient plus en très bons termes. Pourquoi se plier à eux dans ce cas? Pour la simple et bonne raison qu'Alessandro n'est pas un roturier, il ne travaille pas pour les autres, on travaille pour lui. Il méprise tout et tout le monde et sans argent, il n'a plus rien, il n'est plus rien. Il ne lui restera que son nom qui n'a aucune valeur en Amérique. Il se contente donc de se rendre dans des galas, de dormir toute la journée et d'assister à de grands dîners. parfois il sort, il va boire un verre et rentre, complètement désarmé par la vie qu'il mène aujourd'hui.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → clémence (redsoul, 19 ans ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → déjà inscrite ★Ce personnage est-il un double compte ? → non ★Présence sur le forum → tous les jours, sauf exception ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé ★Crédit images → tearsflight & livejournal
Mon exemple de RolePlay:
(He was the sort of guy who took a lot without giving her anything back. The more he hurt her the more desperately she loved him. Life's strange. Sometimes things happen almost as if we're punishing ourselves for some fault that we can't really identify.) Les pommettes rouges, les lèvres rosées, ses cheveux tombent sur ses épaules et se balancent à mesure où ses pieds se posent sur le bitume. Elle plonge une main dans son sac à la recherche de ses clés. Il est près de vingt-et-une heures. Il fait nuit. L’air s’est refroidit et la brise est glaciale. Elle les cherche sans parvenir à les trouver. La fatigue la prend en quelques secondes. Aujourd’hui était une dure journée. Comme toutes les autres d’ailleurs. Chaque heure est devenue un combat. Il ne se passe pas un jour où elle ne repense pas à Hugo et ce qui s’est passé plusieurs jours auparavant. Son estomac se tord, sa gorge se serre. Elle a du mal à respirer, la peur au ventre, elle soupire et s’arrête quelques secondes pour reprendre son souffle. Elle n’a pas peur de ce qu’il pourrait lui faire mais plutôt de ce qu’il a pu faire. Se basant rarement sur ce que disent les gens autour d’elle, préférant se forger sa propre idée, ce soir, elle ne savait plus qui croire, ni quoi penser. Un baiser qui aurait pu être magique mais qui avait finalement très mal tourné. Un tas de rumeurs trônait au-dessus de la tête d’Hugo. Meurtre, assassin, doute, culpabilité, prison. Des sujets qu’il n’avait jamais évoqués avec elle, connaissant tout de même son passé et plus précisément, la fameuse scène chez les Epsilons. Si elle se remettait peut à peu de ce tragique évènement, si les cauchemars et les images sombres se font de plus en plus rare, elle ne peut s’empêcher d’avoir ce court métrage tragique dans un coin de sa tête. Ca la hante, et ce sera peut-être le cas le restant de sa vie. On ne se remet pas de ce genre de chose comme on se remet d’un accident de voiture. Une agression, celui ne reste pas bien longtemps visible sur la peau mais il a des cicatrices intérieures qui restent ouverte toute une vie. Celle-ci n’est pas prête de guérir. Elle sait que la coupable est enfermée et pourtant, elle ne peut s’empêchée d’avoir peur. Elle a passé un été entier à essayer de la comprendre, essayer de lui trouver des excuses, de la pardonner et d’oublier mais c’est trop dur. C’est ancré en elle. Alors quand elle repense à Hugo, elle ne peut s’empêcher d’être craintive, sur la défensive. Ils s’étaient pourtant très vite entendus. Il était comme une évidence, une bouffée d’air frais quand elle suffoquait. Il avait réussi à lui faire oublier, durant de nombreuses heures, les atrocités de cet été. Elle s’était dit, que la vie, pour une fois, avait décidé de lui faire un cadeau. Mais ce n’était qu’une ruse déguisé dernière un joli garçon. Il lui plaisait. Il avait ce quelque chose que les autres