Sujet: Its not a bad things — Leo Jeu 3 Avr - 16:12
FEAT. Kit Harington
Leonard Jayden Clyde Gordon-Wesley
25 ans → Né à Baltimore, Maryland le 21/12/1987 → Chanteur, guitariste & compositeur du groupe Its The Last Time Anita. Fondateur du label Last Experience et auteur de nombreux tubes sur la scène pop, rock, folk indie → célibataire → hétérosexuel → membre des Populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Des cheveux brun, des yeux noirs de jais et un teint blafard. C'est ceux que je pouvais voir tous les matins lorsque je me regardais dans le miroir. La tête entre les mains et le crane toujours endolorit par la cuite de la vieille. Les mains tremblantes et le regard vide posé sur la cruche assommé par les cachetons qui c'étaient écroulé dans mon lit. Elle qui pensait coucher avec une star, mais qui n'avait finalement réussi qu'à trouver un bel âtre dénoué de conscience. La clope déjà aux coins des lèvres, soutirant un peu plus ce qu'il me restait de vie. Je n'étais plus que l'ombre de ce que j'avais été. Une ombre meurtri et affaibli par les affres de la dépendance. Une guitare sifflante entre les doigts, l'inspiration n'était plus là. Elle avait disparu le même jour ou mes rêves c'étaient envolés. À présent il ne me restait plus que la peur d'être oublié. L'eau ruisselante n'arrivait pas à me faire oublier à qu'elle point j'étais devenu minable. Je n'avais jamais été aussi vulnérable, totalement à nu. Il n'y avait plus que ces quelques encres disséminé sur mon corps qui pouvait témoigner de ma gloire passée. Une fois le soleil levé je devrais à nouveau affronter une terrible journée.
★Quel est le caractère de ton personnage? → Souviens-toi de l'été de tes neuf ans, celui ou pour la toute première fois de ta vie tu as compris ce que c'était d'être heureux. Le sable balayé par le vent et les embruns marins s'accrochant dans ses longs cheveux bruns. Il y avait eu cette nouvelle émotion, ce nœud à l'estomac lorsque tu l'as regardais. Les papillons dans le ventre, un sourire suivie des premiers baisers, souviens toi, tu as été ce gamin heureux. Il s'était ensuivit des pleurs et des larmes de tristesse, il avait fallu partir, voguer vers de nouveaux horizons, de nouvelles joies et de nombreuses tristesses. Et puis quelques temps plus tard, tu avais fixé ces murs impeccablement blancs d'un hôpital ou les cris perçants d'un jeune homme déchiraient le silence d'une vérité bien trop dur à entendre. La détresse était de nouveau la, prête à te happer. Tu n'étais plus ce gosse heureux, arpentant les étendues sableuses des côtes américaine en bonne compagnie. Ses yeux bleus toujours posé sur ta jolie tignasse brune. Assise sur ce rocking-chair et ne te quittant jamais du regard, ce sourire en permanence suspendue à son visage. Tu devrais à jamais faire avec. Sa beauté avait ravi le cœur de bien des hommes, mais son amour lui n'était voué qu'à une seule et unique personne. Il y avait eu ces moments difficiles, ces soirées accoudé à un comptoir, seul, essayant désespérément de noyer son chagrin. Mais quelques années plus tard tu étais devenu cet homme reconnu et aduler, arpentant avec aisance les plus grandes scènes des États-Unis. Pourtant, il y avait toujours cette once de hargne et de haine qui ne demandait qu'à exploser. Et c'est ce qu'elle a fini par faire un soir de printemps, se déferlant sur le visage d'un jeune garçon, m'amenant avec douceur dans l'oubli. Depuis tu vis dans les souvenirs et dans la contemplation de ta propre détresse.
