Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞
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Sujet: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 7:52
FEAT. LIAM PAYNE
Peter Zechariah Jagger Mayfair-Andersen
21 ans → Né à Berkeley, Californie le 16/06/1993 → Etudiant en arts graphiques appliqués à l'Université de New York + graphiste et dessinateur en free-lance pour des sites web + youtubeur à ses heures perdues. célibataire → hétérosexuel → membre des populars.
And who am i ?
★Quelles sont tes caractéristiques? Sa mère est tombée enceinte à dix-neuf ans, après avoir rencontré son père à UCLA ; ils se sont mariés juste après sa naissance et ont emménagé après leurs études en Californie ✖ son père a quitté sa mère quand il avait cinq ans, est brièvement revenu l’année de ses dix ans avant de rompre à nouveau avec sa mère ; Pete n’a jamais accepté sa présence et refuse de répondre à ses tentatives pour reprendre contact avec lui ✖ il a emménagé à New York quand il avait quinze ans, après plusieurs déménagements de courtes durées à Chicago, Seattle, et quelques mois à Londres pour les besoins de la carrière de sa mère, journaliste puis rédactrice de mode ✖ il est très proche de sa mère, en partie parce qu’il admire le fait qu’elle l’ait élevé seule d’un côté et réussi à mener sa carrière brillamment en parallèle sans jamais passer par une gouvernante ou autre ✖ il a conscience qu’on le voit comme un gamin friqué, mais pour lui c’est l’argent de sa mère, pas le sien, et cela constitue pour lui un rapport très particulier à l’argent ; il n’a accepté que sa mère paye ses études que parce qu’elle lui a montré ça comme un investissement pour qu’il paye sa retraite quand elle serait « vieille, impotente et sénile », selon ses termes ✖ le dessin est sa plus grande passion dans la vie ; il a commencé à griffonner dès qu’il a su tenir un crayon, puis s’est mis à reproduire ses héros préférés pour prolonger leurs aventures ✖ si on lui demande quels sont ses modèles de vie, il répond Bruce Wayne, Peter Parker, et bien entendu Stan Lee ✖ il s’est plus récemment mis au tag artistique, mais il préfère le dessin, il trouve ça plus simple, plus fin et moins salissant ✖ il n’a jamais été un très bon élève, se contentant d’être dans la norme, essentiellement parce qu’il passait ses cours à dessiner dans les marges de ses cahiers ✖ il ne boit que rarement ou en petites quantités; même s’il a un seuil plutôt intéressant de résistance à l’alcool, il devient violent s’il est ivre, ce qu’il veut à tout prix éviter ✖ il rêve de devenir dessinateur graphiste dans un studio professionnel, il a toujours voulu travailler sur des dessins-animés, il adore l’idée de faire rêver des enfants par ses dessins ✖ il n’est pas très famille en règle générale, en particulier parce que la sienne se résume pour lui à sa mère essentiellement ✖ il déteste la pluie depuis qu’il est tout petit, ça le met en rogne pour la journée ✖ la première fois qu’il a vu de la neige, c’était pendant des vacances dans le Montana l’année de ses quatre ans; il a piqué une crise d’hystérie parce qu’il ne comprenait tout simplement pas ce qu’il se passait ✖ s’il devait s’identifier à un animal, ce serait un chien ✖ il est fan de la nourriture de KFC et déteste avouer qu’il raffole du milk-shake à la fraise ✖ petit il avait peur des papillons, surtout les jaunes ✖ il est plus ou moins nyctalope, et arrive à se déplacer dans son appartement sans allumer une seule lumière ni même sans se cogner quelque part; mais seulement dans la nuit, dans le jour c'est une catastrophe ambulante ✖ il s'est déjà ouvert l'arcade sourcilière gauche en cherchant dans un placard ✖ son plat préféré sont les macaronis au fromage, et ce depuis qu'il est assez âgé pour manger solide ✖ il a peur de l'orage, mais il déteste le dire, à ses yeux