FEAT. COLIN O'DONOGHUE

Jayden Rahyane SHEPPERS

33 ans → Né à Perth le 05/08/1980 → Secouriste ( on peut aussi dire ambulancier ou encore paramédic ... )
célilooser ( autrement dit célibataire looser)→ Ouvert à toutes opportunités ( enfin non juste filles & garçons parce qu'on voudrait pas virer zoophile xD) → membre des outsiders.

And who am i ?

★Quelles sont tes caractéristiques?
→ J'ai la sale manie de fumer, je crois que ca se doit d'être dit parce que j'ai quand même bien souvent l'odeur d'un cendrier froid quand je suis pas au boulot et ... Y a des petits nez qui peuvent se révéler sensible à ce genre d'odeur. Et comment ça, on s'en fout un peu ? C'est genre capital comme manie, c'est pas comme ci, je vous faisais une dissertation sur ma tendance à me ronger les ongles non plus ... mais maintenant qu'on m'en parle, la jolie manucure ce sera jamais pour moi, une chance, je suis pas une gonzesse. J'ai peut être aussi tendance à me servir du mot putain comme interjection légitime dans chacune de mes phrases et aussi à me mettre des mines dès que je suis pas de service. Faut dire que ce qui est la gueule de bois, c'est pas le top mais l'anésthésie général du à l'alcool en vaut la peine pour une soirée.

Du côté, de ce qui me passionne ? Ben y a bien une petite chose que j'aime, c'est prendre ma gratte et jouer un peu de musique. Après tout la musique adoucit les moeurs, non ? Bref, je dois dire que c'est un de mes moyens de me détendre favori, surtout quand j'ai pas la pêche et que je peux pas me permettre de sortir au bar du coin. J'aime aussi la photographie, ma spécialité, les moments volés ... ce sont toujours les meilleurs. Sinon, j'aime bien faire la fête, et draguer même si neuf fois sur dix, je me prends une crampe tellement j'en rajoute une couche et que je suis aussi subtile qu'un bulldozer mais c'est le jeu, et puis c'est pas comme ci je cherchais l'amour de ma vie au fond d'un trou miteux aux relents de whisky.

C'est bien parce que c'est vous que je vais vous confier mes plus grandes angoisses ... celle qui m'empêche de dormir correctement la nuit, et de me reposer. Celle qui me glace de terreur à chaque fois que je fermes les yeux. Ma plus grande peur, c'est juste mon inconscient et sa tendance à me remettre des images que je préférerais oublier sur le devant de la scène comme un film en boucle. Et si je me laisse aller aux besoins primaires qu'est le sommeil, plus souvent que l'inverse, je me réveilles en sueur, le coeur battant à tout rompre et la gorge en feu à cause des cris que je dois pousser. Les yeux englués par des larmes pas tout à fait sèche. Vous voyez, ca a c'est avantage d'être un éternel célibataire ... Personne pour savoir ce genre de choses que je préfères passer sous silence.

Mon plus grand rêve ? Voir les deux personnes les plus importantes de ma vie arrêtaient de se cacher derrière l'image qu'on leur a un jour collé et apprendre à se connaître vraiment. Parce que je le sais moi, pour naviguer auprès d'eux, ils ont juste du mal à se comprendre parce qu'ils arrivent pas à communiquer. Et même si ça veut dire que ce jour là , je risques de plus avoir ma place dans leur vie, je m'en contre fous parce que le sacrifice en vaut bien la peine. Ils le méritent, et j'ai pas un égo assez important pour me mettre en travers de ça même si l'idée me terrifie un tout petit peu de me retrouver seul.  