my little secret
★ Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Alexis et j'ai 20 ans ★ Comment es-tu arrivé ici ? → Ça fait déjà un petit moment que je connais le forum, entre lui et moi y a eu une petite histoire. ★ Ce personnage est-il un double compte ? → Non ★ Présence sur le forum → Pour le moment tous les jours ★ Personnage inventé ou scénario ? → Inventé ★ Crédit images → Unicorn & gentle heart
Mon exemple de RolePlay:
→ ▽ Arizona (June 2012) Un souffle à en perdre à l'aine, une démarche saccadé et déroutante, le sable crissant, se soulevant à chaque enjambé. La sangle de mon sac commençait à me tirer légèrement sur l'épaule, pourtant je continuais à avancer, un pouce tendu en direction de l'immense route qui me dévisageait avec tant d'arrogance. J'étais tombé en panne d'essence quelques kilomètres plus tôt et je n'avais trouvé d'autre solution que de marcher les cinq bornes qui me séparaient de la première station service. Le soleil était déjà haut dans le ciel et j'avais espéré qu'un chauffard puisse me prendre en stop sur le bas côté de la route. Mais cela devait bien faire une bonne heure que je n'avais pas vu une seule bagnole traverser l'horizon morbide d'un désert ou régnait la solitude. Cela faisait maintenant un peu plus d'un mois que j'avais pris la route et je ne m'étais jamais senti aussi libre. Ma vie sur la route était une épopée de chaque instant et même s'il restait encore quelques secrets entre elle et moi, je trouvais que nous formions un joli couple. J'avais embarqué sur cet océan de goudron pour vivre des histoires merveilleuses, des récits qui resteraient à jamais imprimer dans ma mémoire. Tout en effleurant mes pupilles, la vue qui se dressait face à moi était d'une majesté folle. Il était rare que l'on puisse naviguer entre deux rives de sable et qu'au loin on puisse apercevoir de sublime montagne qui pointaient leurs sommets vers un océan azur. Je n'avais pas vu l'ombre d'un nuage depuis mon départ précipité de San Francisco. Je pouvais encore me voir conduisant sur le merveilleux et facétieux Golden Bridge, appuyant sur la pédale d'accélération. Je ne savais pas quand prendrais fin mon voyage, enfaîte je n'y avais pas réfléchi et je ne comptais pas le faire avant un long moment. Je voulais continuer à danser toute la nuit, arpentant les rues des nombreuses villes où je m'arrêtais pour y passer un peu de mon temps. J'avais appris à m'amuser de tous, à vivre de banalité et cette sensation était indescriptible. Le soleil quant à lui me donnait rendez-vous chaque matin au coin d'une rue et pouvoir se réveiller dans sa chaleur procurait un réel sentiment de liberté. Aujourd'hui celui-ci me mettait à l'épreuve. Pourtant, je n'aurais échangé ma place pour rien au monde. Malgré le fait que j'étais seul au beau milieu d'un désert aride, je restais un homme libre de toute frontière, rien ni personne ne pouvait plus m'arrêter. Un ronronnement, un léger frottement contre l'asphalte tiède, je ne pouvais me tromper, il s'agissait évidemment d'une voiture. Je ne pouvais louper ma chance. Le ciel bleu azur défilait à une vitesse folle et mes yeux étaient rivés vers un horizon grandiose, rempli je l'espère d'un bonheur infini. John, le conducteur d'une vieille ford anglia, m'avait gentiment pris en stop quelques heures plus tôt et en un rien de temps j'avais pu retourner derrière mon volant. À présent je pouvais continuer mon périple, avancé le long des chemins poussiéreux qui bordaient la route. Pourtant, une surprise m'attendait ici même, au détour d'un arbre solitaire, une chose que je n'avais pas prévue dans mon itinéraire, mais qui, j'en étais sur allait égayer ma journée. Elle s'appelait Swan, du moins c'est le prénom qu'elle m'avait donné lorsque je le lui avais demandé. Je trouvais qu'il lui collait plutôt bien, alors c'est comme telle que je l'appellerais. Je ne savais rien d'elle, mais je m'en fichais, car entre nous, il n'y avait rien d'autre qu'une course effréné sur une route décrépie et en piteuse état. Nous étions deux âmes vagabondes qui aimions profiter d'une jeunesse bien trop courte. J'avais réussi trouver en elle une alliée sans faille, elle était à la fois mon amie et mon amante. Je savais que je n'aurais peut-être pas dû agir ainsi vis-à-vis d'une jolie blonde, mais ce qui se passait sur cette route, restait sur cette route. Entre Swan et moi il n'y avait que de la passion, une passion commune qui nous permettait de dépasser toutes les limites, nous