Sujet: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 2:59
FEAT. NICO TORTORELLA
Adriel JOHNSON
22 ans → Né à Austin le 16/06/1991 → Chômeur le matin, faussaire la nuit. célibataire → hétérosexuel → membre des rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → « Sobriété », voilà le mot d'ordre d'Adriel. Que ce soit dans ses choix vestimentaires ou autre, il ne cherche jamais à se faire remarquer, du moins, pas au premier abord. Il considère que lorsqu'on a un physique aussi avantageux que le sien, rien ne sert d'en faire des caisses, il suffit de laisser la beauté et le charisme faire tout le travail, ce qui pour lui est plutôt pratique. Pas très amateur des tatouages, il n'en possède aucun et si un jour l'envie lui prenait, il réfléchirait à deux fois avant de laisser une aiguille se planter dans sa peau pour laisser une marque quasi-indélébile sur son corps sain et bien entretenu. Parce que oui, ce corps demande beaucoup d'entretien et bien qu'il ne passe pas tout son temps libre dans les salles de sport, il essaie de se garder un créneau dans la semaine pour y mettre au moins une fois les pieds de façon à ce que son corps d'Apollon ne se transforme pas en celui de Ronflex. Tout passe donc par la sobriété et bien qu'on puisse penser qu'il aime exposer son corps à la vue et su de tous, ce n'est pas vrai mais si les gens ne peuvent s'empêcher de lever les yeux à chaque fois qu'il passe, il ne peut rien y faire. Bien qu'il porte un grand intérêt à la gente féminine – qui le lui rend plutôt bien – il a une passion secrète qu'il n'ose pas avouer : la littérature et l'art. Certes, Adriel n'a pas l'âme artistique pour écrire des romans, des essais ou même pour peindre un tableau digne d'un Rembrandt ou Picasso; mais cependant, en y mettant toute sa concentration, sa bonne volonté et de la minutie, il est capable d'imiter Guernica sans qu'on puisse, à première vue, se douter que ce ne soit qu'une pâle copie d'un jeune homme qui n'a rien de mieux à faire de ses journées que de traîner sur internet à la recherche de savoir en tout genre ou enfermé dans sa chambre à lire des classiques de la littérature. Certes, ce n'est pas très masculin tout ça, mais avant d'arrêter ses études – qu'il considérait comme étant une perte de temps car selon lui le vrai savoir ne se trouve pas dans des bouquins ou sur un banc de fac, et que cette vie n'était pas faites pour lui – il a quand même pu faire succomber quelques filles en leur récitant quelques vers de Shakespeare ou même en leur complimentant en leur faisant croire qu'il venait de trouver sa nouvelle muse (avant de passer à une autre). D'ailleurs, il faut aussi dire qu'inscrit à l'université ou pas, ça ne l'a jamais empêché de faire un tour du côté du campus pour trouver du sang frais quand il en avait envie. Aujourd'hui bien qu'il soit un peu plus calme dans ses visites au campus à cause de plusieurs choses qui lui prennent son temps, il n'en reste pas moins que son tableau de chasse soit des plus impressionnant.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Manipulateur pour certains, rusé pour d'autre, à chaque fois qu'on voit le sourire d'Adriel, on ne peut s'empêcher de soupçonner qu'il prépare un mauvais coup. En effet, tel un véritable artiste en la matière, au fil du temps le jeune homme a apprit à se perfectionner dans l'art de la tromperie, un petit sourire, quelques paroles flatteuses, un rapprochement tactile étrange mais qu'on ne peut repousser et le tour est joué. Il a bien vite apprit que rien n'est acquis dans la vie et qu'il fallait se battre quoi qu'il arrive pour obtenir ce qu'on désirait, lui n'a jamais eu les armes nécessaire pour pouvoir combattre de façon équitable, alors il fait avec les moyens du bord et ne perd jamais une occasion d'utiliser de son charme pour arriver à ses fins. Très intelligent bien qu'on puisse penser le contraire, il a toujours été très bon élève à l'école bien qu'il ait pu avoir des problèmes de comportements à l'égard de ses petits camarades. Très peu sûr de lui, il use de son sourire comme un masque pour ne pas qu'on voit ce qu'il pense ou ce qu'il ressent réellement, il préfère se montrer fort et ne pas dévoiler ses sentiments plutôt que de balbutier des mots pour mettre des mots sur ses émotions, ses sentiments et être une cible facile, c'est peut-être pour ça qu'il n'a jamais eu de véritable histoire d'amour qui ait perduré. A chaque fois qu'une fille lui disait qu'elle l'aimait, il ne disait rien se contentait de fuir de la façon la plus brave possible, franchir la limite de l'acceptable et tromper avec une autre fille. Certes, c'est un comportement lâche et complémentent immature, mais il préfère ne pas s'attacher à personne de peur de la faire souffrir, il sait qu'il n'est pas quelqu'un qui ait les meilleurs fréquentations du monde et qui ne soit pas la personne avec qui il serait bon se projeter sur un avenir, alors mieux vaut briser un cœur qui commence à éprouver des sentiments que d'en briser un avec lequel il aura déjà construit quelque chose. Souvent en guerre avec lui même sur ce qui est bien ou mal, Adriel est le genre de personne à faire de mauvaises choses pour de bonnes raisons et bien qu'il sache très bien qu'il pourrait trouver une autre solution que de franchir la ligne, sa spontanéité prend le dessus et le rend d'autant plus détestable aux yeux de certaines personne. Au fond, c'est quelqu'un passionné et d'aimant qui ne demande qu'à être aimé, mais il n'a jamais eu l'occasion, ni même l'envie de montrer cette facette de lui-même à qui que ce soit, même ses parents avec qui il vit pourtant depuis bientôt 23 ans, n'ont jamais réussis à complètement le cerner, se demandant même parfois si au vu de son caractère atypique, s'il n'a pas été échangé à la naissance. « Qu'es-ce qu'on va bien pouvoir faire de toi » doivent certainement être les mots qu'a le plus entendu le jeune homme de toute sa vie, que ce soit de la part de ses parents, de ses enseignants et même de ses amis. En effet, Adriel a cette particularité que peu de gens possèdent : celle de toujours se mettre dans des situations improbables alors que tout était tellement simple. Les gens normaux disent qu'il a un problème, lui dit simplement qu'il est incompris de tous et même de ses parents qui au lieu de le soutenir n'ont cessés de vouloir qu'il aille consulter des spécialistes qui arriveraient à le canaliser alors que tout ce qu'il voulait, était qu'on l'accepte tel qu'il était : fourbe et rusé comme un renard.
