Sujet: no one ever said it would be so hard + ondine Dim 18 Mai - 18:06
FEAT. SELENA MARIE GOMEZ
Ondine Luciá Andréa Casanueva
22 ans + Née à New York, USA le 27/04/1992+ ex-assistante chez kaufman studio, aimerait percer dans l'audiovisuel, malgré ses brèves études en journalisme, désormais animatrice d'un late show chez z100 célibataire, divorcée + hétérosexuelle + membre des Beauty Queens.
And who am i ?
★ Quelles sont tes caractéristiques? → parle couramment deux langues, l'espagnol et l'anglais + a souvent voyagé entre Barcelone et New-York + elle est pourtant prise de panique à chaque fois qu'elle prend l'avion + préfère Barcelone à NY + a une grosse cicatrice à la jambe et au bras droit -moins importante-, dues à son accident + possède un tatouage au creux du bras gauche : "Andréa", le prénom de sa meilleure amie qu'elle considère comme sa "soeur" et son troisième prénom par la même occasion. + elle s'est récement faite tatouer un "M" sous le sein gauche (sûrement pour "Marcus") + a toujours à son poignet un bracelet avec un petit "L" accroché, le "L" de "Luis" + elle est végétarienne depuis l'âge de quinze ans + grande mangeuse de pancakes, elle a en effet gagné un concours de mangeuse de pancakes durant un séjour au Texas + elle est allergique à l'ananas + les fruits de mer lui donne la nausée + elle a peur des chats + grande fan de café, elle passe la plus grande partie de son temps libre chez Starbucks Coffee + mauvaise conductrice : on dit d'elle qu'elle a eut son permis dans une boite de céréales + ne sait pas mettre du vernis sur ses ongles ; elle n'en porte donc jamais + écologiste dans l'âme qui roule en Prius Hybrib, éteint toujours les lumières derrière elle et fait le tri sélectif + vote toujours blanc car elle n'arrive jamais à se faire d'avis sur une idée + elle déteste aller chez le coiffeur de peur qu'il la râte, elle se coiffe donc elle même, ou laisse Andréa s'en charger lorsqu'elle est de visite à Barcelone + possède une quantité astronomique d'ustensile de coiffure + ne sait que se coiffer elle-même +a un Q.I. supérieur à la normal + s'attache fréquemment les cheveux + on lui dit souvent qu'elle a de beaux yeux + aime quand on l'appelle Lucia+ fume assez régulièrement, ce qui casse l'image de petite fille bien sage que l'on peut avoir d'elle + shopping addict + a toujours rêvé d'avoir les yeux bleus + devient rouge de rage lorsque quelqu'un parle de Justin Bieber ou des 1D + a toujours été tenté par une expérience lesbienne mais n'a jamais eu le courage d'en avoir une + collectionne les timbres + avoir été marié deux jours (seulement) et avoir demandé le divorce à celui qu'elle considèrait comme l'homme de sa vie reste son plus grand regret + elle porte toujours son alliance au bout d'un pendentif + malgré son second accident de voiture et le traumatisme qui allait avec, elle continue de rouler + elle s'est déjà faite une sacrée frayeur en croyant être enceinte + elle est facilement alcoolisée et à l'alcool joyeux et câlin : un vrai bisounours une fois qu'elle a bu + Elle est marraine d'une petite Esperanza, fille de son cousin David : elle fait encore plus d'aller-retour barcelone-ny depuis l'arrivée de ce petit bout. + Ondine fantasme sur Ryan Golsing depuis The Notebook, qui est son film préféré (elle ne compte d'ailleurs plus le nombre de fois où elle l'a vu) + elle a la sale coutume de regarder les dernières pages d'un livre avant de le lire + elle mange constamment sans prendre un gramme + les spoilers ne la dérangent pas et la rendent curieuse + sa chanson préférée restera "The Scientist" a jamais
★Quel est le caractère de ton personnage? + Modeste La jeune femme, malgré qu'elle ait grandit dans une bonne famille bourgeoise et que ses parents aient toujours eu plus d'argent que nécessaire, a su rester modeste. Elle n'a jamais apprécié montré "argent" et a toujours insisté auprès de ses parents pour intégrer une école publique et être en quelque sorte "comme tout le monde", à savoir que ses parents n'ont jamais céder. Ondine n'a jamais aimé se mettre en avant. + Têtue Personne n'a jamais tenue tête à Ondine, et si ce fut le cas, ils s'en sont mordus les doigts par la suite. La jeune femme déteste qu'on lui tienne tête et insiste toujours sur le fait qu'elle a toujours raison (et se trompe la plupart du temps). Lorsqu'elle a une idée en tête, il est souvent compliqué d'aller à l'encontre de celle-ci. Personne n'arrive à lui faire changer d'avis lorsque Ondine croit quelque chose. + Feignante Ondine est une adepte du stricte minimum. Elle ne se foulera jamais pour quelque chose. Etudiante, elle ne faisait que le minimum syndicale, estimant que c'était peine perdue de se lancer dans quelque chose de plus approfondi. Elle abandonne aussi facilement lorsqu'elle n'arrive pas à ses fins. Ses études ont été courtes : elle ne voulait pas passer plus de temps à étudier. Elle regrette désormais sa décision, jugeant que le monde du travail est bien trop fatiguant. Autre exemple : si Ondine a décidé de rester chez elle devant la télé, personne ne pourra la faire sortir. + Rancunière Bien qu'elle ne paraisse pas bien méchante, Ondine peut s'avérer être une vraie peste. Elle n'oublie jamais une crasse et ne pardonne jamais bien facilement.+ Manipulatrice Manipulatrice : mais juste le minimum ! Ondine sait être faux-cul avec les bonnes personnes pour en tirer avantage par exemple. Elle sait comment utiliser un mensonge -et c'est une bonne menteuse!- pour obtenir ce qu'elle veut. Elle n'est pas souvent comme cela, mais parfois, la jeune femme est bien obligée de recourir à ces méthodes. + Impulsive Ondine réfléchit très peu à ce qu'elle fait. On lui a souvent donné le conseil de tourner sept fois sa langue dans sa bouche, sans succès. La jeune femme peut partir au quart de tour et débiter des âneries sans y réfléchir. Elle réfléchit très peu aux conséquences de ses actes. Cela a pour don de la mettre dans des situations quelques peu ridicules + Naïve Crois tout ce qu'on lui dit. Pourrait être qualifier de "Oh ! Honey !" Même si sa mère dont elle est très proche a toujours été là pour qu'elle redescende sur Terre et qu'elle arrête de croire n'importe quoi. + SympathiqueToujours souriante, toujours là pour ses ami(e)s. Elle a tendance à privilégier le bien-être de son entourage au sien. + Mauvaise perdante La brunette ne supporte pas le fait de perdre à un jeu, le plus banale qui soit. Andréa, sa meilleure amie, qu'elle considère comme sa soeur, s'amuse souvent à se chamailler avec elle. La jeune femme boude facilement lorsqu'elle perd... + Emotive Ondine est connue pour pleurer facilement. Elle éprouve beaucoup de compation, si bien qu'elle pleure dans la plupart des comédies romantiques. Elle met aussi beaucoup de temps à se remettre d'une relation amoureuse par exemple. Il lui arrive souvent d'avoir des coups de blues. + Fragile De part son manque de répartie et sa naïveté, Ondine est en fait une jeune fille qui a peur de tout ce qui l'entour. Elle ne supporte pas l'idée même de devoir affronter le monde toute seule et s'est toujours faite aidée dans tous les choix qu'elle a du faire dans sa vie et ses démarches. + Peste sur les bords Enfant unique, elle a toujours été l'enfant roi à qui on a toujours tout céder. Un peu chiante, qui râle souvent, quelque peu capricieuse, voilà ce qu'elle a été pendant toute son enfance : évidement ça laisse des traces. + Autonome Ondine a souvent vécu seule pendant son adolescence, elle a donc du apprendre à se débrouiller seule.
