Sujet: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 10:31
FEAT. DIA MIRZA
Janice Padmila MASE
27 ans → Née à Istanbul le 08/11/1986 → Designer célibataire → hétérosexuelle → membre des workaholics.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? →1m62. 56kg. →Longs cheveux ondulés,caramel, visage rond, de grands yeux Café/ Brou de noix. Elle aime regarder les gens droit dans les yeux, parle vite, et sourit beaucoup, par habitude →Elle passe environ deux heures à choisir ses sous-vêtements, sa tenue, ses accessoires, sa coupe de cheveux,ses chaussures, et à appliquer son maquillage →Très féminine, elle porte habituellement des robes assez courtes, et ses propres créations →Elle déteste porter des bijoux en argent, ça ne lui va pas au teint →Elle déteste qu'on lui touche les cheveux, sauf au lit →Elle ne supporte pas qu'on la presse →Elle ne mange pas de viande de boeuf → "Un Jogging? Non. Je n'ai pas ce genre de choses chez moi." →Elle n'aime pas les hommes plus jeunes qu'elle, ni les femmes plus âgées qu'elle →Elle évitera de parler avec les filles rousses si elle en a l'occasion →Elle a un chat persan appelé "Nénuphar", qu'elle emmène au travail →Elle collectionne les colliers pour chats en diamant →Elle adore manger Ses couleurs préférées sont le blanc crème, le bleu nuit, le rouge cardinal, le brun ocre, le rose coquille d'oeuf.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Pétillante. C'est ce qu'elle est au fond, Janice, si on creuse bien. Sous les sourires mielleux, les regards condescendants, les piques cruelles et ses airs de peste, oui c'est une fille plutôt sympa. C'est qu'elle n'aime pas les gens qu'elle ne connaît pas par principe, Janice, et si on lui présente la stagiaire qui a plus de moustache qu'un père de famille ouzbèque, et qui est plus tendue que le string de bouddha... Non, elle ne se privera pas de lui souligner. ("Non mais elle n'avait qu'à s'épiler aussi. J'ai pas traversé l'Atlantique pour croiser tous les Freddy Mercury du pays!"). Superficielle? Non. Elle considère simplement que l'apparence reflète la vraie nature d'une personne. Ou du moins de la facette d'elle, qu'elle veut qu'on remarque. ("Si tu t'habilles mal, c'est juste que tu veux montrer au monde que tu es une pouilleuse et qu'on perdra énormément de temps à essayer de te parler.") Mais avant d'atteindre le coeur tendre de Janice, il faut entrer dans son cercle d'amis. Bon courage. Si vous y arrivez, vous découvrirez la Janice noceuse, épicurienne, voluptueuse, mutine... Bref une vraie gamine quoi. Ses soirées, elle les aime avec l'alcool qui coule à flots, un shorty et des 12cm aux pieds, ses copines, des hommes mûrs, et une ou deux lignes dans le nez. Cette 'Jan' là, vous ne la trouverez qu'en soirée. Au travail, c'est une directrice artistique inflexible, intransigeante, qui a les tire-au-flanc en horreur.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Elia 20 Y.O. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Topsite! ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nope ★Présence sur le forum → 5/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★Crédit images → Tumblr & moi-même.
