Sujet: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 2:47
FEAT. Tyler Hoechlin
Orphée Rosebury
26 ans → Né à Chelsea le 23/11/1988 → Enchaîne les petits boulots tout en cherchant sa voie. Divorcé → hétérosexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → ♦ Pendant un moment, Orphée rêvait de créer un groupe de rock mais, l'idée a été vite abandonné. ♦ N'a jamais pardonné à son père d'être revenu dans sa vie et de l'avoir forcé à couper les ponts avec son frère et sa mère. Il est probablement injuste avec lui mais, qu'importe. ♦ Aussi étonnant que cela puisse paraître, Orphée aime beaucoup lire. C'est également un amateur des premières éditions des comics. ♦ Adore les céréales et a une collection impressionnante de boîtes vides dans un coin de son appartement. ♦ C'est un adepte des photos en noirs et blancs, ainsi que des vieilles photos qu'il conserve dans un album photo. ♦ Adore les animaux mais, n'a jamais pu en avoir à cause de son allergie. ♦ A un faible pour la nourriture mexicaine. Il adore tout les plats épicés. ♦ Est tombé réellement amoureux deux fois. La première avec Sephora même si il ne s'en est rendu compte que plus tard et la seconde fois avec Emilya. Ne dit-on pas jamais deux sans trois ? ♦ A un côté fashion-victime qu'il ne cache pas vraiment. Il aime avoir un look qui sort de l'ordinaire, qui détonne. ♦ Croit en la réincarnation dur comme fer. Il n'a jamais cru au paradis, ni à l'enfer par contre. ♦ Aurait aimé avoir une petite soeur mais, un troisième enfant n'a jamais été prévu chez les Rosebury, du moins... Pas qu'il le sache. ♦ Dans une vie future, il se voit bien détective privé. ♦ N'a jamais touché aux drogues dures. Si il veut planer, il reste dans le classique. ♦ Rêve de gagner une grosse somme d'argent et d'ouvrir son propre bar de nuit. Il a même déjà trouvé le nom "L'équinoxe". ♦ Tient énormément à ses amis même si il ne le montre pas. ♦ Garde de l'argent de côté pour pouvoir s'offrir un pass pour le Pukkelpop et la Coachella. ♦ A pris l'habitude de manger cinq fruits et légumes par jour. ♦ Est en admiration devant les belles voitures customisées. ♦ C'est un maniaque du rangement qui ne supporte pas la poussière.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Je ne suis pas le genre de mec qu’on peut qualifier de facile à vivre. Je ne cherche pas à l’être. J’ai mon caractère et je l’assume complètement. J’ai toujours été entouré et pourtant, je ne me considère pas comme quelqu’un de sociable. Les gens viennent vers moi sans que je sache la raison. Une fille m’avait expliqué que je donnais envie aux gens de me suivre, de me faire confiance même si je me conduis comme le plus parfait des crétins. J’ai fini par m’habituer à ce rôle de leader même si je ne me suis jamais considérer comme tel. Je veux dire, ce n’est pas comme si j’étais à la tête d’un gang ou d’une multinationale, je suis juste un homme paumé qui cherche encore sa voie à vingt-six ans. Un peu révolutionnaire sur les bords. Pour le modèle à suivre, on repassera. Je suis allergique à l’autorité. Peut-être est-ce dû à ce père absent pendant trop longtemps dans ma vie ou à cette mère qui en manquait cruellement. J’ai appris à craindre cette image qui ne pouvait que réduire ma liberté. Je suis un électron libre. Je suis quelqu’un d’impulsif. Je ne compte plus le nombre de choses que j’ai fait sous le coup de l’émotion, regrettant mes actes par la suite. Même si j’ai toujours mis un point d’honneur à assumer mes conneries. Fuir ? Très peu pour moi. Je suis majeur et vacciné. Il est hors de question que je me cache sous des prétextes bidon pour expliquer mes actions et émouvoir mon public. Je préfère être authentique plutôt que me perdre dans des mensonges afin d’éviter les sanctions trop lourdes. J’ai du mal à concevoir qu’on puisse vendre père et mère pour sauver sa peau.