my little secret
★Ton prénom ou ton pseudo & ton age → Morgane ; lions' tears. ; 2014-1996-0,25 ★Comment es-tu arrivé(e) ici ? → tapis volant, j'suis tombée en panne devant le forum, y avait de la lumière, du coup je suis rentrée ★Ce personnage est-il un double compte ? → ² ★Présence sur le forum → 4/7j ★Personnage inventé ou scénario ? → pi de la mort qui tue. ★Crédit images → avatar;bazzart@gentle heart +icon;@lions' tears + others;tumblr + code@WILD DRAGON.( mercicamillejotem )
Mon exemple de RolePlay:
→ marcus anderson + ondine casanueva (rip marine) ; mars 2014 Je n’avais pas hésité à présenter Marcus à mes parents, que ce soit la première fois, ou même la seconde fois ou lors de notre dernier rabibochage. Ils l’avaient toujours accepté, même si cette dernière fois c’était avérée beaucoup plus… tendue. Tout simplement parce que je me retrouvais enceinte de Marcus, après presque l’année de séparation qui avait suivie de notre divorce. Ouais, normal que mes parents ne soient pas très confiants aux premiers abords cette fois-ci. Même s’ils avaient toujours vu en Marcus une personne stable et digne de confiance. Non, ils n’étaient pas réellement au courant de tout ce que Marcus avait pu vivre. Et tant mieux. A force, comme moi, ma mère avait finie par comprendre que ce n’était de la faute de personne, soit ni la mienne, ni celle de Marcus, si nous ne tenions pas ensemble. C’était juste nos caractères forts et quasiment incompatibles qui faisaient que cela explosait souvent. Incompatibles, c’était ainsi que nous étions sur le papier. Mais en réalité, nous étions tellement fous l’un de l’autre, tellement sûrs d’avoir trouvé notre âme sœur, que nous ne faisions que nous battre pour rester ensemble. Toutes les disputes, et puis même les « séparations » ; ce n’était que nos caractères humains, nos faiblesses, nos peurs, qui se manifestaient. Au final, on luttait pour rester ensemble. Et on lutterait encore plus pour notre fille. Marcus quant à lui ne m’avait jamais présenté à mes parents. Pendant une longue période, j’avais cru qu’il pensait juste de moi que je n’étais pas assez présentable, que je n’étais pas le genre de fille qu’on pouvait présenter à ses parents. Et puis j’avais fini par comprendre, que non, c’était bien parce que sa famille était trop compliquée, trop disloquée, qu’elle l’avait détruite. Aloïs, sa mère, son père, c’était autant de souvenirs douloureux qu’il voulait oublier à New York. Qu’il voulait oublier avec moi. Mais ces temps-ci tout changeait. J’avais une bague à l’annulaire gauche, un catalogue de robe de mariée sur la table basse du salon, un livre de prénom comme livre de chevet. On ne pouvait plus réellement faire comme si de rien n’était, on ne pouvait pas oublier une branche de la famille qui constituerait celle de notre fille. Nos deux familles allaient s’unir, même si cette expression était plus digne de l’époque médiévale que du vingt-et-unième siècle. On ne pouvait plus réellement mettre ça de côté. C’était mon ressenti tout du moins. A croire que c’était toujours moi qui provoquais les conflits. En parlant du mariage, des invités, et en demandant pour ses parents. Marcus avait fait la tête pendant une bonne heure avant de revenir, avec un sac, de prendre par le bras et de me trainer jusqu’à la voiture. Je n’avais pas eu besoin de mots pour comprendre : nous partions à Washington. Il allait me faire découvrir sa famille, il allait me faire connaitre son passé.
Et nous ne nous étions rien dit, ou du moins pas grand-chose, pendant les trois premières heures de voiture qui nous séparaient de la capitale. J’avais passé ces trois heures à regarder le paysage défiler sous nos roues, caresser mon ventre qui se faisait de plus en plus gros, à presque apprécier les coups de pieds que me donnait ma fille. Oui, dans un peu plus d’un mois et demi, elle serait parmi nous. Enfin. Celle qui nous avait réunis serait bientôt la. Et peut-être qu’elle finirait par réunir Marcus et sa famille, malgré la haine qui avait pu les séparer. « Dis-moi si tu veux qu’on s’arrête un moment » Il brise alors le silence pensant. On dépasse alors un panneau nous indiquant notre presque arrivé à Washington. Je finis par quitter des yeux la route et regarde Marcus. Il est toujours froid, il parait toujours gêné par ce que je viens de déclencher. Ca m’en rend presque coupable. Même si on ne s’est pas parlé pendant trois heures et demi, je restais naturelle. « Franchement je veux bien. Ta fille appuie sur ma vessie c’est une horreur. » J’ai un petit sourire. Mais apparemment, cela ne fait pas vraiment rire Marcus. On s’arrête alors sur une aire d’autoroute, qui se trouve quelque peu en hauteur, nous permettait de voir un aperçu de Washington. Ce n’est bien évidemment pas la première fois que l’on vient à Washington, et d’ailleurs la dernière fois que nous y étions, au retour, nous avions fini à l’hôpital. Je m’étire en sortant de la voiture. Finalement, au lieu de courir vers les toilettes, je me dirige vers Marcus et tente une approche affective en enveloppant mes bras autour de sa taille. Je me colle à lui comme je peux malgré mon ventre qui prend de jour en jour du volume. « Et il habite où, ton père.. » C’est un sujet tendu, mais je trouve légitime qu’on en parle… Je tente malgré tout de rester tendre. En tant que future femme, je serais son soutien, son roc, comme j’ai toujours voulu l’être.