n'étions plus limité, nous étions seuls parmi la foule. J'aimais sentir son souffle chaud contre ma nuque chaque matin et la contempler s'endormir animait en moi un désir insoupçonné. « Dit moi que tu m'aimes. - Et si je ne le pense pas ? - Je m'en fiche, je t'ai demandé de le dire pas de le penser. - Ça serait trop facile. - Alors c'est moi qui vais te le dire, je t'aime. » Un maigre sourire et un léger trop plein d'alcool. La fin de l'été arrivait et de nombreux souvenirs étaient encore présents, la nostalgie d'un voyage imprévu. La vérité n'était peut-être pas telle qu'elle, mais quelques-fois cela faisait du bien de se libérer d'un lourd fardeau. ▽ San Francisco (january 2013) Les nuages arboraient une sulfureuse couleur grise en ce jour pluvieux. Les essuies glace balayant mon horizon, je ne cessais de fixer la route, préférant ne plus penser à la dispute qui avait explosé quelques heures plus tôt. Le fautif dans l'affaire était sans doute moi et mon mépris à toute épreuve. J'avais donc préféré m'exiler, partir loin de cette chambre pleine de regret et de mélancolie. Je savais que cela ne durerait pas et que je finirais bien par rentrer pour la prendre dans mes bras, m'excusant d'être ce type qu'elle détestait par-dessus tous. L'amour passionnel qui nous liait finirait sans doute par nous détruire, mais je ne pouvais me faire à l'idée de l'abandonner. Il fallait que j'aille prendre un verre, que je me détende avant de retourner dans la cage au lion. Mais c'est à ce moment que mon portable décida de vibrer, me garant sur le bas côté de la route, je le sortis de ma poche et découvrit un prénom que je n'avais plus eu l'habitude d'apercevoir, du moins depuis un certain temps. Swan. Je savais que si je décrochais je serais encore un peu plus dans le pétrin et je préférais en rester là. Pourtant j'avais envie de décrocher, d'entendre de nouveau sa voix, cette même voie qui m'avait bordé chaque nuit et réveiller chaque matin. Avant même que mon choix soit pris définitivement, la sonnerie s'arrêta et un petit bip suivi d'un point clignotant telle un feu rouge, signifiait un nouveau message. Je ne risquais rien à l'écouter, après tout que pouvait-il bien m'arriver ? Sa voix cristalline avait résonné à mes oreilles et voilà que j'étais en route, perdu au milieu de pâturage tout aussi verdoyant les uns que les autres. Qu'avait-il bien pu me prendre pour partir ainsi sur un coup de tête. Je devais bien avouer que cela n'avait rien de désagréable, mais je savais que je n'avais pas pris le plus judicieux des choix. Pour couronner le tous je ne savais absolument pas dans quel coin elle était et pour la retrouver j'allais surement m'amuser. Attrapant de nouveau mon téléphone je composais son numéro et collait l'appareil à mon oreille. Une sonnerie, deux sonneries et enfin le clip fatidique. « Salut Swan. » Pas facile comme entame de conversation. Qu'allais-je bien pouvoir lui dire ? Elle l'avait dit elle-même, je cherchais à l'éviter. Pourtant je fonçais tous droit à sa rencontre. « Je suis sur la route, je viens te chercher. » Des mots que j'espérais rassurant. « Tu pourrais me dire dans quel coin tu es ? Que j'essaye d'arriver au plus vite. » Pour le moment je ne pouvais continuer sans son aide. « Et laisse-moi te dire que le mec qui t'as abandonné, c'est un vrai con. » Laissant le silence plané, je levais les yeux aux ciels et espérait qu'elle allait bien.
Dernière édition par Leonard J. Gordon-Wesley le Jeu 3 Avr - 18:51, édité 1 fois
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Jeu 3 Avr - 16:13
Well ... It's my story ...
First Chapter - Born In The USA
La vie est une maladie sexuellement transmissible. — baltimore, maryland le 21/12/1987. Un léger cri résonnant dans une éternité précoce, un souffle, une respiration et des murs, des murs d'un blanc à la fois lisse et pale. Une lumière presque aveuglante venant ce répercuté tel un songe sur des visages pleins de détresses. Des larmes irrécupérables venaient affecter leurs visages blafards, coulant tel des perles de pluie et venant s'écraser sur leurs lèvres tremblantes. Au loin il y avait cette femme, une femme chez qui on pouvait voir une infinie tristesse, les yeux clos et le nez frémissant. Elle souffrait tel un soldat tombé au front. Pourtant elle résistait, respirant toujours un peu plus fort. Sa main serrée dans la sienne, il était et serait à jamais la pour elle, il le lui avait promit, à jamais. Les paupières rosi par la peur, il tremblait, il