Well... It's my story...
'La meilleure façon de résister à la tentation, c'est d'y céder.'
En une phrase, Oscar Wilde venait de résumer exactement la vie qu'avait mené Adriel jusqu'à présent. Depuis sa plus tendre enfance jusqu'à l'âge adulte, cette phrase était comme une sorte de devise qu'il s'appliquait à respecter, qu'importe les conséquences et surtout le désarroi et la déception de ses parents. Dés son plus jeune âge, le jeune Johnson était déjà considéré dans son entourage jusque dans la cour d'école comme étant le petit caïd de service qui n'écoutait pratiquement jamais et qui préférait n'en faire qu'à sa tête, bien que réservé. Plusieurs fois convoqués dans le bureau du principal, ses parents n'avaient d'autres explications à son comportement qu'il devait se sentir seul et voulait seulement se faire remarquer. Ils avaient tous les deux tendances à le délaisser pour aller travailler, chacun de leur côté, la mère faisait du repassage deux à trois fois par semaine chez une famille assez riche, tandis que son père devait se lever tous les matins pour aller empiler les boîtes de conserves dans le supermarché du coin pour s'assurer qu'il puisse au moins donner un morceau de pain à son enfant tous les jours.
Ils ne roulaient pas sur l'or, mais essayaient toujours de faire passer leurs besoins et leurs envies après ceux d'Adriel, comme tout parent normal, mais très vite lassés de cette vie où ils avaient constamment du mal à joindre les deux bouts, ils ont fini par se lancer dans leur propre petite entreprise familiale en faisant un emprunt à la banque dans le but d'ouvrir une boutique de fleur dans la capitale texane. Ils savaient que le prêt, le projet et même l'audace de le concrétiser était tout un risque, mais ils s'en fichaient, ils voulaient passer plus de temps en famille et pensaient que de cette façon, ils pourraient à la fois voir leur fils grandir et travailler à côté.
Mais ça, c'était sans compter sur les aléas de la vie qui leur firent vite comprendre qu'ils avaient pris la mauvaise décision. Le commerce ne marchait pas, ils ne faisaient presque pas de ventes et les rares fois où ils en faisaient, c'était à peine suffisant pour rembourser leur prêt, sans quoi ils pouvaient se retrouver réellement sur la paille. Après plusieurs hypothèques et tentatives d’arrangement avec la banque, ils ont finis par se retrouver sans maison, sans commerce et surtout sans un sous. A cette époque, Adriel n'avait que 8 ans, et expliquer à un enfant de 8 ans pourquoi est-ce que des messieurs venaient cogner à la porte de la maison en leur demandant de quitter les liens dans des plus brefs délais n'était pas facile.
C'est alors que le jeune garçon prit conscience de toute l'ampleur de la situation lorsqu'ils durent emménager chez la voisine qui avait bien accepté de les accueillir le temps qu'ils se remettent sur pied. Si il y avait bien un endroit qu'il détestait le plus au monde, c'était chez ladite voisine qui avait fait acte de générosité, elle avait elle-même deux garçons, des jumeaux avec qui le jeune brun n'a jamais réussit à se lier d'amitié. Ils étaient tous les deux trop fiers pour traîner avec quelqu'un comme Adriel et bien qu'ils furent plus âgés que lui de 4 ans, ils n'hésitaient pas à lui faire comprendre qu'il n'était pas chez lui et qu'il n'était qu'un moins que rien à côté d'eux. A chaque fois qu'il se sentait seul – c'est-à-dire quasiment tout le temps – Adriel montait au grenier et se mettait à observer son ancienne maison, d'une petite fenêtre. Presque personne ne montait jamais ici, il n'y avait donc aucun risque qu'il soit dérangé. Il s'imaginait comment aurait pu être sa vie de l'autre côté de la palissade, comment il aurait pu redécorer sa chambre de tous les posters qu'il venait d'acheter avant que les hommes de la banque n'arrivent et le dépouille de tout ce qu'il avait. Il était jeune, impuissant et n'aimait pas se sentir comme ça, se sentant même presque responsable de ce qui arrivait, certes, ce n'était pas le cas, mais il était petit et ne comprenait pas très bien la situation, la seule chose qu'il voulait c'était retourner chez lui et ça, quoi qu'il en coûte. C'est peut-être à ce moment que sa petite carrière criminelle.