Dernière édition par Ondine L. Casanueva le Sam 24 Mai - 20:48, édité 2 fois
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Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine Dim 18 Mai - 18:06
Chapitre 1 « I had to find you Tell you I need you »
« Ondine, je veux qu'on l'appelle Ondine. » Vingt sept avril mille neuf cent quatre vingt douze, Julia Carter-Casnueva venait de mettre au monde une adorable petite fille. « C'est pas très espagnole « Ondine », encore moi américain. » s'empressa de répondre le mari de la jeune maman, Iker. Les deux jeunes tourtereaux avaient décidés, afin de concrétiser un peu plus leur union, d'avoir un enfant. Enfant qui avait vu le jour un an jour pour jour après leur mariage, beau cadeau pour un premier anniversaire ! « Et alors ? Ca lui va plutôt bien. Je ne vois pas pourquoi son prénom devrait indiqué quelles sont ses origines... Enfin, d'où ses parents viennent. » Iker rit, même s'il aurait préférer partir de la pièce, vu comme sa femme l'avait vexé. La petite Ondine avait donc pour parents une américaine, new-yorkaise pure souche et un espagnol, originaire de Barcelone. « Oui mais bon, c'est ma mère qui ne va pas être contente... » Julia fusilla son mari du regard. « Elle va vivre avec sa petite fille six mois par an, elle ne va pas se plaindre à cause du prénom que J'ai choisi à MA fille... » En effet, Ondine et ses parents allaient vivre six mois par an à Barcelone, dans la maison voisine à celle de la mère d'Iker et six mois par an à NY, dans leur petit -façon de parler- appartement de l'Upper East Side. C'était le travail de Julia et d'Iker qui les obligeait à se déplacer fréquemment entre les deux villes. Ils travaillaient tous les deux dans le commerce, dans une boite basé à NY et à Barcelone. Autant dire que l'argent ne manquait pas, et que la petite Ondine été presque née avec une cuillère en or dans la bouche. Elle ne manquerait de rien, elle aurait des parents aimants et attentionnés et c'était tout ce qui comptait pour Julia, qui d'après elle, venait de mettre au monde le plus adorable des bébés.
« Ne t'inquiète pas ma chérie, ça sera comme la dernière fois ! Ca va faire peur au début, après on verra les nuages, on regardera deux films peut-être et après tu verras ta grand mère ! » Ondine, trois ans, peur des avions mais bien forcée de grimper dedans pour pouvoir vivre avec ses parents. Ces voyages se répétaient sans arrêt. Les Casanueva pouvaient prendre six fois l'avion dans le mois comme deux fois en six mois. Tout dépendait des affaires, mais ils passaient en gros une moitié de l'année aux états-unis, et l'autre en Espagne. « Aime pas l'avion... » Ca ne déplaisait pas à Ondine, si on mettait à part le fait qu'elle avait une grosse crise d'angoisse -déjà à à son âge- à chaque fois que la petite famille embarquait dans un avion. Enfant unique de la famille Casanueva, elle se permettait déjà de faire des petits caprices. Enfant roi à qui on ne refusait rien la plupart du temps, quelque peu capricieuse et quelque peu peste, déjà à trois ans.
« Cap ou pas cap d'aller en douce dans la piscine des voisins ? » défi lancé par Luis, neuf ans, à Ondine, six ans. Petite fille voulait paraître grande, elle foudroya ses trois cousins du regard, hocha la tête, signe qu'elle acceptait le pari. A vrai dire, c'était la seule fille lorsqu'elle se retrouvait chez sa grand-mère de Barcelone, ainsi que la cadette, il fallait bien qu'elle s'impose. Tandis que lorsqu'elle était à NY, elle n'avait ni cousins, ni cousines, pas besoin de faire des folies. La petite couru jusqu'aux haies qui séparaient son terrain de celui de voisins et se mit à passer par dessus. Elle se retourna, regarda ses cousins l'air de dire « J'ai presque réussi » leur tira la langue puis se mit à courir vers la piscine. Tout ce qu'ils entendirent fut un gros « PLOUF » et une petite fille dont la voix leur était -presque- inconnue qui hurla « PAPAAA, y a la voisine dans la piscine. » Cette petite fille, c'était Andréa, la fille des voisins. Regard gênée de la petite Ondine, qui se dêpecha de sortir de la piscine. Sa robe gouttait et elle hésitait fortement entre partir en courant retrouver ses cousins ou s'excuser au près de la jeune fille qui devait être un an plus jeune de s'être incrustée dans sa piscine. « Eum... Désolé... » La jeune espagnole ne répondit pas. Ondine attendit une réponse, une réaction : rien. « Pour me faire pardonner, on peut peut-être jouer ensemble ? » Et c'est alors qu'un grand sourire s'inscrivit sur le visage de la petite Andréa
« Tu me promets qu'une fois tu m’emmèneras à NY ? » demanda Andréa à Ondine. Les filles étaient désormais respectivement âgée de huit et sept ans. Depuis ce fameux jour où Ondine avait sauté dans la piscine d'Andréa, il n'y avait pas un jour passé en Espagne, où Ondine ne voyait pas la petite blonde. « Promis ! » Une véritable amitié s'était liée entre elle à vrai dire. Ondine avait laissé ses cousins et leurs jeux de garçons pour des vrais jeux de filles et les discussions qui vont avec. « Promis Promis Promis ? » Promettre trois fois, c'était leur truc, à toutes les deux. Cela faisait deux ans qu'elles étaient amies, on aurait dit que ça faisait plus : elles se comprenaient souvent sans même se parler, s'adresser une parole. « Promis promis promis ! »
Dernière édition par Ondine L. Casanueva le Dim 18 Mai - 19:29, édité 2 fois
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Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine Dim 18 Mai - 18:07
Chapitre 2 « Tell me your secrets and ask me your questions »
« Mais dites moi que vous êtes inconscientes ? » Les deux jeunes filles de quatorze et quinze ans se regardèrent puis rirent. Ondine avait emmené Andréa à New York pour les vacances d'été, comme d'habitude depuis trois ans maintenant. « Mais vous n'avez que quinze ans les filles ! » Elles se regardèrent puis rirent encore une fois. Ondine avait surement eu l'idée la plus stupide qu'on pouvait avoir. En même temps Andréa ne l'avait pas du tout empêché. C'était toujours Ondine qui avait les idées les plus stupides. Ondine commença à se gratter le bras gauche, jusqu'à ce qu'Andréa la rappelle à l'ordre. « Mais arrête il a dit de pas toucher ! » La mère d'Ondine se transforma alors en furie. « Un tatouage à quinze ans, mais quel idiot accepterait de faire un tatouage à des gamines ?! » Les deux amies partirent donc en courant dans la chambre d'Ondine, pour éviter que la colère de Julia ne s'abattent sur elle. Et puis, comme si c'était naturel, elles fermèrent la porte de la chambre à clé, sortirent leur déodorant, mirent de la musique puis ouvrirent en grand la fenêtre. Ondine sortit un paquet de cigarette de son tiroir à CD, puis un briquet. Les deux jeunes filles se s'accoudèrent au rebord de la fenêtre et prirent chacune une cigarette. Ah... Les premières cigarettes... « De toute façon, ils comprendraient pas pourquoi on a fait ça... » lacha Ondine entre deux bouffées de fumée. « Ils comprennent pas qu'on est comme des soeurs de toute façon. Ils comprennent pas qu'on s'est promis de rester ensemble toute notre vie. »
« Tu m'aimes ? » Demanda Ondine. Le garçon, nommé Jake, la regarda avec insistance dans les yeux. Il prit son visage entre ses mains. Seize ans, l'âge des premiers amours, des premières fêtes, du lycée... Le lycée, raison pour laquelle Ondine restait désormais à New York les trois quarts de l'année. Julia avait inscrit sa fille dans un lycée privée, afin qu'elle réussisse au mieux ses études, et ait son diplôme haut la main, elle voulait lui assurer un avenir. Ondine ne se rendait en Espagne que pendant les vacances, ne communiquait avec sa meilleure amie que par téléphone ou par webcam, et rarement ces derniers temps. « Bien sur que je t'aime Ondine ! » La jeune fille sourit. « Sinon, on ne serait pas la... » rajouta-t-il d'un ton sensuel. Ondine sourit. L'endroit en question ? L'appartement des Casanueva, occupée par Ondine seule puisque ses parents étaient à Barcelone. Plus particulièrement la chambre d'Ondine, et plus précisément son lit. Ondine commença à embrasser son petit-ami. Celui-ci commença à balader ses mains sur le petit corps fragile de la petite espagnole. Doucement, il commença à enlever le tee-shirt de celle-ci. Il s'arrêta net et eut un petit rictus lorsqu'il vit le tatouage d'Ondine sur le bras gauche. « C'est quoi ça ? An-dré-a » dit-il en articulant et en riant. Elle remit son tee-shirt, croisa les bras et eut un soupir. « Personne... Enfin, c'est mon troisième prénom... » Personne ? Comme si elle avait oublié qui était la personne qui se trouvait à 6177km d'elle, juste parce qu'elles ne se voyaient plus autant qu'avant, qu'Ondine se sentait un peu abandonnée.