Mon exemple de RolePlay:
→ Twan gardait les paupières fermées, longtemps après s’être réveillé. Il essayait de se convaincre qu’il était resté dans les jardins du Palais de l’Est, pendant la fête d’Holi, en train de lancer à sa mère et à sa grande-sœur des jets de pigments verts, jeunes, roses, et bleus de l’extrémité de sa baguette. Il entendait encore leurs cris et leurs rires, alors qu’il émergeait tranquillement de son lourd sommeil. Il sentit les étudiants de son dortoir bavarder et s’agiter autour de lui. Il s’assit sur son lit et laissa échapper un soupir rageur. Il sentit son patronus, qu’il n’avait toujours pas nommé, remonter sa colonne vertébrale, trottiner doucement sur son épaule droite, et laisser reposer sa tête sur sa clavicule, en laissant sa queue se balancer sur son dos. Alors, qu’il se passait les mains dans les cheveux en espérant pouvoir les démêler (il avait oublié de les nouer en une longue tresse avant de se coucher la veille), il sentit une profonde mélancolie s’échapper du reptile, avant de comprendre qu’il s’agissait de sa propre tristesse que le seps extériorisait en se laissant tomber. « Alors ça te manque, à toi aussi ? Désolé mon pote, il va falloir qu’on soit courageux tous les deux, on est ici pour notre sécurité… ». Il se décida enfin à se lever, sortit quelques vêtements d’une de ses valises et se dirigea vers les salles de bains, le seps toujours affaissé sur son épaule. Il en sortit l’esprit moins embrumé, mais le moral au fond des chaussettes. Il n’avait pas cours ce matin, et comptait en profiter. Il enfila sa cape, son écharpe en laine d’alpaga, attrapa son sac et entreprit de descendre la tour de Serdaigle. Sa sécurité. Il eut un petit rictus moqueur en y repensant. Si son père avait décidé de l’inscrire à Poudlard afin de l’éloigner des forces obscures, c’était raté ; l’atmosphère était encore tendue au château, après les incidents qui avaient eu lieu l’année passée, il entendait de ses propres oreilles certains élèves partager les opinions des mangemorts, comme on les appelait. Effet de mode, ou sérieux danger ? Il ne savait pas, il ne s’en souciait pas tellement, il n’en avait pas le temps. Et avec l’hiver qui approchait, le jeune homme se sentait encore moins d’humeur à folâtrer, comme semblait le faire un groupe de 4e années qu’il dépassait dans un couloir du troisième étage. Le reptile hissa faiblement dans leur direction. « Un Bloclang ne serait pas de trop… J’aimerais savoir comment ils feront pour rire, la langue collée au palais… » Qu’est-ce qu’il lui prenait ? Il fronça les sourcils, ça n’était pas dans ses habitudes de penser ce genre de choses. Il avait plutôt tendance à ignorer les gens autour de lui, et à rester dans son petit monde. Il replia son bras droit sur sa poitrine afin de permettre au petit patronus de s’enrouler autour de son avant-bras. Peu de personnes avaient réussi à l’en faire sortir depuis qu’il était arrivé au château. Oui, il en avait fait, de belles rencontres en arrivant, mais peu. La nostalgie lui faisait broyer du noir, et il se plongeait dans ses livres, histoire de se concentrer sur quelque chose d’utile. Quand ce n’était pas les salles de classes abandonnées, pendant son temps libre ne fréquentait que la bibliothèque, la grande salle, et la salle commune des serdaigles. Il avait décidé ce matin de se rendre à la volière, afin d’envoyer de ses nouvelles à sa famille. Il franchit les immenses portes du château et au bout de quelques pas, il fut surpris par une bourrasque glaciale qui le laissa comme pétrifié pendant quelques instants, et força le reptile qui avant ça, flânait sur son poignet, à sillonner vers la poche de sa cape. «J’m’y ferai jamais à cette région...» Le climat chaud et sec de son pays natal lui manquait, hors il savait que le climat aurait été le cadet de ses soucis s’il se trouvait encore avec sa sœur, et ses parents. Il ne leur avait rien envoyé depuis la rentrée, et il voulait terriblement retrouver sa sœur et sa mère, en particulier. Il ne s’agissait pas d’un sentiment enfantin, il sentait juste qu’il ne pouvait pas les protéger, de là où il était. Sa grande-sœur lui avait pourtant écrit deux fois que tout allait bien, depuis Beauxbâtons. Et sa mère lui avait envoyé plusieurs lettres depuis l’Inde le suppliant de lui donner de ses nouvelles. Il aurait voulu lui répondre dès qu’il en avait eu l’occasion, mais les hiboux de l’école ne semblaient pas très disposés à faire un aussi long voyage. Tant pis. Il ferait toutes les lettres vers la France dans l’espoir que sa sœur pourra, elle, les envoyer. Il monta les escaliers verglacés de la Volière, et courut presque à l’intérieur, se réfugiant du vent cinglant. Une odeur de fiente de hiboux et le bruit perpétuel de bruissements d’ailes l’accueillit ; les rayons du soleil matinal filtraient à travers l’embouchure du haut de la tour. Il était seul. Un socle de pierre se trouvait au centre de la tour, et Twan décida de s’y installer pour écrire, et sortit un rouleau de parchemin, une plume et un encrier de son sac à bandoulière. Le patronus se décida à sortir de sa poche afin de s’aventurer sur le sol couvert de paille et de fientes d’oiseau. Le regard des hiboux se dirigèrent presqu’instantanément dans sa direction, et l’élève laissa échapper un rire sarcastique. « Tu peux essayer de te promener ici, mais je ne donne pas cher de ta peau. » Le reptile lui lança un regard cuisant, offensé, ses pupilles allongées en fentes étroites, et à l’aide de ses pattes minuscules, grimpa sur sa jambe gauche et remonta se cacher sous son écharpe, s'enroulant autour de son cou, en serrant légèrement ses anneaux autour de sa gorge. L’étudiant se concentra à nouveau sur sa lettre, appuyant sa tempe sur son poing, sans arriver à retranscrire ce qu’il ressentait sur papier. Il n’entendit même pas un autre élève entrer dans la volière.