A chaque fois qu'il sortait de chez lui – de chez sa voisine pour être plus exact – il se fixait pour objectif de ne pas rentrer tant qu'il n'aurait pas au moins un dollar à donner à ses parents pour les aider, ça commençait par des petites choses, il a commencé à vendre toutes ses cartes pokémons, même les plus rares, avant de se lancer dans des reventes beaucoup plus importantes que de simples cartes, faisant même monter son objectif au fur et à mesure. En l'espace de deux mois, il était passé de 1 dollar à 2,50 par jours et tout ça sans qu'on ne le soupçonne de quoi que ce soit. A chaque fois que ses parents lui demandait où était passé telle ou telle chose, il répondait simplement qu'il ne savait pas ou qu'il l'avait sûrement laissé dans l'ancienne maison pour plus de sûreté qu'ils n'aillent pas à la recherche de ce qu'il avait déjà vendu. Mais rapidement, il se retrouva à cour de choses à revendre, il ne pouvait quand même pas vendre toutes ses affaires, certes il voulait aider ses parents mais devait garder un minimum de discrétion sur ses petites activités. Bien vite il a commencé à développer d'autres techniques pour se faire de l'argent, au lieu de se chercher un petit boulot – de toute façon, soyons honnête, bien qu'il aurait été le petit garçon au physique le plus adorable du monde, qui serait assez bête pour engager un gosse de 8 ans ? Personne – il a commencé à viser plus large et à voler les objets de la femme chez qui il vivait, allant même jusqu'à voler des objets appartenant aux deux autres enfants de la maison.
De plus en plus de pertes étaient notées dans la maison mais personne n'accusait le jeune Adriel, en même temps qui se douterait que ce soit lui qui soit l'auteur de ces pertes ? Il était un garçon qui était plutôt renfermé sur lui, qui n'avait pas beaucoup d'amis et qui préférait lire et rester bien au calme dans son coin plutôt que de ternir la conversation à qui que ce soit dans la maison. Plus il grandissait et plus il apprenait à développer des techniques pour ne pas se faire prendre et surtout pour se faire beaucoup plus d'argent, malheureusement, il se fit prendre plusieurs fois à cause de ses petits camarades qui n'hésitaient pas à le dénoncer auprès des surveillants, mettant ses parents dans des situations bien délicates lorsqu'ils étaient convoqués pour des problèmes de comportements.
Bien vite ils ont tentés de faire en sorte que ça cesse, l'interdisant de sortir et sous les conseils du directeur de l'école, l'ont même envoyés consulter un psychologue qui n'a servit qu'à lui dire ce qu'il savait déjà : qu'il se sentait coupable de la situation qui ne s'arrangeait et et qu'il essayait donc d'aider à sa manière parce qu'il se sentait mal malgré le fait qu'il ne dise rien. Le jeune Adriel ne parlait quasiment pas et se contentait d'écouter les diagnostiques, et quand on lui posait des questions, il y répondait sans pour autant être trop précis dans ses réponses ne voulant pas que quelqu'un s’immisce dans son jeune esprit.
Cinq ans, voilà le temps que dura cette thérapie qui était censé l'aider. Cinq ans où il aura vu défiler des spécialistes qui avaient tous échoués, pour seule analyse que le jeune Johnson était provocateur pour son jeune âge et en ne disant rien, et en faisant semblant de coopérer, il pouvait pousser les gens à bout. C'était après tout son seul passe-temps depuis que ses parents l'avaient interdit de sortir pendant un temps de peur qu'il ne fasse de bêtises, que les deux autres enfants qui il vivait le détestait encore plus et que même la voisine commençait à le regarder avec des yeux de criminel. Et pendant tout ce temps où ses parents se sont concentrés sur son cas au lieu d'essayer d'arranger la situation financière, Adriel développait un sens curieux pour l'art et la littérature classique, pendant que tous les autres de son âge passaient leur temps à regarder les Power Rangers ou autre, lui dévorait du Shakespeare, Edgard Allan Poe ou encore du Jack Kerouack, tout ça en s'intéressant à l'art. Picasso, Dali, Courbet, Monet... il pouvait citer les biographies de tous ces hommes sans se tromper et en était même arrivé à les imiter, essayant de se perfectionner pour faire au moins moitié aussi bien qu'eux.
C'était sûrement ce genre de détail qui faisait que ses parents s'inquiétaient pour lui, parce qu'il passait plus de temps devant un chevalet ou dans un livre plutôt qu'à faire du sport comme tout pré-adolescent de son âge, mais il n'y pouvait rien s'il préférait développer son cerveau plutôt que ses bras. La période ou tout changea réellement pour lui, fût lorsqu'il arriva au lycée, l'adolescence, les filles, la semi-liberté qu'on avait quand on atteignait ses 16 ans et qu'on obtenait le petit papier stipulant qu'on pouvait conduire. Toujours coincé chez sa voisine depuis maintenant 8 ans et qui avait semble-t-il, finit par s'habituer à la présence des Johnson, ses deux enfants ayant quittés la maison pour l'université, il ne se sentait pas plus à l'aise pour autant, pour lui ce n'était pas chez lui, chez lui c'était en face, pas ici. Mais il ne pouvait rien faire, du moins, il ne pouvait plus rien faire, il n'avait pas cessé ses activités de vol, mais n'avait plus jamais donné de l'argent à ses parents, il se contentait de commettre des petits délits comme voler le téléphone de sa voisine de classe ou même les stylos de son voisin de table avec pour simple explication « c'était là, alors je l'ai pris », bien qu'il n'ait pas eu besoin de faire autant d'efforts qu'avant pour obtenir ce qu'il voulait, il n'avait qu'à se servir de son charisme, de son sourire, de ses belles paroles pour qu'il soit en total contrôle sur la personne qu'il voulait manipuler. Certes, ça fonctionnait plus sur les filles que sur les garçons, mais il lui est déjà arrivé de faire croire qu'il était gay juste pour pouvoir obtenir ce qu'il voulait, bien sûr, il n'est jamais allé plus loin que du flirt ou des insinuations plus que rentre dedans avec ces garçons, mais au moins il arrivait toujours à ses fins, quitte à ce qu'il passe pour un bâtard quand ils découvraient le pot aux roses.