ne souhaitait plus qu'une chose, que cette douleur se termine. Quant à elle ses oreilles sifflaient, elle n'entendait plus aucun son, comme si toute réalité avait fini par cesser d'exister, mais pourtant elle était toujours là et pouvait encore ressentir cette atroce douleur. Et quant à eux, ils restaient la, ce tenant par la main, le visage déformé par la peur et l'appréhension. La tête entre les mains, elle continuait à hurler, d'appeler à l'aide, mais personne ne pouvait venir à son secours, elle était la seule à pouvoir mettre un terme à son propre cauchemars, son propre chagrin. Ses deux grands yeux reflétaient les lumières dansantes d'une pièce bien trop lumineuse au gout de tous. On lui avait souvent répété que la vie n'était pas ce dont elle avait toujours rêvé, qu'à présent il fallait qu'elle se réveille, quelle sorte de ce monde où il était bon de se sentir aimer. Pourtant elle ne l'avait jamais fait et aujourd'hui encore elle allait apprendre à s'éprendre. De mince larme goûtant le long d'un visage fin et délicat, des rires, des cris de joies, voilà que s'en était fini. La vie reprenait délicatement son cours, filant telle une voiture sur l'autoroute d'une vie trop maigre. Elle en avait toujours savouré chaque instant, croquant dedans avec passion et la vivant comme elle l'avait toujours vécu, avec frayeur. Un souffle d'air venant le frôlé, un baiser le long de son front plissé. Il était la, blottit dans ses bras, prêt à vivre, à découvrir ce monde fabuleux rempli de ses mille facettes. « hey you are here my little baby, now we can leave together, we can leave together. » Une mélodie fredonnée aux creux d'une oreille, une symphonie nouvelle et une voie, pas celle d'une grande chanteuse, mais celle d'une femme extraordinaire. « this is a song my little baby, your song. » La lumière tremblotante ne cessait de les fixer, figeant cet instant de bonheur dans un allo blanchâtre. La bouche frémissante, il n'en fallait pas plus pour faire craquer le reste de l'audience, cette tripoté de personne cacher derrière un rideau bien trop propre, qui ne pouvait s'empêcher de garder se sourire stupide, mais pourtant si beau. — baltimore, maryland le 18/09/1993.« Et toi Leonard qu'est-ce que tu voudras faire plus tard ? » Des mots lancés à la hâte par une institutrice qui ne pense qu'à bien faire et qui espère avoir une réponse des plus communes ou du moins qui le pense. Pourtant c'est ce jour-la que beaucoup de choses ont basculés. « Je veux devenir une star. Comme celle qu'on voit sur les grandes affiches dans la rue. » Devenir quelqu'un de célèbre est surement le plus grand rêve américain et de nombreuses personnes ont chuté avant même d'avoir atteint les escaliers, mais c'était sans compter sur l'enthousiasme que j'allais y mettre. J'allais sans doute m'y casser la gueule, mais il fallait essayer, coûte que coûte je finirais un jour sur la plus haute marche du podium. Lorsque j'avais prononcé ces mots, je n'étais alors qu'un gamin avec des étoiles pleins les yeux, mais j’allais me démené pour faire un jour de mon rêve une réalité. J'étais un véritable cancre à l'école, mais à côté je prenais des cours de théâtre dans le vieux cabaret qui se trouvait au coin de la rue, le Milhawke. C'est également à ce moment-là que j'obtenue ma première guitare. Ce n'était pas une Gibson, mais au moins elle était accordée et elle arrivait à faire danser mes parents. Je passais beaucoup de temps à traîner dans la rue, apprenant à me débrouiller seul et découvrant les affres de la jeunesse. Je ne manquais de rien à la maison, je possédais même la mère la plus aimante qui soit. Ce fût la première femme de ma vie. Elle était sublime. D'origine sud-africaine, elle possédait ces longs cheveux blonds qui lui tombaient jusqu'à la taille. D'ailleurs je n'ai jamais vraiment su comment mon père avait réussi à la séduire. Lui-même était un peu rondelet et commençait déjà à perdre ses cheveux. C'était sans doute son charisme, ce ton qu'il avait gardé de sa jeunesse à la Nouvelle-Orléans. Plus tard c'est lui qui m'apprit à jouer du piano et je finis également par prendre des courts de chant. La musique se trouvait n' importe où ou j'allais, elle résonnait à mes tympans, vibrait dans chacun de mes organes, elle m'imprégnait et je la dégustais. J'en étais devenu mordu. Je voulais en faire ma vie, mais c'était loin d'être si facile. Je n'étais pas le seul gamin qui voulait toucher à ce rêve. J'allais devoir défendre ma place.