c'est loin d'être viril ✖ il lui arrive très souvent de marquer des choses sur la paume de sa main, sur son poignet, voire même sur son bras ✖ il rougit facilement mais il déteste qu’on lui fasse remarquer ✖ c'est une vraie tête en l'air; il est incapable de retenir un numéro téléphone, une adresse, une date d'anniversaire, et ne parlons pas du nombre de fois tout bonnement effarant où il perd ses clés ✖ il se déplace plus souvent à skate qu’en taxi dans New York. Il en fait depuis qu’il est tout petit et il trouve ça plus pratique ✖ il aime l’idée d’avoir des enfants jeune, parce qu’en dépit de tout son historique familial, il considère que sa mère ne s’en est pas trop mal sortie dans la vie et avec lui ✖ il est fan de la plupart des franchises Marvel, mais il a un avis bien tranché sur certaines précisément ✖ il ne boit jamais de café, parce que ça ravive son penchant hyperactif, et en plus il n’aime pas ça. Il préfère le chocolat, chaud ou froid ✖ il vit seul et il manque très souvent de se retrouver à la rue car il ne paye pas ses loyers; il a de quoi, mais il oublie tout le temps ✖ il est gaucher ✖ il projette depuis un moment d’adopter un chiot mais une partie de lui a peur de le laisser mourir de faim involontairement il est accro aux nouvelles technologies ✖ il siffle très souvent pour ne pas dire tout le temps ✖ il bronze très facilement et très vite ✖ il ne comprend pas que des hommes puissent fantasmer sur des lesbiennes ; il est loin d’être homophobe mais il trouve que c’est tout simplement complètement suicidaire ✖ il adore les cacahuètes ✖ il est allergique à la menthe et à l’eucalyptus ✖ il a une chaîne de tuto de dessin et de tag sur youtube, qu’il actualise régulièrement ✖ sa plus grande bêtise est d’avoir tagué le mur d’une propriété à Chicago, il en a eu des sueurs froides pendant des nuits entières même s’il n’a jamais été arrêté ou quoi que ce soit.
★Quel est le caractère de ton personnage? Fidèle✖ Pete n’est pas du genre à poignarder les gens dans le dos. Il est même tout le contraire. Empoté quand il s’agit de dissimuler quelque chose à quelqu’un, il est incapable de mentir ou de manipuler quelqu’un sans que ça ne se voit comme le nez au milieu du visage. En général, il se mord la lèvre et tape un rythme de percussion sur la première chose qui lui tape sur la main quand il est gêné. Borné✖ Quand il dit non, c’est non. Forte tête, il l’est depuis tout petit, quand il refusait obstinément de manger ses légumes verts. Colérique✖ héritage de son hyperactivité, sa difficulté à gérer la colère l’a déjà fait passer auparavant pour un type violent, ce qu’il n’est pas foncièrement. Hyperactif✖ Diagnostiqué hyperactif à l’âge de six ans, sa mère l’a inscrit à tous les sports susceptibles de venir à bout de son énergie débordante : tae kwan do, boxe-thaï, boxe française, kick boxing, mais aussi soccer ou natation dans ses plus jeunes années. Si aujourd’hui il est canalisé, il est parfois sujet à des crises d’énergie et d’hyperactivité. Jaloux✖ d’un naturel sociable, Pete s’attache facilement aux gens et il a tendance à en attendre autant de la part de ceux auxquels il s’attache. Gourmand✖ il le reconnait lui-même : il a une hygiène alimentaire déplorable, même si ça le fait rire. Très grand amateur de junk-food et de nourriture mexicaine (même s’il accepte tout ce qui est épicé d’une manière générale), il mange souvent ce qui lui tombe sous la main sans chercher le plaisir de la grande cuisine.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Camille, WILD.DRAGON, 17 ans et demii . ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → des partenariats je crois. Ou le Père Noël, who knows. ★Ce personnage est-il un double compte ? → none . ★Présence sur le forum → 5j/7. ★Personnage inventé ou scénario ? → inventé, like a boss . ★Crédit images → anaëlle + tumblr.