★Quel est le caractère de ton personnage?
→  Je suis plutôt un mec cool, je veux dire ... Je vais pas commencer à me prendre la tête pour la moindre couille qui va de travers parce que la vie est bien trop courte. Alors, ouais je suis pas un mec désagréable à avoir pour compagnie même si je peux me montrer assez chieur, casse couille et autres synonymes. Mais vous savez ce que dit le proverbe : qui aimes bien châtie bien. Non, je suis pas non plus un modèle de vertu et j'avoue je peux avoir l'humour un peu lourd mais je suis supportable ... Tout du moins à petite dose. Je peux vite me révéler de la kryptonite quand on se tient à longue exposition, et j'ai trop bon coeur pour l'imposer à la plupart des gens. Mais j'arrive à garder mes sautes d'humeur, et ma tendance à voir les choses en noir pour l'intérieur de mon appart' ... Je vous assures, je suis tellement doué que dès fois, je me dis que j'ai loupé ma vocation de comédien. Passons mes tendances mélancoliques et mélodramatiques à la trappe, elles sont pas des plus intéressantes. J'ai pourtant un gros gros défaut ... J'ai horreur de parler de moi ou de ce que je ressens, alors j'ai la vilaine tendance à laisser les gens pensaient un peu ce qu'ils veulent et se faire leur propre théorie sur moi. Vous me demanderez où est le problème ? Ca me mets bien souvent au centre de malentendus dont je me passerais bien. Je suis aussi plutôt du genre têtu, et quand j'ai une idée en tête, je l'ai pas ailleurs si vous voyez où je veux en venir. Bref, tout ça pour dire que je me laisses pas décourager par l'adversité, et croyez moi, j'ai des années de pratiques. Je suis pas non plus l'ampoule la plus brillante du lot, mais je m'en fous ... Je m'assume, si vous vouliez avoir à faire à Einstein, fallait mieux vous adressez à la porte d'à côté. Et je vais pas mentir, des fois avoir un semi héros public comme meilleur ami, ca peut vous collez des complexes mais c'est pas sa faute si le pauvre bougre représente le gendre idéal. Il a pas mauvais fond pour autant, il est juste peut être un peu obtus à ce qui l'entoure. Et c'est là où je compenses mes manques vis à vis de lui, parce que je suis là pour lui ouvrir les yeux quand il faut. Enfin, je tente de la faire, quand c'est d'une importance capitale, parce que je vais pas mentir, j'avoue  que j'adore quand il se retrouve dans la panade et que je peux rire pendant de longues minutes à ses dépends. Oui, je peux être un peu un gros con sur les bords quand les circonstances l'exigent.

Well... It's my story...

Tu te lèves en pleine nuit parce que tu viens encore de faire une saloperie de cauchemars . Tu te diriges dans ton salon un peu pourri parce que t'as pas les moyens de t'acheter des trucs classes, parce que tu fais un boulot pas pour la tune mais par vocation. Tu sors ton paquet de cigarettes de ta veste, il est froissé parce que tu l'as encore mis dans des endroits improbables. Tu places un des cylindres dans ta bouche, tu l'allumes et tu tires une large bouffée ... T'as une putain de migraine, parce que t'as encore trop picolé la veille et le seul remède que tu trouves c'est de te servir un verre de scotch. Parce que le goût amer du liquide ambré te permets de chasser les ombres qui plane encore entre ses quatre murs. T'es pathétique, misérable et tu te laisses tomber dans le fauteuil défoncé non loin de toi. T'as laissé tomber ton masque parce que y a pas de témoins, et tout en sirotant, tu te remémores ta vie. Parce que trois heures du matin, c'est l'heure idéal pour faire un bilan sur ton existence.


TAKE ONE : Memories of childhood were the dreams that stayed with you after you woke.

