Sujet: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 0:24
FEAT. JASON STATHAM
Matthias Duller
41 ans → Né(e) à Munich le 26/06/1972 → Mafieux / Patron d'un club / Homme de main célibataire → hétérosexuel → membre des Rebels.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? → Alors comme ça vous voulez voir Duller ? Mais vous ne savez pas à quoi vous attendre ni à quoi il ressemble... Matthias n'est pas le genre de type à passer inaperçu, et même si nous viendrons à détailler sa sale trogne un peu plus bas il convient de poser quelques traits particuliers. Sans nous attarder sur son physique, le bougre qu'on pourrait qualifier d'armoire à glace est également un friand de tatouage. Mais pas au sens où l'entendraient les petits bourgeois et hipsters qui traînent en bas de chez vous, piercing et écarteurs à chaque oreille, non... Matthias se tatoue n'importe comment. Aucune volonté artistique ou de suivre un effet de mode là-dedans : ce sont des tatouages sentimentaux ou alors reflétant sa vie de criminel. M'enfin, inutile de s'étaler trop longtemps sur ce cas d'école (entendez de psychologie comme de criminologie...), je vais tenter de vous le résumer en quelques mots : caractériel, grognon, accro, cintré, blagueur, sarcastique, borné, fêtard, nerveux, séducteur, violent, susceptible, généreux. Il a le sens des affaires, adore les croissants mais déteste le caramel. Ah et sa femme l'a plaqué après avoir découvert qu'il la trompait tous les soirs avec sa secrétaire. Plus une prostituée qu'autre chose à mes yeux m'enfin, c'est écrit secrétaire sur son contrat de travail. Vous voulez toujours le voir ? Vous savez, je connais un bon psy sur la 5e Avenue...
★Quel est le caractère de ton personnage? → Connard. C'est le premier mot qu'on met sur le visage de l'allemand quand on vient à le croiser. Bien sûr, c'est un jugement hâtif ! Mais tous les jugements ont une part de vrai, dans le fond, hâtif ou pas. Jamais je traiterai Matthias de connard – en partie car je perdrai mon job en le faisant – mais il faut avouer qu'il l'est sur le bord, un putain de connard. Personnage de la nuit new-yorkaise adulé comme détesté, ça dépend qui on est et quel club on fréquente. Si Matthias vous compte parmi ses gros clients ou ses collaborateurs (entendez : si vous êtes un italien pourris qui deal ou trempe dans la pègre locale et le blanchiement d'argent), monsieur Duller sera particulièrement agréable avec vous. Il se pourrait même que vous ayez une tournée offerte par la maison, chose particulièrement rare dans l'établissement de ce qui semble être un petit homme d'affaire entreprenant. Malheureusement, Matthias collectionne les facettes et les personnages qu'il endosse chaque jour semblent être façonnés par les gens qu'il rencontre et avec qui il communique, échange, ris, pleure... Un véritable caméléon. Bien sûr, demeure des constantes. Il n'est pas vraiment un menteur, il a seulement le sens d'affaire et saît qui peut lui apporter quelque chose et qui il peut renvoyer chier sans craintes de représailles. Déjà, commençons par la face publique du personnage, celle que le plus grand nombre peut être ammené à connaître. Matthias est le patron de la Duller Box, une boite de nuit hupée dans le centre-ville. Véritable lieu de débauche, c'est une véritable usine à gaz qui attire les touristes comme les locaux dans des soirées survoltées et très très bien arrosées. Le gratin de la ville comme le simple fêtard vient se cotoyer dans ce qui est un simple pub la journée. En effet, la boîte de nuit se trouve au sous-sol de l'immeuble, entièrement possédé par les Duller. La journée, on retrouve souvent Matthias dans un coin du bar, buvant son café. Le soir, c'est lui qui distribue