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 10:33
Well... It's my story...
8 Novembre 1986
« C’est une fille! hurla tante Sumitra. Je viens de recevoir l'appel de l'ambassade. Il a quitté une réunion pour retrouver cette catin à l'hôpital. » Un soupir collectif se fit entendre dans le salon jaune aux larges fenêtres. Les 5 femmes en sari, une tasse de thé à la main, enfoncées dans leurs fauteuils jaune pâle s'étaient réunies pour organiser une énième réunion de famille extra-ordinaire. L'aïeule, une grande femme au cheveux blanc et aux traits fin, se racla la gorge et leva la tasse à ses lèvres. Tous les regards se tournèrent vers elle. La tante Sumitra, son air rougeaud, essoufflée d'avoir couru pour annoncé la nouvelle, la fixait de ses yeux protubérants, tante Mandavi, au visage rond et doux, sortit de sa rêverie pour observer les genoux de la devancière. Gauri et Rukmini, les jumelles de 19 ans, examinaient tour à tour, la grand-mère et leur mère, Lakshmi, la seule à contempler le contenu de sa tasse, le regard vide. La matrone posa sa tasse sur une table basse et se leva. La petite assemblée en fit de même « Que Shiva soit loué... Bien! Il y a quatre ans de cela, comme vous le savez toutes, le Guru familial a annoncé la naissance de l'héritier de la famille le 8 novembre de cette année, date à laquelle ma mère, la bien-aimée Maharani Padmini Devi, prendra possession d'une nouvelle enveloppe charnelle. Que cet enfant vive longtemps et en bonne santé. »
Janice est née le 8 novembre 1990 à Istanbul, petite fille de Yuvraj Samarjitsingh Gaekwad, Maharaja de Baroda et de Radhika Kumari, princesse de Wankaner. Membre d'une dynastie vieille de 400 ans, le clan Gaekwad attache une importance fondamentale à une famille soudée, des héritiers fidèles au clan, et à la protection de l'Histoire et des traditions du clan. Quelle était la surprise quand le premier fils du Raj épousa en secret une jeune hollandaise, chrétienne, rousse, aux yeux clairs. Il l'avait rencontrée en Angleterre, et fréquentée pendant deux ans, avant de l'épouser en secret dans une chapelle Ecossaise. Ils avaient vécu leur histoire d'amour quelques mois dans un village du nord de la Grande-Bretagne; un Indien à l'épaisse moustache et une rousse flamboyante qui ne parlait que flamand, ça se remarque. Il l'avait choisie elle, rejetant dans le même temps la fiancée idéale, choisie par ses parents depuis 25 ans. Quelle honte pour le clan. Heureusement, son premier enfant était une fille, la nouvelle princesse du clan
30 Juin 1987
« Padmila Anjanadevi Rajkumari Mase du clan Gaekwad. Que notre Rajkumari est jolie! » dit la Doyenne du clan, tenant le bébé endormi dans ses bras et lui embrassant le front. En face d'elle se tenait son fils aîné, qui s'appuyait d'une main sur le divan où était assise sa... belle-fille. Elle devait bien la reconnaître en tant que telle en fin de compte. La jeune maman avait attaché ses cheveux roux en un chignon serré, histoire de se faire respecter. Elle regardait discrètement autour d'elle. Elle savait que son mari était le prince d'une région Indienne, mais de là à ce que toute sa famille vive dans un tel luxe... Des tapis persans aux fils d'or au lustre de cristal aux reflets ambrés, elle remarqua que le « Salon d'or » portait bien son nom. De plus la chaleur