« Mais fais moi confiance Luis, je sais conduire. J'aurais mon permis dans pas longtemps ! » Luis soupira et lança les clés à sa cousine. Ondine commença à sautiller de joie. On la laissait enfin conduire un petit peu. La petite brune se mit au volant de la petite voiture de son cousin. Celui-ci se mit côté passager. La jeune fille mit le contact, mit une vitesse, puis commença à lâcher la pédale d'embraillage et à appuyer sur la pédale d'accélérateur. Trop vite. Elle cala, puis rit. Luis la regarda, presque dépitée. « Si tu as ton permis de conduire, c'est parce que tu auras charmé l'examinateur. Allez dégage de là, j'ai envie d'être à l'heure chez Mamie alors laisse moi conduire. » Ondine le regarda méchamment, puis s'exécuta. Elle mit le frein à main, puis sorti de la voiture. « Tu m'as pas laissé faire mes preuves. » dit-elle lorsqu'elle mit sa ceinture de sécurité et lorsque son cousin démarra. « Je sais conduire je te dis, c'est juste que je suis pas habituée à ta voiture... » Luis rit. Il regarda sa cousine. Et rit. C'était dingue comment la jeune femme se vexait facilement. « T'es nulle Ondine, tu sais pas conduire, te cherches pas d'excuses ! » Elle croisa les bras : il l'avait encore plus vexée. « Tais-toi ! De toute façon » Ondine n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Une voiture n'avait pas vu le stop. Une voiture les avait percutés. Un énorme bruit retentit sur cette petite route de campagne. Des bruits de verres qui se brisent, de taule qui se froissent, de pneus sur le macadam, des cris, des pleurs. Et puis plus rien. Les voitures se sont stoppées. Plus de bruits, comme si le temps s'était arrêté. Plus rien ne bougeait. Il y avait juste les moteurs qui fumaient encore.
« Dites m'en plus sur vous Mademoiselle Casanueava, votre CV n'est pas bien parlant à ce sujet. » Ondine eut un petit rictus d'étonnement. C'était bien la première fois qu'on lui demandait ça lors d'un entretient d'embauche, en même temps, c'était l'un de ces premiers. « Eh bien... Je suis née à New York, il y a vingt ans. Je suis enfant unique. Mes parents m'ont toujours dorloté à vrai dire. Je suis leur petite princesse. Je suis très aimée par mes parents, j'ai eu tout l'amour qu'un enfant nécessite, voir plus ! J'ai la chance d'avoir des parents attentionnés. Ils ne veulent que mon bonheur après tout. Si j'aurai voulu être chasseuse de pingouin et tomber enceinte d'octuplés ; ils m'auraient soutenu. Ah, et mon père est espagnol ! J'ai passé une grande partie de ma vie en Espagne, chez ma grand-mère, mes cousins. Mes parents travaillaient, et ils travaillent encore, dans une boite basée à NY et Barcelone. Ne me demandez pas ce qu'ils y font précisément, je serai incapable de vous répondre. J'ai toujours aimé Barcelone, je préfère Barcelone à NY d'ailleurs. En Espagne, c'est tranquille. Métro, boulot, dodo : ça existe pas vraiment là bas. C'était tranquille, on avait l'impression d'être en vacances tout le temps. Et puis l'espagnol c'est tellement beau. Je suis vraiment contente que mes parents aient décidés de m'apprendre l'anglais et l'espagnol.... Et puis, à Barcelone j'étais aussi -en quelque sorte- une princesse là bas. J'étais souvent en Espagne, en tout, six mois dans l'année. J'ai grandis avec mes trois cousins, Luis, Juan et David. Luis, c'était mon préféré, comme un grand frère, il me faisait tellement rire ! Et puis il y avait Andréa, ma meilleure amie a Barcelone. On a fait les quatre cents coups ensemble... Jusqu'à ce que je rentre au lycée. On était moins proche du coup en fait... C'est dommage. Mais je la vois souvent encore ! Vous savez, c'est comme la sœur que je n'avais jamais eu ! Comme Luis était le grand frère que je n'avais jamais eu. On a toujours été très soudés dans la famille. En même temps, mon père a toujours été tourné famille... Donc on était proche mes cousins et moi. Enfin, je m'embrouille là. Si vous me demandez de parler de moi, de tout ce qui me fait, je dois vous parler de Luis. J'en étais vraiment proche. Il n'y avait pas un jour où je ne l'avais pas au téléphone. Comme avec Andréa en fait ! Enfin je m'embrouille encore. J'étais vraiment proche de mon cousin, et puis un jour, on a eu un accident de voiture. Il est mort dans l'ambulance, juste avant d'arriver à l'hôpital. Je m'en suis jamais réellement remise, je pense toujours un peu à lui. Il n'avait que vingt ans. J'ai perdu une partie de moi ce jour là. C'est comme si je perdais Andréa aujourd'hui... Des fois, j'aurais préféré que ça soit moi plutôt que lui. Moi je suis "juste" restée dans le coma pendant trois jours, à cause de l'accident. Luis est mort. Je ne m'en suis toujours pas réellement remise, mais j'avance comme je peux. C'est mon ange gardien maintenant. Je suis sure que c'est parce qu'il a veillé sur moi que j'ai eu mon diplôme. Excepté la mort de Luis, j'ai eu une vie banale, rien d'excitant, de traumatisant. Je n'ai pas grandi dans une famille monoparentale, je n'ai pas eu de père alcoolique, je n'ai jamais touché à la drogue, je ne me suis jamais faite violer. Seule point négatif, je fume. Il faut bien des points négatifs après tout... Non, j'ai eu une vie banale, une belle enfance, une belle adolescente et ma vie d'adulte commence plutôt bien. Je suis heureuse. » Le DRH était... sur le cul. Il rit, regarda Ondine, puis rit encore une fois. « Je vous demandais juste vos hobbies Mademoiselle... » Elle fit les gros yeux, regarda ses pieds, leva les yeux au ciel et eut un sourire forcé pour le DRH. « Il m'arrive de... eum... faire du jogging et eum... Je... Je collectionne les... timbres. »
Dernière édition par Ondine L. Casanueva le Dim 18 Mai - 19:30, édité 1 fois
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Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine Dim 18 Mai - 18:07
Chapitre 3 « No one ever said it would be this hard. »