les bouteilles de champagnes dans le carré VIP de son club. Ce personnage là est un grand fêtard à grande gueule, au petit soin pour ceux qui ont une carte de crédit gold et prêt à foutre dehors en personne les fouteurs de merde et ceux qui n'ont pas de quoi payer leur consommation. Gare à ne pas bousculer le Roi Duller dans son antre, il en a frappé plus d'un jusqu'à ce que les vigiles ne les séparent pour la survie du client. En effet, même sur son lieu de travail, Matthias est à fleur de peau et répondre à la moindre provocation. Autant dire qu'il ne se laisse pas marcher sur les pieds. Du moins en publique. Car il existe une salle très fermée dans ce club, où même les milliardaires locaux ne foutent pas les pieds. Juste au-dessus des platines du DJ, une loge aux fenêtres teintées intrigue pas mal de visiteurs. Les connaisseurs l'appellent la Chambre Verte, à cause des néons qui l'éclairent. Pantins comme Parrains, petite frappes et grands noms des Familles s'y retrouvent régulièrement dans l'anonymat et le secret. Si Duller est propriétaire de son immeuble et de sa discothèque, il a un patron. Son nom ? Don Antonio. Lui, c'est un vrai connard par contre. Un des rares types dont le cul est lustré par la langue de Matthias. En partie parce qu'il le tient par les couilles, mais surtout parce que c'est son boss. Matthias Duller n'est pas un simple patron de discothèque, c'est un truand. On se demande souvent pourquoi il n'y a jamais de bagarres dans la Box. Surement parce que les troubles-fêtes savent qu'il y risquent leur vie et que ceux qui ont essayés ne sont pas prêt de sortir de nouveau, si ce n'est de leur chambre d'hôpital. Quant aux ennemis de Matthias et Don Antonio... Allons, les mafieux ne s'affrontent jamais en publique. C'est ce que les films veulent vous faire croire, mais tout a lieu dans l'ombre. Aucune fusillade si ce n'est quelques dérapages. La mafia n'a pas besoin de la police pour se purger, chaque nuit crèvent des dizaines de petits parrains et hommes de mains, tués par leurs anciens collaborateurs et leurs rivaux. La police, il la paie pour qu'elle ferme les yeux, tout simplement. Les médias ? Ils dinent avec eux le vendredi soir sur Little Italy. Madame, les vrais privilégiés ici, ce ne sont pas les acteurs qui flambent chez Duller. Ce sont ceux qui chaque jour de la semaine se font sucer par Miss USA et la fille Hilton dans leur club, restent dans l'ombre des starlettes mais empochent leur part sur chaque cachet qu'ils signent. Le crime n'a jamais autant payé que sur les terres du rêve américain. La liberté a un certains goût de corruption italienne et russe, pas vrai ? Ambitieux, Matthias est toutefois frustré, et sa sale gueule vous le rappelle dès votre premier rencard avec lui. Chaque jour il se réveille en se rappelant qu'il est allemand et qu'à cause de ce sang boche dans les veines, il ne serait jamais rien de plus qu'un homme de main bien placé dans les rangs de la famille Di Natali. Il ne serait jamais un capo ni un parrain, rien de tout ça. C'est réservé aux italiens, ces conneries. Il est condamné à se taper les putes roumaines et à regarder Giovanni, son collaborateur, se taper les filles de tous les mafieux de Little Italy. C'est le petit batard. Duller sang-mêlé, “la piccola tedesca” voilà comment on l'appelle dans la Chambre verte. Le petit allemand. Celui qui va tabasser des types pour Antonio, racketter l'épicier du coin le dimanche soir et régler des deals risqués sur les quais. Le type qui fait le sale boulot, en tire une notoriété et beaucoup de fric, mais jamais plus. Pas d'ascension possible, il est déjà au plus haut rang possible pour un “estero”, un étranger, celui qu'a pas de sang rital. Et ça, ça fout le rogne.