- JR, où tu te planques encore ? J'étouffe les rires au creux de mes mains plaquaient sur mon visage. J'entends l'agacement de mon père alors que j'improvise une partie de cache-c ache sans son accord mais je sais bien que sous la frustration que n'importe qui entendrait en premier lieu, se cache la tendresse. Parce que mon père, c'est un esprit libre et c'est lui qui m'a appris à jouer les filles de l'air ... Et je me figes alors que son visage apparaît soudainement en face de moi, il est inversé car il s'est allongé sur notre porche. - Te voilà, voyou ...Tu sais que y a des araignées de la taille de ma main qui se cache là dessous avec toi ?  Je vois bien son sourire en coin, légèrement ironique avant de me dégager rapidement de l'endroit avec un petit cri d'effroi. Faut me pardonner, j'ai que sept années au compteur, et vous verriez la taille de ses monstres à huit pattes en Australie. Qui plus est, elles sont foutrement dangereuses mais quand je sens mon père m'attraper par la taille, pour me balancer sur son épaule façon sac de patates, je sais bien qu'il m'a fait marché et que c'était juste une de ses plaisanteries douteuses. Oui, mon humour pourri, c'est de lui que je le tiens. Et quand il commence à me grattouiller les côtes de ses grosses paluches, je me mets à hurler à plein poumon - STOP, paaaaaaaaa' Mais il me torture de chatouilles encore quelques minutes avant de me relâcher et que je retombes sur le plancher des vaches. - Allez viens, ta mère et moi ont a quelque chose pour toi ... Un large sourire éclaire mon visage, et à cet instant précis, je me dis que je suis probablement le gosse le plus chanceux de la terre. Parce que mes parents ? Ce sont genre des supers héros trop cool invincibles que rien ne peut arrêter. Ouais parce que  quand t'es un gosse naïf, c'est comme ça, t'as la vision la plus simpliste du monde. Alors j'attrape sa main, et le traîne de toutes mes petites forces aussi rapidement que possible dans la maison pour retrouver ma mère, ces beaux yeux bleus et ses jolies mains douces. - T'es bien pressé pour quelqu'un qui se planquait y a encore même pas deux minutes. J'entends le rire qui se cache au fond de la voix de mon père et je lui adresse une moue boudeuse, parce que je suis théâtrale dans l'âme. - Je voulais juste tester ta vision au rayon x ... Que je suis mignon à montrer mon sourire avec deux dents en moins, parce que je suis à ce stade là. Il m’ébouriffe les cheveux, et roule des yeux. Ma mère apparaît bientôt en vue pour me donner un baiser sur le front en m'ordonnant d'aller me laver le visage, parce qu'on dirait que je travaille dans les mines. J'obéis de bonnes grâces parce que je suis pressé de savoir ce que mes parents ont pour moi. C'est toujours un truc super cool, comme la guitare que j'ai eu le mois d'avant. Et une fois de plus j'ai pas tort, mon père me donne un vieil appareil photo en me disant d'en prendre soin, que c'était le sien. Oui, mon père est photographe et ma mère musicienne. On vit dans un vieux ranch à l'écart de Perth, façon bohème. Et si je savais que ce genre de moment que je croyais éternel finirait par se briser même pas une dizaine d'année plus tard, est-ce que cela aurait changé quelque chose ?

TAKE TWO : No one ever told me that grief felt so like fear.