n’avaient pas. Il était simple, ne semblait pas avoir une vie mouvementé, il semblait même stable et doux, tout ce dont elle avait besoin. Naïve. Lily-Rose l’a toujours été. Pourquoi cela changerait aujourd’hui ? La petite poupée de porcelaine devait encore une fois recoller les morceaux de son petit corps, de son petit cœur. Un corps qu’elle essayait de rassembler et un cœur qu’elle tendait de recoller. Regarde toi, tu n’es que l’ombre de toi-même, où est passée la jolie blonde au sourire radieux et à la joie de vivre sans pareil, elle pense. Sauf qu’elle n’existe plus cette fille. Elle a brulé et ses cendres se sont envolée avec le reste de son passé. Aujourd’hui, elle n’est qu’un pantin, une poupée qui porte un masque avec un sourire figé dessus. On ne lui pose pas de question, on n’ose pas. Et elle pense qu’elle n’est plus assez bien pour personne. Comme si elle n’avait plus le droit d’aimer et d’être aimé parce qu’elle n’avait plus ce sourire communicatif d’antan. Pourtant, Hugo avait réussi à lui redonnait. Pas le petit rictus amusé, non, il lui avait donné un merveilleux soleil que l’on trouve sur les lèvres des personnes heureuses. Il illuminait son visage qu’elle était à ses côtés. Il représentait le genre de personne que l’on cherche pendant un long moment quand les choses vont mal, on espère tomber sur quelqu’un qui nous fera rire de nouveau mais qui ne se pointe que quand on a arrêté de regarder un peu partout pour les trouver. Elle vous tombe dessus quand vous vous y attendait le moins. Mais très vite, le soleil s’était transformé en pluie et ce sont des larmes qui ont poussées sur ses joues. Elle en a pleuré le premier soir, se rappelant de tout ce qu’ils avaient pu échangés, ce qu’elle lui avoué, confié, et elle a fatalement pensé à toutes ces choses qu’il ne lui a jamais dit, qu’il lui a caché. C’est ça le pire, c’est ce qui lui a fait le plus de mal, ce qui l’a, en quelque sorte, brisé. De nouveau. Savoir que peut être, ce n’était qu’un échange à sens unique. Elle s’est sentit trahit, elle fut meurtrit. Beaucoup penseront qu’elle exagère, qu’elle va trop loin dans ses propos, dans ses pensées, mais la confiance étant ce qu’elle donne le plus difficilement aujourd’hui, c’est bien pire qu’une simple trahison, celle qui correspond à une tromperie ou un mensonge. A ses yeux, c’était bien plus. Parfois, elle feint un sourire. Il est faux, tout comme le reste. Elle se redresse, les clés en main. Elle respire. Elle soupire. L'ange déchu qu'elle était devenue n'avait plus d'ailes. Elle les avait perdus. Elle n'était plus qu'une âme vagabonde. Elle ère sur le parking à la recherche de sa voiture comme un fantôme. Son corps se reflète dans chaque fenêtre mais elle ne se regarde pas. Son reflet lui fait trop mal. Elle est belle. C'est tout ce qu'elle a. Elle a perdu la vie, le goût de sourire. Aujourd'hui, Lily est une âme en peine. Elle repense à toutes ces choses qu'elle a faites et elle pense à ce qu'elle est devenue. Ses pieds frôlent le sol. Elle a un peu but. Elle n'a pas le droit, elle le sait, mais elle le fait quand même. Elle a l'impression de braver les interdits, d'aller contre les règles. Elle a l'impression de vivre. Un omega avait ramené une bouteille de vin pour fêter la fin des examens et ils l’avaient bu à deux, à la cafétéria, juste avant qu’elle ne décide de rentrer et qu’elle ne passe de longues minutes à chercher sa voiture. C'est dans la mélancolie et la tristesse qu'elle se retrouve. Elle se sent seule tout en étant entourée. Elle a Jayan, a retrouvé Adriel, June, Eileen, et pourtant, elle se sent terriblement seule. Cela devrait lui suffire et pourtant, elle veut plus. Elle ne demande pas grand-chose, juste un peu de bonheur qu'elle pourrait porter sur ses lèvres, avec lequel elle pourrait soigner ses blessures. On