Là, je me rends compte que je vous ai montré un parfait connard qui trempe dans le côté obscur de la grosse pomme, le genre de loubard qui vous fait regretter de sortir vos poubelles à 2h du mat' dans la ruelle derrière chez vous. Mais quand vous le connaissez un peu, il peut être un chic type, j'vous jure ! Attendez, laissez-moi réfléchir... Si, je sais. Je travaille pour lui, vous savez, j'suis un peu son garde du corps. En fait je fais tout ce qu'il a la flemme de faire en plus, j'me vois comme son bras-droit, lui il m'appelle sa bonne. Ce type a un sacré sens de l'amitié, même s'il a peu d'amis. J'en fais partie, et il ferait tout pour ses amis. Il joue énormément de ses connaissances et ses... pratiques pour aider ses proches. Il les protège de son travail bien entendu, d'ailleurs les membres de sa famille ignore son véritable boulot hormis son père et son frère. La pègre c'est de père en fils, les femmes sont cachées et protégées de la magouille. Une bouteille de gnôle pour rassurer ses craintes et sa détermination sans faille comme seules armes, si l'on oublie le beretta à son flanc, Matthias est un homme tout à fait normal en fin de compte. Lorsqu'il rentre dans son appartement après avoir frappé et racketté toute la journée, bu et ramasser des chèques toute la nuit, il laisse tomber son apparat de gros dur et observe la ville endormie. Tout l'inverse du double qu'il devient quand il sort de chez lui. L'ironie et les sarcasmes avec lesquels il se couvre devant les autres lui serve de carapace, dissimulant un homme meurtris et dur avec les autres comme avec lui-même. Matthias rêvait d'être un boxeur de haut niveau, à la place il est à la tête d'une entreprise qui blanchie l'argent de la pègre italienne et couvre un réseau de combats clandestins et de putes roumaines. Alors chaque samedi soir, il enfile son costard, se parfume et va se retourner la tête : c'est la maison qui régale. Avec un peu de chance il décuvera dans un canniveau après avoir défoncé le crâne d'un jeune branleur, oubliant un instant qu'à chaque fois qu'il croise son père, ce dernier le traîte de raté, et que toutes les femmes qu'il a aimé l'ont fuies. Alors chaque putain de samedi soir, une bouteille de whisky dans la limo, un join au bec, mon patron m'emmène dans la Duller Box, et on rentre dans la danse. On oublie le temps d'une nuit qu'on est la raclure de ce pays.
Well... It's my story...
L'illégalité est une histoire de famille chez les Duller et c'est tout naturellement que le jeune Matthias fut tourné dès son enfance vers une carrière dans le milieu de la pègre. Non, attendez je la refais. L'illégalité est une histoire d'hommes chez les Duller, et c'est tout naturellement que le jeune Matthias succéda à la place de son père.
Avec plus ou moins de succès... Mais pour comprendre cela il faut remonter quelques décennies en arrière, du temps de Mark Duller. Avant lui, la famille Duller n'avait jamais eu rien de particulier, fils d'ouvrier, Mark était baigné par les idées du mouvement ouvrier allemand dès sa naissance. Ancien admirateur des spartakistes de Rosa Luxembourg, le grand-père de Matthias était obnubilé par la lutte des classes et la révolution prolétarienne, croyant dur comme fer aux promesses du communisme russe. Syndiqué, fortement engagé dans le parti, il n'a jamais réellement pris le temps de s'occuper de ses 5 enfants, ce qui creusa un fossé immense entre lui et Mark. Lui voyait dans le communisme une utopie tâchée de sang mais surtout irréalisable. Un rêve pour son abrutis de père, encensant l'humanisme mais incapable d'élever ses gosses. La famille était pauvre et les salaires de l'époque ne permettaient pas de vivre correctement, surtout quand le seul salaire appuyant celui du père ouvrier était celui d'une mère femme de ménage dans un hôtel pourri. La rue, Mark la connaissait dès ses 10 ans. La manche, les petites arnaques, le gamin s'y donnait à coeur joie. Rusé, il était déjà le leader de ses camarades, une bande de bras cassés qui firent les 400 coups dans les quartiers miséreux de Berlin, marqués par la violence et l'antisémitisme, ainsi que les bombardements des Alliés. Le père de Mark fut déporté dès les prémices du 3e Reich. Il ne faisait pas bon être un rouge de ce temps-là, et la misère s'abattit avec une dureté sans pareille sur la famille qui subsistait tant bien que mal. Les fils les plus vieux partirent au front et ne revinrent jamais, et Mark, pas encore majeur aidait comme il le pouvait sa mère. Il comprit rapidement que c'était dans l'illégalité que l'argent venait le plus rapidement, et avec il devint, après des études rapides et sans grandes valeurs, un fonctionnaire de la toute jeune République Démocratique Allemande. Il était un petit responsable dans la douane et avoir ainsi accès aux autorités frontalières lui permit de monter une petite organisation de contrebande. Le marché noir était alors très prisé, les pénuries et la misère grandissant avec le mode de production communiste qui se révéla être un échec tonitruant en Allemagne de l'Est. Il commença donc à s'enrichir de la corruption et profita grandement des difficultés du pays, prenant soin de ne pas tremper dans les sphères politiques du pays qu'il haïssait profondément, représentant toutes les illusions brisées de son père.