Ma tête est douloureuse, j'ai l'impression que mes yeux sont collés et que j'ai une chape en béton recouvrant mon corps. Et puis il y a ce bruit constant, ce bip bip continuel ... Je tentes d'ouvrir la bouche pour parler mais aucun son ne parvient à sortir, j'arrive même pas à bouger mes lèvres. Je prends une profonde inspiration, et je tente de me souvenir ... On revenait de nos vacances annuels dans un coin désert du Queensland où mon père aimait aller pour prendre des photos des aborigènes locaux. J'essayais de focaliser, mais c'était comme ci, un voile avait pris possession de ma mémoire et puis ma gorge me brûlait et je ne pouvais pas me concentrer sur autre chose. C'était comme un feu corrosif détruisant mes muqueuses. Soudain, j'entendais distinctement des voix, je ne parvenais juste pas à comprendre les mots, étaient ce mes parents ? Que m'arrivait il ? Je commençais à sentir une panique incroyable m'envahir - ... deux jours entiers passés à côté de leurs corps sans vie ... Il souffre d'une grave déshydratation mais on espère qu'il va rapidement se réveiller ... Une route peu emprunté, pas de moyen de communiquer ... La température avoisinaient les 45 degrés, je n'imagine même pas les odeurs atroces ... Cela a engendré des complications au niveau de sa fracture ... Mais c'était quoi ce charabia, et pourquoi cela me donnait encore plus l'impression d'avoir avalé une tonne de plomb. La bile me remontant dans la bouche, alors que je semblais incapable de bouger. Je tentais de me débattre de ses draps me maintenant prisonnier, avant de sentir une main ferme mais douce se posait sur mon épaule. - Jayden, calme toi ... Péniblement j'ouvrais les yeux, une pièce blanche et devant moi se tenait une inconnue. Je clignais et tenter de parler mais elle secouait la tête d'un air négatif avant de me tendre un verre d'eau. D’où venait ce verre ? Je notais soudainement une deuxième présence dans la pièce ... Le frère de mon père? Pourquoi oncle Adam était il là ? Il vivait aux états unis depuis trois ans déjà. Je fronçais les sourcils, tentant de nouveau de m'exprimer en vain, une fois ma soif quelque peu calmé. - Jayden, tu te souviens de ce qui s'est passé ? Je laissais ma tête se secouait de droite à gauche dans un signe de dénégation, mais je savais déjà que je n'aimais pas l'expression peinte sur leur visage. - Il faut qu'on te parles ... Et j'aurais préféré qu'ils se taisent, que je reste dans l'ignorance bénite provoquer par le choc parce que ce qu'il avait à me dire, ruiner mon univers à jamais, parce que leurs mots ravivaient avec vivacité les images avec son dolby surround et fantôme d'odeur que j'aurais préféré oublier à jamais. Je n'avais que quinze ans, je n'étais pas supposé perdre mon innocence avant encore quelques années.

TAKE THREE : Never restart a journey and use the same road that failed you before.


- M'attends pas, Adam, je vais voir un pote. Mon oncle me salue d'un vague geste de la main, son regard planté sur la télé. Le pauvre, il a jamais demandé à devenir père de substitution du jour au lendemain, surtout si jeune. Il fait de son mieux, il me laisse crécher sous son toit et me paye de la bouffe mais on peut pas dire que niveau rapport sociale on soit au point lui et moi. Je vais pas le blâmer alors qu'il a mis sa vie entre parenthèse, le temps pour moi de prendre sur moi et de pouvoir