J’ai une conception bien particulière de l’amour. Je ne le cache pas. D’ailleurs, la notion de fidélité reste un mystère pour moi. J’admire les gens qui arrivent à rester avec la même personne pendant des années, mais comme l’a dit Emilya… Ce ne sera jamais mon cas à moins d’un miracle. J’aime trop mon indépendance pour rester enfermer dans une relation de couple traditionnel. Il m’est déjà arrivé de sortir avec trois filles en même temps sans en éprouver le moindre remord. J’aime m’ouvrir aux nouvelles expériences. Je me fiche d’aller à l’encontre du politiquement correct. Je ne cherche pas à rentrer dans des cases, ni même à faire l’unanimité. Si pour mener la vie qu’il me plaît, il faut absolument que je choque. Soit. Je le ferai. Je n’ai pas de problèmes de conscience de ce côté-là. Par contre, même si je suis tolérant vis-à-vis d’énormément de choses, je doute pouvoir être en mesure de coucher avec un autre homme. Non pas que les gays ne me dérangent, ce sont des gens comme les autres après tout. C’est juste que j’ai toujours été attiré par les formes généreuses des femmes et seulement elles. Cette chose ne changera jamais, j’en suis persuadé. Après, si je suis complètement à l’ouest, peut-être que ça pourrait se faire… Et encore, je n’en suis même pas sûr, ça serait trop étrange.
Très dynamique, j’ai énormément de mal à rester en place. Je ne supporte pas de ne rien faire. C’est sûrement pour ça que je multiplie les activités. Le sport fait partie intégrante de ma vie même si je n’ai jamais souhaité être un professionnel ou faire partie d’un club à part entière. Je préfère les salles de musculations où je peux me rendre quand bon me semble. Dommage que les salles de sports ne soient pas ouverte la nuit… Pour l’insomniaque que je suis, ce serait bien pratique. Je suis un véritable oiseau de nuit. D’ailleurs, si je pouvais trouver un travail dans une boîte de nuit ou quelque chose dans le style… Ce serait le top. Travailler dans une ambiance de fête perpétuelle, avouez que c’est plutôt classe. Et puis, on rencontre toujours des personnalités un peu décalés par rapport au reste du monde dans ce genre d’endroit. J’ai toujours eu le béguin pour les personnes originales, un peu hors norme ou en marge de la société. C’est qu’il faut un sacré culot pour s’éloigner volontairement de la société. Ce que je ne pourrais faire même si l’envie de tout claquer et de partir élever des pingouins en Alaska me prend, parfois. J’aime trop la civilisation pour ça. Un vrai citadin. Je serai perdu si la haute technologie venait à disparaître en ce bas monde. Ce serait ça mon apocalypse. Plus de boîtes de nuits, plus d’appareils high-tech… Le désastre absolu. J’aime posséder les derniers trucs à la mode quand il me semble intéressant. Histoire d’installer une image de fausse richesse, de voir tous ces gens obsédés par l’argent vous tourner autour comme si vous étiez le dernier objet à la mode. Tellement jouissif.
Well... It's my story...
« Ça suffit ! Tu vas m’écouter maintenant ! » C’était toujours pareil depuis que mon père avait quitté la maison, c’est-à-dire depuis que j’avais deux ans. Mon frère faisait les 400 coups et en faisait voir de toutes les couleurs à ma mère. J’avais grandi dans ce climat. Autant dire que j’avais une image peu reluisante de la femme qui m’avait donné la vie. Aucune autorité, dépassée par un môme de six ans. Le mythe de l’enfant-tyran existait bel et bien. Andreas a toujours aimé commander son monde. Je ne compte plus le nombre de nourrices qui ont présentés leurs démissions à ma mère, tout ça à cause de lui. L’une d’elle a même fini en dépression si je me souviens bien. C’était une novice en la matière et autant vous dire que mon aîné l’avait tout de suite compris. Il s’en est donné à cœur joie. Personnellement, je l’appréciais beaucoup et je me demande si cette affection, que je lui portais comme si c’était une seconde maman, n’a pas donné encore plus de motivation à Andreas pour la faire partir. Ma mère m’a dit qu’à son départ, j’avais pleuré toute la journée. Un véritable cataclysme. Alors que mon frère s’employait à me faire taire avec un tas de jouets sortis de nulle part. Il ne supportait pas mes cris. Surtout quand il savait pertinemment qu'il en était responsable directement ou indirectement. Et à chaque fois, il redoublait de colère envers ma mère, comme si tout était de sa faute. Une vraie terreur.