Rapidement, le minable réseau connu un succès grandissant et les ravitaillements illégaux, qui arrivaient par trains, vinrent par voitures, de la frontière, jours après jours, nourrissant Berlin-Est mais aussi son arrière-pays et certaines marchandises allaient même jusqu'aux autres républiques socialistes voisines.
Grâce à son poste, Mark s'offrit même le luxe de quelques séjours à l'Ouest, seul. Pour le business bien entendu. Trouver des approvisionnements étaient durs et l'Allemagne de l'Ouest était son principal fournisseur, car tout y était à foison avec la présence et l'aide américaine. L'histoire des Duller était alors assez proches des familles de la pègre russe qui s'étaient élévés durant le règne communiste et s'étaient nourris de la dépouille du bloc communiste lors de la guerre froide pour faire triompher leurs réseaux et la corruption. Mais tout ne se passa pas comme prévu comme les Duller. C'est dans la banlieue rouge où il habitait que Mark rencontra Lisa Bonucci, sa dulcinée italienne et la mère de Matthias. Elle était une communiste ayant fuie l'Italie avec sa mère sous le régime fasciste, adoratrice de Gramsci et fascinée par l'idéal soviétique. Elle aurait plu à son père, mais c'était surtout son charme méditerranéen, son franc parler et son accent si particulier qui fit chavirer ce ripou de Mark. Elle le prenait pour un simple fonctionnaire et un fervant socialiste ce qu'il affirma de tout coeur à leurs premières rencontres. Rapidement le temps et l'amour fit son chemin, ils se marièrent – civilement cela va de soit – et eurent leurs enfants. Mais durent quitter le pays pour des raisons qui échappèrent longtemps à Lisa. Mark s'était fait épinglé par le Parti. Pour plaire à Lisa, il y avait adhéré et était devenu un militant actif, on s'était donc intéressé à lui et sa petite magouille fut vite dénoncée par ses camarades du parti, avide de reconnaissance du comité central. Les sanctions allaient tomber, la corruption était bien connue mais on pouvait faire de ce petit fonctionnaire un exemple, et Mark le savait. La fuite était de mise, et il profita des derniers jours de son réseau pour partir à l'Ouest. De la Belgique à la France, il atterrit sur la côte d'Azur où il put faire un peu d'argent avec les familles italiennes du coin avant de s'envoler vers la terre de toutes les promesses : les Etats-Unis. Mark ne voulait pas que sa famille vive la même misère que lui, et il savait que c'était le pays de toutes les opportunités. Lisa n'aimait vraiment pas l'idée d'aller vivre au pays des impérialistes, mais même avec tout le sale caractère du monde, on ne faisait pas changer d'avis un Duller.
