Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

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Un jour, je suis née. Oui, logiquement et c’est comme quand on dit : il était une fois. Le monde tourne rond mais surtout dans le même sens. L’on vient au monde dans une famille. Parfois elle est parfaite, normal, dissolue ou pire que la famille Adams. Dans mon cas ? Elle était tout ce qu’il y avait de plus normal. Je naquis avec une sœur jumelle, Anaé. Nous vivions à Sydney. Cette ville pleine de kangourou même si on n’en trouve pas partout comme beaucoup le pensent. Une vie des plus simples, un papa, une maman et une sœur jumelle. Nos parents semblaient heureux, je pouvais passer des heures à les admirer tout simplement. Ils étaient mon foyer. Je ne saurais pas réellement expliquer le pourquoi du comment ou la façon dont la vie tourne mais je peux simplement dire qu’un jour je suis née, j’ai grandie et j’ai vécue tout naturellement. Ma vie actuelle ne s’est scellée qu’à partir de celles des autres. Et comment ça ? A vous de le découvrir. Tout a commencé quelques mois après la naissance de mon petit frère !

chapter one, this is my past
une enfance, une adolescence, un départ


Quand je suis né, j'ai été, si surprise que je n'ai rien dis pendant un an et demi ! Du haut de mes petites pommes, je ne comprenais pas encore la vie. Mon petit frère si mignon, si fragile était un enfant malade. On pourrait dire que ça nous prends de vif, une surprise que l’on n’avait pas prévus enfin c’était ce que maman et papa disaient quand ils en parlaient mais c’était tout simplement une maladie. La mucoviscidose. Oui, voilà le mot. A cet âge, je ne pouvais pas le dire. Je pouvais juste m’amuser à courir dans les champs de blés ou sur la plage, sentant ma petite robe d’été voler et passer entre les épis. Quand le docteur s’occupait de mon petit frère, je ne pouvais pas m’empêcher de surveiller qu’il ne lui fasse pas mal. Je ne comprenais tellement pas car je voulais juste qu’il aille bien mais pourquoi devait-il parfois venir à l’hôpital ? Le pauvre puis pourquoi je n’étais pas malade ? Et Anaé aussi ? Je ne comprenais pas. Ma vie se basait de pourquoi. Je n’étais pas comme ces enfants qui ont des réponses à tout. J’étais de celle qui avait vue dans Alf un extra-terrestre et qui se disait simplement que c’était un animal de compagnie. Naïve, je voulais en adopter un. J’étais rêveuse. Je voulais simplement voir le monde, découvrir les secrets de la vie sans pour autant demander trop souvent pourquoi mais au fil des années, je cherchais moi-même les réponses à mes questions avec des comment. Tout s’éclairait, bien plus facilement que je ne pourrais le croire. Les livres à images devenaient des livres à textes. Je me laissais emporter par la lecture. Parfois, je me livrais à l’art. Je prenais un papier, une feuille et un crayon. Je me mettais adroitement à dessiner une silhouette dès ma plus petite enfance et je lui mettais des vêtements. Au début ? Cela ressemble à des bonhommes avec des traits comme l’on fait au pendu mais ça, c’était au début. Un peu après mes 10 ans, papa m’inscrit dans un cours de dessin. C’était une bête salle dans le lycée du coin qui offrait des cours réguliers. Il me disait que ça m’aiderait tout simplement à mieux dessiner mes silhouettes. Dans le fond, je n’étais pas des plus douées dans la matière mais cela m’aidait réellement à me perfectionner. Le dessin prenait tout de même une place importante dans ma vie. J’en oubliais un peu les silhouettes avec les robes de princesses et je me mettais aux portraits. Je pouvais dessiner ma maman et mon petit