Mon exemple de RolePlay:
→ « On va avoir une petite fille. On. Va. Avoir. Une. Fille. » Et soudain, la phrase d’Ondine tombe immédiatement le parfait résumé de la situation. Elle et moi allions avoir un bébé, et une petite fille. Et il n’était pas question, mais alors pas du tout, qu’elle devienne une petite peste sans cœur et capricieuse. Je ne voulais de ça ni pour elle, ni pour nous. C’était même la dernière chose qu’il nous fallait, un bambin braillard qui nous mènerait la vie dure. Nous avions déjà beaucoup souffert chacun de notre côté, nous nous étions fait souffrir l’un l’autre, pas la peine d’en rajouter. En dépit de mes bonnes résolutions, l’image de moi transformé en père autoritaire me fait frissonner et je retiens un haut-le-cœur. Pas question pour autant de devenir ce genre de type borné. Comme tout, il allait falloir trouver un juste milieu. Et comme bien souvent, je pressentais que c’était ce qui allait dans l’histoire nous demander le plus de travail. « Et je suis sûr qu’elle sera très jolie », je décrète tandis que je la serre contre moi. Déçu, et alors ? Pas besoin pour autant qu’Ondine le sache, ni même qu’elle en vienne à penser que je n’étais plus très chaud pour avoir un bébé. Intérieurement, je retiens un soupir. Je ne devrais même pas faire le difficile. Ma vie prenait le tour le plus fantastique qui soit, j’étais enfin heureux, bien dans ma tête, dans mon corps et dans mes pompes, ce n’était pas le moment du tout de faire le difficile sur le sexe du bébé que nous allions avoir. Nous restons l’espace d’un instant enlacés. Je me sens bien, parce qu’elle est heureuse et que je le suis aussi. Au fond, qu’importe le fait d’avoir un bébé, un appart ou de l’argent, le principal n’était-il pas tout simplement que nous fussions heureux et amoureux ? J’avais si souvent perdu de vue le bonheur simple qu’était d’aimer quelqu’un du plus profond de son âme, de ne vivre que pour elle et de se sentir empli du bonheur le plus intense rien qu’à la savoir près de soi. « Faut lui trouver un prénom à cette gamine, un truc qui colle bien devant Anderson-Casanueva. Et oublie les trucs mixtes. Kennedy, Riley, Rory… Ca le fait pas. », finit par dire Ondine. Je lui souris. Effectivement, il serait intéressant de penser à ça. La plupart des possibilités que j’avais en tête s’avéraient toutes plus horribles les unes que les autres, au point que je choisis de n’en citer aucune à Ondine. « Tu crois pas qu’on a le temps pour ça », je demande en souriant. Après tout, fallait-il se décider, là, maintenant ? J’étais sceptique. « Des gens se décident le jour-même de la naissance des fois. Tu vois, pendant neuf mois — bon, moins pour nous —, tu peux être persuadée que ton bébé s’appellera Dylan, et puis voilà que le jour de la naissance, il a une tête à s’appeler Daniel ou Richard, ou même Phoebe ou Selena. Et après tu ne verras que ce prénom-là, ce ne sera pas possible de revenir en arrière. Tu crois vraiment que c’est ce genre de choses qui méritent d’être décidées à la va-vite ? », je conclus. On avait bien 134 jours pour repeindre éventuellement une chambre d’enfant en rose — quoi que je ne fus pas réellement fan de l’idée —, pourquoi fallait-il se précipiter pour choisir le prénom que notre enfant porterait à vie ? Et puis je n’avais pas envie que nous recommencions à nous disputer maintenant. Ce pauvre agent immobilier en avait suffisamment vu pour cette fois-ci, il était inutile de remuer le couteau dans la plaie. Je lui prends la main. « Je veux qu’on profite de tout ça, sans se prendre la tête », je murmure doucement en la regardant dans les yeux. Sans se prendre la tête. Curieuse ironie, je songe avec amertume. Elle et moi nous avions vécu notre amour le plus simplement du monde, et il avait fallu qu’on prenne la fâcheuse habitude de se prendre la tête pour tout et rien. Nous aurions pu faire fonctionner notre mariage si nous avions fait les choses dans l’ordre sans se précipiter. « Tu vois, à chaque fois on veut toujours aller trop vite, et du coup ça foire tout le temps. Je veux que cette fois-ci, tout soit parfait, comme avant ». Oui, ça ne tenait qu’à elle et moi que tout fut parfait dans cette histoire. Parfait pour toujours. « Epouse-moi », je finis par dire après un long silence. L’espace d’un bref instant, je la fixe avec incertitude. Je ne sais pas pourquoi j’ai dit ça. Il n’était aucunement question d’un remariage depuis que nous avions appris que nous allions voir un enfant. Ni même depuis que nous avions décidé de retenter quelque chose. Rien n’avait été évoqué. Jamais. Ce divorce et ce mariage, c’était le non-dit le plus significatif dans notre relation. Nous n’en n’avions jamais vraiment reparlé, à cœur ouvert, parce que nous savions que c’était encore un sujet sensible en dépit des heureux et récents nouveaux évènements. Mais serait-ce une mauvaise chose pour autant ? N’était-ce pas le bon moyen pour tout reprendre à zéro, pour jouer la carte de la superstition ? Ne pas rester éternellement sur le souvenir douloureux du divorce mais réussir un second mariage. Et mes beaux-parents seraient heureux plus que personne de conduire leur fille à l’autel. Alors pourquoi pas ? Je ne l’avais vu jamais aussi heureuse que la fois où elle avait dit oui devant moi. Et même si le souvenir était entaché par la suite. « Epouse-moi », je répète avec plus de conviction. Je l’entraîne en-dehors de la pièce où nous stagnons depuis un long moment maintenant. « Accepte de reprendre notre histoire avant les drames, donne-nous une chance de tout reconstruire en mieux, dix fois mieux », je poursuis en la regardant longuement.