en cette nuit d'été était étouffante.Elle reporta son attention sur sa belle-mère et sourit en voyant sa petite fille remuer dans son sommeil. « Ce sont de très jolis noms mais... J'aurai voulu l'appeler Janice, comme ma grand-mère... » Cet enfant appartient au clan , la coupa sa belle-mère. Tu lui as peut-être donné la vie, mais elle fait partie de la Dynastie à présent. Je ne te permets pas - Mère. Son fils l'avait interrompue. Elle ne l'avait pas vu approcher et poser sa main sur son épaule, dans l'espoir de la calmer. « Vous parlez à ma femme. » « Peut-être, mais ce bébé est plus important que n'importe quelle femme, Ram. Et j'en ai decidé ainsi. Cet enfant restera au palais. Je m'occuperai de son éducation. Tu voyageras souvent en mission. Qu’elle , elle désigna sa belle-fille du menton, reste ou pas, je n'en ai cure. Mais cet enfant reste avec moi. »
C'est donc en Inde que la famille paternelle éleva Janice sous une éducation rigoureuse, autant sur le plan scolaire que familial. La doyenne de la famille prit son rôle de Grand-mère très à cœur, prêchant sans-cesse la supériorité du clan. Le jeune frère de Janice vint au monde alors qu'elle avait 5 ans. Un petit garçon ! Une seconde bénédiction pour la famille. La petite fille comprit vite qu'il serait un allié plutôt qu'un rival contre le reste de la famille, qui les adorait, en apparence, mais qui voyait très mal les enfants d'une étrangère hériter de la fortune, des propriétés, et des titres familiaux. La grand-mère l’avait appelé Lakshman. Sa mère, elle, l'appelait Twan, comme elle appelait sa fille Janice. N’ayant pas le droit de résider au palais, elle finit par partir vivre à Londres avec son mari, qui y travaillait en tant qu'ambassadeur, laissant ses enfants derrière elle. Pendant dix ans, Janice, ou plutôt Padmini vécu enfermée dans le palais Lakshmi Vilas, avec les 37 autres membres de la famille. Elle apprit dès son plus jeune âge que la postérité du clan devait passer avant ses sentiments, avant même ses parents; En 6 ans, elle et son frère n'avaient vu leur mère que trois fois. Et ça leur convenait très bien comme ça. Adolescente, la jeune fille était trop occupée à apprendre son arbre généalogique paternel par cœur, à absorber les fondements du droit international ou encore à assimiler les bases de la fiscalité, pour me soucier de sa mère. Elle lui en voulait profondément de ne pas être restée avec ses enfants, de ne pas s’être battue pour essayer de les garder, et de ne laisser pour seule trace de sa présence dans leur vie, des prénoms hollandais. D'où son mauvais feeling avec les rousses. Il fut décidé qu’à l’âge de 12 ans, Janice entamerai le collège dans un pensionnat, en Écosse. Ce n'était certainement pas la première fois qu'elle voyageait, mais ce serait la première fois qu'elle resterait aussi longtemps éloignée de chez elle. Elle fut ainsi envoyée au prestigieux Fettes college, près d'Édimbourg, sous le nom de Janice Padmila Mase. L'Écosse étant très différente de son Inde natale, autant sur le point climatique que sur celui des mœurs, c'est donc à partir de cette époque qu'elle commença à se faire appeler Janice, plutôt que Padmila. Pas qu'elle en eut honte, au contraire, elle était très fière de son héritage familial. Il lui semblait juste... plus facile de fonctionner comme ça.