ne les voit pas, elles sont intérieures parce qu'elles ne sont pas en surface, elles sont profondes et elles l'habitent. Alors que ses pieds se croisent, qu’elle en pose un devant l’autre, elle entend un bruit et se retourne. Son cœur rate un battement, elle serre ses clés dans ses mains. « Y a quelqu’un ? C’est qui ? » Une silhouette de dessine sous ses yeux. Elle ne le reconnait pas tout de suite et sa respiration se veut rapide mais contrôlée. Son cœur se tord, la douleur est insoutenable. Mais peu à peu, elle reconnait les traits d’un visage, la démarche d’un homme, la voix d’Hugo. Si elle est rassurée pendant quelques secondes, ses craintes et ses doutent refont surface. Elle le regarde et avale difficilement sa salive. Si elle n’était pas aussi blanche que la porcelaine, elle aurait perdu toute ses couleurs à cet instant. Elle baisse les yeux ainsi que le visage et un tas de pensées se bouscule. Elle pense : dis quelque chose bon sang. Ouvre la bouche ou alors va-t’en, pars, mais fais quelque chose et ne reste pas stoïque. Mais elle ne bouge pas. Elle se pince les lèvres et ne sait pas quoi dire, ni quoi faire. Elle aimerait lui parler, lui demander une explication mais ce soir n’est pas le bon soir. Elle a légèrement bu, elle n’a pas les idées claires et la panique l’envahit de plus en plus. Elle est trop fragile pour pouvoir lui faire face ce soir. C’est trop tôt. Elle a connue beaucoup de peine, quelques joies, des coups durs, des coups de cœurs. Mais surtout, elle a appris à tomber et se relever seule. Elle n’a jamais demandé l’aide de personne. Les seuls qu’elle s’est accordé d’aimer ont quitté sa vie. Peut-être qu’il faisait partie de ces ‘’seuls’’, ceux qu’elle a apprécié et qui ont finalement quitté sa vie. Finalement, elle redresse la tête et feint un sourire. Il n’est pas très convaincant. « Hey.. Hugo. Qu’est-ce que tu fais là ? » Depuis ce fameux baiser, ils ne se sont pas revu, ni parlé, et les fois où elle croisait son regard dans les couloirs de Berkeley, elle l’évitait et empruntait une porte de d’amphithéâtre ou des escaliers pour lui échapper, pour ne pas avoir à lui parler, à faire face à la vérité, celle qu’elle aimerait connaître mais qu’elle redoute plus que tout. S’il venait à lui dire que les rumeurs sont vraies, elle ne s’en remettrait surement pas. Que lui resterait-il si c’était vrai ? « Ecoute, il est tard, je vais rentrer chez moi. Je dois rejoindre Adriel à l’appartement. Apparemment c’est urgent. » Mauvaise comédienne, très mauvaise menteuse. Elle s’en voulait de lui sortir un tel mensonge, mais elle ne se sentait plus en sécurité avec lui. C’était trop lui demandé. A la seconde où elle entendu ces bruits de couloirs, la confiance qu’elle lui avait donné s’éteignait. Elle ne le souhaitait pas, elle le regrettait même mais c’était contre sa volonté, contre ce qu’elle voulait. Si par le passé, ses yeux brillaient quand elle le regardait, ce soir, son regard était éteint, fuyant, elle le regardait à peine. Elle se contentait de souffler quelques mots hors de sa bouche pour ne pas laisser un silence s’installer. Elle était incapable de jouer la fille forte et solide, tous ses sens étaient éveillées, elle était incapable de se concentrer sur une quelconque émotion qu’elle pourrait faire passer à travers son visage, alors tout ce que l’on lisait sur sa peau, c’était une expression effrayée et fuyante. Finalement, un bref sourire fit de nouveau apparition. « Je vais te laisser. Bonne soirée et.. à la prochaine. » A la prochaine. Pathétique. Elle le regarde à peine, se retourne et trace sa route à la recherche de sa voiture. Le destin était contre elle. Elle avait déjà fait les cent pas sur le parking et il lui était impossible de la trouver. Désœuvrée, désespérée, elle soupira et s’arrêta au milieu de la route.