frère sous toutes les formes. J’hésitais toujours à dessiner ma sœur jumelle car je ne voulais jamais passer pour une égocentrique qui se dessine. Nous nous ressemblions tellement. Je me contentais parfois de dessiner celle-ci qui faisait du patin comme ça, c’était elle mais sans faire un zoom sur son visage. Cela me paraissait tellement plus simple à faire. Je pouvais dessiner au fur et à mesure tellement plus de choses, des animaux, des fleurs, des arbres et des lieux aussi. D’ailleurs en parlant d’animaux, vous savez que je pense compter mes prestations au zoo à 12 fois par mois ? Celui de Sydney, j’y allais bien trop souvent. Je rêvais même d’adopter un kangourou, un koala et un quokka. Oui, le quokka est l’animal auquel l’on me comparait toujours car il affiche un sourire sans cesse. Plus je grandissais et plus je devenais par contre un brin difficile avec mes parents. Disons que je me sentais parfois un peu exilée, un peu à part. Mon petit frère recevait de l’attention et la carrière en construction de ma sœur aussi. J’étais proche d’elle et je finissais même vers mes 16 ans à me mettre à faire ses costumes de scènes enfin de glaces. C’était un peu après que mes animaux et j’en passe ne redeviennent des silhouettes. Cette période où je devenais un peu plus cloitrée dans une bulle. J’avais tendance à répondre à mes parents. Je ne m’entendais plus avec mon père. J’avais l’impression tout simplement de ne plus exister. Parfois je me demandais s’il se rendait compte que j’avais l’impression d’être une erreur. Je me sentais bien loin de ce qu’il désirerait. Ma sœur était une étoile montante et j’étais de celle qui se contentait juste de dessiner dans son coin et étudier. Je voulais tout simplement dessiner, je voulais être styliste. Il ne pensait pas que ce métier soit la meilleure carrière. Dans le fond, je vivais bien, je ne me sentais pas triste et j’avais tout ce que je voulais. Ils étaient de bons parents, je ne pourrais pas le nier mais j’étais aussi loin d’être la fille indigne, j’avais juste des rêves et à force de les voir s’intéresser aux rêves de ma sœur et à ceux de mon frère, je mettais les miens de côté… enfin c’était avant. C’est alors que fut le choix de mon université que je décidais de m’en éloigner. J’avais toujours rêvée de New-York à travers les séries que l’on voit sur la CW. Oui, Gossip Girl mais aussi Sex and the city par exemple. Je rêvais d’être une Blair Waldorf en plus gentille et plus riche mais sans son Chuck tout moche. A l’université, j’arrivais alors à New-York. La grosse pomme. Étudiante à l’école d’art en stylisme, je trouvais aussi un job d’appoint au zoo pour nourrir les animaux après une formation d’été. Ma vie commençait mais cela fait 5 ans que j’y suis, comment s’est-elle déroulée ? Cela peut être tellement complexe mais les premières années furent tout simplement les études, aider ma sœur pour ses costumes et éviter mes parents. Oui, on pourrait dire presque que je suis une fille ingrate mais je m’en fichais. Je ne me sentais pas toujours dans le besoin qu’ils soient présents pour moi. J’étais là pour eux, pour mon frère et pour ma sœur mais je ne cherchais pas l’attention. Je faisais tout simplement ma vie à New-York tout en retournant à Sydney parfois pour être présente. J’allais là pour noël, quelques semaines en été et pour l’anniversaire de mon frère puis celui de ma sœur aussi comme nous avions le même. C’était tout, le reste était de ma vie de new yorkaise. Une vie souple, douce et belle. Je me contentais juste du principal mais tout changea le jour où je rencontrai ma colocataire, Emery. C’était le 18 aout 2013 !