Malgré le fait qu'il n'aimait pas tellement passer du temps sur le banc de l'école, préférant se laisser aller à des plaisirs de la vie telles que les filles ou l'art, il devait quand même avouer que les moments où il se sentait le mieux, était dans cet établissement où il avait la garantie d'être 'libre'. Il passait son temps libre à traîner dans les couloirs avec une fille toujours différentes à chaque pause, et lorsqu'il ne fricotait pas avec la gente féminine, passait son temps dans la salle d'art plastiques à dessiner ou à sculpter tout ce qui lui passait par la tête. Il avait sympathisé avec la prof d'art qui – était sûrement tombée sous son charme – lui avait même confié les clés de la salle pour qu'il puisse venir quand il en avait envie, en échange, chaque peinture ou sculpture qu'il faisait, il les lui donnait puisqu'il n'en voulait pas. En quatre années de lycée, il avait réussit à reproduire une Mona Lisa, un Guernica et même un Enterrement à Ornans, sans qu'on ne se doute que ce ne soit qu'une copie faites par un amateur.Ce qui lui confrma son don pour les arts fut lors d'une exposition qu'avait organisé le lycée et à laquelle il avait décidé d'exposer en tant qu'anonyme certaines de ses reproductions, à l'affut des moindres critiques car bien qu'il ne veuille pas qu'on sache qu'il soit l'artiste de toutes ces peintures, il aimait qu'on dise du bien de son travail et qu'on gonfle son ego en le comparant au petit Dali du 21éme siècle.
Sa joie en écoutant les gens parler de son travail avait dû le trahir car quelqu'un qu'il ne connaissait pas, fini par l'aborder en le félicitant personnellement. Adriel eut un moment de frayeur qui ne dura qu'un court instant, après tout, tant qu'à faire autant le féliciter de vive voix, non ? Il commença à engager la conversation avec l'homme en question et ont passés une bonne dizaine à parler des influences du jeune Johnson et sans qu'il ne s'en rende compte, ils avaient finis par parler de son avenir dont il était encore incertain pour le moment. L'inconnu lui tendit une carte où était inscrite ses coordonnés, avant de tourner les talons en lui disant que toutes les réponses à propos de son avenir était à cette adresse et de venir quand il serait prêt. Il ne sait pas pourquoi, mais au lieu de jeter la carte comme l'aurait sans doute fait toute personne normale après une rencontre de ce genre, lui la garda sans pour autant y prêter attention, un homme qu'il ne connaissait pas lui parlait de son avenir en lui tendant en carte comme si lui avait les réponses à ses questions, oui, et alors ?
Des semaines passèrent après cette rencontre et de son côté, rien de nouveau sous le soleil, il ne savait toujours pas trop quoi faire de sa vie après la période du lycée et sous les bons conseils de sa prof d'art et de littérature, il avait envoyé un dossier au New-York Academy Of Arts, mais à cause de ses mauvaises notes dans certaines matières et de son mauvais comportement inscrit dans son dossier, il se vit refuser l'accès. De toute façon, il fallait être réaliste, même s'ils avaient acceptés sa candidature, il n'aurait pas eu les moyens de payer l'école et n'était pas assez bon pour décrocher une bourse d'étude, quant à ses parents, ils n'avaient même pas de quoi mettre un toit sur la tête de leur enfant, alors ils auraient eut beau l'aimer de tout leur cœur, même s'il avait reçu un avis favorable il aurait dû faire une croix sur New-York. Mais cependant, grâce à l'appuie de certains professeurs qui croyaient en lui, il pu être accepté à l'université du Texas, Stephen F. Austin, en tant qu'étudiant en littérature et langue anglaise, mais sans bourse d'étude encore une fois, ce qui était plutôt problématique. L'idée d'aller à la fac pour devoir étudier cette matière – bien qu'intéressante – ne le faisait autant rêver que les Beaux Arts, mais il devait se résigner à faire quelque chose de sa vie et à rayer celui d'artiste, mais encore fallait-il qu'il puisse y accéder à ladite fac et vu l'état de son compte en banque ou celui de ses parents, il n'était pas prêt d'y mettre les pieds tout de suite, mais comme un signe du destin – ou par malchance – il repensa à l'inconnu de l'exposition et de la carte qu'il lui avait donné. Avant de parler de la fac à ses parents de peur qu'ils ne s'inquiètent encore plus de son avenir, il décida de prendre contact avec l'homme d'il y a quelques semaines, bien qu'il ait été un peu réticent au début, mais après tout, il n'avait pas grand chose à perdre.
Il s'était préparé aux pires comme aux meilleurs scénario en contactant la personne qui allait peut-être lui venir en aide, se demandant surtout pourquoi lui ? Pourquoi lui avoir donné sa carte à lui et pas à un autre ? C'est lors des présentations qu'il comprit pourquoi lui, qui était cette personne et surtout, dans quoi est-ce qu'il allait s'embarquer. L'inconnu du lycée était plus connu sous le pseudonyme du Dentiste d'Austin, personne n'avait jamais vu son visage et ceux qui le voyaient, soit décidait de travailler à ses côtés, ou alors, le visage du Dentiste était la dernière chose qu'il voyait de toute sa vie. Il était connu pour être impliqué dans pas mal d'affaire de vol en tout genre mais avait un réel penchant pour les peintures, les œuvres d'art en tout genre avec des valeurs jusqu'à présent inestimables. La raison pour laquelle il avait besoin de faire appel à Adriel était parce que lors de l'exposition, selon lui, s'il n'avait pas su qu'il ne s'agissait que de copies, il aurait pensé avoir en face de lui l'original. Le jeune Johnson était flatté, peut-être même bien plus qu'il ne l'aurait dû puisqu'il ne lui fallut pas beaucoup pour qu'il accepte le boulot que lui proposait le Dentiste. En y réfléchissant bien, avait-il vraiment le choix ? Pouvait-il refuser sachant qu'on lui avait promit de l'argent et une certaine sécurité à la clé ? Surtout qu'il avait besoin de se payer son année à l'université et peut-être même permettre à ses parents de retrouver enfin l'honneur qu'ils avaient perdu lors de la saisie de tout leur bien, en retrouvant leur maison et un certain confort qu'ils avaient mérités après toutes ces années à traîner comme des moins que rien.