12 Février 2001
Janice allait et venait en faisant la moue, plusieurs morceaux de tissus étendus sur le bureau devant elle dans la chambre qu'elle partageait avec sa camarade de classe irlandaise, Aìne, assise sur le dos en compagnie d'une autre de ses amies, originaire de Londres, Karen. Les deux lycéennes lisaient plusieurs magazines alors que l'Indienne ne semblait pas pouvoir se décider. Elle avait décidé il y a quelques semaines de commencer à fabriquer ses propres accessoires, et tentait de choisir la bonne couleur pour une robe qu'elle comptait confectionner elle-même. Elle prit un ruban et un pan de tissu crème qu'elle montra aux deux amies. « Crème et prune? » « Tu aimes beaucoup ce duo n'est-ce pas? La taquina Karen Jan, honnêtement prends ce que tu veux, choisis pour toi, putain! Tu ne nous dis jamais qui peut te plaire! Tiens, l'autre jour je discutais avec Fabian et il m'a dit qu'il te trouvait super mignonne! » L'indienne soupira et jeta le pan de soie par terre. « Et comment vous en êtes venus à parler de moi?Karen ouvrit la bouche l'air pensif. Tu sais quoi? Laisse tomber. Je dois m'entrainer en couture, et je ne peux pas me permettre d'avoir un petit-ami. Je n'ai pas le droit. » Aìne qui était restée jusque là silencieuse s'allongea sur le ventre et observa la jeune fille devant elle. « C'est ta grand mère qui ne veut pas, c'est ça? Elle n'est pas là, tu peux faire tout ce que tu veux! Oh allez, je sais qu'il te plaît aussi, fonce! » « Fabian est un garçon... charmant. Mais il est hors de question qu'on aille plus loin que ça, pas quand on m'a déjà choisi mon futur mari. » Les deux jeunes filles restèrent interdites pendant un moment avant de s'approcher de Janice. » « Tu veux dire... Que tu auras un mariage arrangé? » s'exclama Aìne « Tu n'es pas sérieuse?! » surenchérit Karen. Janice finit par poser ses rubans et les fixait, l'une après l'autre, d'un air incrédule « Bien sûr que oui! Je ne peux pas me permettre d'épouser N'importe qui! Voyons... » « Et ça ne te dérange absolument pas d'épouser un type que tu ne connais pas? Il pourrait être un sérial killer! Il pourrait se mettre les doigts dans le nez et manger ses crotte de nez tous les jours. » « Tu devrais sincèrement arrêter de regarder des films idiots, soupira la jeune indienne, sans pouvoir retenir un sourire, je sais qui c'est, je le connais depuis des années, c'est quelqu'un de très sympathique, et on s'entend bien. Il a deux ans de plus que moi, il vient d'une autre famille royale et lorsque le moment sera venu, on se mariera, c'est tout! » «Ah ouais! C'est un vrai prince charmant alors! » ricana Karen. Janice lui lança une boîte de dés à coudre sur le front, alors que la jeune fille lui lançait le premier magazine à portée de main. « Exactement! Voilà pourquoi je ne perdrait pas de temps avec un gamin comme Fabian. »
À l'âge de 17 ans, son certificat A-Level en poche, Padmila choisit d'aller étudier à Istanbul pendant 5 ans à l'International Fashion Academy, d'où elle ressort avec les meilleures recommandations possibles. Mais à son retour en Inde, elle apprend la mort de son fiancé. Sa grand-mère lui impose alors un mariage avec le grand-frère de celui-ci, âgé de 54 ans, et veuf.