lien rp Je me réveillais soudainement. Sans raisons particulière. Ce réveil précipité me rappelait quelque chose, pour l'instant j'étais incapable de mettre le doigt dessus. Je n'avais pas le souvenir de mettre couchée, de m'être endormie. J'ouvris les yeux, un tout petit peu. Ce n'était pas ma chambre, que ça soit celle qui se trouvait à Brooklyn ou celle dans l'appartement de mes parents dans l'Upper East Side, ni mon canapé où j'avais l'habitude de m'endormir lorsque j'étais trop fatiguée. Non, c'était blanc. Blanc à m'en faire mal aux yeux. C'était peu confortable, la couverture me grattait les jambes. J'entendis alors un « bip » qui provenait de ma droite. Je distinguais clairement un appareil de mesure cardiaque, enfin, si c'était comme ça que ça s'appelait. J'ouvris les yeux plus grands et touchais tout ce qui était autour de moi. J'étais à l'hôpital. Je me mis soudain à paniquer. Je ne savais pas où j'étais, pourquoi j'y étais. Je me levais tout doucement de mon lit cherchant à comprendre ce qui se passait. Tout était sombre dans mon esprit. Ce fut à ce moment qu'elle franchit la porte vitrée. Elle, ma mère. Elle était vêtue d'un vieux jogging noir tâché par la javel, elle avait une paire de mocassin qu'elle avait ramené d'un voyage en amérique du sud, sûrement. Elle portait le vieux sweatshirt que mon père portait tous les dimanches. Ses cheveux noirs et si bien coiffés d'habitude étaient attachés de façon brouillone en queue de cheval. Sa mine était pâle. Elle commençait à avoir des cernes. Son expression affichait de la surprise. « Oh mon dieu Ondine ! Tu es réveillée ! » Elle s'approcha de moi avant d'hurler « Infirmières ! » Ma mère s'approcha doucement de moi et lorsqu'elle fut devant moi, elle caressa mon visage et déposa un baiser sur mon front. De près, je pouvais encore mieux voir son visage : elle n'était pas maquillée et n'avait pas pris la peine de mettre ses lentilles de contact. Son look, sa mine : elle était partie précipitamment. « Oh ma chérie, j'ai eu tellement peur que tu ne te réveilles pas... » Elle me prit dans ses bras, pour s'assurer que j'étais bien là, je pense. Alors qu'elle me serait contre elle, je crus l'entendre pleurer. Je posais mon bras droit sur sa taille, ce fut la seule façon que j'eus de réagir, la seule façon dont je me sentais capable pour le moment. Cette situation me rappelait quelque chose. Comme si je l'avais déjà vécu. « Oh Ondine... » souffla-t-elle en en me serrant encore plus fort contre elle. Luis. Ca me rappelait Luis. Je fis les gros yeux. Le réveil dans la chambre d'hôpital, ma mère criait au miracle et mon père versant une larme de joie de me savoir en vie. Et ça me rappelait les causes de mon "sommeil" trois ans plus tôt : l'accident. L'accident de voiture qui avait failli me coûter la vie et qui emmené mon cousin. Accident de voiture. « Maman... » soufflais-je avant de me mettre à pleurer. J'étais ici pour les mêmes raisons. Tout revenait. Le flou qui enveloppait mon esprit quelques minutes plus tôt avait disparu. Marcus et moi, dans la voiture, qui étions tout près de la maison. Le chauffard, sûrement alcoolisé, qui n'avait pas vu son stop et qui ne respectait tout simplement pas les limitations de vitesse. Le choc de l'accident, mon cri, nos cris. Et puis, rien. Le noir complet. Marcus. Le visage de Marcus vint à mon esprit. Ma respiration devint de plus en plus forte et irrégulière. Mon coeur battait de toutes ses forces. Non. Je refusais de croire que je pouvais l'avoir perdu. Je ne pouvais pas le perdre, c'était inconcevable. « Maman... Il s'est passé quoi... » lui dis-je, haletante et le visage plein de larmes. Je ressemblais à une enfant apeurée et dépassée par la situation : c'était ce que j'étais. J'espérais qu'elle me parle de lui, comme elle m'avait parlé de Luis, et des conséquences de l'accident. Elle souffla et me serra contre elle. « Accident de voiture. Tu n'as pas de séquelles, peut-être des égratignures. Le médecin avait juste peur que tu tombes dans un coma un peu plus profond. Ca fait trois heures que tu es ici. Ondine j'avais tellement peur que tu ne te réveilles pas cette fois-ci ! » Elle essuya les larmes qui ruisselaient le long de ses joues. Elle savait très bien que ce n'était pas ce que je voulais entendre. Elle savait ce que je voulais, il y avait une connexion entre ma mère et moi. Et puis une mère sait toujours ce que son enfant veut. Elle savait, elle ne voulait juste pas. Mon regard surpris (et à la fois inquiet) la poussa à continuer. « Le conducteur de l'autre voiture est mort sur le coup. Tout ce qu'on sait c'est qu'il était alcoolisé et qu'il n'avait pas de permis. Sur les quatre autres passagers, un est grièvement blessé et les trois autres s'en sortent avec de ridicules cicatrices. » Ce n'était toujours pas ce que je voulais entendre. Elle le savait, elle me le cachait. « Et Marcus ? » Maman soupira. J'appréhendais plus que tout cette réponse. J'avais peur de mourir sur place en entendant la réponse, que mon cœur ne cesse de battre. Mon père rentra soudain dans la pièce. Lui aussi avait du se vêtir dans la précipitation : bas de pyjama, basket de jogging et son vieux pull tricoté main. Ils avaient du sauter dans les premiers trucs qu'ils avaient trouvés quand l'hôpital les avaient appelés. Il regarda ma mère et lui fit un non de la tête. « Quoi non ?! » hurlais-je en m'écartant de ma mère. Les larmes coulaient silencieusement le long de mon visage. Ma mère me prit la main. Non, il ne pouvait pas être mort. Il n'avait pas le droit. Il n'avait pas le droit ! « Marcus est entre la vie et la mort. »
lien rp« J'espère franchement que ça va nous porter la poisse cette fois-ci ! » Et qu'on évitera un accident, pensais-je. Dans le cas suivant, ça ne serait plus un "simple" accident de voiture, mais un crash d'avion, si on suivait ma logique. « Pitié, on a besoin de se reposer et de profiter ! » rajoutais-je en remuant les pieds, comme pour accentuer mon impatience. Je n'avais qu'une envie, récupérer nos bagages à l'aéroport puis prendre un taxi pour aller à l'hôtel, et enfin poser nos valises et dormir. Certes, quatre heures trente d'avion ce n'était pas énorme mais c'était tout de même épuisant de rester assis -et de stresser. Même si j'étais superstitieuse, j'avais accepté avec plaisir la proposition de Marcus qui était de partir en week-end à Las Vegas. Même si ça me faisait un peu peur de repartir vers une destination déjà "connue". Mais on avait tout planifié ensemble, ce coup-ci; Pas de surprises foireuses. On s'était munis de nos ordinateurs portables respectifs et on avait fait des recherches. On avait imprimé des tonnes et des tonnes de feuilles -mon côté écolo en avait prit un coup ce jour-là - et puis on a avait finalement planifier tout notre séjour : nos visites, les restaurants. Tout : pour ne plus se faire prendre au dépourvu. L'avion commença sa descente et je me collais comme je pouvais à Marcus. Tout ce passa bien -comme d'habitude. J'avais cette peur infondée de l'avion. Tous les passagers applaudirent après cet attérissage réussi : sauf moi. J'étais encore paniquée par ce voyage. On sortir main dans la main, Marcus et moi, comme n'importe quel couple. J'étais le genre de fille qui nécessitait de l'attention de la part de son copain, de le sentir constamment contre elle etc. Une fille niaise. « Imagine nos valises elles sont pas dans l'avion, elles sont restées à NY ? » m'exclamais-je en me posant sur le tapis roulant -qui n'avait toujours pas démarré. « Imagine, elles