vingt-trois ans → Né à new-york le 6 juin 19** → Mime de rue. Emploi qui rapporte que dalle, mais dont il se satisfait. célibataire → hétérosexuel → membre des rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → en cours.
★Quel est le caractère de ton personnage? → en cours.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Répondre ici. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Répondre ici. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Répondre ici. ★Présence sur le forum → Répondre ici. ★Personnage inventé ou scénario ? → Répondre ici. ★Crédit images → Répondre ici.
Mon exemple de RolePlay:
→ Poster ici un rp que vous pourrez utiliser plus tard comme premier rp sur le forum, ou bien un ancien rp écrit par votre main. L'exemple de RP doit avoir un minimum de 20 lignes complètes, comme demandé sur NYCL.
Dernière édition par Noeim Z. Shelley le Sam 8 Mar - 14:44, édité 1 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: asshole. (noeim) Sam 8 Mar - 14:23
Well... It's my story...
13 ans.
« Noeim, voici les Harding. Ils ont décidé de t’accueillir chez eux.. » Tu lèves les yeux sur Mme Harding .C’est la première famille qui veut bien te prendre sous son aile. Pourtant, t’es un peu dur comme garçon. Tu touches à tout. Tu cours partout. Tu te bats souvent avec les autres. Tu récoltes les ennuis aussi vite que tu sème la tempête. A 13 ans, tu es déjà un petit monstre. Les autres garçons ont peur de toi parce que t’es trop brutal. Les filles pleurent déjà quand tu leurs parles. Malgré tout, les Harding veulent bien de toi. De ce petit gamin qu’on a abandonné à la naissance pour lui permettre d’avoir une vie meilleure. Bien évidemment, tu ignores que ta vie ne serait pas magique, ni grandiose, ni même normal. Ta vie ne sera pas meilleure, elle sera merdique. C’est comme ça. A croire que parfois la vie s’acharne sur une seule et même personne. Toi, a 13 ans, t’aimes juste les robots. Mme Harding se penche un peu plus vers toi et te sourit, d’un sourire doux et léger. « Je suis ravie de te rencontrer Noeim. On m’a beaucoup parlé de toi. » Tu hausses des épaules, tu ne sais pas quoi dire. Et puis, tu t’en fiches au fond. Dès que tu parles, tu te fais engueuler de toute façon. « Mme James, nous a dit que tu aimais beaucoup les robots. » Nono le petit robot qu’elle t’appellera par la suite. Elle se retourne vers son mari. Un brillant avocat, incapable pourtant te donner à sa femme un enfant. « J’espère que la chambre lui plaira et qu’il - » « On peut aller manger une pizza ? » coupes-tu, alors qu’elle parle à son mari. Mari qui te gronde des yeux. « C’est impoli de couper la parole Noeim. » Impoli, peut-être. Et alors ? On t’a jamais appris à attendre ton tour. « Alors, on peut aller manger une pizza ou pas ? » trépignes-tu. Tu la veux vraiment ta pizza. Mme Harding pose une main sur l’épaule de son mari. Il est impatient, peut-être trop maladroit avec toi. « Oui, on y va. » Tu te réjouis d’avance. Et tu le montres bien, tu es déjà à la porte prêt à sauter dans la voiture. « Alors, je veux une pizza avec des tomates, du bacon, beaucoup de sauce tomate, et du fromage aussi. » lances-tu, avant même qu’il n’ait le temps de parler. « Nous verrons Noeim. » « Laisse le donc faire comme il veut chéri ! » Bien vite, tu comprends que Mme Harding te cèdera tous tes caprices. Et ce fut ainsi le début de leur enfer.
15 ans.