Dernière édition par Pete Z. Mayfair-Andersen le Ven 9 Mai - 20:00, édité 4 fois
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 7:53
Well... It's my story...
Il y a des mamans qui considèrent que la naissance de leur premier enfant est le plus beau jour de leur vie. Plus encore que leur mariage. Elles sont tellement heureuses qu’elles ne quittent pas des yeux ce qui est, de leur avis, la huitième merveille du monde. Pour d’autres, en revanche… « AAAAAAAAAAAAAH PUTAIN FAITE-LE SORTIR ! « L’infirmière leva les yeux au ciel mais ne fit aucun commentaire. « Poussez encore, on y est presque… » se contenta-t-elle de dire. Pippa se redressa légèrement. « J’AIMERAI BIEN T’Y VOIR TOI « hurla-t-elle. Elle grimaça et retomba sur l’oreiller en gémissant. Elle avait l’impression que son corps n’était plus qu’une douleur générale, tellement elle souffrait. Comment pouvait-on appeler ça le miracle de la vie ? C’était plutôt le cauchemar de la vie ! « Jensen, fais quelque chose je t’en supplie, je vais mourir », gémit Pippa en se tortillant. Jensen fixa sa fiancée avec affliction. « J’aimerai bien Pippa, mais là, sincèrement, je ne peux rien faire », soupira-t-il tandis qu’elle se remettait à hurler et à pousser sous l’injonction de la sage-femme. Qui aurait cru qu’à peine un an et demi après leur rencontre, Pippa serait déjà en train de donner naissance à leur enfant ? Ni l’un ni l’autre, de toute évidence. Pourtant, les faits étaient là ; l’université, la soirée étudiante, la rencontre, le coup de foudre, et pour en finir le premier bébé à dix-neuf ans. Oh, l’un et l’autre avait aimé l’idée d’avoir un enfant assez tôt — tout du moins les premiers jours, avant que Pippa ne se mette à vomir nuit et jour tout ce que son corps mince et longiligne contenait. Pour le reste, ils avaient eu huit mois et demi pour potasser le sujet, Jensen avec la meilleure volonté du monde et Pippa avec une exaspération à peine voilée. Son ventre s’était arrondi semaine après semaine, mois après mois. Les familles respectives avaient fini par se faire à l’idée qu’elles allaient se joindre après la naissance ; pour autant, les Mayfair, la famille de Jensen, fortunée et guindée, avait pincé des lèvres en voyant cette jeune américaine, si belle et si populaire dans le monde du journalisme fût-elle, s’approcher langoureusement du fils prodige. Et puis le bébé avait commencé à pointer le bout de son nez, et il avait fallu faire avec. Pippa attrapa la main de Jensen et la serra, serra, serra, jusqu’à ce que ses doigts dessinent une marque rouge à même la peau de son fiancé, qui grimaça mais ne pipa mot. Cela faisait désormais six heures qu’ils étaient arrivés en catastrophe à la maternité, près de quatre qu’ils étaient dans cette salle, et le temps commençait à s’étirer le plus lentement du monde pour tout le monde. Le dénouement de cette charmante histoire se fit pourtant à une vitesse éclaire ; avec une incroyable facilité si Jensen se permettait de penser cela. Tout se passa très vite ; l’infirmière cria de pousser, Pippa serra les mâchoires et la main, Jensen cligna des yeux, et en un rien de temps une minuscule petite chose toute rose et plissée se mit à vagir dans la pièce tandis que Pippa retombait sur ses oreillers, incapable de se soutenir plus longtemps tellement elle était épuisée. Jensen déposa un baiser sur le front humide de sa fiancée et la serra contre elle tandis que la sage-femme enroulait le nourrisson dans une couverture avant de le tendre à la jeune mère. « Regarde comme il est beau », soupira Pippa avec un sourire épuisé. « Tu as vu son petit nez », sourit Jensen avec des étoiles dans les yeux. « Et ses petites mains, tu as vu comme elles sont petites ? », murmura Pippa en effleurant du bout des doigts le minuscule poing qui faisait à peine plus que son propre pouce.