ont prit le mauvais vol ! Enfin pas les valises en elles même, mais les mecs qui s'en occupent. En plus t'as vu comme ils sont délicats avec nos valises... » Le tapis roulant se mit à... rouler. Ce qui me fit quelque peu peur et me força à me lever bien évidemment. Valises dans une main et celle de Marcus dans l'autre, mon homme m'attira vers un banc et m'y fis m'asseoir. Déjà première surprise. Il ne s'installait pas à mes côtés. Et puis... Pourquoi on restait dans l'aéroport ? Marcus s'accroupit devant moi. « Ondine… Je voulais te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi depuis l’accident. Je n’ai pas été facile à vivre, j’en suis conscient, et je sais que t’avais juste envie de m’étrangler par moment, tellement j’étais insupportable » Je rougis puis eu ce petit sourire gêné qu'il aimait tant. Me remercier ? Lui insupportable ? Je ne l'aurais jamais laissé de toute façon. En quelques mois, il m'était devenue essentiel. Je me voyais mal sans lui. C'était ça l'amour, se sentir mal l'un sans l'autre. J'aurais fait, et je ferais n'importe quoi pour lui. On était tous les deux d'accord sur le fait qu'on avait eu des moments difficiles. Mais on les avait surmontés : parce qu'on était un vrai couple. « Bébé... » soufflais-je, émue par ce qu'il me disait. Il eut un moment d'hésitation avant de continuer sa phrase. Quoi ? Il me remerciait juste, non ? Enfin, même s'il n'avait pas réellement à me remercier... « Ondine Lucià Andréa Casanueva » L'énonciation de mon nom complet m'interpella. Non, il ne faisait pas de simples remerciements. Il plongea sa main dans son sac et en ressortit une petite boite. « Veux tu m'épouser ? » Je portais immédiatement mes mains à ma bouche. Expression de la surprise. Cette expression fut accompagnée de petits rires nerveux mais qui semblait tout de même "heureux". Les larmes se mirent à couler, comme ça. Je n'avais pas d'explications, les mots ne voulaient pas sortir de ma bouche. J'avais le souffle coupé. « Veux-tu m'épouser ? » Sa phrase résonna dans ma tête. Je n'étais plus que cette phrase. Cette magnifique phrase. « Veux-tu m'épouser ? » Je ne m'attendais pas à l'entendre avant des années. Je m'étais plutôt imaginer que cela ce passerait dans un restaurant chic que dans sur un banc dans un aéroport -même si ça avait un certain charme, il fallait l'avouer. Marcus semblait prendre peur. En même temps, je ne lui avais pas répondu. « Veux-tu m'épouser ? » Il avait eu un sourire en prononçant cette phrase. Il ne l'avait pas fait dans la contrainte ou je n'en sais rien. Il l'avait fait parce qu'il m'aimait. « Veux-tu m'épouser ? » Je posais mes mains sur ses joues et l'embrassais. Merde, sa réponse. Sa réponse, la réponse à sa demande. Je riais, et pleurais en même temps. Les gens qui nous regardaient devaient me prendre pour une folle. « Oui. Bien sûr que je veux t'épouser. Evidemment ! » Je déposais à nouveau un baiser sur ses lèvres et il se mit à me soulever. Je l'enlaçais, puis il me reposa au sol. Je saisis, sans lui demander, la petite boite dans laquelle se trouvait la bague de fiançailles. MA bague de fiançailles. J'avais du mal à croire que je venais d'accepter de me marier. J'enfilais aussitôt le bijou. « Han... Elle est belle, et puis elle me va bien » lui dis-je tout sourire. Je riais, puis l'enlaçais à nouveau. Je le regardais alors dans les yeux puis posais mes mains sur mon torse. Je prenais cet air sérieux -qui ne m'allait pas du tout. « On va se marier. » Mon sourire était toujours là. « Je vais devenir Madame Casanueva-Anderson. » rajoutais-je. Je ris un peu. Et puis on s'embrassa, comme dans les films. Un vrai baiser de cinéma, un long baiser. Un baiser enflammé qui faisait me faisait ressentir des sentiments à la tonne : de l'amour, de la tendresse et du désir. J'avais des papillons dans le ventre. Ce baiser eut l'effet d'un feu d'artifice. J'explosais à l'intérieur. Ce baiser était une sorte de célébration et me faisait ressentir la même chose que notre premier baiser -de l'année. Et je mettais fin à ce baiser... Parce que ce feu d'artifice avait fait jaillir en moi une idée : « Mi corazon... » Mes yeux se plongèrent dans les siens, ses beaux yeux bleus... « Et si on se mariait ce week-end ? »
lien rp Tous mes efforts étaient concentrés sur l’expression que je devais montrer à Marcus : je devais être froide, méchante et sembler dangereuse, prête à sortir les griffes. Pas du tout moi quoi. Mais la bataille qui allait se livrer était déjà mal engagée pour moi. Mon ex mari ne devait pas avoir mis longtemps avant de comprendre ce que je faisais à quatre pattes, soit l’éviter. En même temps, vu comme la dernière discussion avait finie, il me paraissait naturelle que je cherche à éviter une nouvelle défaite. Mon égo ne supportait de se faire laminer une seconde fois. Mon cœur ne supporterait -pas encore une fois- une telle pression. Il ne fallait pas croire que le fait qu’on ait divorcé, qu’il se soit tiré avec une de mes amies et qu’il se soit envolé pour Los Angeles afin de commencer une carrière dans le mannequinat l’avait fait sortir de ma tête et de mon cœur. J’ai pour idée qu’on ne guérit pas totalement de toutes nos blessures, que les sentiments ne disparaissent jamais totalement, qu’on enfuit juste tout ça au plus profond de nous même. C’était ce que j’avais tenté de faire après qu’il ait quitté New York et que je lui ai souhaité un crash d’avion. Après une bonne déprime de deux ou trois semaines, planquée dans le noir sous les draps en mangeant de la glace, j’avais arrêté de penser à lui toutes les cinq minutes : j’étais sorti du trou après un temps de réadaptation. Et même si je pensais –il faut l’admettre- encore à lui à de rares moments, je n’avais pas envie de reprendre une semaine de congé afin d’exprimer mon désespoir quant à ma vie sentimentale totalement foutue. Froide et méchante, c’était ainsi qu’il devait me voir. Il fallait qu’il sente que cela ne me faisait ni chaud ni froid de me retrouver à discuter avec lui. Même si ma tentative d’évasion gâchait quelque peu l’image que je tentais de lui dévoiler. Et puis pourquoi j’avais engagé la discussion tout d’abord ? J’aurais très bien pu perdre ma dignité, me lever, et partir sans même lui adresser un regard. Mon inconscient avait sûrement eu la bonne idée d’engager la conversation avec l’homme que je considérais, il y a six mois encore, comme l’amour de ma vie. « La pension alimentaire ne peut être exigée que lorsqu’il y a un enfant issu de l’union qui vient d’être rompue. Je me souviens pas avoir laissé quelque chose de ce gabarit derrière moi en partant pour Los Angeles » Et il avait ce ton ironique en disant ça que je connaissais