***** « Votre fils a du mal à se concentrer en cours. Ses notes sont correctes mais, j’ai l’impression qu’il se fiche pas mal de tout ça… Et il n’a que onze ans. » Je n’avais jamais été passionné par les cours. J’étais plutôt du genre à observer les gens qui m’entouraient, à m’imaginer à quoi ressembler leurs vies ou à regarder les nuages et à me surprendre à vouloir en être un. Personne pour vous dire quoi faire… La liberté totale, en somme. Sauf que je n’étais qu’un gamin et il était hors de question que je me mette à sécher les cours. J’étais loin de penser à des trucs pareils. Je préférai m’amuser avec ceux de ma classe. A cette époque, je ne faisais pas encore attention aux filles. Enfin, pas comme maintenant. Je les trouvais étrange, trop différentes, parfois franchement stupides. Bref, j’évitais de me mêler à elles comme si j’avais peur de ce qui pourrait m’arriver si je les fréquentais. Andreas, de son côté, cherchait déjà la future femme de sa vie. Treize ans et déjà, Môssieur pensait au mariage alors qu’il ignorait tout ce que ça impliquais et ne connaissait rien à l’amour. A croire que chez les hommes Rosebury, il manquait un certain nombre de cases.
***** « Elle s’appelle Alana, un véritable canon. Elle a ton âge. Je te la présenterai à l’occasion. » J’entendais mon frère déblatérer une énième fois sur la fille qui l’avait littéralement fait craquer. Je ne l’avais jamais rencontré et pourtant, j’étais persuadé de pouvoir la reconnaître dans la rue si je la croisais. Alana Cunningham. C’était plutôt joli, il fallait l’avouer. L’idée de sortir avec elle faisait son petit bout de chemin dans mon esprit et j’en ressentais une certaine excitation. Andreas s’était toujours qualifié comme un mec attirant, intelligent, plein de ressources. Bref, le genre de type qui plaisait à toutes les filles, du moins de son point de vue. Jusqu’à présent, son tableau de chasse était plutôt maigre voire inexistant. J’avais quatorze ans et mon côté séducteur se réveilla à ce moment-là. Tout comme l’envie de gâcher la vie de mon aîné qui voulait régir ma vie de A à Z. Pendant quelques semaines, je mis au point plusieurs techniques pour approcher la jolie blonde après avoir entendu qu’elle venait d’être transférée dans mon collège. Andreas n’avait pas menti. Elle était vraiment au-dessus du lot. Une vraie perle. Je fini par me lier d’amitié avec elle et ce qui devait arriver arriva… « Maman, je te présente Alana. » Je me souviens encore de l’expression réjouie de ma mère et celle proche de la fureur de mon frère. C’était tout simplement jouissif.
*****
« J’y crois pas ! Comment t’as pu me faire ça ? Tu t’es jamais réellement intéressé aux filles et il suffit que je te parle d’elle pour que tu en fasses ta première copine et pourquoi ? Pour la quitter trois mois après… Tu te fous de moi ?! » Je jetai un regard narquois à mon frère avant de hausser les épaules. « Je me suis trompé, c’est tout. Elle semblait intéressante cette fille mais, c’était qu’une illusion. Elle est ennuyante à mourir. Crois-moi, je t’ai rendu un service en t’empêchant de sortir avec. » Sur ces mots, je quittai la pièce sous le regard glacial d’Andreas. Je savourai ma victoire. Tout en repensant à ma désormais ex-petite amie. A son visage larmoyant quand je lui avais dit qu’entre nous, ce n’était plus possible. Son mascara coulait partout et c’était vraiment moche. Je ne comprenais pas pourquoi les filles n’avaient pas porté plainte contre les grandes marques de cosmétiques. Parce que leur histoire de waterproof, c’était des conneries. La preuve. Une larme par-ci, par là… et voilà qu’elles se transformaient en un truc immonde digne de la fête Halloween. Il y avait vraiment trop de pigeons dans ce monde.