Second Chapter - Give me a Chance
salt lake city, utah le 11/03/2010.La scène vibrait, le grondement se faisait de plus en plus fort. Le sol tanguait sous mes pieds et le vent soufflait avec force à mes oreilles. J'étais exalté, une sueur froide au coin du front, prêt à jaillir devant une marée humaine venue pour m'écouter, m'acclamer, moi et mes chansons. J'avais réalisé mon plus grand rêve et pour ça je ne comptais plus le nombre de sacrifice que j'avais dû faire. — À seize-ans j’ai commencé à jouer dans les bars de mon quartier, puis la ville m'avait happé et j'avais alors commencé à interpréter mes morceaux aux quatre coins de la ville. Pourtant ma notoriété s'arrêtait là, aux portes de Baltimore, malgré tous mes efforts je n'arrivais à rien. C'est alors que j'avais dû me tourner vers le dilemme que m'avait imposé mon père, suivre des études à la fac. Il aimait ce que je faisais, la n'était pas le problème, mais il souhaitait que j'aille m'installer sur les bancs de l'université pour apprendre un boulot qui rapporte un minimum de pognon, comme il disait. Malheureusement pour lui mes notes à l'école n'atteignait toujours pas les summums et peu de fac digne de ce nom aurait apprécié m'avoir entre ses murs. Enfin c'est ce que je croyais. C'est à l'Automne 2004 que je reçus une lettre des plus surprenantes. L'université de Columbia, New-York, avait eu vent de moi et souhaitait que je rejoigne leur faculté, non pour mon parcours scolaire, mais pour mon parcours artistique. J'appris un peu plus tard que c'est ma mère qui avait envoyé une démo et une cassette audio de mes débuts. Mon père lui n'était pas totalement pour, mais il allait réussir à faire avec, il n'arrivait pas à lui refuser quoi que ce soit. — new orleans, louisiane le 08/07/2008. Fixant le ciel, j'espérais désespérément qu'une personne est l'envie subite de passer dans cette petite ruelle repliée du sud de la ville. C'était la même que j'avais fini par m'écrouler, laissant une longue trace de sang sur le mur auquel j'étais adossé. Il s'agissait d'une nuit extrêmement chaude, du moins l'une des plus chaudes que j'avais connues durant cet été. Il n'y avait plus tant que ça d'étoile dans le ciel et il régnait une atmosphère oppressante autour de moi. Mes poumons me faisaient mal et mes yeux ne distinguaient plus rien à moins d'un mètre, ils se floutaient un peu plus à chaque seconde que je passais ici. Je sentais que le monde qui m'entourait n’appartiendra bientôt plus qu'à un lointain passé. J'avais peur, incroyablement peur et je n'arrivais plus à cacher la détresse que j'éprouvais. Je ne souhaitais pas partir, disparaître de ce monde qui m'avait tant penné, tant écrasé. J'avais jusque-là eu une vie ou il avait fallu se battre à chaque instant. J'étais à présent entrain de perdre connaissance dans une rue déserte. Malgré la peur qui me tordait l'estomac, j'arrivais encore à penser à elle, j'imaginais son visage et la revoyait me sourire, me disant qu'on se reverrait très vite. J'espérais de tous mon cœur que ces quelques mots puissent être vrais. Levant de nouveau la tête vers le ciel, je vis petit à petit les dernières étoiles disparaître. Quelques minutes auparavant j'arpentais encore les rues de cette ville aux façades coloniale, posant une dernière fois mon regard sur les ruines de la vieille cité. Selon mes plans j'aurais dû rentrer à Baltimore demain, mais on dirait bien que tout avait été chamboulé. Qui aurait bien pu penser que j'allais me faire poignarder pour une poignée de billet. Comme quoi quelques fois le destin est mal fait. Mon corps avait fini par arrêter de trembler, la sueur qui perlait sur mon front c'était figé et soudain une voix se fit entendre, une voix que je ne connaissais pas. « … Help, i need help ! … » Je ne savais pas de qui il s'agissait et je ne comprenais pas tous ce qu'elle disait, mais il était sûr qu'elle essayait de me sauver la vie. L'odeur acre de mon propre sang commençait à me donner la nausée et je ne tarderais pas à tomber une bonne fois pour toute dans un sommeil sans rêve. Pourtant il fallait que je reste éveiller, que j'essaye coûte que coute de survivre.