et que je détestais. Je me relevais et passais une main sur mon jean. Je ne daignai même pas lever la tête et préférais tout d’abord remettre ma tenue en place ; pour avoir l’air d’une fille qui s’entretient. Je passais une main dans mes cheveux avant finir par lui lancer un regard noir et lui sourire ironiquement. Je jetais brièvement un coup d’œil au physique de Marcus. Concrètement ? Ce n’était pas celui que j’avais connu et que j’avais aimé au par avant. Il était vêtu de vêtement de marque de la tête au pied : pas les mêmes, bien évidemment et la shopping addict que j’étais, était dans l’impossibilité de les reconnaitre toutes au premier coup d’œil. Et dire que lorsque nous étions ensembles il ne savait pas faire la différence entre Armani et Diesel et qu’il se contentait d’un tee shirt bon marché qu’on pouvait trouver dans n’importe quel magasin. Los Angeles l’avait vraiment changé à vrai dire. Dallila aussi d’ailleurs. Quelle biatch celle là. Rien que d’y penser, j’en avais la nausée. « Ton gosse est caché sous mon sweat shirt. » Lui répondis-je sur un ton tout aussi ironique que le sien. Comme si j’étais enceinte de lui ; ce détail supplémentaire aurait suffit pour gâcher ma vie. « Ils t’ont fait faire du droit à Los Angeles pour que tu puisses m’affirmer que je n’ai pas le droit à une part de tout ce que tu as obtenu grâce à ça ? » Je pointais d’un doigt parfaitement manucuré l’une des nombreuses affiches l’exposant à moitié nue. Qui ne tente rien n’a rien à après tout. Je ne faisais que m’enfoncer et lui montrer quelque peu ma jalousie. Moi, jalouse ? No way. Comme si le fait qu’il soit un mannequin reconnu, qu’il ait participé à des soirées mondaines sur la côte ouest et qu’il se tape des mannequins aussi épaisses qu’un paquet de feuilles A4 puissent me rendre jalouse. JAMAIS. Ou peut être un petit peu… Parce que ma vie présente était aussi animée qu’une soirée disco dans une maison de retraite. Il était normal de jalouser Marcus, n’importe qui rêverait d’avoir la notoriété qu’il avait acquise jusqu’à présent, et puis si ce n’était pas le cas, le penser me rassurait. « Non sérieusement j’ai pas besoin de toi, de ton fric et tout le reste. Je suis très bien sans toi. » MENTEUSE. J’insinuais fortement que je ne pensais plus à lui, que j’étais passée à autre chose ; ma bague de fiançailles accrochée sur une chaine que je portais en permanence me prouvait le contraire ; mon dossier sur mon ordinateur portable contenant toutes nos photos disait « non, franchement, tu penses encore à lui » et surtout, le fait qu’il me déstabilise autant rien qu’avec une seule et unique phrase appuyait encore une fois tout ça. « Tu ne devrais pas être en train de poser à poil sur une plage au lieu d’être ICI ? » Bitchy Ondine. Un pique lancé, un ! Ce n’était certes pas une critique de compétition, mais s’en était une. « D’ailleurs, t’as bien fais de faire retirer ce fichu tatouage. Mon prénom n’avait rien à faire là-dessus » rajoutais-je en le regardant de bas en haut. Comment ne pas le remarquer ? Le tatouage qu’il avait fait un soir de beuverie avait disparu de sa hanche. Oui, curieuse comme j’étais je n’avais pas pu m’empêcher de jeter un coup d’œil. En même temps, ce corps qui faisait baver des tas de lycéennes m’avait appartenu au par avant, j’étais tout en droit de regarder… Même si c'était mon ex-mari.
Dernière édition par Ondine L. Casanueva le Dim 18 Mai - 19:31, édité 1 fois
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Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine Dim 18 Mai - 18:07
Chapitre 4 « Oh take me back to the start »
« Tu ne m’as jamais dis pourquoi tu avais quitté New York aussi brutalement » La question que ma grand-mère venait de me poser me mit immédiatement mal à l’aise. « C’est une longue histoire, abuela. » Je soupirais, espérant que cette simple phrase suffirait à calmer la curiosité maladive de ma grand-mère. Je reprenais place sur le canapé, la mère de mon père à mes trousses. Ouais, à croire que ma curiosité de maladive était finalement un trait de caractère qui se transmettait de génération en génération. Ma grand-mère était encore une belle femme, pour son âge. Elle avait effectivement fêté ses soixante-quinze ans peu de temps au par avant. Typée espagnole, quoi de plus évident. J’avais ses yeux, me disait souvent ma mère. Abuela posa son regard sur le mien, intriguée. « C’est à cause d’un garçon c’est ça ? » J’arquais les sourcils, laissant à ma grand-mère l’occasion de lui faire remarquer qu’elle avait tapé dans le mille. En même temps, mon père n’avait pas du oublier d’omettre à sa mère mes mésaventures sentimentales ; il me le rappelait assez souvent. Sans être méchant, mais il m’en voulait de ne pas avoir plus réfléchit quant au mariage : parce qu’au fond, quand on y réfléchissait bien, c’était de la que tout partait. En vrai, si j’avais quitté New York : c’était à cause de Marcus. « C’est compliqué Abuela… » Mais je la savais têtue. Sûrement trop têtue, comme moi. « C’est pour Andréa aussi, New York, ça lui convenait pas j’te dis. Elle est très bien ici, chez elle, avec son père. Et revoir toute la famille ça ne me fait pas vraiment de mal après tout. » Ma grand-mère soupire, fait non de la tête, comme indignée par ma réponse qui sonne totalement fausse. Andréa est rentrée de son plein gré à Barcelone. J’ai juste emboité le pas, parce que ce n’était tout simplement plus supportable de rester à New York. Et même si tout le monde là bas me manquerait, en particulier Candice, ça faisait trop mal. Je me sentais faible. « Ondine Ondine.. » continue-t-elle de dire en faisant non de la tête. « C’était l’homme de ta vie, tu t’es mariée avec lui non ? » Je ne peux pas répondre. Cette phrase me brise juste le cœur, il est fendu en deux à vrai dire. Marcus. Marcus. C’est Marcus, que je le veuille ou non. J’ai beau lutter, essayer de penser à autre chose, il n’y a que lui dans ma tête, dans mon cœur. On a vécu tellement de choses ensemble. C’est lui. C’est lui, mais le passé nous a démontré que nous n’arrivions pas à nous mettre d’accord et rester ensemble. « Chérie, ta vie n’est pas à Barcelone. Tu n’as pas de travail ici. Ta carrière doit se faire à New York. Tes amis sont à New York. Tu as tout construit là bas. Tu as beau être née ici, tes racines ont beau être là bas, tu n’as rien ici. Et même si ça te brise le cœur de savoir ton ex-mari à quelques kilomètres de toi, sois une femme forte. Arrête de geindre et de pleurer dans le noir. Relève toi Ondine. Tu es une Casanueva. T’es pas une de ces cruches sortie tout droit d’une série télévisée américaine. Tu es quelqu’un de formidable et tu mérites tout le bonheur du monde. Alors maintenant, fais tes valises et part de chez moi. Sois une femme, et bat toi contre toutes les misères que la vie t’a faite et va te faire, Ondine. »