Les yeux rivés sur le mur, tu le regardes l’air songeur. Bombe rouge à la main, tu hésites quant à la tournure de ton tag. Ta marque de fabrique, c’est les robots. Ouais, tu tagues toujours des robots. Partout. Finalement, tu te décides et tu jettes la bombe rouge sur l’herbe pour attraper la jaune dans ton sac. « Tu viens dîner à la maison ce soir ? » te demande une voix fluette. C’est Joan. Elle a le même âge que toi et tu la connais depuis que tu as treize ans. Tu sais pas comment ça a pu arriver mais c’est ton amie. Et puis tu l’aimes bien, en fait. Pourtant, t’es toujours le même chieur. Assise à même l’herbe, Joan lit un livre. C’est banal. Pendant qu’elle lit, tu tagues les murs. C’est comme un rituel rien qu’à vous. Elle a beau être différente de toi, tu peux plus te passer d’elle, ni de ces moments où tu squattes la maison des Maden plutôt que celle des Harding. Le mari t’a trop pris en grippe depuis que sa femme t’a offert une moto pour ton anniversaire. Ou surtout depuis que les flics frappent à la porte pour te ramener chez eux. Il parait que tu fugues bien trop. « On mange quoi ? » réponds-tu finalement, avant de continuer à dessiner sur le mur. « Tu es vraiment un goinfre tu sais ? » Tu souris, mais de dos, elle ne te voit pas. « Tu sais très bien que Mme Harding ne sait pas cuisiner. C’est sûr que c’est pas avec la bouffe qu’elle le tient l’avocat. » Joan a beau connaître les Harding, ça t’empêche pas de dire ce que tu penses à haute voix, sans penser aux conséquences. Même si tu sais qu’elle n’approuve pas. « Noeim… » Tu tournes la tête vers elle. « Quoi ? » Elle secoue la tête. « Ce sont des gens gentils. » « Ouais tu parles. Ils m’cassent la tête avec leur moral. » Tu t’arrêtes soudain de dessiner. Les Harding ont beau être gentil, ils sont comme tous les adultes, là, a essayé de t’imposer des règles stupides. Et ça t’agace. Tu ne supportes pas l’autorité. « Qu’est-ce que tu fais ? » Elle sait bien que quand on te pose trop de questions, tu te refermes comme une huitre. Alors, elle évite toujours de trop le faire. « Bah viens voir, au lieu de rester assise. Je sais pas comment tu fais pour lire des merdes pareilles. » Lâches-tu, le regard rieur, tandis que Joan se lève pour te rejoindre. T’es plutôt fier de toi. Très même. « Tadam ! » Un sourire illumine ton visage. Sur le mur, il y a deux robot. Un robot tout noir qui te représente bien. Et puis à coté, il y a l’autre robot sur lequel tu as habilement dessiné un dahlia blanc. C’est symbolique pour toi. Et c’est parfait. Tu n’en as jamais pris conscience, mais tu es plutôt doué pour dessiner. « Je sais que c’est ta préféré. C’est ton père qui me l’a dit ! » Finalement, tu ranges tes affaires et Joan vient déposer un rapide bisous sur ta joue. « Tu pourras pas dire que je te fais pas de cadeaux maintenant. Mais va pas non plus croire que jt’aime bien hein ! » Tu as jamais été aussi serein qu’avec elle. Subtilement et à force d’acharnement, elle avait su apprivoiser le lionceau. Et c’était bien la seule qui avait réussi cet exploit. « Arrête de faire ton dur à cuir. » Tu soupires. « Bon remballe tes bouquins, on décolle. J’ai faim ! »
17 ans.