17 Juillet 2008
Janice n'avait même pas pris la peine de se maquiller alors qu'elle trottait droit devant elle, en direction du terminal E, dans l'aéroport de Baroda. Elle était supposée rencontrer son futur mari le lendemain même, et avait fait une crise de panique. Elle regardait constamment derrière elle, au cas où on l'aurait suivie. Elle finit par s'asseoir sur un siège et se prit la tête entre les mains en essayant de ne pas sangloter. Jai, son défunt fiancé allait beaucoup lui manquer. Il était un de ses rares amis proches en Inde, et son seul confident, avec son petit-frère. Elle n'était absolument pas contre son mariage avec lui. Qu'il soit mort était une chose, qu'elle épouse un total inconnu de quasiment 3 fois son aîné... Elle ne pourrait jamais s'y résoudre. Elle leva la tête et s'épongea les yeux d'un mouchoir. Elle s'était enfuie en plein milieu de la nuit, sans vraiment réfléchir. Où irait-elle? Elle sortit son portable de sa poche, fit défiler sa liste de contacts, et s'arrêta sur un nom. Elle avait fait un stage de 6 mois dans une maison de haute-couture, et s'était faite remarqué par le directeur artistique, qui avait semblé lui faire des avances. Elle l'appela sur le champ en se demandant qu'elle heure il pouvait bien être à New-York. « Lewis... Oui, pardon, je vous réveille? C'est Padm... Janice. Oui... Oui, moi aussi ça me fait plaisir de vous entendre... Je voulais vous dire que je me rends à New-York et... Non non je ne pleure pas... Oui, pour y vivre un moment. Pardon? Designer? Oui, Lewis, j'en serai ravie, c'est justement de ça dont je voulais vous parler! Je vous rappellerai demain, je vais prendre mon billet, nous en reparlerons plus tard! C'est ça, à plus Lewis. » Elle raccrocha et se leva, traînant sa valise derrière elle, décidée cette fois. Une fois arrivée à New-York, il faudrait qu'elle se trouve un appartement, et surtout, qu'elle s'achète une nouvelle garde robe. Elle s'arrêta devant un guichet, et,rejetant ses cheveux en arrière, sourit à l'employé. Bonjour, un aller-simple pour New-York, s'il vous plaît.
02 Décembre 2013
« « Mase»... Un drôle de nom, non? Je ne me souvenais plus exactement de ton nom de famille, mais je ne pensais pas à 'Mase' sur le coup... En même temps, tu n'avais pas l'air de m'apprécier à Fettes. »
Janice interrompit son geste, et se retourna pour observer l'homme allongé sur le lit, alors qu'elle remettait ses boucles d'oreilles dans la salle de bain du Yotel où ils se trouvaient. Il lui faisait penser à un petit garçon, appuyé sur un coude, l'air pensif. Et elle avait horreur des petits garçons. Elle commençait a regretter d'avoir accepté de revoir Fabian, après une réunion d'anciens élèves de la promo 2001. « Ça se prononce Masè, dit-elle un peu plus brusquement que prévu. J'étais inscrite sous le nom de mon grand-père, Rao, au pensionnat, c'est quand je me suis installée ici que j'ai pris celui de mon père, Mase. » Elle se contempla longuement dans le miroir. Ce qu'elle avait changé en cinq ans. À presque trente ans, elle se sentait enfin libre. Elle avait le boulot de ses rêves d'ado frustrée, elle vivait en plein cœur de la ville qui ne dort jamais, et elle avait enfin, le contrôle de sa vie, tout en gardant le mode de vie du clan. Et pourtant elle se sentait comme sans-cesse poursuivie par le passé. Sa mère essayait tout juste de reprendre contact avec elle, sa grand-mère désespérait d'avoir de ses nouvelles, et voilà qu'elle tombait sur un putain d'ancien camarade de classe. « À quoi tu penses? » Elle retourna dans la chambre en faisant la moue et chercha ses chaussures des yeux. « À la collection printemps 2013 d'Elie Saab. Ecoute, c'était sympa, mais je ne veux plus te revoir. Tu es.. sympathique, vraiment. Mais... » Elle enfila ses bottines, sa veste et prit son sac. « Mais je n'ai plus longtemps pour ces choses là. C'était une erreur tout à l'heure. » Elle esquissa un sourire et quitta la chambre.
Dernière édition par Janice P. Mase le Lun 13 Jan - 0:41, édité 8 fois
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 10:39
bienvenue parmi nous
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 10:54
Merciii!
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 10:58
Bienvenue et tu chopes mon 13 000e message au passage, si c'est pas beau ça
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 11:01
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 11:53
Un personnage qui vient d'Istanbul, c'est super rare. Qui plus est, avec une tête qui m'est inconnue, j'aime déjà tout ça.
Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 13:00
Ton style d'écriture me dit quelque chose, on ne t'a pas déjà vu par ici ?
En tout cas, j'aime beaucoup. Bienvenue sur le forum
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Janice "Mila" Mase✼ C'est avec ce qui ne s'apprend pas qu'on réussit. Dim 5 Jan - 13:08