A cette époque les Etats-Unis se portaient admirablement bien et les immigrés pullulaient à New York, comme depuis la naissance du pays en réalité. Ils s'intégrèrent facilement et rapidement le côté pourris de Mark rejaillis. Il trouva un emploi de videur dans une boîte du centre ville et commença à magouiller avec les dealers locaux. Rapidement, il rassembla une petite bande d'allemands et d'immigrés des pays de l'Est autour de lui, et ils commencèrent à racketter les petits commerçants locaux. C'était la naissance d'une famille, et Mark se voyait déjà parrain. A force de magouiller, son patron commença à le craindre et voulu le virer. On ne le retrouva jamais et Duller racheta l'entreprise, fondant la Duller Box. Repaire de blousons noirs et de gangster, on ouvrit rapidement une boîte de nuit sous le pub qui devait faire les beaux jours de l'allemand. Jusqu'à ce que les Familles italiennes, bien installées, commencent à s'intéresser à ce petit boche qui leur faisait de l'ombre dans certaines banlieues. Commença alors une longue guerre de gangs qui se prolongea tout au long de la guerre froide et vit rentrer dans sa danse de nombreuses mafias, allant des chinois aux viets, aux russes et à ces putains de siciliens. Les allemands étaient bien peu nombreux et comptaient sur leurs hétérogénéités tandis que les autres avaient une armada d'immigrés devenus des petites frappes, issues des prolifiques communautés étrangères de New York City.
Ces activités ne furent jamais cachées à Matthias et son frère, au contraire. Ils furent encouragés à en tirer de la graine : Mark, très dur, exigeait d'eux qu'ils apprennent de la réussite de leur père. Si l'on désirait réussir, avoir quelque chose, il fallait se battre et tout mettre en oeuvre pour l'avoir. Il avait sortis sa famille de la merde, et comptait bien sur leur reconnaissance. Ils perpétueraient le quartel naissant, qu'ils le veuillent ou non. Les Duller naissaient désormais pour ça.
Matthias, son frère et ses soeurs étaient scolarisés dans une école privée, où il apprenait les moeurs américains et à mieux maîtriser l'anglais, tout en continuant à être influencé par sa famille et le milieu de la pègre. Il n'était pas majeur quand il fut impliqué dans ses premiers casses, chantages et transferts d'argent blanchis. On se faisait vite la main.
Il grandit tranquillement, entrant petit à petit dans la machine mafieuse, se laissant intégrer entièrement dans ce monde dont on ne ressortait pas, ou alors, les pieds devants. Il avait des diplômes, un esprit vif, rusé, un corps d'athlète - car il avait commencé la boxe dès 13 ans et continuait de la pratiquer intensivement, un véritable défouloir et une façon de rester en forme et solidement taillé - et une détermination à rude épreuve. Son père serait fier de lui.
Il commença en bas de l'échelle, car on ne pouvait pas être pistonné, ce n'était pas le genre de la maison. Petite frappe, il cotoya la rue, arpenta les ruelles de New York, prit part au racket, à la protection des commerces qu'ils faisaient chanter à divers activités toutes plus lucratives les unes que les autres. Il apprit à tenir une arme, à s'en servir, à ne pas flancher à la vue de sang, à ne pas avoir de remords, de sentiment. Et comme tous, il gravit les échelons, et son père fut fier de lui.
Vint le moment où ses efforts furent enfin récompensés, sa consécration. Le cartel avait besoin d'un numéro 2. Il allait le devenir. Il deviendrait un pion capital au maintien de l'influence des Duller qui régressait de plus en plus. Leurs hommes se faisaient descendre un par un dans les quartiers, les gangs afro américains ne leur faisaient plus confiance et leur place dans les deals étaient menacés. Les allemands n'étaient pas bien vus, et menacés d'extinction. Une famille en particulier les harcelait : les Di Natali. Ceux-là projetaient de racheter la Box, qui était devenue une véritable machine à fric, modernisée par Matthias elle était devenue une boîte branchée. Petit à petit, Mark se retira, usé, laissant les commandes à son fils. Les Duller n'étaient alors déjà plus qu'un gang de seconde zone, qui organisait surtout de la boxe illégale, vendait de la cocaïne coupée aux médocs et du shit aux bourges. Matthias essaya de