Spoiler:
Noeim lave toi les mains. Noeim tiens-toi droit. Noeim ne fait pas ci. Noeim ne fait pas ça. Mme Woodbury te gave. Elle te gonfle tellement, que tu la regardes en la provoquant. L’air d’un chien prêt à sortir les crocs dès que l’occasion se présentera. « C’était comment les cours ? » te demande-t-elle, en se servant des petits pois. C’est une question innocente, pourtant t’es sur la défensive. Comme d’habitude. « A chier. » réponds-tu, aussi vite. Le lycée te saoule. Les cours te saoulent. Les gens qui y sont te saoulent. Tu as beau être populaire, le mec cool qui tague les murs de la ville, tu en as strictement rien à foutre de ces guignols. « Ce serait trop te demander d’utiliser un langage correct ? » Tu soupires. Mr Woodbury t’énerve lui aussi. Ils te font tous chier avec leur connerie. Pourtant, les Woodbury sont censés être un couple charmant et aimant. Dommage, ils sont tombés sur toi. Le casse-couille de service. Celui-lui qui n'arrive toujours pas à trouver sa place. C'est la deuxième famille qui essaye de te remettre dans le droit chemin après ton passage chez les Harding. « Oui, c’est trop demandé » marmonnes-tu sans te dégonfler. Ce n’est pas ton genre. « Arrête de répondre Noeim. » Et comme chaque soir, le repas part en pugilat verbal. Alice regarde son mari, puis te regarde toi. Elle ne te comprend pas. Ou a arrêté d’essayer. « Sinon quoi ? Tu vas m’cogner dessus ? » Il perd patience, tu le vois bien. Tu aimes bien faire chier ton monde, ou plutôt les faire chier. Tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais tu le fais quand même. T’es un petit con en rébellion, c’est tout. « Il est certain que tu ne t’en porterais pas plus mal. » Tu hausses des épaules. « Bah vas-y alors ! Tu attends quoi ? » Tu provoques encore et encore. « Noeim ça suffit ! » C’est autoritaire, mais ça te passe au-dessus de la tête. Alors tu te lèves d’un bond, renversant au passage ton verre d’eau sur la table. « J’ai plus faim. Je monte me coucher. » Allan se lève à son tour, rouge de colère. « Nous n’avons pas fini ! Reviens à table ! Et maintenant. » Tu hausses des épaules. Il peut dire ce qu’il veut, il n’a aucun impact sur toi. Personne n’en a jamais eu. Sauf peut-être le père des Maden. « Tu sais quoi ? Va te faire foutre ! T’es pas mon père. » Lâches-tu, en montent les escaliers sans même adresser un regard, ni à Allan, ni à Alice. C’est tous les soirs comme ça. Et c’est bien trop épuisant pour les Woodbury. Qui comme les autres ne tarderont pas à te renvoyer d'où tu viens.
19 ans.
Spoiler:
Allongé sur son lit, Joan te regarde. Elle a les yeux qui brillent parce qu'elle a trop bu. La voir dans cet état aurait dû te faire sourire, mais tu es bien trop énervé pour y penser. Tu lui en veux d'avoir bu, de t'avoir obligé à l'emmener à cette fête avec toi. Tu lui en veux de ne pas t'avoir écouté, alors que l'alcool s'insinuait lentement dans ses veines. Pourtant, tes yeux sont ancrés dans les siens et tu n'arrives pas à te défaire de l'emprise qu'elle a sur toi. Un rire s'échappe de ses lèvres, tandis que tu l'aides à enlever ses chaussures. Tu veux juste t'assurer qu'elle va bien et lui montrer que t'es là et que tu vas pas la laisser seul dans cet état. Au fond, tu as beau être énervé contre elle, tu sais très bien que la colère s'effacera aussi vite qu'elle est apparue. « Tu es fâché ? » te demande-t-elle, en fronçant des sourcils. Elle ne te laisse pas le temps de répondre. « Oui, tu es fâché. Tu as toujours le même regard quand tu l'es. » Tu soupires. « La prochaine fois ne boit pas, c'est tout. » T'es dur, un peu abrupt, mais tu es toujours comme ça. Même avec Joan alors qu'elle est la personne à qui tu tiens le plus dans cette misérable vie qu'est la tienne. Elle ronchonne un peu et tu mets ça sur le compte de l'alcool. « Tu veux bien rester avec moi cette nuit ? » Tu poses ton doigt sur sa bouche pour la faire taire. « Ne t'inquiète pas. Dors maintenant. » Elle se glisse sous sa couette et tu t'installes à ses côtés. Tu vas rester là tout la nuit si il le faut. T'aimes bien la regarder dormir, même si elle ne l'a jamais vraiment su.
