Sujet: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 22:19
FEAT. JOHNNY DEPP
heathcliff saint-james
45 courtes années et toutes ses dents → né à aberdeen – écosse, united kingdom, le 03/03/1968 → reporter pour le new york times. célibataire aimant profiter de la vie et de ses plaisirs ; a un coup de cœur pour son theo-chou, son doudou → suceur de queues, et fier de l’être ; brouteur de minous à l’occasion → membre des artists.
and who am i ?
★ Quelles sont tes caractéristiques ? Il a des tatouages un peu partout sur le corps, résultat de folies de jeunesse qu’il ne regrette absolument pas. → Il aime se laisser pousser les cheveux et la barbe et adopter un look négligé, il trouve ça cool. → Il est un adepte du marcel et du jean troué, c’est grunge et tendance en toutes occasions. → Il porte des lunettes, seulement quand il lit. → Il est bordélique, vraiment très bordélique. → Il ne sait absolument pas faire la cuisine ; même les pâtes, il est capable de les rater et de faire brûler la cuisine et l’appartement avec. → Il sort, boit, fume même des joints de temps à autre. → Il aime le sexe, avec les hommes ou les femmes peu lui importe du moment qu’il s’éclate au lit. → Il adore son métier, ça le fait vibrer. → Il est un véritable enfant dans sa tête. → Il est certainement atteint du syndrome de Peter Pan. → Il ne réfléchit jamais aux conséquences de ses actes, ça lui passe au-dessus. → Il n’est jamais vraiment sérieux, il déteste ça. → Il est très bavard, c’est une vraie pipelette. → Il crée des petites figurines (trop moches, il faut l’avouer) en terre glaise à ses heures perdues dont il est très fier. → Il est arctophile, c’est-à-dire qu’il collectionne les ours en peluche ; sa chambre en est remplie. → Il est également capsulophile, c’est-à-dire qu’il fait collection des capsules de bouteilles (de bière la plupart du temps). → Il est aussi chionosphéréphile, signifiant qu’il collectionne les boules à neige. → Il est pareillement éthylabélophile, signifiant qu’il fait collection des étiquettes de bouteilles d’alcool. → Il est enfin ovokindersurprisophile, c’est-à-dire qu’il collectionne les œufs Kinder. → Mais la collection dont il est le plus fier, c’est certainement celle de ses cordes de pendus ; on appelle ça la schoïnopentaxophilie. → Il a un chien, qu’il adore par-dessus tout. → Il l’appelle le Clochard, comme dans le Disney du même nom. → Il est très tactile et affectueux. → Il fait donc souvent beaucoup de câlins à son Doudou, Theodor. → Il a un véritable coup de cœur pour son ami et lui voue une affection immense. → Il n’a jamais ramené aucune conquête à l’appartement, par respect pour son ami. → Il est accro à la caféine. → Il pourrait se transfuser du café à la place du sang dans ses veines. → Il adore les bonbons, c’est son péché mignon. → Il se glisse toujours dans le lit de Theo-chou les soirs d’orage. → Il ne sait pas tenir en place plus de cinq minutes. → Il est presque hyperactif. → Il voit la vie comme un immense terrain de jeu. → Il déteste le poisson. → Il adore la viande saignante. → Il mange beaucoup de fruits. → Il aime bien grignoter des chips devant des émissions stupides à la télévision. → Il ne fait pas attention à l’argent et peut parfois dépenser sans compter.