*****
Je bouillais littéralement de rage. J’avais encore du mal à me faire à l’idée que mon père était revenu, comme si rien ne s’était passé. J’avais qu’une envie, c’était l’expédier à l’hôpital. Il avait laissé ma mère se débrouiller toute seule, alors qu’elle n’avait jamais eu une once d’autorité en elle, avec deux garçons qui avaient chacun un caractère bien trempé. Et voilà qu’il apparaissait comme par magie et s’attendait à être accueilli comme le messie ? Ah, ah la blague ! Ce n’était pas moi qui allait lui sauter dans les bras surtout que vu le peu de temps que j’avais passé en sa compagnie, je n’avais ressenti un quelconque manque à son égard. Loin de là. « Quatorze ans pour retrouver le chemin de la maison… C’est un record. Même les animaux domestiques arrivent à retrouver la trace de leurs familles plus vite que toi ! » L’atmosphère était descendu de plusieurs degrés après ma réplique. Visiblement, personne ne s’attendait à ce que je lui en veuille autant. Ma mère pensait certainement que la bombe viendrait de mon frère. Sauf qu’il était devenu une loque dès que mon géniteur avait franchi le palier de la maison. Il m’offrait un spectacle affligeant et voir Andreas au stade de légume suffisait à alimenter ma rage. « A quoi tu t’attendais ? A un accueil enthousiaste ? Eh bien, c’est loupé ! On a appris à vivre sans toi, on s’était fait à l’idée que tu ne reviendrais jamais. JE m’étais fait à l’idée de ne jamais savoir ce que ça faisais d’avoir un père ! Et pourtant, te voilà en chair et en os comme si rien ne s’était passé entre ton départ et ton retour. Je t’épargne le résumé de tout ce que tu as loupé… Sache juste une chose… Pour moi, tu n’as jamais existé et il est hors de question que j’obéisse à un seul de tes ordres. A mes yeux, t’as perdu ton rôle de père quand tu es parti alors que j’avais à peine deux ans ! » Sans un mot, je pris mon manteau et parti dehors rejoindre mes amis et peut-être trouver une fille voir deux avec qui passer la nuit.
*****
J’avais quitté la maison à mes dix-huit ans. Voir mon père tous les jours était pour moi une épreuve insurmontable. Je ne comprenais pas comment ma mère et mon frère avaient réussi à lui pardonner. Par amour ? Peut-être… ça me tuais d’essayer de les comprendre alors j’étais parti, sans un mot. Ma destination ? Les Etats-Unis. J’avais des amis là-bas qui avait décidé de vivre le rêve américain. L’un d’eux avait même réussi à ouvrir un restaurant. Il fallait dire qu’il était plutôt doué en cuisine. Un véritable prodige. Sephora, une de mes nombreuses exs, m’avait aidé à trouver l’argent pour payer le billet d’avion. Des reventes par-ci, par-là… Ce n’était pas très légal mais qu’importe, je n’avais jamais appris à suivre les règles. J’étais allergique à tout ce qui entravait ma liberté. L’heure du départ avait sonné et elle me serra dans ses bras avant de m’embrasser. On avait beau ne plus être ensemble… Ils n’étaient pas rares qu’on se laisse aller de temps en temps. Quelque part, j’avais conscience qu’elle m’aimait toujours mais, je n’osais pas lui demander confirmation. C’était plus simple comme ça, plus facile, plus… Lâche. « Sois prudent, surtout. C’est Blake qui viendra te chercher. Il finit son taf peu de temps après que ton avion se sera posé. Essaye de ne pas m’oublier malgré toute la masse de filles qui risque de défiler dans ton lit. »
*****
Sephora avait eu raison. Des filles, il y en avait eu. Ce qu’elle ignorait, c’est que Cupidon avait décidé de s’occuper de mon cas. Je l’avais rencontré dans le bar où je bossais. Elle s’appelait Emilya et représentait la liberté réincarné. On refaisait le monde à deux. C’était une blogueuse plutôt reconnue sur la toile. Elle avait créé un site d’informations disséquant tout ce qui se passait dans le monde. Elle avait un avis sur tout. Cette fille était fascinante et sans m’en rendre compte, j’avais fini par tomber amoureux d’elle. J’avais l’impression de pouvoir faire tout et n’importe quoi en sa compagnie. Pendant deux ans, ce fut l’idylle parfaite. On s’était même mariés en secret. Un pur délire. On était heureux, dans notre bulle. Pourtant, à la longue, je ressentis une certaine lassitude. Je l’aimais, certes mais la routine s’était trop installé et je détestais ça. Alors, je recommençais ma vie de débauché, sortant avec une multitude de filles. J’avais même testé les clubs échangistes avec une fille qui savait que j’étais en couple. Ça ne la dérangeait pas pour la simple et bonne raison que la demoiselle était dans la même situation que moi. J’avais appris à l’apprécier à force de la côtoyer. C’était fou le nombre de gens hors norme qu’on pouvait croiser dès que la nuit tombait. J’avais fini par abhorrer la banalité. Mes sorties nocturnes continuèrent jusqu’à que la meilleure amie d’Emilya, avec qui j’avais couché une bonne dizaine de fois, me dénonce à ma femme. C’était bizarre dis comme ça… Pourtant, c’était réellement le cas. On était mariés. Enfin, plus pour longtemps…