Lentement, ancré dans ses yeux, un silence s’impose naturellement entre vous. Tu remets une mèche de cheveux derrière son oreille, en te mordant la lèvre. C’est bizarre, comme ton ventre se tord quand tu poses ton regard sur elle.. Tu vois un sourire s’étendre sur sa bouche. Il te ferait presque craquer ce sourire. Et le monde bascule, à cet instant précis, sur un sentier que tu ne connais pas. « Je t’aime. » C’est qu’un soupir, un murmure à peine inaudible. Mais tu les entends bien ces trois mots, tu as appris depuis longtemps à lire sur les lèvres. T’es surpris, un peu embarrassé aussi, mais tu essayes de rien montrer. On ne t’a jamais rien dit de tel. Elle ne le pense pas, il n’y a jamais rien de tout ça entre vous. Du moins, c’est ce que tu essayes de te dire. C’est l’alcool, c’est tout. « L’alcool ne te réussit pas. » C’est tout ce que tu trouves à dire, amusé. Elle se redresse alors subitement, un peu en colère. « Non ! » Tu n’as pas le temps de réagir qu’elle t’embrasse. Que ses lèvres chaudes se pressent contre les tiennes. Que son corps à moitié nue se blottit contre le tien. La réaction se fait immédiate, t’es un mec après tout et t’es aussi imbibé qu’elle. Elle est tellement proche que tu arrives à sentir encore son parfum. Tu l’as sens même trembler sous tes doigts qui caressent le bord de son visage, alors qu’elle s’éloigne de toi pour chercher ta réaction. Et ça te perturbe. Tu n’as pas l’habitude que les filles tremblent, mais c’est pour mieux te prouver que Joan est différente. Des tonnes de questions envahissent alors ta tête, tu es noyé sous le doute. « Tu… » Pourtant, ton pouls est filant et la chaleur grimpe à travers tes vêtements, sans doute aidé par l’alcool.
Et puis tes barrières tombent et tes lèvres s’immiscent dans son cou. Tu brûles sa peau de tes baisers appuyés, tu poses ta marque sans chercher plus loin. Tu mords son épaule avant de revenir à sa bouche, plus désireux. Tu l’embrasses aussi délicatement que tu le peux. Mais t’es un peu trop rapide, trop ferme, tu ne sais pas faire autrement. L’une de ses mains se pose sur ton tee-shirt, essayant de garder une distance, même infime. Tu l’interroges du regard. Elle te répond, un peu timide. « Attends.. » Elle se lève, te lance un dernier regard et s'éclipse dans la salle de bain. Tu frémis, tu ne penses qu'à elle et ce qui semble sur le point de se passer. Mais tes pensées sont embrouillées par autre chose, tu n'arrives pas à te sortir de la tête les tremblements de ses mains... Et c'est l'électrochoc. Ta gorge se noue. Tu te sens con et stupide. Tu sais comment t'y prendre avec les filles, c'est pas la première fois pour toi, pourtant tu restes plusieurs secondes là, en attente, à réfléchir. Le faire ou non. Tu en as envie, mais elle est comme une fleur, encore vierge de tout contact. Et tu prends soudainement conscience que tu vas la faner. Peut-être qu'elle te voit différemment. Peut-être qu'elle la seule qui compte. Mais toi, t'es juste le mec qui couche avec les filles juste comme ça. T'es pas assez bien pour elle, c'est gravé dans ta tête, c'est ancré dans ta peau. Les filles comme Joan, elles ne finissent jamais avec les mecs comme toi. Jamais. Elle est trop douce, trop délicate, trop réservé, elle est trop ...elle. Alors que toi t'es quoi ? T'es juste le parasite qui n'a jamais trouvé sa place. Le grain de poussière qui fait péter les rouages d'une machine trop bien huilée. T'es le connard qui fait pleurer les filles. T'es le morpion qui sait pertinemment que la vie n'a rien à t'offrir qu'une belle merde. Oui, toi, t'es pas comme elle, t'es né du mauvais côté de la ligne. Tu t'es tellement perdu que refaire surface ne sera toujours qu'une utopie. Tu le vois tous les jours, tu le vois chaque fois que tu passes du temps avec les Maden. T'es rien. Rien d'autre qu'un gamin seul, qui squatte les familles parce qu'il n'en a jamais eu. Alors oui, tu vas la salir et tu as pas le droit d'être ce mec là alors qu'il y a certainement quelqu'un capable de lui dire qu'elle est jolie, que ses yeux parlent quand elle est triste, qu'elle a les joues qui rougissent quand elle rigole, qu'elle est aussi maladroite qu'un éléphant dans un magasin de porcelaine, mais que c'est mignon. Un mec mieux que toi. Bien mieux que toi.