Une fois le marché conclu, ils pouvaient se mettre au travail. Ca commençait par des petites choses, une toile à reproduire par-ci, par-là, dans la bande il n'était pas le seul et en même temps qu'il 'travaillait' il apprenait également d'autres formes d'art, Adriel n'étant pas quelqu'un à qui il faut dix ans pour enseigner quelque chose, il apprit très vite comment falsifier des documents, comment aiguiser son œil de façon à reconnaître un vrai du faux et pour son jeune âge, il était plutôt doué et développa très vite une faculté de faussaire. Il ne partait jamais sur les lieux des échanges se contentant d'attendre bien sagement au fond d'un entrepôt qu'ils avaient réaménagés de façon à avoir le matériel nécessaire pour leurs petites affaires. Les règles étaient simples, il créait, le Dentiste vendait au marché noir et il récoltait l'argent. Il dût cependant se justifier auprès de ses parents à cause de ses absences à répétition de la maison, en disant tout simplement qu'il avait trouvé un petit boulot dans la ville comme professeur de littérature pour un enfant de primaire qui avait des difficultés à cause d'une forte dyslexie, certes, c'était mal de mentir en impliquant une maladie, mais il devait à tout prix trouver quelque chose pour justifier ses énormes rentrées d'argent.
Il ne fallut pas longtemps au jeune texan pour réunir l'argent nécessaire pour son inscription universitaire, et lors de l'annonce de son acceptation à l'université, il dit simplement à ses parents qu'il avait pu obtenir une bourse d'étude et qu'ils n'avaient pas à s'en faire pour lui. Bien sûr, il aurait pu s'arrêter là dans les affaires illégales, mais il était dans un cercle vicieux alliant sa passion pour l'art, son besoin pour l'argent et la garantie d'une vie sans problèmes. A chaque fois qu'il décidait d'arrêter, il recevait une nouvelle commande et ajoutait à chaque fois une corde à son arc, entre sculpture, peinture, lecture sur l'art, lecture classique, il n'arrêtait pas et pensait avoir trouvé ce à quoi il était destiné dans la vie. Pour quelqu'un qui n'a jamais vraiment trouvé sa place dans ce monde en pensant qu'il était prédestiné à finir sa vie comme professeur de lycée à étudier Antigone avec des élèves de seconde, il avait trouvé sa voie, ce à quoi il était bon. Entre temps, il avait gagné assez d'argent pour payer la dette de ses parents auprès de la banque, leur rendre leur maison et quitter enfin cet endroit terrible qu'ils occupaient depuis maintenant 12 ans. Oui, il fallut 12 ans pour que les Johnson retrouvent en semblant de vie normale, mais mieux valait tard que jamais, non ? Pour justifier tous les cadeaux qu'il faisait à ses parents, il devait redoubler de forces pour qu'ils ne cherchent pas à en savoir trop en s'enfonçant dans des mensonges qu'il n'hésitait pas à inventer, tant que ça pouvait les laisser à l'écart de la double vie qu'il menait. Il fallait cependant avouer qu'il était très bon à ça, et tant mieux pour lui.
Ce devait être la raison principale pour laquelle il n'avait pas pu survivre à la fac, ce qu'il faisait ne lui plaisait pas et mis à part les filles, il n'avait aucune vraie motivation de poursuivre ses études dans un tel endroit, du moins pas celle là. Surtout qu'il apprenait beaucoup plus à l'entrepôt qu'avec des cours de lexicologie ou de phonétique. Il n'hésitait pas à sécher des cours la plupart du temps et tandis que ses camarades étudiaient le message caché dans Alice au pays des merveilles, lui apprenait comment crocheter une serrure ou manipuler l'esprit des gens façon mentaliste.
Pris dans cette espèce de tourbillon infernal, à aucun moment il n'a pensé à arrêter, à se dire qu'il risquait de se faire prendre, après tout, pourquoi maintenant ? Cela faisait déjà presque deux ans qu'il menait cette vie et d'ailleurs, à bien y réfléchir il ne faisait du mal à personne. Du haut de ses 20 ans il avait la capacité de faire plaisir à ses parents comme s'il avait travaillé depuis 40 ans et avait mit de l'argent de côté, sans que cela ne lui demande beaucoup d'efforts.Ces derniers ne savaient pas trop quoi penser de ce que leur racontait leur fils, mais tant qu'il était satisfait de la vie qu'il avait choisit de mener, alors tant mieux. Bien sûr, les bonnes choses ont toujours une fin et Adriel a lui aussi connu un retour sur terre plutôt douloureux de sa petite vie paisible qu'il s'était construite.