« Pete ! Chéri, qu’est-ce que tu fais ? » Jensen fixait son fils, tout juste âgé de cinq ans, occupé à déplacer avec la meilleure volonté du monde mais sans grande efficacité le pare-cheminée en métal pour le replacer devant le foyer. C’était la pleine période de Noël, et Jensen l’avait retiré quelques heures plus tôt sur l’injonction de sa femme, qui prétendait que Pete ne pouvait décemment croire que le Père Noël se hisserait par-dessus après avoir déjà eu toutes les peines du monde à s’extraire de la cheminée. Dans la chambre de Pete, Pippa s’était aussi appliquée à recouvrir les meubles de neige synthétique pour le plus grand bonheur de son petit garçon. Jensen, quant à lui, se consolait en se disant que Noël passerait vite et que les choses reviendraient prochainement à la normale — du moins l’espérait-il fortement, très, très fortement. Il avait bien essayé de la faire changer d’avis sur ses grandiloquents projets de décorations mais il était, comme toujours, très difficile de faire changer la jeune femme d’idée — le prénom de son fils le lui rappelait toujours amèrement. Jensen se baissa à la hauteur de son fils qui le fixait d’un air irrité — air qui le faisait ressembler à s’y méprendre à sa mère, par ailleurs. « Papa » , annonça-t-il de sa petite voix décidée. « Je ne suis plus un petit garçon. Mickael m’a dit, pour le Père Noël » , reprit-il après une pause. Jensen arqua un sourcil. Il se sentait peiné que son fils ne croit déjà plus au fameux bonhomme rouge ; il n’avait que cinq ans, après tout. « Ah oui ? » , demanda-t-il, étonné. Pete hocha vivement la tête. « Je sais qu’il ne peut pas passer dans la cheminée, alors il passe par la porte de derrière. Je suis un grand garçon maintenant, vous comptiez me le dire quand ? » , répliqua-t-il, boudeur. Jensen se sentit soulagé et se retenait tant qu’il pouvait pour ne pas rire. « Chéri… » , commença-t-il avec difficulté. Bon sang, il en avait les larmes aux yeux, à force de se retenir. « Oublis pas de la laisser ouverte, Yohan Perkins dit que ses parents ont oublié l’année dernière » , l’interrompit Pete. Jensen fixa en silence son fils et lui sourit. « Promis mon chat, je n’oublierai pas » , déclara-t-il. Il se releva et alla caller le pare-cheminée comme il fallait sous l’œil satisfait du gamin. « Content ? » , demanda-t-il. Pete hocha vivement la tête et quitta le salon d’un pas résolu tandis que sa mère entrait par la deuxième porte. « Jensen, je t’avais dit de déplacer le pare-cheminée » , lança Pippa en fronçant les sourcils. « Ton fils est persuadé que le Père Noël n’entre pas par la cheminée mais par la porte de derrière » , répliqua Jensen en hochant lentement la tête d’un air entendu. Pippa se mit à rire. « Au fait, ta mère a appelé. Apparemment tu lui as promis de leur laisser Pete pour la deuxième semaine pour qu’ils l’emmènent à Aspen » . Jensen cessa de sourire et s’éclaircit la gorge, gêné. Il avait effectivement promis cela à sa mère après qu’elle l’ait harcelé pendant des jours entiers. Sa secrétaire avait d’ailleurs dû se mettre sous antidépresseurs. « J’ai peut-être évoqué quelque chose comme ça, oui » , répondit-il, évasif. « Peut-être ? Tu te fiches de moi Jensen ! Je t’ai dit je ne sais combien de fois que comme je partais pour la fashion week pendant un mois entier en février je voulais profiter de Pete avant ! » , s’écria Pippa, furieuse. « Je pouvais pas lui dire non putain, tu sais comment elle est quand elle veut quelque chose ! » , s’exclama Jensen à son tour. Pippa émit un bruit méprisant. « Oui je le sais, mais c’est ta mère et c’est notre fils, alors je n’ai peut-être pas le pouvoir de décider pour ta mère, mais en ce qui concerne Pete, j’ai tous les droits » , acheva-t-elle, furieuse, en quittant le salon.