Et puis tu sais bien qu'elle attendra plus de toi. Tu connais bien Joan, tu sais comment elle agit. Tu sais qu'elle voudra que tu lui prennes la main dans la rue. Que tu lui offres des fleurs et que tu lui dises que tu l'aimes. Tu sais bien que t'es rien de tout ça. Tu es pas dupe, tu ne joues pas aux même jeux. Tu as beau être heureux de voir qu'elle te fait suffisamment confiance pour se donner à toi, même sous l'effet de l'alcool, tu es persuadé que ce n'est pas le bon choix et qu'il est précipité.
Au fond, tu es complètement paniqué à l'idée de la toucher.
Pris d'angoisse, tu te relèves. Tu fixes la porte de la salle de bain. Tu hésites, mais c'est mieux comme ça. Joan, elle mérite mieux que toi. Elle mérite davantage que ce que tu peux lui donner. Tu n'as rien à lui offrir sauf des larmes. Et tu tiens bien trop à elle pour ça. Sans un mot, sans rien lui dire, tu t'éclipses de la chambre en prenant tes affaires. Oh ça oui, elle va t'en vouloir. Mais c'est trop glissant pour toi. C'est un chemin inconnu et tu veux pas le prendre. Parce que c'est prendre le risque de perdre Joan.
20 ans.
Spoiler:
Les bras croisés sur la table, la tête caché sous ta capuche, tu attends que l'heure passe. Les autres étudiants sont toujours là, a essayé de résoudre l'équation qui se trouve au tableau. Toi, ça fait déjà dix minutes que tu as finies. T'es doué en maths, tu l'as toujours été. Pourtant, tu en fous pas une, tu te contre fous de réussir tes études ou de montrer que tu n'es pas plus con qu'un autre. Si t'es ici, c'est simplement parce que les Baker (la famille où tu es depuis un an maintenant) t'ont assez fait chier avec ça. Tu aurais bien voulu arrêter les cours et ne rien faire de tes journées. Taguer les trains et emmerder les flics. Ouais, tu aurais bien voulu qu'on te laisse vivre ta vie Seulement, les Baker avait jugé bon de te poser un ultimatum qui avait fort bien marché. C'était l'université ou le Boot-Camp. Autant dire, que tu n'avais pas vraiment réfléchi et que tu avais accepté aussi vite d'aller d'inscrire à l'université de Los-Angeles. Tu ne comptais pas vraiment y mettre les pieds, mais c'était mieux que de finir dans le trou du cul du monde, loin de tes potes, à te faire gueuler dessus pour mieux faire des pompes. Tu regardes ta feuille et tu perds patience. Si tu le voulais vraiment, tu pourrais avoir l'ambition de devenir ingénieur, peut-être même en robotique, mais non tu préfères rester prostré dans ta vie merdique. Tu te plains d'être seul, tu en veux à tout le monde de te laisser, mais quand on te tend la main, tu as trop de fierté pour l'accepter. T'es juste trop stupide pour voir que tu peux avoir mieux, que tu as le droit à mieux. Et peut-être que tu ne le veux pas, au fond. Après tout, ils t'ont tous laissé sur le carreau : les Harding, les Woodbury et même Joan. Alors au final, ça sert à quoi ? T'es certain que quoi que tu fasses, la vie te baisera comme une putain et que tu crèveras sous un pont, seul. Il y a pas d'autre futur pour toi. Pas quand même les gens à qui tu tiens s'éloigne de toi. Ouais, t'es vraiment trop con. Ça doit être pour ça. Tu chiffonnes le bout de papier où tu as pourtant résolu l'équation demandée et tu sors de l’amphithéâtre. Tu as mieux à faire.
21 ans.