rentabiliser tout ça en prenant quelques macs sous son aîle, touchant alors au domaine de prédilection des Di Natali : la prostitution d'immigrées roumaines. Ce fut alors le début de la fin pour le jeune Matthias. En tout cas la fin de la pérennité familiale. Les Di Natali bouffèrent complètement le business des Duller, et menaçaient désormais Matthias ainsi que la Box. Il avait deux solutions. Soit il crevait, soit il bossait avec eux. Les Di Natali était une des grandes Familles, une de celles qui formaient les cartels commerciaux de la ville et qui arrosaient le coin en putes et en drogue. Mark n'aurait jamais accepté de baisser son froc devant eux et se serait certainement fait plomber pour ça. Mais Matthias en avait plus dans la jugeotte, et il était ambitieux. Les Duller, seuls, c'était plus rien. Pas d'identité, pas de codes : des parias sans avenirs qui se faisaient grignoter par la pègre fortement communautaire des russes et des italiens. Marcher avec les italiens c'était s'assurer une place au soleil. Ainsi Matthias devint un des poulains de Don Antonio, qui connaissait le potentiel du jeune allemand. Ce dernier s'impliqua et monta rapidement en grade, le capital de sa boite de nuit devenant de plus en plus important. Il devint en une dizaine d'année un des bras armés du Don, mais sans jamais parvenir à devenir son bras droit à cause de son handicap naturel : son sang allemand. Putain de Mark Duller de merde. S'il avait changé de nom et bosser avec les ritals en arrivant aux Etats-Unis, moi et Matthias serions des grands aujourd'hui.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Répondre ici. ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → J'ai déjà joué ici y a quelques temps, j'étais Léo Yusupov, je ne sais pas si on se rappelle de moi. J'avais du partir à cause de soucis personnels (bon ok j'avais été supprimé aux CED) et un gros gros manque de temps ! ★Ce personnage est-il un double compte ? → Nein ★Présence sur le forum → Présence régulière, un post par semaine environs je pense. Plus quand je pourrais, mais activité régulière et passage quotidien quoi qu'il arrive. ★Personnage inventé ou scénario ? → Inventé, et inspiré de mon ancien personnage. Oui, encore et toujours un méchant pourri ★Crédit images → Répondre ici.
Mon exemple de RolePlay:
- Tu vois le problème dans ce monde de dingue Sarah, c'est que les gens sont devenus tellement paranos qu'ils sont prêts à te sauter à la gorge au moindre signe d'hostilité. Putain, il suffit de tirer la gueule en arrivant en ville pour te prendre une balle dans le derch', comme quoi qu'ils t'auraient pris pour un raider. Merde, où est passé l'amour de son prochain ? Enfin, j'imagine que t'en as rien à foutre, toi. Vu ta gueule d'ange, on risque pas de tirer dessus. En tout cas pas avec un flingue. Et quand je penses à tous ces tocards réactionnaires de l'ERGP, qui glorifient la mémoire d'un ordre politique passé... Qu'est-ce que t'en penses toi ?Jake baissa les yeux vers Sarah, tout en posant sa main sur la joue de la petite brune. Aucune réponse ne venait et il sourit doucement, lâchant un début de rire, qui fut stoppé par un soudain et court soupire, le visage de Jake se crispant momentanément avant de se radoucir. - Difficile de penser la bouche pleine. Quand le blondinet entendit le bruit caractéristique d'une fermeture éclaire, et que Sarah se redressa en s'essuyant la bouche, il sut que c'était la fin de sa session. Il s'étira et remit ses lunettes de soleil. Ses lèvres sèches étaient doucement caressées par le souffle chaud de la brune, dont les babines pulpeuses étaient à quelques centimètres seulement du visage de Jake. Une forte odeur de semence s'en dégageait, et il ne put réprimer une légère expression de dégout. Impossible de s'en éloigner pour autant, l'endroit était particulièrement étroit. Quelle idée de se faire sucer dans les chiottes. - Ca fera 20 capsules. Et quelle idée de payer pour ce genre de conneries. Décidément, le monde avait pas tant changer que ça. - Tiens, en voilà 50, paye toi un détartrage en prime.- Un quoi ?