« Alors ? » Je ferme alors la porte, jette les clefs sur le canapé et finis par regarder ma meilleure amie dans les yeux. J’aimerais tellement savoir ce qu’elle pense. Parce qu’au fond, je ne sais pas si elle est heureuse de me revoir à New York en connaissant la raison de mon retour. Allez, si, quand même, c’est ma meilleure amie. « Vu mon air dépité, devine » J’ai pleuré tout le trajet du retour. J’ai les yeux rouges, gonflés, du noir sur les joues, et la voix qui déraille. Parti, adieu, hasta la vista on ne se reverra jamais. La personne qui m’a faite revenir ici n’est plus à New York. Merci aurevoir adieu. Candice finit par voir mon visage, et la pitié que je peux évoquer. Bien qu’elle soit loin d’être un bisounours, elle finit par se lever du canapé et par se jeter sur moi. « Ondine… » J’ai envie de pleurer, de laisser couler toutes les larmes de mon corps, d’ouvrir les vannes et de ne les fermer que quand je me sentirai prête. Mais j’ai l’impression que c’est impossible. Je reste de marbre face à l’élan d’affection d’Eubanks : bras le long du corps, stoïque. J’ai envie de pleurer et pourtant je n’y arrive pas. J’ai l’impression d’avoir une sorte de poids sur les épaules, une boule au ventre et en plus de ça quelque chose qui presse ma poitrine et m’empêche de respirer. Je ne sais pas ce que c’est. C’est presque pire qu’un cœur brisé. Ce sont mes espoirs qui s’envolent, mes espoirs de le retrouver, après un peu plus d’un an après notre divorce. Abuela la dit : si je me suis mariée avec lui, c’était bien qu’il était important pour moi et que je devais le récupérer. A croire que le destin me faisait finalement signe que ce n’était plus la peine de courir après Marcus Anderson. « J’étais partout : dans son immeuble, plus personne, appartement vidé. J’étais dans son bar à la con dans lequel il trainait tout le temps, plus passé depuis quatre mois. Finalement, je suis allée dans son agence de mannequinat et la j’ai eu ma réponse » Je marque une pause. Candice me sert toujours dans ses bras. Quand je raconte tout cela, ça me fait encore plus mal. Vas y ressasse Ondine, tu l’as pas assez fait dans le taxi en revenant. « Il est parti. Ils lui ont proposé un contrat en Russie et pouf, il a dit oui. Apparemment parce que plus rien ne le retenait ici. A cause de moi, il doit poser nu à côté de bouteille de vodka. » Je finis par poser ma tête sur l’épaule de Candice. « J’vais faire quoi moi. Dans ma tête, c’était lui. Ca sera toujours lui. »« Je vais finir par t’en coller une »« J’vais me poser sur le canapé et déprimer pendant quelques mois, si ça ne te dérange pas »« ONDINE » Elle arrête immédiatement notre étreinte. Notre moment. Ceux que nous n’avions plus eu depuis mon départ en mai deux mille treize et mon retour quatre mois plus tard, en septembre, soit il y a trois semaines. « T’es jeune, sans emploi, et destinée à mon avis, à remplacer Ellen Degeneres ou David Letterman. Donc bouge toi les fesses et arrête de jouer l’adolescente niaise de quinze ans qui s’est faite briser le cœur. Ca fait un an ! Je me fiche de ce qu’Abuela a pu te dire. Va de l’avant merde. »
« Semaine prochaine ? »« Nop, je suis à Barcelone »« Ondine, il faudrait penser à assurer la promotion de votre émission. Vous faites des audiences convenables mais nous en voulons plus. Ce n’est pas en disparaissant quatre jours sur sept à l’autre bout du globe que vous arriverez à percer. On croît en vous ! » Je souris, parce que oui, ce type là, qui me fait office de patron, m’a tout de même fait des compliments : le genre de compliment que je ne pensais pas entendre maintenant. Pas à vingt deux ans alors que j’ai eu un coup de chance pas possible d’être prise en tant que co-animatrice. La radio, l’audiovisuel ; damn, ça me bote. « Vous avez besoin d’être plus présente sur New York. » Ca, ça me bote moins par contre. Parce que même si je dois prendre l’avion constamment, flipper à chaque décollage et chaque atterrissage, ça me permet d’échapper à New York, d’échapper à un tas de souvenirs que je n’ose pas encore assumer. Qu’il faudrait que j’assume un jour où l’autre. Peut-être. Sûrement. Bientôt. J’espère. « Je comprends tout à fait mais… » Mais je n’ai pas le courage ni la force bien que je le prétende, à rester dans une ville, bien que très grande, qui me rappelle mon ex mari et l’homme qui était, je le croyais, l’homme de ma vie. « Pas de mais. Vous n’êtes pas assez impliquée dans votre travail et nous ne pouvons pas prendre le risque de ne plus vous voir du jour au lendemain. On croit au renouvellement de votre émission, c’est pour ça que l’on veut faire de la promo. Mais si le patron ne vous voit pas plus, il risque de vous éjecter aussi ! »« J’ai une nièce à Barcelone, de la famille et ils sont très importants pour moi et »« Mademoiselle Casanueva. Kaufman Studio ne nous a pas signalé ce problème d’absence fréquent, enfin de voyage ou appelez cela comme vous le souhaiter. » « Oui mais je suis une nouvelle marraine et vous comprenez et » Non, je suis juste paniquée à l’idée d’affronter la réalité. Faire des trajets appartement-studio c’est suffisant. Plus, c’est tomber inopinément sur des trucs que j’aimerais oublier. J’adore Esperanza, je suis touchée que David m’ait proposé d’être sa marraine ; mais cette gamine n’a pas besoin de moi. J’essaye juste de me convaincre du contraire. Je devrais être chez eux pour son anniversaire, son baptême, noël : pas toutes les semaines. « Au lieu de dépenser votre argent et votre temps sur des vols New York-Barcelone, vous feriez mieux de passer un peu plus de temps à vous investir dans votre métier, mademoiselle. »
Dernière édition par Ondine L. Casanueva le Sam 24 Mai - 21:06, édité 3 fois
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Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine Dim 18 Mai - 18:09
Pour ceux qui se demande, Ondine ne change pas de tête et je change encore moins de personnage. C'est juste que je ne veux pas voir ma Ondine devenir une maman célibataire de peur de faire tourner pour personnage en rond (oui oui j'y tiens à ma Ondine ) du coup, je préfère modifier son histoire : la partie bébé disparait. Ondine est bel et bien revenue à NY en septembre mais a fait beaucoup d'allers et venus
Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine Sam 24 Mai - 21:49
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Sujet: Re: no one ever said it would be so hard + ondine
no one ever said it would be so hard + ondine
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