★ Quel est le caractère de ton personnage ? → Heath n’est pas le genre de personne à se prendre la tête. Bien au contraire, il prend la vie telle qu’elle vient, sans jamais se poser de question. Pour lui, tout est un jeu. Une partie de rigolade. Pourquoi être sérieux ? C’est bien trop ennuyeux. Il veut profiter de son existence à fond, sans demi-mesure. « Live fast, die young », ce serait un peu son credo. Il n’a que quatre ans d’âge mental et se conduit comme un irresponsable. Il n’a aucune maturité, sauf peut-être dans son travail. Il est parfois inconscient. Il ne se rend pas compte du danger ; il ne pense pas aux conséquences de ce qu’il fait. Jamais. Il brûle la vie par les deux bouts. → Il est aussi très affectueux, il peut très vite s’attacher à une personne même si ça ne lui est arrivé qu’avec Theodor. Tactile, il a besoin de donnes des marques de tendresse et d’affection à une personne qui est importante à ses yeux. Il en fait sans doute parfois un peu trop, mais il ne s’en rend pas compte. Au contraire, il laisse simplement parler son cœur et il se dit que ça ne peut pas être mal puisque ses sentiments sont tout ce qu’il y a de plus vrai. Il n’arrive pas à concevoir qu’une personne se sente gênée de recevoir une marque de tendresse. → Il s’investit pourtant énormément dans son travail, qui le passionne. Il sait être efficace et mener une équipe malgré son caractère infantile. Son emploi de reporter est sûrement le seul moment où il accepte de recevoir des responsabilités et des ordres. En dehors de ça, il les fuit comme la peste. → Il déteste l’engagement et faire des projets. Ça lui fout une trouille bleue et lui donne l’envie de prendre ses jambes à son cou. Il est incapable de se projeter dans l’avenir, ça lui fait bien trop peur. Il préfère vivre au jour le jour, sans penser à demain. Parce que, justement, il ne sait jamais où il sera demain. Et c’est ce qui fait le piment de la vie, selon lui. → Il est une personne très volage qui, consciente de son charme, en use et en abuse pour le plaisir de la chair. Il aime plaire, il aime être désiré. Il aime le plaisir des sens et des corps nus mêlés. Il papillonne, à droite à gauche, sans jamais se poser. Il ne recherche pas de relation stable et équilibrée tout simplement parce qu’il est incapable de se poser.
my little secrets
★ Ton prénom ou ton pseudo & ton âge → Jessica (kika.), 24 ans et toutes mes dents. ★ Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Une jolie fée blonde m’a indiqué le chemin. ★ Ce personnage est-il un double compte ? → Non, mon colonnel. ★ Présence sur le forum → Tout dépendra des périodes. ★ Personnage inventé ou scénario ? → Poisson Intelligent, ça ira ? ★ Crédit images → Bazzart, tumblr and co.
Mon exemple de RP :
C’était douloureux. C’était douloureux de devoir affronter une telle vérité. Grayson n’avait jamais arrêté de se droguer à la cocaïne et moi, je n’avais rien vu, rien remarqué. Il m’avait manipulé, menti. Trahi. Je n’étais pourtant pas le genre de personne à accorer sa confiance facilement mais j’avais réussi à oublier ma méfiance naturelle et avoir en Gray une confiance aveugle. Désormais, plus rien de tout ça n’avait de sens, de raison d’être. Le tatoué avait tout détruit. En une seconde à peine, tout avait disparu. Il ne restait plus rien ; plus rien de cette foi que j’avais en lui, plus rien de ces certitudes auxquelles je m’accrochais coûte que coûte. Je me sentais vide, complètement anéanti. Le cœur écrasé contre les côtes et le corps ravagé. Ne restait plus que cette incompréhension et cette colère qui me bouffaient de l’intérieur, petit à petit. C’était comme si un véritable poison rongeait chacun de mes organes, les réduisait à l’état de cendres rougeoyantes. Je crois qu’une part de moi n’arrivait pas encore à croire que nous étions là, lui et moi dans cette situation. A croire que nous en étions