- Laisse tomber... Jake esquiva agilement la jeune femme, l'effleurant à peine avant de déverouiller la porte et de sortir des toilettes du rade où il avait dégotté cette fille. Elle faisait pas ça particulièrement bien, c'était cher payé, enfin au moins elle avait la décence de laisser Jake s'écouter parler. Regagnant le bar, il adressa un sourire au gérant qui lui fit un clin d'oeil, avant de prendre une expression plus sérieuse. Il suivit Sarah du regard tandis qu'elle retournait vers l'entrée, attendre ses hypothétiques clients.- Je t'aime bien tu sais gamin, tu devrais éviter mettre ta tuyauterie un peu partout.- Tout est sous contrôle patron. Y a pas meilleur plombier. Il prit une bière, régla l'addition avant de sortir du rade, pas mécontent de son début de journée. La bière à la main et une clope au bec, il se sentit l'espace d'un instant dans la peau d'un cow-boy en sortant du saloon. Deux régulateurs passaient dans le coin, chapeaux vicés sur le crâne, front luisant de sueur et revolvers à portée de main. Jake les observait tandis qu'ils avançaient, avec leur allure de loubards et leurs petits sourires en coins. Les voilà, les cow-boys de la ville. Il ne put retenir un rictus et un soupir moqueur. C'était des bleubites, il les connaissait. La veille ils vomissaient dans les chiottes où Jake et Sarah avaient eu une discussion forte agréable. Ils savaient pas encore ce que c'était de chier dans son froc, quand la proie devient le chasseur. Posant son cul sur les marches de l'établissement, Jake savoura sa dose de nicotine, entre deux rasades de bière. Le soleil était déjà bien haut et tapait fort. Jericho s'activait. Une belle journée en perspective. Il était arrivé la veille et revenait de Denver, où il avait faillis rester d'ailleurs. Trois connards l'avaient pisté sur au moins 3 kilomètres, croyant que lui et Nicole ne les avaient pas remarqués. Il en avait refroidis un pendant la nuit, qui s'était approché en éclaireur, espérant effrayer la brahmine. Les deux autres avaient attendus le matins pour se ruer sur Jake, qui les avaient effrayés en tirant partout sauf sur eux, même s'il aurait bien aimer leur rajouter quelques orifices. Les routes étaient pas très sûres en ce moment, et un peu de repos ne lui ferait pas de mal, et à sa vieille Nicole non plus. Il l'avait laissé au ranch qui s'occupait d'elle à Jericho lors de ses escales. Ils allaient la remettre sur pieds en un rien de temps. Il devait ce chenil pas trop cher à une vieille connaissance qui lui filait pas mal de tuyau en matière de bovins. D'ailleurs lui-même ressemblait à un bovin qu'on aurait voulu passer au grill, mais qui se serait tirer à la moitié de la cuisson. Leeroy Monroe. Ca faisait quelques temps déjà qu'il avait pas vu ce vieux brigand, et il pensait à lui quand un gamin s'approcha. Le pauvre était décharné, il avait le teint maladif et pas l'air très joyeux. Peu d'enfants du coin l'avait en fait. - M'sieur Sigurdson ?Tiens ? Il connaissait ce bon vieux Jake ? Bordel, si même les mioches se mettaient à le reconnaître, en plus de ses créanciers et des types qu'il tannait une fois ivre, ça commençait à devenir tendu. - En chair et en os gamin. Qu'est-ce que tu me veux ? Même si c'était pas une pièce qu'il voulait, il repartirait avec. Peut-être même trois. Il faisait de la peine à voir le mioche, surement un fils de fermier ou de manutentionnaire du coin, qui peinait à nourir ses mioches et sa femme. - Leeroy Monroe m'a dit de vous dire qu'il vous cherche m'sieur, au même endroit qu'd'habitude qu'il a dit, m'sieur.Putain, quand on parlait du loup. Hardboiled avait le don de surgir quand vous ne vous y attendiez pas. Qu'est-ce que ce putain de saltimbanque lui voulait ? C'était surement pour affaires, mais Jake savait qu'avec celui-là, c'était pinte et bonne tranche de rire garantie. Ils se voyaient toujours dans un rade vachement mieux famé et surtout avec beaucoup plus de gnôle, le "Twin's dream" ou une connerie dans le genre. Jake se redressa et jeta sa clope, qu'il écrasa.