Third Chapter - I Want To Break Free
baltimore, maryland le 03/05/2007. Une lueur dans l'obscurité, un feu rougeoyant dans les ténèbres et une longue descente aux enfers. Une nuit sans lune venait de s'écrouler le long des bâtiments et me voilà que j'étais de nouveau devant cet hôpital qui m'avait vu devenir celui que je suis aujourd'hui. La fumée venant s'épancher sur des poumons trop fragiles et la cendre elle, s'écrasait avec fracas contre le macadam. Je m'étais promis d'arrêter, mais la peur avait fini par prendre le dessus, j'étais happé dans un océan de cauchemar. J'étais effrayé à l'idée de la perdre, à ne plus sentir son souffle contre le mien, personne n'avait le droit de perdre cet être si cher qui nous a à jamais protéger contre ce monde trop brutal. Les lumières jaunies de la ville dansait aux grès de la nuit, se reflétant dans mes yeux meurtris par le chagrin. Je ne savais plus ce qu'il convenait de faire, j'étais perdu et personne n'était là pour me guider. Jamais je n'avais vu mon père avec une mine aussi basse. C'est lui qui était venu me réceptionner à l'aéroport, dans cette zone d'arrivée ou l'amour est censé nous entourer. C'était dans un espace similaire, à New York qu'ils s'étaient rencontrés, aimer et aujourd'hui, quitter. Quittant des yeux cette rue amer, je pénétrais de nouveau dans ce couloir d'un blanc immaculé, répercutant cette lumière aveuglante qui m'avait déjà bien assez troublé. Cela faisait maintenant trois jours que j'errais dans ce lieu rempli de chagrin et d'amertume, mais aussi de joie et de tendresse. Les yeux dans le vague, pointé vers cette ligne zigzaguant de haut en bas. Au dehors le temps, lui, était à l'image de mes sentiments, maussade. Le ciel était bercé de nuage gris, laissant filer quelques gouttelettes d'eau de temps à autre. J'avais la désagréable sensation d'attendre la fin d'un mauvais film des années cinquante. J'étais impuissant, totalement démuni face à cette maladie qui l'avait rongé de jour en jour, d'heure en heure et encore aujourd'hui elle était là, prêt à lui ôter la vie et à l'emmener loin de nous. Nous n'avons jamais assez de temps lorsqu'il s'agit de se dire dieu et pourtant nous n'avions jamais cessé de nous dire je t'aime. Un son strident, des pas de course, un écho de mort. Sa chambre se trouvait là, dans cette allée, il y avait des cris, des pleures et moi je continuais à avancer, de ce pas lent, de cette démarche mal assuré, ne voulant pas voir ce qui s'y passait. Mais voilà que j'y étais et je devais faire face à cette ombre sombre qui venait de recouvrir l'ensemble terni de cette vieille pièce. Fixant la fenêtre je vis que la pluie avait commencé à tomber, à s'abattre avec déluge, inondant la vitre d'eau. Sur le côté il y avait ces personnes qui essayaient par tous les moyens de la ramener parmi nous, mais il était trop tard. Un choc douloureux me ramena brutalement sur terre. C'était l'un des médecins. Sans vraiment m'en rendre compte j'avais continué à marcher le long du mur, regardant toujours le ciel déverser ses larmes par la fenêtre, ou alors il s'agissait peut-être des miennes. Hébéter je le fixai longuement, cela me paru durer une éternité, je l'avais déjà vue, il s'agissait d'un des aides soignant, il possédait cette cicatrice le long de l’œil qui le différenciait des autres. Passant mon regard au-dessus de son épaule, je vis mes dernières images d'elle, étendu sur ce lit, son corps secoué de soubresaut. « ... No ... NO ... » La lumière que j'avais un jour vu dans ses yeux avaient fini d'émettre et avait fini par s'éteindre. Retenu de force, je n'arrivais plus à l'atteindre, à la serrer contre moi et mes yeux commencèrent à s'embuer, laissant déverser un flot d'injure muette. on the road, united states le 23/09/2008. Un flash, une image, un souvenir à jamais graver. La vie ressemblait beaucoup à ça, à ces petits instants qui nous marqueront à jamais et qui resteront présent jusqu'à notre chute. J'en possédais moi-même beaucoup. Nombreux était resté sur cette route, dans ce hall, des souvenirs, des coups de cœur, ils étaient tous présents, presser contre ma poitrine. Cela allait faire maintenant six mois que j'avais quittés Baltimore, décidé à me vider la tête dans tous les bars qui se trouvaient sur mon chemin. Il est vrai qu'un certain manque commençait à se faire et il était surtout dû à quelques personnes. Dernièrement je préférais les garder loin de moi, préférant les oublier un petit bout de temps. Sans doute par peur de voir refouler une vague de sentiment que j'avais également préférer enterrer. C'était au volant de la vieille corvette de mon père que j'avais quitté New York pour gagner les grands espaces sableux du Nevada. J'y avais vagabondé un petit moment et puis j'ai décidé de voir plus grand en commençant par l’Alabama, puis l’Utah suivie du Colorado. J'allais là où la route me menait, vivant sur les ressources que ma mère m'avait laissées. Avant de nous quitter elle m'avait glissé un bout de papier aux creux de la main, je n'avais pas voulue l'ouvrir de son vivant. Je n'avais pas voulu être confronté à l'inévitable, pourtant quelques heures après, elle gisait inerte sur son vieux lit d'hôpital. C'est donc de sa fine écriture qu'elle avait gribouillé quelques mots sur le dos d'une feuille jaunie. « be free my boy, you are free. » Ce bout de papier était à présent bloquer dans une fente de mon portefeuille, à l'abri de mon cœur. Aujourd'hui j'étais installé dans une petite chambre miteuse au-dessus d'une vieille brasserie, tout près du quartier français. Je ne savais pas si j'y serais encore demain matin, ni même si je voulais y être. À présent tout ce que je souhaitais c'était de vivre, profiter de tous ces instants qui faisaient que notre vie valait le coup d'être vécu.