Dernière édition par Alessandro Visconti le Jeu 19 Déc - 19:31, édité 15 fois
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 14:17
Max Irons Excellent choix d'avatar Bienvenue parmi nous, bon courage pour ta fiche
Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 14:19
Irons Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 14:45
Je te souhaite la bienvenue parmi nous ! Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:09
oh lààlà le irons rebienvenue ici meuf en espérant que tu restes cette fois ci du hell partout il promet déjà cet enfant
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:11
merci beaucoup pour votre accueil
k. ouais j'espère que cette fois ci sera la bonne, je me suis dis, je vais tester avec un mec, ça ira peut être mieux et oui, du hell, du hell et encore du hell, vous allez en bouffer.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:15
max bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:18
moi je peux tout faire pour que ça aille mieux avec ce bg
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:23
Zaira L. Mancini a écrit:
max bienvenue parmi nous
coucou marine merci
Serena L. Douglas a écrit:
moi je peux tout faire pour que ça aille mieux avec ce bg
j'espère bien d'ailleurs, si t'as des idées ou besoin de liens hein, t'hésite pas chaton
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:36
oooh clem, ça faisait longtemps
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:41
ouais, même trèèèès longtemps, mais ça fait plaisir
Pandorà M. Mendez
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 15:49
OMG MAX IRONS -bave- Bienvenue
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 16:33
bienvenue sur le forum bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 16:44
merci beaucoup pour l'accueil et coucou alexis
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 17:00
Oh Ça va me faire bizarre de le voir jouer par quelqu'un d'autre. Prends soin de Max
Bienvenue parmi nous
Katerina M. Lehtonen
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 17:18
re-bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 18:07
Bienvenue parmi nous Je suis désolée mais Max Irons est pris, il y a du avoir une erreur sans doute parce que c'est l'avatar de mon scénario En réalité il vient d'être libéré mais il faut que je le complete, mais comme je suis en période de partiels je n'ai pas pu m'en charger donc je l'ai laissé dans les scénarios pris Je suis desolee, si tu veux je peux te parler du scénario ou bien t'aider à trouver un nouvel avatar
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 18:19
merci beaucoup pour votre accueil
bonjour jilly bon bah du coup je dois trouver un autre avatar, non pas que ton scénario ne pourrait pas m'intéresser mais j'ai déjà commencer ma fiche, ça m'étonnerait que ça colle etc. enfin, faut voir mais bon.
pendant ce temps, si jamais vous avez des idées, n'hésitez pas
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 18:24
Sean O'pry
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 18:42
merci k., j'hésite même pas, il a une bonne tête de connard, il colle parfaitement à alessandro finalement peut être même mieux que irons au final, même si je suis un peu deg. merci
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 18:44
tu as fait ma journée ce bg va enfin être priiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis je suis joie & amour là
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 19:19
contente d'avoir illuminé ta journée, je vois que j'apporte toujours autant de joie dans ta vie, ça fait plaisir
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 19:28
BIENVENUE !!!
Allesandro le crépuscule des dieux (je sais normalement c'est Ludwig)
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 19:33
Le prénom+l'avatar
Bonne chance pour ta fiche ^^
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti) Jeu 19 Déc - 20:02
Bienvenue ici! =)
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Sujet: Re: je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti)
je n’ai pas besoin de me donner bonne conscience, j’en ai pas. (alessandro visconti)