***** « J’avais espéré que tu viennes m’avouer tes infidélités de toi-même, mais visiblement, c’était trop demandé. » Sa phrase résonnait encore dans ma tête. J’étais trop stupéfait pour comprendre. « Attends, tu veux dire que tu savais ? » Elle me regarda droit dans les yeux avant de se diriger vers la fenêtre la plus proche. « Oui, je savais. Je me disais bien que le dragueur sûr de lui que j’avais rencontré dans ce bar n’allait pas tarder à revenir. C’est toi. Tu n’arrives pas à être fidèle. C’est au-dessus de tes forces. Tu aimes jouer, te faire plaisir. Tu n’es pas fait pour les histoires sérieuses et je me demande si tu le seras, un jour… » Là, je ne comprenais vraiment plus rien. Pourquoi avait-elle accepté de m’épouser si elle savait comment tout cela finirait ? « Tu ne me détestes pas ? » Un sourire triste prit place sur ses lèvres et elle secoua la tête avant de lever les yeux brillants de larmes contenues vers moi. « Tu sais, Orphée… On ne peut pas détester une personne qu’on a sincèrement aimée. C’est impossible. On peut être blessé, amer, rancunier… mais, on ne peut pas haïr une personne qui a fait partie de notre vie. Parce que quelque part, on l’aime toujours un peu. Et c'est mon cas, je t'aimerais toujours. » On continua à discuter des heures durant comme à cet époque où on refaisait le monde. Sauf que quand on se quitta, j’avais avec moi des papiers de divorce et une promesse dans la tête… Ne jamais la revoir.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Memoriam, 22 ans d'existence ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → NYCL, c'est un peu le genre de forum tellement connu qu'on a pas besoin de faire de longs chemins pour arriver jusqu'à lui. Il est juste mythique. ★Ce personnage est-il un double compte ? → Non ★Présence sur le forum → Je passe un peu tout les jours mais, disons 5 jours sur 7 sûr pour une présence active ★Personnage inventé ou scénario ? → Personnage inventé ★Crédit images → Avatar (Junkiie) Icon (Wolsbane)
Mon exemple de RolePlay:
→ Il devait être dans les alentours de onze heures quand j’avais fini mon tour à la plaque, plutôt content de moi. Certes, je n’avais pas pu attraper autant d’animaux que je le souhaitais mais qu’importe. Les sous récoltés m’avait permis d’acheter deux ou trois choses qui, je savais d’avance, ferait plaisir à mes parents. Ces derniers temps, mon père n’était pas au mieux de sa forme. Il avait beau dire que tout allait bien, que ce n’était qu’une mauvaise passe. Je ne pouvais m’empêcher de m’inquiéter pour lui. Je savais pertinemment que, ma mère se remettrait difficilement si l’homme qu’elle aimait, venait à disparaître prématurément. J’avais déjà eu un avant-goût quand Kassandra avait été tué sous nos yeux. Je ne voulais pas revivre la même chose. Ou du moins, le plus tard possible. Je ne m’étais jamais remis complètement de la mort de ma cadette même si je ne le montrais pas. La seule personne qui en avait conscience, c’était Meloë. Une brunette que j’avais appris à apprécier et qui avait vécu la même épreuve que moi lors des derniers jeux. Quelque part, elle me rappelait Kassie. La moitié des filles du district me la rappelait de toute façon. Je sortis de mes pensées quand une personne me bouscula avant de continuer son chemin sans s’excuser. On avait beau vivre dans le district le plus pauvre, ce n’était pas une raison pour oublier les règles de politesses. A tous les coups, c’était quelqu’un qui venait d’un autre district et qui n’avait jamais digérer le fait de finir ici. C’était un peu pathétique en un sens de faire payer aux autres sa situation. M’enfin bref, j’accordai trop d’importance à ce type. Je me reconcentrai sur des choses plus importantes. Un ami de mon père me salua avant de me rappeler qu’il avait besoin de moi dans la journée si j’étais toujours disponible. L’entraide… Voilà quelque chose qui avait sa place au district 12. Après tout, on était tous dans le même panier. On luttait tous pour survivre. Je me demandai ce qui se passerait le jour où cette solidarité omniprésente viendrait à disparaître. La vie serait encore plus difficile dans le coin, voir même insupportable pour les plus âgés d’entre nous et ceux avec une santé fragile. Ça serait un véritable cauchemar éveillé. C’était cette même crainte qui m’empêchait d’approuver à fond les gens qui désirait ardemment du changement. J’avais beau être révolté intérieurement par toute cette misère qui me poussait à défier les règles. Je n’étais pas prêt à ce que le chaos s’empare de Panem. Certaines personnes étaient persuadés qu’une révolution ne pourrait qu’arranger les choses, je n’étais pas du même avis. J’avais l’impression qu’ils zappaient toute la partie « dégâts collatéraux ». Or, il ne fallait pas oublier que c’était à cause d’une rébellion que les jeux de la faim avaient été créés et qu’un nombre incalculable de parents avait dû faire le deuil d’un de leurs enfants. Quelque part, j’espérais qu’il y avait une autre solution qui pouvait nous aider à améliorer notre quotidien. Traitez-moi d’utopiste si vous le voulez ou de naïf. Qu’importe.