Fourth Chapter - Your song
salt lake city, utah le 11/03/2010.C’est ici que je me sentais le plus libre, à l’abri de tous, faisant ce que j’aimais le plus au monde, chanter. J’avais traversé bien des épreuves depuis mon trip à travers le pays et j’avais réussi à m’amener au sommet des charts. C’est dans les nombreux clubs et bars que comptait la Nouvelle-Orléans que je m’étais fait un nom, une renommé. Après la mort de ma mère j’avais tous quitté sans ne rien dire à personne. J’avais besoin de me retrouver seul à seul avec moi-même, histoire de voir de quoi j’étais fait et de voir de quoi j’étais capable. Finalement il c’est avéré que j’étais doué, car ce n’est qu’au bout d’un an qu’on me proposa de signer sur un label peu connu, mais qui valait quand même le coup. Il faut bien commencer quelque part. À l’époque Ray avait bien conclu un marché avec Atlantic Records. J’aimais cette vie de bohème rempli de surprise. Rien ne m’attendait et je n’attendais plus rien de personne. J’avais mis mes études entre parenthèse pour vivre ma vie de musicien et pour le moment je ne comptais pas retourner mettre un pied sur les bancs de l’université. J’avais la possibilité de remonter tous les soirs sur scène, de crier au monde ce que je pensais et surtout de leur donner un petit moment de bonheur. J’aimais cette vie, même s’il est vrai qu’il y a toujours des hauts et des bas. Elle valait le coup d’être vécu. Je pouvais être entendu de tous et c’était ça qui me réconfortait dans mes moments de doute.
Fifth Chapter - Heartbeats
chicago, illinois le 19/04/2011.Le soleil avait fini par s'assombrir, me laissant seul parmi les ombres. Les nuages étaient venus recouvrir mon horizon, laissant déverser un torrent d'eau sur mon pare-brise et laissant s'engouffrer un vent glacial qui happait le peu d'air qui me restait dans les poumons. Les mains crispées sur le volant, je continuais de regarder loin devant moi, préférant ne pas penser à ce qui venait de se passer dans cette ruelle sombre qui m'avait happé dans des ténèbres sans fond. Je pouvais encore voir son visage déformer par la peur, ses yeux rempli de terreur. Étendu sur le sol, il m'avait supplié de m'arrêter, mais mon poing lui continuait de s'abattre, entendant un choque sourd à chaque fois que son crane cognait contre le lourd bitume. Et puis les cris avaient cessé, je l'avais lâché et il ne s'était pas relevé. La haine m'avait accompagné durant toutes ces années et voilà que je venais de la déverser sur un type qui avait essayé de m'agresser. Sans doute un mec qui m’avait reconnu. Son corps lui était toujours là, inerte, mais ses yeux me fixaient, son souffle était faible, mais toujours présent. Mes mains possédaient encore les traces de cette acharnement, le sang avait séché, mais il était là, coller aux jointures de mes poings. Les lumières de la ville commençaient à s'allumer et la pluie disparaissait à chaque kilomètre parcouru. La musique à fond, je roulais, roulais et je ne ferais plus jamais demi tour, il fallait que j'avance. « J'étais juste partis chercher des clopes Andy, je n'allais quand même pas me trimbaler avec toute la troupe. C'est lui qui m'est tombé dessus, merde ! » Une semaine avait filé depuis mon altercation et il n'avait pas fallu longtemps à la presse pour retrouver le gars qui avait fait ça. Il s'appelait Dwight Murphy et il n'avait que vingt-ans. Pourtant je pouvais le revoir me regarder de cet éclat de folie, prêt à me sauter à la gorge. Il était connu des services et je n'avais fait que me défendre, pourtant c'était bel et bien ma faute s'il était encore à l'hôpital, le visage tuméfier. « Je sais Leo, je sais, mais qu’est ce qu’elle en a à foutre la presse de ta version ? Ce qu'ils veulent c'est que tu tombes, histoire d'avoir encore un peu plus de choses à raconter. » J'étais au fond et je ne savais plus ce qu'il convenait de faire. La police ne me lâchait plus et je n'étais plus très loin de la correctionnelle, même si je n'y étais pour rien. « Il va falloir que tu disparaisses quelques temps. » La tête entre les mains, j'appréhendais le futur. S'il fallait que je m'éclipse ou allais-je bien pouvoir aller ? Retourner chez mon père ? J'allais être traqué coûte que coûte. « Retourne chez toi et on avisera sur le coup d'accord ? Au moins là-bas tu seras à l'abri de tous se raffut. Et s'il te plait, évite les emmerdes. » La messe était dite.
