→ [Aller, un peu d'histoire ne nous fera pas de mal n'est-ce pas Merci Wikipédia, on dormira moins con ce soir !]

Grant Park (ancien nom : Lake Park) est un endroit plus que charmant, rendez-vous de tous les amoureux de Chicago et de l'art contemporain. En 1835, les habitants cherchèrent à protéger l'espace le long du lac Michigan de l'urbanisation. La ville créa un premier parc le 29 avril 1844, puis avec les gravats du Grand Incendie de 1871 le terrain s'agrandit sur le lac. Le parc fut renommé en l'honneur du général et président américain Ulysses S. Grant en 1901. Exposé sur plus d'un kilomètre de surface, le parc est une île de verdure au beau milieu des grattes-ciel. Bien entendu, la nature y porte la marque de l'homme ''moderne'' depuis quelques années maintenant. Les allées ont été dallé, les arbres sélectionné, et les buissons taillé en toutes sortes de formes. Des pelouses ont été aménagé ainsi que des par-terre de fleurs, tandis que des bancs et des poubelles y ont été installé un peu partout. Cet endroit est l'un des plus accueillant et touristique de Chicago, notamment grâce à la célèbre Fontaine Bukingham, située sur Columbus Drive et Congress Parkway. Elle fut dessinée par Edward H. Bennett et est décorée avec des sculptures de Jacques Lambert, sur le modèle de la fontaine de Latone, dans les jardins de Versailles. La ''Buckingham Fountain'' fut inaugurée le 26 août 1927. Elle contient quelque 5,7 millions de litres d'eau et 133 jets. Elle sert de point de départ à la célèbre Route 66 qui se termine à Los Angeles, et quatre statues célèbres représentent les quatre états qui se trouvent sur les rives du Lac Michigan.

Lorsque la belle Roxane arriva dans la grande ville de Chicago, elle voulu de suite en connaître les moindre recoins, son métier oblige. Elle exigea donc auprès de ses collègues serveurs de lui faire visiter les endroits les plus touristiques, et se contenta d'un simple camé pour faire le tour des endroits malfamés de la grand ville. Elle se munit d'un guide touristique, mais aussi de tous les renseignements qu'elle pu dénicher sur l'histoire et l'architecture de cette ville américaine. Elle finit par s'intégrer au décor pour mieux se fondre dans la masse des citadins. Pourtant, les plus experts remarquaient souvent qu'elle n'avait pas encore Chicago dans le sang et que New York était bel et bien marqué dans ses gênes. La tigresse connaissait les grands avenues comme sa poche, ainsi que l'accès aux toits des plus hauts grattes-ciel, mais elle avait encore du mal à ne pas répugner certains camés ou prostituées. Avant d'être tueur à gage, elle demeurait reine new-yorkaise avant tout, ce qui lui permettait souvent d'avoir un détachement avec ce qu'elle vivait au quotidien. Ce qui de toutes évidences, était nécessaire à sa survie psychologique.

Avec ces multiples atouts dans la poches, la belle n'eut aucun mal à se faire connaître dans la cours des grands. Son savoir-faire restait irréprochable dans n'importe quelles situations, et son charme de reine des glaces na laissait personne indifférent. Roxy la tueuse n'était pas célèbre, loin de là, car seul les plus gros requins avaient à faire à elle. La seconde zone ne connaissait ni son visage, ni ses agissements, et la police était souvent bien loin derrière elle. Dans le monde des affaires, personne ne savait réellement d'où elle venait, ni qui elle était, car à son départ de New York, ses contacts et sa fortune lui avaient permit d'effacer bon nombre de ses traces. Ainsi, elle se dévoilait jamais et ne dévoilait jamais un client, secret professionnel oblige. On lui vouait donc une confiance intégrale, la plupart du temps, et sa réputation n'en était que plus assurée.

A Chicago, ses services étaient demandés plus deux fois qu'une, Roxy savait donc qu'après un contrat bien exécuté, un autre suivrait tout seul. Le client venait désormais par ses propres moyens, plus besoin de carte de visite. C'est ainsi que le bras droit d'un certain Patron de la mafia vint trouver la charmante Roxy. Lors de leur premier entretient, M. Carmichael eu vite fait de mettre la tueuse à l'aise. Vêtu d'un chic costard noir, il s'était brièvement présenté, avant d'aborder le sujet de son approche. C'était un beau jeune homme sur de lui, il fut très professionnel et convaincu avec tact la déesse de la mort. Le contrat qui lui proposa était fort alléchant, et en plus de cela, il se montra très clair et particulièrement vendeur. Son sérieux lui donnait un certain charme, et il avait aussi un côté gentleman qui était loin de laisser la demoiselle indifférente. Ses yeux d'un bleu profond semblaient la déshabiller d'un seul regard, comme si la silhouette de la jeune femme était un pêcher plus que désirable. Mais Roxane ne chercha pas à en savoir d'avantage sur ce messager, pour elle, ce n'était que le bras droit d'un requin de plus qui faisait appel à elle pour ses compétences. Elle eu vite fait d'oublier le regard du jeune homme, pour ne se concentrer que sur l'essentiel de leur relation professionnelle. Ainsi, la tigresse n'acquit aucune objection à retrouver le bel homme pour un autre rendez-vous d'affaire.

« Il ne faut pas regarder les montres, elles sont malsaines vous savez. Changeante d’humeur comme de saison elles ne délivrent jamais la même information. Curieux pour un objet des plus fiables ! » Roxane se retourna brusquement, se retrouvant nez à nez avec le bras droit du Patron. « ''Le Temps est le maître de celui qui n'a pas de maître.'' La montre c'est le temps. » Lança t-elle d'un ton distant et froid. Elle fixa son interlocuteur quelques secondes d'un regard dénonciateur, et continua sur sa lancée : « C'est un proverbe arabe que vous ne connaissez pas apparemment. Mais trêve de bavardages, parlons affaire voulez-vous. Quel est donc ce contrat pour que l'on m'appelle si précipitamment un dimanche matin ? »