arrivés là – lui, sa putain de poudre blanche et moi. J’avais toujours su que je devrai batailler contre la drogue pour obtenir ma place auprès du brun ; je n’avais jamais refusé de me démener corps et âme pour ne pas perdre cette guerre insensée. Et quand je pensais avoir enfin remporté le combat, là voilà qui revenait me pourri la vie. Détruire un peu plus mon couple. J’avais espéré ne plus avoir à endurer e genre de moments mais je m’étais trompé. Et c’était douloureux. Les yeux fixés sur lui, sur son corps secoué de sanglots contenus, j’eus l’effroyable pensée que je ne le connaissais pas, que je ne le connaissais plus. C’était comme si j’avais tout à coup à faire à un étranger, comme si notre relation toute entière venait de perdre son sens, son essence même. Je revoyais alors tous ces moments partagés avec Grayson depuis le tout premier jour, et tous ces souvenirs ne provoquèrent qu’un horrible goût amer au fond de ma bouche. Mon cœur ne ratait même plus le moindre battement à la seule pensée de notre vie commune, n’en résultait que cette douleur qui semblait me transpercer la poitrine. Pourtant, je l’aimais. Je l’aimais comme un fou. Je le savais, mes sentiments restaient les mêmes malgré tout – malgré sa trahison, ses abandons. Je l’aimais. Et j’étais tout aussi furieux contre moi parce que je n’aurais pas dû accepter ça. Ça aurait dû être la goutte d’eau faisant déborder le vase, ça aurait dû être la fin . Mais je ne pouvais empêcher ce maudit cœur d’aimer ce tatoué qui avait bouleversé mon existence. Je ne pouvais m’empêcher de lui trouver intérieurement toutes les excuses du monde même si ça me rendait fou de rage contre lui – et encore plus contre moi-même. « J’espère bien que tu es désolé et que tu t’en veux, lâchai-je, la voix tranchante. Tu ne te rends pas compte des dégâts que tu viens de causer. » Non, il ne se rendait pas compte à quel point tout mon univers venait d’être anéanti. Plus rien n’avait de sens et je me retrouvais à nouveau à tout voir s’effondrer, impuissant. Grayson m’en avait pourtant fait voir de toutes les couleurs. Dès le début, notre relation avait été compliquée, explosive. J’avais dû m’accrocher et nous avions traversé bien des épreuves avant d’en arriver là où nous en étions. A croire que quelqu’un quelque part s’amusait à nous mettre des bâtons dans les roues, à vouloir ruiner notre bonheur qui me semblait parfois si fragile. J’avais pu faire avec les sorties plus que fréquentes, avec ses abandons – même si ça faisait mal, je pouvais encaisser malgré tout. Mais devoir reprendre ce combat-là, cette guerre que j’avais passée des mois à croire sans fin et sans espoir, cette guerre que j’avais pourtant pensée terminée et gagnée, cette simple idée m’épuisait déjà. Je ne m’en sentais pas la force, pas le courage. J’aurais pu affronter une armée de blondes en chaleur, j’aurais même pu accepter qu’il m’ait trompé. Malgré la douleur que ce genre de nouvelle aurait provoqué, j’aurais pu me battre. Car j’étais son 'brun sans boobs et que peu importait les blondes, c’était vers moi qu’il revenait. Grayson m’avait choisi, moi, parmi sa cohorte de blondes décolorées à la poitrine refaite. Seulement comment encore croire en lui, en nous ? Je repensais à toutes ces occasions qu’il avait eues de me tromper, d’aller voir ailleurs. Je serrai les dents. J’étais tellement naïf, crédule. Aveugle. Et j’étais vraiment furieux contre moi-même de me faire encore une fois avoir – comme si je n’avais toujours retenu la leçon après tout ce temps. Il fallait vraiment que j’arrête de croire en tout le monde. « Tu as raison, je n’ai plus confiance en toi, approuvai-je sans même penser à arrondir les angles. » J’étais tellement en colère, tellement blessé que je me fichais presque de lui faire mal sur le moment. J’avais cette effroyable envie d’infiltrer la douleur à l’intérieur de lui comme il