chapter two, encounter with destruction
une rencontre, une amitié, une dérangée

Aimer, c'est donner à quelqu'un le pouvoir de vous détruireOn dit souvent qu’une rencontre peut changer notre existence tel un puzzle ou l’on doit chercher les bonnes pièces, je savais pertinemment que c’était un peu le court des choses. Le suivi. Alors que ma vie dans cette grande ville se passait sans encombre, j’ignorais que cette rencontre allait changer totalement la donne. Tout semblait idyllique ce jour-là. J’étais simplement sortie de chez moi quand une fille aux longs cheveux châtains m’avait accostée. « Bonjour, je m’appelle Emery et toi ? », disait-elle en me souriant, je la regardais avec surprise, un peu l’arbre sous le pied tandis que je me mettais sur la réserve. Parler à des inconnus ne me dérangeait pas mais la façon sans gêne qu’elle avait enfin disons qu’elle n’était pas du tout timide. « Annabeth Woodsburry ! », disais-je alors d’une voix manquant d’assurance ce qui était assez rare chez moi d’ailleurs. Passant une main dans mes longs cheveux, je l’écoutais alors qu’elle me tendait une des annonces que j’avais mise dans le café d’en face. « Tu loues un appartement, non ? », me demandait-elle. J’inspirais doucement, soulagée en fait. Elle n’était pas folle et pas dangereuse, juste enthousiaste ? Je ne réalisais même pas le plus gros de l’histoire. Il n’y avait pas ma photo sur l’annonce, comment m’avait-elle reconnue ? Je ne cherchais pas réellement à comprendre. Je me contentais de lui sourire. « Yep enfin non disons que je cherche une colocataire, elles me lâchent toujours ou lâchent leurs études en fait. Tu es étudiante ? », répondis-je tout simplement. « Non, non, je bosse en fait, disons que je suis nounou et mes employés refusent que je vive dans leur domicile car ils n’ont pas de chambres. Je ne fais pas de bruits, je n’ai pas d’animaux même si je n’ai rien contre et mon café favoris, je l’aromate à un sirop de framboise. Les gens trouvent ça bizarre et égueulasse… et toi ? », avant d’entendre ceci et rire en penchant la tête, laissant une moue de lion. « Non pas vraiment mais cela peut se négocier autour d’un café ? », proposais-je à la jeune fille dont je découvris rapidement les grandes lignes. Emery était une fille tout simplement banale, elle avait grande au Texas et venait d’arriver dans cette ville tout comme moi, elle voulait éviter ses parents. Elle avait décidée l’an dernier d’arrêter ses études, apparemment elle était étudiante en journalisme. Elle n’avait pas vraiment beaucoup d’amis en ville et apparemment, elle était gay. Un détail qui ne me dérangeait pas du tout. Nous avions rapidement parlée de nos vies autour d’un café. Nous avions peu de choses en commun à part des tensions avec nos parents même si les miennes semblaient bien minimes à côté des siennes. Sûrement par ce qu’elles sont minimes. Je décidais rapidement d’acceptée de la prendre en colocataire et nous signions assez vite les papiers. Tout ce qu’il y avait de plus normal. 5 jours après, elle avait emménagée. Les premiers mois se passèrent sans embûches. Bien sûr, cela se compliquait à ma rencontre avec mon petit ami, c’était en octobre. Quelques mois après la rencontre avec Emery. Elle se montrait un peu plus bizarre, elle cherchait mon attention par tous les moyens et elle se rapprochait aussi de notre voisin d’étage. Un jeune homme assez geek qui n’était pas méchant du tout et avec lequel je parlais assez souvent. Je ne voyais rien de ce qui se passait autour de moi. Une des tenues que j’avais préparée pour Anaé avait été détruite apparemment par des cambrioleurs, tout avait été saccagée et même des photos de familles. Je n’avais pas vraiment fais le lien avec Emery. Je ne me rendais pas compte qu’elle pourrait être derrière tout ça. Comment s’en rendre compte ? Les cambriolages étaient courants à New-York. Rapidement, Sean devenait fou. Mon voisin geek. Il parlait de choses étranges et se disputait souvent avec elle. Je remarquais ça mais je me disais que c’était loin d’être mon problème. Je ne voulais pas m’en mêler et Sean ne voulait pas me parler. Ca me tuait. A côté, j’avais mes études et mon petit boulot. Je voulais donner le meilleur de moi-même. Je devais même chercher un stage et recevoir un coup de téléphone mais bizarrement même si j’avais demandée à mon amie de me prévenir si je le recevais, je n’en ai jamais eue.  C’est le 10 janvier 2014 que tout s’éclaircit. J’entendais du bruit sur le toit, cela m’énervait, je n’arrivais pas à coudre en paix. J’y montais alors en voyant Sean et Emery se disputer. C’est alors qu’elle le poussa du toit sous mes yeux. J’accourais en pensant pouvoir l’aider à temps mais je ne vis que sa silhouette sur le sol. Je relevais mon regard vers Emery, effrayée. Elle semblait sombre, noire… « Mais qu’est-ce que tu as fait ? », demandais-je alors en arquant un sourcil. « Qu’est-ce que toi tu as fait ? », disait-elle d’un ton menaçant. « Mais je n’ai rien fais ! », rajoutais-je aussitôt. « Tu es malade… », Maugréais-je. « Ça sera ta parole contre la mienne ! », murmurait-elle avec un sourire sadique. « Si je ne peux pas t’avoir personne ne t’aura. », disait-elle à nouveau. « Pas même ton stupide copain ! Ou ta sœur. », mais que racontait-elle ? Je ne comprenais pas vraiment. Tout s’enchaina ensuite, ce fut sa parole contre la mienne effectivement sauf qu’elle gagna en montrant des preuves toutes plus fausses que les autres comme une lettre de Sean, une conversation de mail et aussi des preuves que ce n’était pas un cambriolage mais que j’avais pétée un plomb. Elle avait envoyé les mails des deux ordinateurs, écrites la lettre, préméditée le meurtre et elle avait aussi mise en scène un pétage de plomb. Elle était cinglée et j’étais prise pour la folle. On m’enferma alors dans un hôpital psychiatrique de New-York.