recommencer ma vie. Remise à zéro des compteurs. Et j'avoue, je suis pas l'adolescent idéal, je viens juste de commencer l'école dans le coin, et je me suis déjà choppé de nombreuses heures de colle. Faut dire que le seul moyen de pas laisser le trou béant dans ma poitrine gisant dans ma poitrine de prendre le pas. C'est de prétendre, jouer à être quelqu'un que je suis pas. Oublier le Jayden d'avant, et partir sur un nouveau type. Un peu moins naïf, malléable. Non, je me transforme pas en solitaire sans cause. J'affiche juste un sourire narquois de circonstances, je laisse mon accent traînant séduire les foules.  Je provoque parce que c'est drôle, parce que mes remarques sarcastiques, ça évite aux gens de commencer à trop me poser de questions sur mon passé. Mais ma vie passé, on s'en fout, ce soir. Je me suis fait un pote dans mon nouveau lycée. Un mec cool qui semble pas le genre à se prendre la tête à remplir un concours de popularité. C'est pas un grand bavard, mais j'ai détectais un humour caustique qui me plait. J'ai Adam, mais je suis seul et j'en ai marre d'être seul. J'ai beau me dire que je devrais être plus adulte, je reste qu'un gosse d'à peine seize ans. Alors c'est normal, non de vouloir se faire des amis ? Bref, j'arrive chez Lowan, et le début de soirée se passe tranquille, activité de gamins de notre âge. Enfin jusqu'à ce que son jumeau se pointe et nous invite à une fête, je me tourne vers Lowan pour savoir ce qu'il en pense. Je veux pas le laisser tomber mais la perspective d'un peu d'alcool de contrebande est tentante. Et puis le frangin est pas désagréable, non plus. Je suppose en plus que les jumeaux, ça va en lot de deux, de ce que j'ai vu dans les films. Donc je me dois bien de sympathiser avec le frère de mon nouvel ami. Pourtant, c'est quelques heures plus tard, vomissant mes tripes sur le parterre de fleur de la voisine que je me rends compte que j'ai pas vu Lowan depuis des heures. Je m'essuie le revers de la bouche, et titube à sa recherche pour tomber sur Kewan.. - Hé, man ... il est où ton frangin ? Kewan me jette un coup d’œil amusé, en voyant mon état pitoyable avant de faire une moue que j'arrive pas à qualifier - Oh ... Lowan est parti depuis des lustres ... Mon frère aime pas beaucoup la compagnie. Il a un petit sourire triste sur le visage, mais j'y prête pas attention, et je me sens mal, parce que ça le fait mal de faire faux bond à quelqu'un. Pas le temps de m'épancher, cependant que Kewan enroule son bras autour de mes épaules. - T'en fais pas, le prends pas contre toi, il est comme ça avec tout le monde. Viens, je te raccompagne. Je hoche la tête, avant de le suivre, perdant probablement une veste au passage. Mon oncle ne fait aucun commentaire sur l'état dans lequel j'arrive, même si il est encore debout. Il a juste ce soupir indulgent, peut être qu'il me passe un peu trop de trucs parce qu'il a peur que je me brises de nouveau comme quelques mois auparavant. Je m'écroule, face la première dans le lit, en poussant un profond soupir. Même si en retournant au lycée, après ce weekend, je me doutais pas que j'allais perdre aussi facilement le premier pote que je m'étais fait dans le coin, et peut être que c'était parce qu'il se sentait coupable par rapport à l'attitude de son frère, mais Kewan décidait de me prendre sous son aile et nous devenions très rapidement de vrais amis.