Un jour alors qu'il était chez lui, son père lui demanda expressément de ranger les vieux cartons qui traînaient au grenier depuis maintenant 12 ans qu'ils n'y avaient pas mis les pieds. Tout d'abord grincheux, c'est par gentillesse et bonté qu'il accepta de donner un coup de main, peut-être n'aurait-il pas dû. Peut-être que son père aurait mieux fait de le faire lui-même son sale boulot... En effet, dans un moment d'égarement, le jeune brun laissa tomber une des boites sur le sol et des documents se sont retrouvés étalés sur le sol et curiosité ou simple bon sens, il décida de jeter un coup d'oeil a ces documents, même si un attira plus particulièrement son attention, celui avec l'inscription 'Etat de New-York' écrit en gros dessus. Sans plus attendre, il prit le document entre ses mains et ce qu'il y découvrit lui fit un tel choc qu'il resta là, sans bouger pendant une bonne dizaine de minutes. Il ne pouvait pas croire ce qu'il lisait – ou alors ne voulait pas croire – et ce fût lorsque son père monta le rejoindre qu'il prit conscience de ce qu'il avait entre les mains. Il s'agissait d'un document officiel d'une clinique de New-York, avec un dossier contenant tous les formulaires d'un accouchement sous x au nom de sa mère.
Colère, déception, tristesse, il ne savait pas très bien ce qu'il ressentait à ce moment-là, essayant de chercher des explications auprès de son père, jusqu'à ce qu'il termine de lu poser la question d'est-ce qu'il était au courant, il garda espoir jusqu'au bout qu'il lui réponde non. La réponse fût malheureusement positive. Adriel venait de réaliser à cet instant que pendant près de 21 ans, ses deux parents n'ont cessés de lui mentir – ou qu'ils lui ont cachés la vérité, au choix – au sujet de l'enfant mentionné dans le dossier. Une grande scène suivit celle du grenier, ne comprenant pas pourquoi est-ce qu'ils ne lui ont rien dit pendant tout ce temps et surtout le geste de sa mère. Il se souvient que ce jour là, il lui avait craché toutes les pires méchancetés du monde au visage « mère indigne », « tu m'as menti pendant 21 ans, quand est-ce que tu comptais me le dire ? », et lorsqu'elle essayait de se justifier avec tout le soutien de son mari, le jeune homme répondait « et tu penses que c'est mieux aujourd'hui ? De presque vivre au crochet de ton fils parce que tu n'as rien pu faire de bien dans ta vie ? ». S'il regrette ces paroles, oui. S'il aurait dû plus se maîtriser, oui aussi. Mais le mal était fait, tout était dit et il ne pouvait pas revenir en arrière.
Chez les Johnson la tension était au maximum, ils ne se parlaient plus, Adriel se sentait trahit par ces mensonges, la mère qui se sentait blessée par ces paroles, le père impuissant face à la scène. La seule fois où ils se parlaient était quand Adriel hurlait un « je sors » pour aller rejoindre sa petite bande à l'entrepôt où il pouvait se vider la tête, mais même là il ne pouvait pas se sentir aussi bien qu'avant. Il ne pouvait pas être apaisé en pensant qu'il avait un grand frère ou une grande sœur quelque part dans ce monde et qu'il ne le connaîtrait jamais. La seule chose qu'il savait était que l'enfant abandonné se trouvait dans l'état de New-York aux dernières nouvelles. La seule solution qui s'offrait à lui était soit d'enquêter, mais il était mal parti, ou prendre sur lui et se poser pour en discuter calmement avec sa mère. Bien que la première idée était beaucoup plus tentante pour un aventurier tel que le jeune brun, il préféra s'asseoir sur sa fierté en allant trouver sa mère pour qu'elle accepte de tout lui raconter.
Ce fût tout d'abord un dialogue de sourd avec Adriel d'un côté qui essayait de la faire parler, et elle qui essayait d'esquiver la conversation, se mettant même sur la défensive. Au bout d'un moment, lassés tous les deux de se battre, elle lui expliqua toute la situation en lui faisant promettre que jamais il n'essaierait de retrouver cet enfant. Ce n'était pas vraiment un problème pour lui, de toute façon il se voyait mal se présenter devant quelqu'un en lui disant 'salut, je suis ton frère, tu veux bien qu'on apprenne à se connaître ?' L'histoire était telle que sa mère était tombée enceinte très tôt et à cause de son jeune âge, ne se sentait pas apte à avoir un enfant à charge, le père de l'enfant ayant déserté. Il était beaucoup trop tard pour penser à un avortement et n'avait pas d'autres solutions que de l'abandonner pour qu'il ait une chance d'avoir une vie meilleure, alors elle décida d'accoucher sous x, pas parce qu'elle ne voulait pas connaître l'enfant, mais parce qu'elle a regretté cette décision depuis le jour où on l'a conseillé et qu'elle voulait tourner une page de son passé définitivement. Trois ans plus tard elle fit la connaissance d'un autre homme et eurent un petit garçon au doux prénom d'Adriel. C'était tout ce qu'elle avait accepté de lui dire, mais sentant qu'elle lui cachait encore quelque chose, il la cuisina pendant 6 bonnes heures avant qu'elle ne lâche finalement un prénom : Elvira. C'était donc une fille. Quelque part en Amérique ou même dans ce vaste monde, Adriel Johnson avait une grande sœur qui répondait au prénom d'Elvira.
Un malheur n'arrivant jamais seul alors qu'il pensait en avoir réglé un, c'était à l'entrepôt que ça n'allait plus. En effet, le jeune Johnson avait développé une vraie folie des grandeurs, en voulant toujours plus ce que qu'il n'avait déjà, alors il avait entreprit de devancer le Dentiste et sa bande en montant sa petite affaire de son côté, n'hésitant pas à bâcler le travail qu'il faisait à l'entrepôt pour se faire plus d'argent, vendant lui-même sa marchandise, il pouvait être sûre de toucher 100 % du prix de vente sans avoir à partager avec qui que ce soit. Mais ce qu'il n'avait pas prévu était que lui était seul et bien qu'il soit malin, rusé, sournois, fourbe et j'en passe, il ne faisait pas le poids face à la bande du Dentiste d'Austin qui était déjà à ses trousses.