chapter tree, when you fall, you get up
une chute, une vie sauvée, un monde en paix ou presque


Y a des fois, on aimerait être un poulpe juste pour pouvoir frapper 8 personnes à la fois !On se dit que ce genre de choses n’arrive que dans les films ou que dans votre télévision. On ne peut voir ça que dans les feux de l’amour ou amour, gloire et beauté mais non, cela m’était arrivé. Je me retrouvais dans cet hôpital. J’étais normale, censée. On me donnait des calmants au début, je les cachais quand je les pouvais ou je faisais semblant de les prendre. Parfois on m’y forçait et je les prenais réellement. Les premiers mois étaient difficiles, je me sentais seule. Cela changeait assez rapidement, j’avais un allié. Mon petit ami et ma sœur me rendaient parfois visite, je savais qu’ils me croyaient mais c’était difficile de tout arranger. J’avais du mal à faire en sorte que l’on ne m’écoute. On me disait que je mentais. Je finissais par réussir à ne plus prendre du tout de médicaments. Heureusement car ils me tuaient à chaque fois mes pensées. Je devenais folle en les prenant. Vraiment. Cette situation était invivable, les psychologues ne me croyaient pas, personnes sauf lui, un homme marié et bien trop vieux. Était-il la raison pour laquelle mon petit ami se retrouvait de plus en plus ignoré quand il venait me voir ? Je n’en savais rien mais cet homme m’attirait. Dans le fond, je préférais croire que c’était par ce que j’avais besoin d’attention, j’avais besoin de me sentir aimée et regardée. Regarder quoi ? Aimer quoi ? Une pseudo folle qui se balade dans des pyjamas toute la journée parmi les fous qui parlent aux plantes ? Cela pourrait avoir un côté attrayant voir comique dans le fond. Mais cela n’était rien de ça. Je passais mon temps à regarder la pluie couler le long de la vitre. Je recevais même la visite d’Emery qui arrivait encore à me mettre hors de moi et me faire passer pour la cinglée. J’avais du mal à me déterrer de cette image car comment ne pas passer pour une folle en restant enfermée entre quatre murs ? Il y a quelques jours, on m’a annoncée que j’allais pouvoir sortir et c’est une bonne chose, non ? Oui mais je ne le verrais plus ? Je n’en savais rien. Dans le fond, je m’en fichais.