l’avait fait avec moi ce soir. Je lui en voulais tellement. Je n’arrivais pas à croire que le tatoué m’ait fait une chose pareille. Me mentir. Ne pensait-il donc jamais aux conséquences avant d’agir ? Ou alors me prenait-il pour le genre de personnes incapable d’encaisser, de faire avec les merdes lui tombant dessus ? Je pensais lui avoir déjà montré que je n’étais pas aussi fragile qu’il y paraissait. « En effet, ce que tu viens de dire était inutile, continuai-je, mâchoires serrées. Je ne chercherai même pas à savoir si je veux te croire ou non. En cet instant, je n’en ai strictement rien à faire alors épargne-moi ce genre de couplet réchauffé. Je n’en veux pas. » J’avais la sensation d’être comme une cocotte minute ; je sentais la pression monter et monter, prêt à me faire exploser. « Tu pourras dire tout ce que tu voudras, ça ne changera rien au fait que tu m’as menti pendant tout ce temps sans même penser au fait que j’aurais pu te soutenir. Parce que j’ai toujours été là, merde ! J’ai toujours été prêt à te soutenir, t’aider. Je ne vois pas ce qui a pu te passer par la tête pour que tu te dises que cette fois serait différente. Que je ne serais pas là pour toi dans cette épreuve. » Je savais qu’il avait honte, je sentais bien à travers ses mots qu’il regrettait ses actes et le fait qu’il me tournait le dos me montrait combien il se sentait humilié. Seulement, loin de trouver cette attitude appropriée, elle ne faisait que m’énerver un peu plus contre lui, contre moi-même. Alors j’allais partir de la chambre, le laisser pour pouvoir prendre le temps de digérer la nouvelle et me calmer mais je fus arrêté dans mon élan lorsque son corps secoué de sanglots se glissa contre le mien. Sa chaleur m’envahit instantanément, faisant s’évanouir ma rancœur aussi rapidement qu’il l’avait faite apparaître. Mais je ne voulais pas. Je ne voulais pas de ça. Je ne voulais pas laisser passer, tout oublier de ce qu’il avait fait aussi facilement. Même si j’aimais le brun plus que tout, même si le voir aussi désemparé me déchirait un peu plus le cœur, je ne pouvais clairement pas. Je savais pourtant que j’étais assez faible et amoureux de lui pour lui pardonner au final – mais sûrement pas maintenant. Pas alors que je n’avais plus aucune confiance. « Arrête, calme-toi, soupirai-je après l’avoir doucement pris par les épaules pour l’écarter de moi. » J’accrochai mon regard à ses yeux emplis de larmes et de tristesse. De désespoir. Dans ma poitrine, je sentis mon cœur se déchirer un peu plus – c’était horrible cette sensation de comme mourir lentement et dans la douleur. « Je n’ai pas dit que je souhaitais te quitter, Gray. Je n’ai pas même envisagé cette option, alors je ne vois pas pourquoi tu te mets dans cet état. » J’étais incapable de le quitter, j’étais trop dépendant de mon tatoué. Il tenta de s’accrocher à ma nuque, comme s’il avait senti que j’étais sur le point de quitter la chambre. C’était plus que je ne pouvais en supporter. « J’ai juste besoin de temps, répondis-je à ses supplications. Tu n’as rien besoin de me prouver, car je sais que tu es une bonne personne. Tout le monde fait des erreurs. Alors laisse-moi juste du temps pour digérer tout ça, pour me calmer. Pour reprendre confiance en toi. C’est tout ce qu’il me faut, d’accord ? » J’étais incapable de le voir autrement que comme je l’avais toujours vu – tendre, aimant, protecteur, fidèle. Il m’avait pourtant montré ses plus mauvais côtés ; j’avais vu ses colères, ses blondes, ses douleurs et déceptions passées ou présentes, son addiction – mais rien de tout ça ne m’avait jamais rebuté, dégoûté de lui. Je l’avais aimé dès le début, envers et contre tout. Dès le départ, j’avais su qu’il ne serait pas tous les jours simples d’aimer le tatoué ; je n’avais eu aucune surprise quant à tout ça. Avant même de penser à ces sentiments qu’il faisait naître en moi, j’avais