TAKE FOUR : Love me or hate me, both are in my favor…If you love me, I'll always be in your heart…If you hate me, I'll always be in your mind.

Ma main me fait un mal de chien, et je me mords la lèvre alors que je sens l'alcool désinfecté la plaie. J'ai peut être encore fait preuve de talents hors norme, en voulant me faufiler en douce de la maison des Turner. Faut dire que j'étais encore nauséeux d'avoir fêté mon acceptation au concours de secouristes. J'aurais du jamais faire un détour par la cuisine pour prendre un verre d'eau parce que je me suis retrouvé nez à nez avec Lowan. Et c'est pas que je l'évite, je m'en fiche bien de ce qu'il peut penser de moi ... En faite, non je m'en fiche pas tant que ça parce qu'il y a une époque, j'ai cru que lui et moi, on serait ce que Kewan et moi étions aujourd'hui. Les meilleurs amis du monde. Mais du jour au lendemain, il s'est mis à me traiter avec froideur, même si je m'étais excusé de l'avoir planté à cette foutu soirée, trois ans auparavant. Le jumeau de mon meilleur ami me détestait de toute ses forces. En tous les cas, c'est l'impression qu'il laissait entrevoir même si c'était lui qui était entrain de nettoyer la plaie que je m'étais faite en brisant le verre dans ma main sous la surprise de sa soudaine présence. - T'es vraiment un idiot ... Les mots murmuraient entre deux lèvres pincés. Et qu'est-ce que je fais moi ? Je trouve rien de mieux que de lui sortir mon plus beau sourire de winner avant de dire avec nonchalance. - J'ai entendu dire que c'était ce qui faisait tout mon charme. Il me jette un regard noir, et je comprends le message. Ferme là, Jayden. Sauf que je vais pas me laisser impressionner par son numéro, okay ? Je l'ai jamais acheté et je vais pas commencer maintenant. Oui, parce que même si on est jamais devenus les amis que je pensais qu'on serait, on gravite dans le même univers, ayant en commun Kewan. Sauf que le jumeau de Lowan n'était pas tout le temps là. Comme maintenant, il était probablement entrain de cuver sa propre gueule de bois. Enfin, le sadique semble prendre un malin plaisir à appuyer la compresse brulante sur ma plaie, juste pour prouver son point, et je lui tire la langue parce que j'ai toujours trois ans d'âge mental apparemment. La vérité, c'est qu'on est sur le point d'échanger un sourire quand Kewan émerge dans la cuisine, un baillement sur les lèvres et posant un regard hébété sur nous - Qu'est-ce qui se passe ? Je sens Lowan se figer, jeter la compresse et disparaitre sans un mot de plus. Kewan me lance un regard plein d'incompréhension et je hausses mon épaule d'un geste nonchalant. Il secoue la tête, avec toujours cette petite moue un peu triste à chaque fois qu'on en arrive à ce sujet. - - Je sais que tu tente de faire des efforts pour le bien de notre amitié, mais tu sais, autant j'aime mon frère, tu n'as pas besoin. Je sais comment il peut être. Je fronce les sourcils en examinant mon meilleur ami. - Sans vouloir te vexer, buddy ... Je m'emmerderais pas avec ça si c'était juste pour le bien de notre amitié. J'aime bien ton frère sous ses airs d'ours mal léché, même si le sentiment est pas réciproque. Il semble confus un instant, avant de secouer la tête, et passer à autre chose et me racontant ses exploits avec la jolie blonde qui lui a tenu compagnie toute la soirée, je lui offre un sourire automatique, alors que mon esprit se focalise sur Lowan. Ce type semble me détester, mais il est toujours là à prendre soin de moi avec ma tendance à me retrouver dans des situations improbables, et je sais qu'il le fait probablement pour son frère mais je ne peux pas m'empêcher de me demander comment serait les choses, si je n'avais pas accepté cette invitation. Si il m'appréciait au lieu de me détestait, si ces attentions m'étaient destinés et pas seulement par devoir fraternel. Et ce matin là, alors que j'étais supposé être au sommet, je me rendais compte que y avait encore une chose de plus que je désirais que je ne pourrais pas avoir. Mais j'allais pas me laisser assaillir par ce genre de truc, j'avais encore trop mal au crâne d'avoir noyer le chagrin de ne pas avoir mes parents à la remise des diplômes.

TAKE FIVE : I’m standing in misunderstanding. I must have just stepped in it.