Spoiler:
« Bah on la laisse là, non ? » Tu regardes la voiture qui est encore fumante. L'aile droit est complètement défoncé, sans parler du capot qui n'existe plus. La voiture que Mme Baker t'avait autorisé à prendre pour la soirée n'est plus en état de marche. Elle git lamentablement dans un champ. « On va se faire tuer. » Max et toi, vous arrivez toujours à trouver les ennuis. Mais ca t'importe peu. « On est déjà mort. » réponds-tu. Comme d'habitude, tu as fumé trop de joint et bus trop de shoot. « Ouais c'est vrai. N'empêche que c'est vraiment un connard ce mec. » « Il a surtout une bonne droite ce merdeux. Regarde.. » Tu as encore la marque de son poings sur ta mâchoire et ton arcade sourcilière est légèrement ouverte. La faute à la table que tu as rencontré. « T'es con aussi. » Tu hausses des épaules. T'es pas dépité pour autant. « C'est pas comme si je l'avais forcé non plus hein ! » Tu parles de Beth. Vous vous êtes un peu trop emporté à la fête ...de son mec. Enfin, tu ne sais plus trop si c'est le cas maintenant. « Non mais vas y raconte. Tu l'as - » Tu hausses un sourcil. « Ta gueule ! » « On dit qu'elle -. » « Ta gueule jte dis. » cries-tu plus fort. Tu as beau couché avec les filles déjà maquées, t'es pas pour autant le genre de mec à en parler ouvertement. Enfin, pas tout le temps. Et pas avec Max qui est pire qu'une commère. « Bon, on laisse la caisse ici et on rentre à pied ? » Tu devrais te sentir coupable, craindre les conséquences. Mais Noeim, il a aucune considération pour les choses. Tu ne crois pas que tout t'es dû, tu crois juste que t'es intouchable. Et puis, un peu plus ou un peu moins. Pourtant, tu aimes vraiment bien les Baker. « Au fait, c'est pas l'une des soeurs de Joan qu'on a croisé tout à l'heure ? » te demande Max. « Si. » C'est Queen que vous avez croisé. Mais t'es resté loin d'elle. Depuis l'incident avec Joan, les choses ne sont plus comment avant. Ni avec Joan, ni avec les Maden où tu vas de façon plus intermittente. Vous ne vous parlez plus, pas même un regard, pas même un sourire. Elle vit sa vie, tu vis la tienne. Et les deux robots tagués sur le mur ont pris la poussière. Malgré tout, tu as toujours le coeur qui se serre quand tu la vois sur le campus ou quand tu la croises dans la rue. Mais tu as assez couru après elle, tu as assez donné en excuse, toi qui ne le fait jamais. Elle est partie et tu sais bien qu'elle ne reviendra plus. T'as appris à faire avec. Tu as appris à accepter son abandon, puisque c'est comme ça que tu l'as pris. « D'ailleurs, elle fait quoi elle ? » Ton visage se ferme. Le sujet semble être tabou. Et il l'est. « Je sais pas et j'en ai rien à foutre. Tu bouges ou tu comptes croupir ici ? » Tu commences à marcher, mais Max s'obstine. « Tu n’as pas réussi à la sauter, c’est pour ça que tu l’as dégagé ? » Tu t’arrêtes. Ça gronde en toi. Aussi vite que le vent, elle grimpe la colère. Non, c’est même pire que ça. Tu te crispes et d’un coup sec, ton poing vient percuter le nez de Max. Tu as tellement été violent, qu’il est par terre, le visage en sang. T’es dégouté qu’il parle de Joan comme ça. T’es même dégouté de toi-même. Elle a beau être sorti de ta vie, il y a jamais rien qu’y changera. Elle ne cessera jamais de t’habiter. « Putain t’es vraiment qu’un gros connard Noeim ! » Tu te masses la main. « Jt'emmerde ! » Et tu le laisses là avec la voiture. T’es déjà loin. Tu as besoin d’air. Mieux que ça, tu as besoin de changer de vie. Direction new-york.
23 ans.
Dernière édition par Noeim Z. Shelley le Sam 8 Mar - 16:37, édité 3 fois
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Sujet: Re: asshole. (noeim)
asshole. (noeim)
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