Sans me rendre compte, j’avais dépassé ma maison de quelques mètres et j’étais presque arrivé devant celle de mon ancien meilleur ami. Je me détournai de l’endroit avant de me rendre compte qu’on m’observait. Un pacificateur, probablement, qui voyait en moi quelque chose de suspect. Plutôt ironique quand on savait que j’avais la réputation d’un citoyen modèle. Je levai ma tête avant que la surprise n’envahisse mon visage. Aspen. Techniquement, je n’aurais pas dû être si surpris de le voir dans cette partie du district. Après tout, son rôle était de repérer les contrebandiers, ceux qui frôlaient avec l’illégalité. Il était là pour maintenir l’ordre. Je ne lui avais pas parlé depuis qu’il était revenu de sa formation. Depuis que je l’avais vu en train de vouer un culte au président et d’être prêt à punir le premier imprudent qui osait dire du mal du capitole. Je n’arrivais toujours pas à croire qu’il avait changé à ce point sans un peu d’aide. J’étais prêt à parier qu’on lui avait fait subir je ne sais quoi pendant sa formation, qu’on l’avait conditionné pour lutter contre le mal qui gangrénait la société… A savoir les hors-la-loi. Ceux qui enfreignaient les règles pour tenter d’avoir une vie meilleure. Il n’était plus le même. Aussi, j’étais sur mes gardes. Même si il l’ignorait pour le moment, il avait devant lui le genre de personnes qu’il devait châtier. « C’est étrange de te voir ici… Je suppose que tu fais ta ronde matinale pour repérer ceux qui enfreignent les règles ? A moins que tu sois venu dans le coin pour autre chose ? Même si j’ai du mal à imaginer ce que tu ferais ici autrement… »
Dernière édition par Orphée Rosebury le Mar 25 Mar - 18:25, édité 25 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 2:49
Bienvenue parmi nous Bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 3:00
Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 4:26
Bienvenue parmi nous Excellent choix d'avatar
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 4:55
Bienvenue sur le forum
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 9:38
j'aime ta réponse à la question "comment es-tu arrivé(e) ici" bienvenue parmi nous bon courage pour ta fiche
Elsa J. Shadow
Empire State of Mind
◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 12:51
hoechlin bienvenue parmi nous & bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 12:59
Bienvenue à toi, bonne chance pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 13:01
Bienvenue parmi nous! =)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 13:54
Merci tout le monde
Paige => C'est venu tout seul la réponse à la question. On va dire que c'est comme ça que je vois les choses... Que ce forum fait partie des "monuments" rpgiques. J'en connais pas beaucoup qui tiennent autant de temps que NYCL alors chapeau !
Et merci pour l'enthousiasme sur le choix d'avatar. J'ai toujours vu Orphée avec la tête de Tyler Hoechlin alors quand j'ai vu qu'il était libre dans le bottin, j'ai sauté dessus
C'est possible de me réserver Tyler au passage ?
Cheyenne L. Pearson
Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 13:58
live fast die young bad girls do it well Bienvenue chez nous !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 14:28
Hoechlin Bienvenue & bonne chance pour ta fiche
Je te réserve Tyler pour trois jours
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Sam 22 Mar - 14:31
Ty ! bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Dim 23 Mar - 19:25
Excellent choix. Bienvenue sur le forum et bonne chance pour ta fiche.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Dim 23 Mar - 23:23
bienvenue parmi nous, & bon courage pour ta fiche
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Lun 24 Mar - 22:54
Merci beaucoup pour l'accueil, ça fais plaisir
J'aime vos avatars, au passage
EDIT : Fiche terminée
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young Mar 25 Mar - 18:50
J'adore ta fiche Parce que leur histoire de waterproof, c’était des conneries. C'est tellement vrai
Validé !
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Sujet: Re: Orphée - Live fast die young
Orphée - Live fast die young
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