su pour Eliott, la drogue ; les blondes. Cependant, Grayson n’avait jamais compris que je voyais surtout le bon en lui et pas que le mauvais – contrairement à lui qui ne s’attardait que sur ce qu’il faisait de mal et pas ce qu’il faisait de bien. « Tu sais très bien que j’ai toujours pensé que tu étais quelqu’un de formidable alors arrête… fis-je une nouvelle fois dans le but de lui rappeler que je ne comptais pas laisser cet incident changer, gâcher ce que j’aimais en lui. Maintenant, qu’on soit bien clairs toi et moi, continuai-je, le ton sans équivoque. Tu arrêtes tout ça. La drogue, c’est terminé, je ne veux plus que tu y touches. Je sais bien évidemment que ce ne sera pas simple, qu’il te faudra du temps, mais je veux que tu arrêtes. Pour de bon cette fois. Je te laisse m-j si tu le souhaites, mais plus de coke ou autres drogues dans le même genre. C’est compris ? Et je te rappelle également que tu peux compter sur moi pour être là, t’épauler et t’aider à t’en sortir. Puisque tu semblais l’avoir oublié, apparemment, ajoutai-je entre amertume et reproche. » Cette fois-ci, je ne lui laissais pas d’être alternative. Je me devais d’être ferme et intraitable à ce sujet désormais. Il n’était plus question de laisser passer – plus maintenant. Je ne pouvais plus me permettre d’être aussi tolérant – pas à ce sujet, même si ce n’était pas mon genre, je me devais d’agir ainsi. Je le faisais pour lui, pour son fils. Pour nous. « Et sache que si je découvre à nouveau que tu m’as menti, que tu m’as caché des choses importantes, je ne pourrai pas te le pardonner cette fois. Tu es prévenu. »
Dernière édition par Heathcliff Saint-James le Sam 11 Jan - 0:06, édité 12 fois
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 22:19
well, it’s my story.
Tu sais, parfois, faut pas se prendre la tête. La vie est bien trop compliquée pour qu’on se rajoute des problèmes là où il n’y en a pas. Fais plutôt comme moi, prends la vie du côté Coca-Cola ! Bon, personnellement, je préfère un bon verre de rhum mais ça, c’est selon les goûts de chacun. Je dis seulement qu’il faut prendre les choses comme elles viennent. Et pas faire toute une montagne d’une simple taupinière. C’est vrai, quoi. On ne vit qu’une seule fois – ou on n’a qu’une vie, ça diffère selon les régions. Alors pourquoi se créer des foutues emmerdes quand on pourrait tout simplement vivre une existence bien tranquille sans jamais se poser de question ? Et avancer au fur et à mesure, sans même penser à demain. Faire des projets, c’est d’un ennui mortel. Se caser, tranquille pépère avec une femme, deux gosses et un chien, c’est se passer carrément la corde au cou. Tout prévoir, planifier à l’avance, ça enlève le charme au destin. Il n’y a plus de surprise. Quel serait l’intérêt de vivre, s’il n’y avait plus de magie dans l’air ? Aucun, pas vrai ? C’est bien ce que je me disais. On est d’accord. Je ne demande pas un conte de fées, non, ça c’est pour les midinettes frustrées de la culotte qui ont peur de se retrouver seules le jour de la Saint Valentin. Moi, ce que je veux c’est vivre tout simplement. Réellement. Puissamment. Profondément – et dans tous les sens que tu peux donner à ce terme. Tu vois, je veux brûler la vie par les deux bouts, quitte à en ressortir salement amoché. Les dommages collatéraux, ça m’est égal. Du moment que je sens l’adrénaline qui pulse dans mes veines, je suis heureux. C’est ça, mon leitmotiv. Ressentir, jusque dans mes tripes. Je n’ai pas envie de gâcher les plus belles années de ma vie derrière un bureau ou enchaîné à quelqu’un d’autre que mon chien. Peut-être quand j’aurai quatre-vingt ans, je penserai à me calmer. À ralentir la cadence – et encore, il faudrait que je sois handicapé. Mais pas avant. Pas avant d’avoir parcouru le monde de long en large et même en travers ; pas avant d’avoir tout vu, tout expérimenté. Je veux profiter.