Assis à la table de notre cuisine commune, je regarde mon meilleur ami entrain de flirter avec une de nos nouvelles recrues. J'ai un sourire amusé qui disparait bien vite quand je me rends compte qu'il va probablement encore annulé un de nos répétitions. Ce n'est pas qu'on prenne les choses trop au sérieux, on joue juste en amateur dans un vieux garage qu'on loue et à l'occasion, on fait quelques scènes pour des fêtes de quartier mais je sais que si je vais lui pardonner parce que j'ai appris à vivre avec Kewann et sa tendance à oublier dès qu'une belle paire de miches se présentent devant nous, j'ai bien peur que son frère ne le prenne pas aussi bien que moi. Et qui plus est , cela ne me donnera pas une occasion de voir Lowann. Il faut dire que j'use de toutes mes excuses possibles, même si c'est un peu pathétique de pouvoir profiter de sa compagnie. Le torturer un peu de ma présence. Je contemples la possibilité de jouer les messagers même si c'est prendre le risque d'être le réceptacle de sa colère quand une main se pose sur mon épaule. Je relève les yeux, pour voir une de mes collègues qui me regarde avec une expression que je connais trop bien. Merde, c'est reparti. - Tu sais que je suis là, si t'as besoin de parler Jay ... Je lui offre un large sourire et roule des yeux. - Si tu veux dire par parler, me payer un verre. Dis moi juste l'heure et la date. Elle m'offre un sourire entre l'amusement et la tendresse. - Ecoute, je sais ce que sais que d'être invisible aux yeux de la personne qu'on ... enfin Kewann est adorable mais il ne voit pas forcément tout. Je me mords les lèvres pour réprimer un fou rire comme à chaque fois qu'un de nos amis fait ce genre de supposition. Et je veux dire, je peux même par leur en vouloir d'assumer des trucs fous quand j'ai jamais démenti leur propos pour m'éviter de gérer avec la réalité. Oui, la plupart des gens me pensent raide dingue de mon meilleur pote, sauf que c'est loin d'être le cas. Je veux dire j'adore Kewann mais pas dans ce sens là. La vérité, c'est que ça me permets de me protéger qu'ils découvrent mon petit secret. - Un énorme repas comme tu sais les cuisiner, mon trésor et je suis sur que ça me mettrais du baume au cœur. Je vais pas rentrer dans son jeu alors je détourne la conversation et elle abandonne la partie pour l'instant. Je me sens un peu mal, mais qu'est-ce que vous voulez que je leur dise, vous savez quand je pose les yeux sur Kewann, j'ai plus tendance à penser à son jumeau. Ca fait probablement de moi, un mauvais ami mais c'est plus fort que moi. C'est juste que j'aimerais pouvoir voir un jour, Lowann sourire avec autant de facilité que son frère. Mais je sais bien que ce sera pas en ma compagnie, il semble avoir de plus en plus de mal à me supporter avec les années. Je pensais qu'avec ma persistance, les choses finiraient par s'arranger mais j'ai l'impression que je ne fais qu'aggraver les choses. Alors autant me préserver en me cachant derrière un faux coeur brisé, même si je suis ravi pour mon meilleur ami et que les gens me regardent toujours avec un fond de choc, quand je dis ce genre de chose à haute voix. Comme ci, j'étais digne et admirable de savoir mettre mes sentiments de côté avec autant de facilité. Si ils savaient la vérité, ils changeraient probablement d'avis. Je sens mon regard dérivait de nouveau vers Kewann qui vient nous rejoindre à la table, et nous raconte ses derniers exploits. Il est le centre de tout les regards, ce jeune héros qui a déjà eu une médaille à l'âge tendre de vingt et un printemps alors qu'il est sorti en héros des décombres des tours jumelles. J'arrête d'écouter parce que j'ai déjà tout entendu et sort mon portable pour laisser un message à Lowann, même si il a tendance à ne pas répondre plus que l'inverse. Tu savais que l'orgasme du cochon pouvait durer jusqu'à prêt de trente minutes. Imagine toi, si c'était notre cas, on aurait surement le paquet prêt à tomber par terre mais plus besoin de boire pour avoir une sensation de béatitude.

TAKE SIX : Life's under no obligation to give us what we expect.