- Merci gamin. Tiens, voilà pour toi. Le gamin prit la bière et les capsules que lui tendait l'homme avant de le regarder partir, ne sachant que faire de la bouteille à moitié pleine. Maintenant que le gamin le disait, y avait bien un ou deux types qu'étaient venus lui parler d'un Monroe la veille, quand il usait le comptoir du bordel. Mais il était un peu trop raide pour comprendre ce qui se passait, et il ne se souvenait pas non plus s'être battus avec les types, alors ça avait dû être une bonne soirée. Il débarqua rapidement le cloaque à ordures où il savait qu'il trouverait Leeroy. Retirant ses lunettes, il jeta un regard circulaire à l'assemblée, redressant le col rouge de son éternelle veste en cuir. Il ne lui fallut pas longtemps pour repérer le gros bourru au milieux des habitants et poivrots lambdas. Une réplique bien sentie pour attirer son attention, et le tour était jouée. C'était un délice de charier un type que Lee. Une armoire à glace, le saltimbanque. Vu l'épaisseur de ses bras, il avait pas dû être un artiste toute sa vie et casserait le poids léger qu'était Jake en deux en quelques coups bien placés. Mais il avait assez de sereinité pour supporter sieur Sigurdson, son arrogance, ses vannes, enfin, sa langue bien pendue. La majorité des gens qui avaient cette caractéristique appartenaient presque automatiquement au cercle d'amis de Jake, ce qui était d'autant plus vrai pour Monroe, que le jeune homme appréciait particulièrement. Enroulant son bras autour du cou de Lee, Jake passa commande tout en débitant son flot de conneries habituelles. Autour, les clients qui s'étaient momentanément tues devant l'entrée du blond reprenaient leurs conversations et activités diverses et alcoolisées. A peine Jake avait-il entamé son petit déjeuner que la puissante poigne de son acolyte le soulevait du tabouret pour le caler sur une table quatre pas plus loins, dans un coin nettement plus tranquille. Essuyant du revers de la manche le jus qui coulait de sa bouche, et palpant son menton recouvert de graisse, Jake adressa un regard désespéré à Leeroy. Pourvu qu'on lui pique pas sa bouffe, sur le zinc. - Tu viens d'interrompre un steak de brahmine, Leeroy. Un délicieux steak de brahmine, même. Alors qu'est-ce qui me vaut cette invitation, Cendrillon ? T'as fait cramer tes souliers ?
Dernière édition par Matthias Duller le Mar 22 Avr - 0:41, édité 1 fois
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 0:26
Bienvenue j'aime le choix d'avatar
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 0:46
Merci du compliment m'sieur, passez au club un de ces 4
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 1:52
Re-Bienvenue
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 4:55
Re-Welcome, la mafia, c'est la vie ♥
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 10:24
Re-bienvenue parmi nous
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 12:06
Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 13:38
Oh god Statham Le Transporteur Bon retour parmi nous
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 14:23
re-bienvenue chez nous !
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 15:59
Merci à tous de votre accueil.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mar 22 Avr - 19:28
Bienvenu parmi nous ! J'espère que tu te plairas ici!
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 1:53
Re-bienvenue au bercail donc
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 13:04
Re-bienvenue sur le forum
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 13:05
Merci à tous
Invité
Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 16:48
Re-bienvenue sur le forum.
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 19:39
Haan Jason, j'exige un lien
Re-Welcome
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 20:33
Merci de votre accueil ! Enfin nouvel accueil
Avec plaisir pour le lien miss Hawkins !
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Empire State of Mind
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Mer 23 Avr - 23:37
Ta fiche est parfaite, je te pré-valide donc avec plaisir. Un admin viendra t'ajouter à ton groupe, bon jeu parmi nous
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Invité
Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK] Jeu 24 Avr - 5:48
Validé !
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant sur les ballons :
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Sujet: Re: Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK]
Arnaques, crimes et botanique [IT'S OK]
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