J’ai gâché trop de mon temps déjà pour en gaspiller une seconde de plus. Ouais, à cause de mes parents, tu vois. Mes vieux, ils étaient trop friqués et ça leur est monté à la tête. Ils avaient déjà tout planifié pour moi alors que je n’étais même pas encore né ! Si c’est pas être idiot, ça… Le fait est qu’ils avaient placé beaucoup d’espoirs en moi, ils attendaient énormément de leur fils adoré. Mais je me suis fait un malin plaisir à tout bousiller. Un peu comme quand les gamines arrachent les pétales des pâquerettes pour savoir si le garçon qu’elles aiment ressent la même chose qu’elles, tu vois ? J’ai fait pareil. Un à un, j’ai écrabouillé chacun de leurs projets d’avenir pour moi avec un vicieux contentement, je dois bien l’avouer. Je n’en voulais pas de leur foutue vie de snobinard coincé du cul qui fait risette à tout le monde juste parce qu’il faut sauver les apparences. Non, moi j’avais des rêves et des désirs plein la tête. Et rien ni personne n’allait se mettre en travers de ma route. Pas même mes vieux.
En fait, je crois que je suis pas quelqu’un de très stable. C’est vrai, je ne me suis jamais posé dans une relation plus de deux semaines de suite ; je sors, je fume, je bois, je baise. Mon quotidien se résume à ça – l’alcool, le sexe et la détente. Je ne me pose pas de questions. Genre, j’ai plus un rond sur mon compte en banque à l’heure où je te parle. Si ça se trouve, je n’aurai pas l’argent nécessaire pour payer le loyer de l’appartement que je partage avec mon collègue et ami – je te parlerai de lui un peu plus tard – mais tu vois, ça ne m’inquiète même pas ! On pourrait se retrouver sous les ponts dès demain et je m’en contrefous. Vraiment. Au contraire, ça ne me dérangerait absolument pas. J’ai même un sac de couchage dans le coffre de ma voiture. Ça pourrait être sympa, non ? Je suis sûr qu’on pourrait fait de super rencontres là-bas, dans les rues de New-York. On s’amuserait bien, je crois. Rah, cette idée me plaît ! Une nuit complète à dormir dans les rues de la ville. Awesome. Il faudra que je la soumette à mon Doudou.
Quoi ? Mon Doudou ? Mais non, c’pas une peluche. T’es débile, toi ! Mon Doudou, c’est mon colocataire et ami. Tu sais, je viens juste de t’en parler. En fait, son vrai nom c’est Theodor. Mais j’aime bien l’appeler mon Doudou, ou alors Theo-chou – mais ça, c’est surtout au travail. (Oui, on est collègues, aussi. Genre, on passe – presque – notre vie ensemble. C’est fou, ça !) Hein ? Lui et moi, en couple ? Non, bien sûr que non ! Bon, je l’avoue. Il me plaît plutôt pas mal. Et je l’adore vraiment beaucoup. C’est simple, j’crois qu’il est la seule personne à qui j’accorde mon temps et mon affection – en dehors de mon chien. Mais, tu vois, ce mec, c’est juste une perle même s’il n’est pas foutu de le voir. Il est adorable malgré sa timidité maladive et sa paranoïa aigüe – ouais, c’est assez chiant à vivre des fois mais je l’aime trop pour en tenir compte au final. Et sa présence, c’est un peu comme un rayon de soleil après des jours entiers de pluie. Je crois que sans lui, ma vie serait incomplète. J’ai tout plein de défauts et il les accepte sans jamais grimacer. Tiens par exemple, je suis un gros bordélique. Mais vraiment, vraiment, vraiment bordélique. Alors que lui, c’est un super maniaque ! Non, mais tu verrais sa chambre ! Même ses vêtements sont classés par ordre alphabétique ! T’as déjà vu ça, toi ? Un mec qui range ses caleçons par ordre alphabétique ? Il est fou. Mais je l’aime, mon Doudou. C’est mon Theo-chou à moi. Et il est très fragile alors je dois le protéger. Il a beaucoup souffert, tu sais. Ouais, sa grognasse d’ex-femme s’est barrée avec un type soi-disant mieux que lui – alors qu’il ne doit pas exister mieux que mon Doudou sur cette foutue planète. Et en prime, elle a emmené leur fille avec elle, je ne sais plus trop où. Alors il se retrouve tout seul comme un con avec des angoisses trop prenantes à gérer. Mais tu vois, moi je suis là. Je ne le lâche pas d’une semelle. Je sais bien que je l’étouffe et que ça l’emmerde parfois d’avoir un pote trop collant comme moi mais je ne peux pas m’en empêcher. Je suis comme ça. Et puis, comme je sais pas trop m’exprimer, je lui montre que je suis là en le serrant dans mes bras. Même s’il n’aime pas toujours ça parce qu’il n’est pas aussi tactile que moi, ahah. Mais mon Theodor, c’est un être à part. Et puis, il cuisine sans jamais faire brûler l’appartement en entier alors forcément, c’est un plus !