« Jensen, tu peux pas faire ça, pense à Pete merde ! », s’écria Pippa en se précipitant dans le couloir à la suite de son mari. « C’est pour son bien que je pars », rétorqua Jensen en enfilant sa veste. Pippa crut que sa mâchoire allait se détacher de son visage. « Tu te fous de moi ? C’est un gamin, il a besoin de son père ! », s’exclama-t-elle encore tandis que les larmes lui montaient aux yeux. « Tu sais bien qu’il n’y a plus rien entre nous », soupira Jensen en regardant sa femme. « Si, il y a un bébé, notre bébé, qui joue dans sa chambre, c’est ça qu’il y a entre nous », s’écria-t-elle en pointant le fond du couloir du doigt. Jensen secoua la tête. « Pippa, tu crois que c’est vraiment mieux pour lui de vivre avec des parents qui n’arrêtent jamais de se disputer ? Tu crois que c’est une vie pour lui ? »« Tu crois toujours tout savoir, moi je pense que la seule chose qui puisse le rendre heureux c’est que son père vive sous le même toit que lui et l’aime »« C’est toi qui a menacé de me jeter dehors la prochaine fois que ça arriverait », rétorqua Jensen de la plus mauvaise foi. « JE NE PENSAIS PAS QUE TU SERAIS SALAUD AU POINT DE ME TROMPER UNE DEUXIEME FOIS », éructa Pippa. Sa dignité lui hurlait de le jeter dehors sans même se sentir malheureuse, sans aucune culpabilité, mais elle aimait cet homme profondément, et ils avaient un petit garçon absolument parfait qui allait se retrouver privé de son père si elle ne faisait pas tout ce qu’elle pouvait pour le retenir. « C’est dur pour moi de me dire que c’est la seule chose que j’aurais dans ma vie », prétexta Jensen. « Une femme et un enfant qui t’aiment ?, demanda Pippa. C’est ce dont tous les hommes rêvent, Jensen ». « Peut-être pas à vingt-quatre ans », murmura Jensen en secouant la tête avant de sortir en claquant la porte.
Dernière édition par Pete Z. Mayfair-Andersen le Ven 9 Mai - 21:41, édité 2 fois
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 7:53
Well... It's my story...
Cette journée de printemps avait débuté avec une routine coutumière au sein du foyer monoparental de Pippa Andersen. Comme souvent à cette époque, elle s’était vue overbookée dès que son réveil avait sonné, n’ayant le temps, entre deux appels, que d’embrasser le petit Pete, dix ans, pendant qu’il mâchonnait des corn flakes d’un air morne. Une fois prêt pour l’école, Pippa sauta dans un taxi pour l’y conduire avant de foncer dare-dare aux locaux tout de chrome et de blanc du journal féminin dans lequel elle travaillait. Après son divorce, cinq ans plus tôt, la jeune femme s’était vue obligée de se jeter à corps perdu dans une carrière qu’elle escomptait prometteuse, dans le but quasi-désespéré de survivre à la séparation qui l’avait littéralement torpillée. Jensen était parti d’un coup, froidement, sans même dire au revoir à son fils de quatre ans. La journée fut longue pour Pete, comme tous les jours, et surtout comme n’importe quel gamin qu’on forçait à se montrer attentif et dont le plus grand défis était de rester assis une heure consécutive sur une chaise. La sonnerie finit par retentir en milieu d’après-midi, et Pete entama dans un trottinement routinier sa marche jusqu’à chez lui, traînant derrière lui, avec une désinvolture toute enfantine, son cartable d’école, tout à sa joie de se dire qu’en rentrant, il allait de nouveau s’atteler à son minutieux travail de dessin pour faire sortir du néant un Batman tout prêt à être colorié et qui rejoindrait sans doute l’escadron d’élite de ses héros préférés dans le tiroir de sa table de chevet. Lorsqu’il monta les escaliers jusqu’à l’appartement, il n’imagina pas que la journée n’était pas, justement, ordinaire. Il ouvrit la porte et fut surpris d’entendre des voix en provenance du salon. Depuis quand sa mère rentrait-elle aussi tôt et avant lui ? « Maman ? », appela-t-il en abandonnant son cartable dans l’entrée. « Pete, mon cœur », s’exclama joyeusement Pippa. « Regarde qui est là », dit-elle encore, littéralement rayonnante, avec un sourire éblouissant. Du plus loin qu’il se souvenait, Pete ne l’avait jamais vue dans cet état. « Salut bonhomme ». Pete écarquilla légèrement les yeux en voyant son père le saluer, à peine trois mètres plus loin. Il avait choisi de classer son père dans la section « indésirables » de sa mémoire, aussi il ne se souvenait pas qu’il lui ressemblait autant, et cela provoquait chez lui une désagréable sensation qu’il ne savait exprimer. Tandis que ses parents le fixaient dans l’attente d’une réponse, Pete se contenta de toiser son père avec hauteur et dédain cet étranger qui avait rendu sa maman si malheureuse. Sans rien dire, le gamin se détourna et alla s’enfermer dans sa chambre en claquant la porte. « Pete, trésor… », avait tenté Pippa en se levant. « Laisse, ce n’est pas grave, avait soupiré Jensen. Je devais bien me douter qu’il ne m’accueillerait pas à bras ouverts ». Ce soir-là, Pete ne dessina pas le Batman de ses rêves. Il resta au contraire allongé sur son lit, à fixer le plafond, s’interdisant de penser, guettant simplement un mouvement de colère, un claquement de porte qui lui indiquerait que sa mère ne se laisserait pas amadouer une deuxième fois — il n’y en eut hélas aucun.