La seule pensée qu'il avait était de protéger sa famille,mais comment ? Devait-il les mettre au courant ? Non pensa-t-il en premier lieux, car cela voudrait dire tout leur expliquer depuis le début et les mettre en danger,mais à bien y réfléchir, ne rien dire et attendre que ça leur tombe dessus n'était pas non plus très raisonnable. Après des minutes de tiraillement – il était en manque de temps et devait agir vite – le jeune homme décida de tout dire à ses parents qui au lieu de le soutenir n'ont pas hésité à l'enfoncer en lui disant à quel point ils étaient déçu de lui et surtout qu'il était la honte de cette famille. Il ne voulait pas se laisser faire et se défendait comme il pouvait, mais alors que sa mère ne disait rien, son père se chargeait de l'attaquer en le traitant d'escroc, de criminel, de bandit, de petit merdeux et terminant même en lui disant qu'il ne lui pardonnerait jamais de s'être mis dans cette situation et encore moins d'impliquer tout le monde à son histoire. Il voulait lui répondre en lui disant que certes, il était dans de sales draps mais qu'en premier lieu, c'était pour eux et à cause d'eux qu'il avait ça. Ne supportant pas plus d'insolence 'sous son toit' c'est sans scrupule que son père lui demanda de partir et de ne jamais remettre les pieds dans cette maison. En l'espace de quelques jours il venait de perdre un 'boulot' qui rapportait gros, son toit, ses parents et même la fierté qu'il avait a exercé ce métier. Maintenant qu'il était renié de tout le monde, plus qu'une solution s'offrait à lui : prendre un nouveau départ, oui, mais où ? Comment ? Bien sûr, il avait un peu – beaucoup – d'argent mit de côté, mais il devait trouver un endroit où se poser, et pour ce faire, un seul nom lui passait par la tête : Elvira. Attention New-York, Adriel et ses ennuies ne vont pas tarder à débarquer.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → doriana, 18 ans.★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → kidnapping. ★Ce personnage est-il un double compte ? → non ★Présence sur le forum → 7/7 ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé. ★Crédit images → HotMess.
Mon exemple de RolePlay:
→ Voilà, il l'avait fait. Il avait quitté sa capitale texane, en route pour l'aventure new-yorkaise, certes, cette aventure là il ne l'avait pas vraiment voulu et a été contraint de quitter sa 'petite vie tranquille' par soucis de sécurité, mais toujours est-il qu'il devait à présent se débrouiller comme il pouvait pour s'en sortir. Dés son arrivée à New-York, il a dû prendre une chambre dans le premier hôtel qu'il avait trouvé le temps qu'il prépare un plan, et comme il aimait bien le dire, il devait prévoir 'un plan de survit'. Dans ses rêves les plus fous, il se voyait bien dans la ville de la Grosse Pomme, mais pour y étudier l'art comme il l'a toujours voulu, pour se balader sur Times Square, même pour visiter les monuments à touristes que faisaient les européens dés qu'ils posaient les pieds sur la côte est des USA. Lui n'était pas là dans ce but là, lui était là pour se créer une nouvelle vie, essayer de prendre un nouveau départ mais pour ça, une seule solution ou plutôt, un seul nom lui venait en tête : Elvira.
Pendant les quelques jours qui suivirent son arrivé il n'a pas cessé de penser à la jeune demoiselle alors qu'il ne la connaissait pas, qu'il ne l'avait jamais vu et surtout, qui ne connaissait même pas son existence à lui, mais pendant qu'il parcourait les 2500 kilomètres qui le séparait de New-York, il n'avait qu'une seule idée en tête, la retrouver. Il avait fait une promesse à sa mère, celle de ne jamais essayer de retrouver cet enfant qu'elle avait autrefois abandonné, mais à ce moment-là, il n'avait pas prévu qu'elle le mettrait à la porte de la maison. On pourrait d'ailleurs penser qu'Adriel pourrait mener sa petite vie sans pour autant essayer de retrouver cette sœur disparue, mais quelque chose en lui bouillonnait, une sorte de ressentiment qu'il se gardait bien d'exprimer. Un mélange de colère, de tristesse et de déception, un peu comme quand il avait découvert que ses parents lui avait caché cette existence pendant plus de 20 ans, mais cette fois, c'était pimenté par un doux désir de faire du mal à ses géniteurs pour avoir osé le mettre à la porte de la propre maison qu'il a réussit à racheter, certes, c'était avec de l'argent sale, mais aujourd'hui s'ils avaient un toit sur leur tête, c'était grâce à lui et seulement lui ! Il avait réussit à faire en quelques mois ce qu'aucun de ses parents n'avaient réussis à faire en 12 ans, et c'était comme ça qu'ils lui disaient merci.
Après qu'il se soit remit de ses émotions, le jeune brun avait décidé de mener ses petites recherches en commençant par l'hôpital où avait accouchée sa mère. Il avait bien essayé de taper 'Elvira' dans la barre de recherche Google, mais ça ne l'avait mené à rien, il ne pouvait même pas prétendre le faire sur Facebook parce qu'il n'avait aucune idée de ce à quoi elle ressemblait, mais lui s'était déjà imaginé ce à quoi elle pouvait ressembler. Dans la tête du jeune homme, elle était grande, belle, et brune, pourquoi brune ? Aucune idée, mais lui étant brun, il avait du mal à s'imaginer avec une grande sœur rousse ou blonde, et surtout moche, mais ça, il le découvrirait une fois qu'il aurait trouvé où est-ce qu'elle vit.