Où on travaille ? Oh, tu n’y croirais jamais. Au New York Times ! Si, si, je t’assure. Bon, on ne fait pas du tout la même chose mais on est collègues de bureau quand même. Bon, lui, il bosse aux archives et passe ses journées au milieu de tous ces vieux trucs poussiéreux, mais ça lui plaît et c’est l’important. Oui, il n’est pas très friand de contacts humains alors ce poste est parfait pour lui. Je viens lui tenir compagnie de temps en temps quand mon emploi du temps me le permet. Autant que possible parce que j’ai trop peur de lui manquer si je ne passe pas lui faire un petit coucou au moment du déjeuner. (Bon, là, je divague et j’extrapole carrément. Je sais bien qu’il rêverait de se passer de moi. En fait, c’est moi qui ai besoin d’aller voir sa petite bouille trop adorable derrière ses cartons décolorés.) Mais parfois, je dois partir pour plusieurs jours et parfois aussi assez loin. Je suis reporter. C’était le seul métier qui pouvait convenir à ma nature aventureuse et intrépide. Moi qui voulais parcourir la planète, j’ai entamé mon rêve ! Et c’est si stimulant. Bon sang avec ce métier, de l’adrénaline, j’en ai à revendre. C’est fou comme c’est excitant ! Dangereux ? Oui, parfois. Souvent. Mais honnêtement, je n’y pense même pas. Jamais. À quoi bon ? Ça ne ferait que me gâcher le plaisir d’aller sur le terrain. Je m’en fiche de me prendre une balle perdue ou même de me faire kidnapper. Non, moi, mon métier, je le fais à fond. Comme ma vie, en fait. Sinon, ça n’a plus aucun intérêt.
Ouais, j’suis un grand bavard. Quand je commence, on ne peut pas m’arrêter. Dis-le surtout si je t’ennuie, hein ! Quoique tu ne réponds pas beaucoup et tu es plutôt inexpressif comme gars… Bon, avant de me dessécher, je vais me faire servir un autre verre. Tu ne veux toujours rien, t’es sûr ? Tant pis. C’était ma tournée, tu l’as ratée ! En tout cas, c’est cool de te parler. Au moins, on a la sensation d’être vraiment écouté avec toi. C’est cool. Ça fait vraiment chaud au cœur de trouver une oreille si attentive dans un lieu pareil. C’est pas tous les jours qu’on croise quelqu’un comme toi, tu sais ?
Puis, je ne t’ai pas encore tout dit ! Je ne t’ai pas parlé de mon chien. Ah, mon chien. Ce vieux clébard qui est sûrement tout autant baroudeur que moi. Je l’appelle mon Clochard – ouais, ouais, comme celui du Disney, la Belle et le Clochard. Il a un prénom classe, hein ? Je l’ai trouvé dans la rue, tout pouilleux. Mon Doudou a failli faire une crise cardiaque le soir où je l’ai ramené à l’appartement ! Mais personne ne peut résister à mon regard de Chat Potté alors il a cédé. Il me suit partout désormais. J’aime bien quand il me fait la fête quand je rentre du travail. C’est plutôt cool.
(Ce ne sera qu’aux premières lueurs de l’aube que l’homme se décidera à quitter le vieux bar miteux où il aura passé sa nuit à raconter sa vie au distributeur de cacahuètes perché sur le comptoir.)
Dernière édition par Heathcliff Saint-James le Sam 11 Jan - 0:07, édité 3 fois
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
if you're going through hell, KEEP GOING.
▌INSCRIT LE : 14/01/2012
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 22:23
Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 23:31
bienvenue dans le coin !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 23:33
"a un coup de cœur pour son theo-chou, son doudou" Moooonh.