Sixth Chapter - City Of Angels
« Not talkin' 'bout a year, no not three or four, I don't want that kind of forever in my life anymore. Forever always seems to be around when it begins ... » Une voluptueuse sonorité emplissant une esplanade de sourire. Des regards emplis d'allégresse se laissant porter au rythme des accords de guitare. Les cordes sirotant mes doigts noueux, j'apprenais de nouveau à aimer le métier dont j'avais toujours rêvé. Les temps étaient de plus en plus durs et il fallait que je réussisse à me reconstruire, que je reparte de zéro. C'était ici, dans ce vieux club en retrait de la ville, que je me sentais chez moi. Ce n'était plus cette immense foule qui scandait mes chansons avec ferveur, mais des gens appréciant la musique autant que moi. Je ne m'étais jamais remis de cette maladresse nocturne et il m'arrivait encore aujourd'hui d'apercevoir ses yeux brillants dans une obscurité tenace. Son visage était présent dans chacun de mes rêves, ne me laissant jamais m'assoupir. J'étais retombé dans les méandres de mes vieux démons, chaque nuit je les passais dehors, titubant contre les murs de la ville, fumant ce qu'il me restait de vie. san francisco, californie le 08/08/1997.« Cap ou pas cap d'aller me chercher ce gros coquillage là-bas ? - Cap ! » Le ciel c'était vêtu de son plus belle apparat, laissant au soleil le soin de déverser toute sa lumière. Les vagues nous sifflaient aux oreilles, les lames se répercutant avec fracas contre les longues falaises qui bordaient la plage. Les embruns nous emplissaient les poumons et mon cœur battait avec tout autant de force que cette houle audacieuse. Je pouvais sentir son regard sur ma nuque, ne me quittant pas une seule seconde. C'était la fin de l'été et bientôt viendrait le temps de rentrer. Il faudrait donc lui dire au revoir. Les pieds dans l'eau j'attrapais ce gros coquillage qu'elle m'avait demandé. À son contact j'avais pris conscience que ce serait sans doute la seule chose qu'elle garderait de moi, un souvenir de notre séjour. Les pieds sableux j'entrepris de remonter la longue plage que nous avions arpentée tous l'été. Il était rare de voir de si pareil endroit. La vue était des plus belles, elle nous offrait un océan à porter de main. « Tu crois qu'on se reverra un jour ? - J'en sais rien, mais j'espère oui. » Les enfants avaient laissé place à des adultes, toujours assis sur cette longue étendue sablé, se laissant bercer par le vent. Les yeux tournés vers la mer, regardant ce passé joyeux. « On aura passé un super été. » - « Ouais je trouve aussi. » Les deux gamins n'étaient plus, mais ce souvenir lui était toujours là. Le coquillage lui avait disparu, emporter par le temps. La tête au creux de son épaule, il était venu temps de se dire aurevoir. new york, new york le 02/03/2013.« Monsieur il est temps de se réveiller, allez debout, vous ne pouvez pas rester ici, c'est privé. » La tête entre les bras, j'essayais désespérément d'ouvrir les yeux sans me cramé la rétine. Un cadavre de bouteille à mes pieds indiquaient à quel point j'avais mal au crane. J'avais encore une fois fini ma course au pied d'un immeuble, mon immeuble.
Dernière édition par Leonard J. Gordon-Wesley le Jeu 3 Avr - 16:15, édité 2 fois
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Jeu 3 Avr - 16:13
(Je peux poster? )
Re-bienvenue parmi nous Excellent choix de célébrité!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Jeu 3 Avr - 16:18
Oui tu peux Merci Amber est magnifique (a)
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Jeu 3 Avr - 17:55
Re-Bienvenue
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Jeu 3 Avr - 17:57
KIT
Welcome
Elsa J. Shadow
Empire State of Mind
◊ It's a new dawn, it's a new day, it's a new life
Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Sam 5 Avr - 19:59
QU'IL EST BEAAAAAAU ! Bienvenue sur le forum
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Dim 6 Avr - 11:31
Kit Il va encore mieux avec Brit Re-bienvenue ici Alex
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Lun 7 Avr - 2:49
merci à vous tous
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo Mar 8 Avr - 4:22
Validé !
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Sujet: Re: Its not a bad things — Leo
Its not a bad things — Leo
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