« Ahh nooon, celui-là est à moi », prévint Pete en soulevant le carton des mains de sa mère. « Quoi, encore ? Pete je t’avais dit de noter ton nom dessus pour que ça soit plus simple pour s’y retrouver », soupira Pippa, les mains sur les hanches. « Mais c’est marqué, regarde là », rétorqua Pete en désignant une inscription quasiment illisible sur le coin inférieur gauche du carton. « Il serait bon que tu réapprennes à écrire mon chéri, ce truc-là ressemble plus à une trace de pluie boueuse qu’à ton prénom », le taquina-t-elle en croisant les bras. « Blablabla, je suis un artiste maman, ce n’est pas pour mon talent à maîtriser les pointes et les déliés que je veux être reconnu », déclara Pete en emmenant le carton. « Eh bien tu devrais », décréta Pippa, faussement indignée. De nouveau seule dans le grand salon où s’amoncelaient des dizaines et des dizaines de cartons de tailles, gabarits, formes diverses, elle sentait tout-à-coup peser sur ses épaules sa décision aussi soudaine qu’incongrue. Elle se souvenait encore, avec émotion, du jour où elle l’avait annoncé à son fils, qui arborait à présent quinze années. « Tu sais bien que je te suivrais jusqu’au bout du monde », avait-il assuré avec son beau sourire. Pippa traversa le salon et entra dans la nouvelle chambre de son fils, qui déballait des piles de livres et de CD. « On sera bien ici », murmura-t-elle en enlaçant son grand garçon. « New York nous voilà », déclara Pete avec un sourire en coin. « New York nous voilà », répéta Pippa, se sentant tout de suite plus confiante.
« Maman, je t’aime énormément mais pourquoi tu m’as amené ici ?! », tempêta Pete dans un chuchotement frustré. « Oooh, chéri, arrête de bouder, ils ont des enfants de ton âge », rétorqua Pippa en replaçant une mèche de ses cheveux bruns sur le côté dans sa coiffure impeccable. Pete s’immobilisa, lançant un regard noir sur sa mère, qui se retourna, innocente. « Il n’est jamais trop tôt pour se faire des relations », se défendit Pippa en haussant les épaules avant de le prendre par le bras en direction de l’entrée impérieuse d’une résidence de type coloniale. « Et puis tu es beau comme tout », plaida Pippa. Pete fit la moue, peu convaincu dans son costume sur mesure. Il avait ri au nez de sa mère quand elle avait tenu à lui faire porter un nœud papillon et Pippa avait abandonné l’idée au bout d’une demi-heure de bataille intensive. « Oh, ils sont là, s’il-te-plaît mon cœur, soi gentil, c’est un rendez-vous extrêmement important pour ma carrière et l’avenir du journal », s’empressa-t-elle de chuchoter à l’oreille de son fils en articulant le moins possible. Pete roula des yeux mais se composa un sourire de façade tandis qu’ils gravissaient tous deux les marches au sommet desquels, parfaitement à l’aise dans son rôle d’hôtesse, les attendait Irina Swarovsky en personne. « Irina », salua Pippa du ton très mondain qu’elle empruntait dans ses fonctions professionnelles. « Philippa, répondit chaleureusement Irina du même ton. Je suis ravie que vous ayez pu vous libérer si peu de temps après votre arrivée parmi nous ». « Ne vous inquiétez pas pour ça tout s’est déroulé à merveille, mon fils Peter était très impatient «, assura Pippa avec un sourire éblouissant en glissant son bras sous celui de Pete, qui se força à sourire à Irina. « J’espère que vous vous plairez autant que vous l’espériez. Nos enfants pourront peut-être vous initier à votre nouvelle vie, voilà justement ma fille qui arrive », déclara Irina Swarovsky avec un hochement de tête chaleureux en se retournant. Une adolescente parfaitement coiffée et tirée à quatre épingles se glissa parmi eux avec un charmant sourire d’enfant modèle. « Milena, je disais justement à Philippa que vous pourriez aider son fils à se familiariser avec sa nouvelle vie parmi nous », résuma Irina. « Ce serait un plaisir », assura Milena en croisant le regard de Pete.