Bienvenue parmi nous hein, tout de même. J'ai trop hââââte de les jouer !
La jolie fée blonde.
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 23:44
Le choix d'avatar Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 23:47
(cheyenne) ₪ Merci beaucoup, charmante demoiselle ! Laisse-moi te dire que Freida... Aie aie aie caramba !
(gemma) ₪ Merci beaucoup ! (Emma Stone, miam ! )
(zaira) ₪ PHOEBE TONKIN, qu'elle est sexyyy ! Ahah, merci bien !
(dylan) ₪ Merci jolie demoiselle !
(samuel) ₪ God, Levine sur ce forum quoi. Merci beau gosse !
(kolby) ₪ Beh oui, c'est son doudou n'à lui. Et rien qu'à lui ! Merci, pis re-bienvenue à toi également. (aa) J'ai trop hâte aussi ! Dépêche-toi de faire ta fichette ! (Pourquoi mettre le jolie en petit ? (aa) C'est vrai après tout, il faut qu'on puisse le voir. )
(camelia) ₪ Hihi, merciiii. (Et le tien de choix de vava, on en parle ? 8D)
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Mer 8 Jan - 23:51
J'ai trop bien avancé, je crois que je vais la finir ce soir. Alors je te dirai d'en faire autant, mademoiselle. (blablablabla. )
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 0:26
Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 1:08
Je crois que je vais pleurer ... Johnny Depp, genre l'homme de ma vie, genre celui avec qui je voulais toujours rp, celui qui me fait rêver jour et nuit, celui que je veux épouser, bref, l'homme de ma vie, mon Dieu, mon fond d'écran, ma passion .... Bref bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 1:23
Bienvenue
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 2:41
(kolby) ₪ Et moi sans doute cette nuit alors prout caca. (Pis ta fiche est sublimissime au passage - mais tu le sais déjà, ahah. ) (Non, c'pas du blabla. 8D Ooh.. Le petit cœur rose. Ahah, ça faisait longtemps..)
(victorine) ₪ Merci petite fille adorable.
(leah) ₪ KStew, la sauvageonne. (Mais pourquoi diable veux-tu pleurer mon enfant ? Allez viens sur les genoux à papa Heath et raconte-lui tous tes malheurs. *sourire de pedobear*)
En tout cas, merci jeune fille !
(sandro) ₪ Merci, sexy tatoué.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 2:50
C'est la tienne qui est sublime. Bon courage pour la suite. (Je ne peux malheureusement jamais le faire sur skype, ahah ! Je vais pouvoir me rattraper.)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 14:43
J'ai beaucoup aimé ta fiche Et ton choix d'avatar cartonne Par contre, une autre personne tente Johnny Depp en avatar, nous lui accordons donc trois jours pour terminer sa fiche. Si elle n'est pas terminée dans ce délai, l'avatar te reviendra. Si elle est terminée, ce sera les membres du staff qui décideront à qui revient l'avatar Merci de ta patience
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 17:12
(kolby) ₪ La tienne est plus sublime encore, prout ! (Oh, ouiii. )
(beth) ₪ Merci beaucoup ! Je suis contente que ma fiche ait plu. (aa) Pas de problème pour l'avatar, j'attendrai donc.
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 19:40
deeeeeepp. bienvenue
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 20:21
Johnny ! Bienvenue !
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 20:28
Bienvenue sur le forum.
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 20:44
(emilia) ₪ Agron. Merci, gente-dame !
(kayla) ₪ Oh la douce Lea. (Et dire que j'ai regardé New Year's Eve, cette nuit ahah. ) Merci !
(shalimar) ₪ Wow, deux Agron pour le prix d'une sur ma fiche, je meurs devant tant de sexytude. Merci jolie blonde !
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 20:53
DEPP
Welcome
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Jeu 9 Jan - 22:40
# Haha, Faut d'ailleurs que je mette ce film dans ma liste à regarder. *-*
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Sujet: Re: ₪ why should i worry ? (heath) Ven 10 Jan - 1:18
Depp
Je te souhaite la bienvenue sur NYCL ! Bon courage pour ta fiche