Armé d'un sac dans lequel il avait prit soin de prendre tout son matériel – que ce soit son kit de crochetage qu'il ne quittait jamais, en passant par la masse de liquide qu'il préférait avoir sur lui plutôt que dans un coin de la chambre d'hôtel – il prit un taxi qui le mena très vite à la clinique qu'il considérait comme étant le tournant de sa vie. Il était inutile qu'il aille demander à l'accueil s'il pouvait consulter les archives des accouchements sous x de ces trente dernières années, il savait qu'il essuierait un échec. Non, il avait mieux en réserve, quand même, il était jeune mais pas aussi bête qu'on pouvait le penser. C'est pourquoi pendant un moment d'inattention de la part des internes, il put se faufiler à l'intérieur d'une des pièces qui leur était réservé et vola un uniforme d'infirmier qu'il enfila sans perdre plus de temps. Maintenant qu'il pouvait se fondre dans la masse, il devait se procurer un badge qui lui donnerait accès à toutes les informations de la clinique, pour ça, pas compliqué. Sûr de lui, le jeune homme s'approcha d'une des jeunes internes qui était en train de rédiger un formulaire et se présentant sous un pseudonyme qu'il inventa de toute pièce. Il savait qu'en se mettant assez proche de la jeune femme et en plongeant son regard dans le sien, il pourrait lui prendre son badge qu'elle avait accroché à sa taille – grosse erreur de sa part d'ailleurs – sans trop faire d'efforts.
Une fois le badge obtenu, il s'éclipsa en prétextant avoir du travail à faire et promit même à la fille qu'ils iraient boire un verre après son service. C'était d'ailleurs dommage parce qu'elle était plutôt jolie et s'il n'était pas en 'mission', il l'aurait sans hésité invité à sortir, mais pour l'instant, il devait courir derrière une autre femme et celle-la, pas sûre qu'elle tombe aussi facilement sous son charme.
Il s'introduit dans la petite pièce qui contenait tous les dossiers en s'assurant que personne ne le vit et une fois à l'intérieur, commença à parcourir tous les registres qui lui tombait sous la main. Adriel savait qu'il devait agir par logique et donc, consulter les derniers dossiers ne servaient à rien, non, lui devait remonter beaucoup plus en arrière, près de 26 ans en arrière pour être plus précis, et ça en un temps record. Il lui fallut parcourir une bonne dizaine de dossiers pour comprendre comment fonctionnait ce système d'enregistrement et une fois ça de fait, il trouva sans problème le dossier de sa mère avec toutes les informations dont il avait besoin à l'intérieur. Le jeune brun prit soin de ne pas aller tout de suite voir où était inscrit ce qu'il recherchait, prenant un peu son temps sur des détails moindre car même à court de temps, il ne voulait pas se précipiter et manquer une information. Avec une grande appréhension, il arriva enfin à la partie qui l'intéressait depuis le début de cette infraction et obtint enfin une réponse, il n'avait plus qu'un prénom, il avait à présent un prénom, et même un nom de famille : Elvira Andréa Madden, accompagné également d'une adresse qui devait être celle des gens qui l'avaient adoptée.
Sortant son téléphone de sa poche, il prit une photo de la page entière avec toutes les informations inscrites dessus, et sortit vite fait de la pièce. Il retourna se changer et récupérer son sac qu'il avait laissé dans un coin bien à l'abri de tout le monde et s'en alla sans se retourner. Cette fois, c'était définitif, le jeune Johnson avait à présent un véritable point de départ dans ses recherches, de quoi le soulager et surtout, alimenter son désir de faire du mal à ses parents. La première étape de son plan avait été un franc succès, maintenant il ne lui manquait plus qu'à la retrouver.
Dernière édition par Adriel Johnson le Mer 5 Fév - 10:40, édité 16 fois
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:00
Nico Tortorella Excellent choix d'avatar
Bienvenue parmi nous, et bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:04
NYCLICIOUS a écrit:
Les doublons de prénom des membres sont également à éviter, cependant nous comprenons parfaitement qu'avec une moyenne de 200 membres, ce n'est pas toujours facile. Ils sont donc autorisés si la personne validée accepte de « partager » ce prénom avec vous. Si elle ne se manifeste pas dans votre fiche pour demander un changement, le prénom sera accepté automatiquement.
Je débarque & je fais ma chiante, je sais Mais j'aimerais assez rester le seul Killian sur le forum
Bienvenue parmi nous, quand même Bon courage pour ta fiche
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:10
merci pour l'accueil et au temps pour moi, j'avais pas vu qu'il y avait déjà un Killian, j'ai changé voilà
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:13
Merci & désolée de te faire changer comme ça d'entrée de jeu
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:15
Bienvenue
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:15
Nico Tortorella quel bon choix! Bienvenuuuue
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:22
Kidnappé maintenant ?
(tu noteras l'effort de la danse & tout)
Bienvenue et passe la deuxième pour la fiche (a)
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 3:27
Nico bienvenue ici
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 4:14
Bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 6:13
Merci à tous pour cet accueil et Killian, c'est pas grave
Elvira, fais pas genre tu m'as pas kidnappé, comment tu m'as vendu le truc et tout mais bon, je note tout de même l'effort de la danse, même si voir ta réaction en live était beaucoup mieux.
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Dim 2 Fév - 8:30
bienvenue ici & bon courage pour ta fiche si tu as des questions n'hésite surtout pas si tu veux commencer à discuter avec les membres tu peux toujours venir flooder dans cette partie ou bien te rendre sur la chatbox.
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Sujet: Re: i'm falling to pieces, adriel. Mar 4 Fév - 4:02