Dernière édition par Pete Z. Mayfair-Andersen le Ven 9 Mai - 22:22, édité 2 fois
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 7:53
Well... It's my story...
« Allô Maman ? C’est Pete »« Mon chat, comment ça va ? tu es bien arrivé ? »« Oui maman, je suis bien arrivé. Ca fait un peu bizarre d’être sur la Côte Est, mais je suppose que je vais bientôt m’y habituer »« Je suis désolée de ne pas pouvoir être avec toi »« Maman je vais entrer à la FAC »« Ca n’empêche pas que je me sente coupable de t’avoir laissé repartir à l’autre bout du monde »« Maman, je suis juste à l’autre bout du pays. Ce n’est pas l’autre bout du monde, si on part de l’autre côté c’est même à côté »« Ne joue pas sur les mots, veux-tu ? Tu n’aurais pas pu trouver une FAC par ici ? »« New York est mon rêve depuis que je suis tout gamin, maman »« Ton rêve n’était pas de devenir Batman un jour ? »« Maman, je suis plus un gamin »« C’est à cause de Milena c’est ça ? »« Maman »« Quoi, c’est normal d’être déprimé après une rupture ! »« Je ne suis pas déprimé, maman. Je vais juste entrer à la FAC »« A l’autre bout du monde ! »« Oui, parce que c’est là qu’elle se trouve ! »« Chéri, j’ai été ado et amoureuse avant toi »« Oui, et tu es toujours célibataire »« C’est mesquin chéri, sache-le »« Désolé maman mais parler de ma vie sentimentale avec toi est particulièrement étrange »« Je savais qu’il était question de ça »« Maman »« Mon chaton, vous étiez adorables tous les deux, vous étiez tellement faits pour être ensemble, tu ne veux vraiment pas me dire ce qu’il s’est passé ? »« Des broutilles. Je dois te laisser j’ai des cartons à déballer »« Je t’aime mon chéri »« Je t’aime aussi maman ». Des broutilles, songea-t-il en raccrochant. Et un bébé.
Dernière édition par Pete Z. Mayfair-Andersen le Ven 9 Mai - 22:25, édité 1 fois
Cheyenne L. Pearson
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 12:17
ouuuuh un changement re-bienvenue poulette !
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 12:49
Re-re-re-re-re (j'ai dû en oublier) Bienvenue Cam'
Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 18:41
rebienvenue à la maison
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 19:39
Excellent choix, re-bienvenue sur le forum. Mon cousin. my baby, je nique sa gueule aux vilains.
Par contre, vu que c'est par la mère, il n'a pas le même nom de famille que thathane. Sauf si sa mère est la sœur du père de thathane, on avait pas bien établi tout ça.
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Ven 9 Mai - 22:26
Merci à tous
jimmy; cousiiin problème réglé
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞ Sam 10 Mai - 13:26
Validé !
J'avais lu ta fiche hier avant de me coucher. Youtuber comme Isaac, il nous faudra un lien.
Un système d'intégration est mis en place sur le forum sous forme de flood d'intégration, mélangeant anciens et nouveaux membres, n'hésite pas à t'y inscrire ! N'oublie pas de compléter ta fiche personnage, ton profil et de faire toutes les demandes nécessaire. Si tu as la moindre question ou problème, tu peux bien sur contacter un membre du staff par MP. Nous t'invitons aussi à aller lire ce sujet premiers pas sur le forum Et puis tu peux bien sur voter toutes les deux heures pour aider le forum en cliquant ici:
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Sujet: Re: Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞
Pete ❝ I don’t care what people say when we’re together ❞
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