Je quitte ma faveur du soir, à pas de loup alors que la tigresse rouquine ronronne comme un châton. Elle m'a laissé quelques griffures qui vont prendre un temps fou à guérir mais je me suis particulièrement dépassé ce soir. Et je sais que je devrais me calmer sur les conneries parce que je me dis que ca va finir par me jouer des tours au niveau professionnel. J'ai comme leitmotiv de ne jamais picoler trop dur les veilles de garde mais hier ... Hier, ca aurait été l'anniversaire de ma mère et j'ai juste arrêter de réfléchir. Et quand je me retrouve dans les rues vides et sombres à cette heure tardive, l'air frais a bien vite fait de me dessouler et me faire me rappeler tout ce que j'avais voulu oublier. Je suis tenté d'appeler Adam, pour la première fois depuis des mois, on est pas en mauvais termes mais je sais que j'ai tendance à éviter de devoir lui parler si je peux. Son indulgence à mon égard a fini par se transformer en inquiètude et j'ai besoin de tout sauf ça. Le décevoir alors qu'il a les mêmes yeux que ma mère. Je renonce à l'idée alors que je titubes légèrement alors que l'odeur âcre des allées arrosés d'urines envahissent mes narines. Je n'ai pas envie de rentrer chez moi, mais je n'ai pas envie de voir personne. Je n'ai pas envie de voir leur regard, rempli d'incompréhension devant le visage que j'arbore, un coup d'oeil dans la vitrine d'un magasin m'informe que je ressemble à une pub pour les méfaits de l'alcool. Un petit rire caustique s'échappe de mes lèvres, et je sors une cigarette avant de resserer les pans de ma veste autour de moi. Quelques minutes de marche me mènent au garage où nous avions l'habitude de venir jouer avant que Kewann décide qu'ils étaient temps qu'on arrête et qu'on grandisse. Mon meilleur ami était amoureux avec un A majuscule, et envisager son avenir avec une belle maison entouré d'une barrière blanche et des gosses que dans les bas fond du Queens à sortir avec ses potes. Je ne le blâmais, la vérité c'était que j'étais heureux pour lui mais je me retrouvais de nouveau seul. Même si j'avais des potes, je n'en manquais pas ... Je ne m'étais jamais vraiment senti à ma place qu'auprès des jumeaux Turner. Et la triste vérité se faisait entendre, alors que je grattais quelques accords mélancoliques. Le seul des deux qui me toléraient avait avancé en me laissant derrière. Et je savais que ce serait encore plus peine perdu pour tenter de réussir la mission que je m'étais fixé. J'aurais du être le pont mais j'avais merdé et n'avait fait que creuser un fossé encore plus large entre les deux frères. Le goût pateux qui trônent dans ma bouche n'est que la réflexion de l'échec cuisant de ma vie. Incapable d'être là au moment crucial. Incapable de faire les choses correctement. Je m'accorde ce moment de faiblesse dans le confins des ténèbres avant de reprendre mon rôle, le lendemain. Personne n'est là pour me juger après tout ... Mon téléphone vibre dans ma poche et je le sors pour voir le nom de Lowann apparaître sur mon écran, et je me contente d'appuyer sur la touche ignorer même si en temps habituel, je serais plus que ravi de le voir venir en premier vers moi. Il n'arrive certainement pas à joindre son frère et m'utilise en dernier recours. Peu importe la raison, je ne peux pas répondre, pas maintenant. Je fredonne entre mes dents serraient une vieille chanson que ma mère adorée. Sometimes its easier to hide away when the winter comes and its shorter day. I know that dark clouds wont stay, tomorrow is gonna be better.

my little secret

★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Lexopedia
★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Par Lolo ( mais viiii )
★Ce personnage est-il un double compte ? → Nop
★Présence sur le forum → 4/7 jrs pr le rp
★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé
★Crédit images → Tumblr

Mon exemple de RolePlay:

Welcommmmmmmmmmme sexy pirate

Bienvenue ici! =)

Merci à toutes les deux   

Merci ma p'tite dame, Bethany punaise ca faisait un bail je l'avais vu sur un fo   

ton titre et colin
bienvenue parmi nous

Haha , je dirais juste que le titre est à la hauteur de l'âge mental du perso   
En tous les cas, merci    

Je confirme, le titre   
Bienvenue parmi nous et bonne chance pour le reste de ta fiche  !

Merci beaucoup, et ravi de voir que le titre plaise   

WEEELLLCOOOMME !!!!!    

t'as tout plein de bave sur toi Jayman    ça change du vomis   

Merci Leo o/

Haha, je suis un pro des substances visqueuses moi mais le vomi, ca reste mon élément de prédilection   

je répète, mais le titre

bienvenue parmi nous

Colin. Comment dire ? Je réclame au moins une nuit avec lui... Je viendrais te voir avec mon 2e compte

Je te souhaite la bienvenue parmi nous ! Good luck pour ta fiche ^^

Re-bienvenue parmi nous

Bienvenue

Bienvenue chez nous !

Merci à toutes   
Haha ouais non mais je l'aime mon titre   Samirah

Coliin !! très bon choix !!
Bienvenue !

HAAANW COLIN   

Welcome   

Merci enfin je dois dire Candice   

Bienvenue parmi nous

sexy colin bienvenue parmi nous