Quel est le caractère de ton personnage ?
   you terrorized the Big Apple→ Paradoxalement au fait que je sois physiquement très féminine et même dans ma façon de penser, je n'en reste pas moins très caractérielle et une chose est sûr ; je ne me laisse absolument pas faire. Que ce soit face à des hommes ou des femmes, la chose reste la même. Si j'ai quelque chose à dire je n'y vais pas par quatre chemins, ma franchise est ma plus grosse arme. Je suis une jeune femme très sportive, je pratique le Basket depuis jeune et à côté de ça je fais pas mal de jogging, j'ai un très gros tempérament et je suis loin d'être facile à vivre. D'ailleurs, je me demande encore comment mes proches me supportent des fois... Bon, j'ai de bon côtés aussi, évidemment. Je suis très généreuse, je donne sans rien demander en retour, très sociable mais quoi qu'un peu réservé tout dépend la situation. Je suis gentille, je n'ai vraiment pas une âme méchante mais si on me cherche, ou si on cherche à me rabaisser je réponds très vite. Je ne supporte pas passer pour une fille facile, car je suis loin d'en être une. Je suis même plutôt difficile à tous les niveaux, d'ailleurs je peux compter mes histoires d'amour sur les doigts d'une seule main. Non pas que les hommes ne soient jamais assez bien pour moi, je pense juste être trop difficile et que j'en demande trop. Je le sais, je tente de faire des efforts mais mon vécu ne m'aide pas tellement. Bien que grâce à lui, je suis ce que je suis aujourd'hui, mon caractère m'aide à me faire respecter. J'aime être entouré par des personnes sincère, vrai et honnête parce que je le suis moi-même. Les menteurs et autres, ça me mets littéralement hors de moi, je ne supporte pas et c'est exactement ce genre de personne qui peut m'énerver au plus haut point. Pour en revenir à l'amour, je ne suis pas tellement "fleur bleue", mais je ne suis pas non plus totalement fermé. Disons que j'aime être surprise, c'est de cette façon que je m’adoucis complètement et que je m'ouvre davantage. J'ai un répondant très direct et réfléchit, j'ai cloué le bec à pas mal de personnes dans ma vie et les affrontements ne me font pas peur. Malheureusement, mon principal défaut serait l'indifférence vis à vis des gens qui me vexe, même mes proches. Je suis capable de faire la tête durant des jours simplement pour montrer que je suis blessé, voir même vexer, quitte à perdre la personne. Ceci est mon plus grand défaut, après mon impulsivité et mon perfectionnisme.
   

Well... It's my story !
   and as charming as sad as it is, plays !
   it does not begin with once upon a time

---

Des gens vous parle de leur enfance simplement parce qu'ils en sont fier. Ils ont vécu des choses magnifiques, inoubliables et qui a fait de leur enfance une enfance heureuse. J'aurais pu en parlé également, vous dire que j'ai vu le jour dans une famille nombreuse et épanoui mais malheureusement, ça n'a pas aussi bien commencé. La seule chose que je connais sur ma naissance, c'est la date, et la ville. Je suis née le 10 mars 1990 à New-York, et c'est tout. Je ne connais pas mes parents, je ne sais même pas à quoi ils ressemblent et ni mes racines. Dès ma naissance, on m'a laissé dans un orphelinat ou j'ai grandi jusqu'à mes 6 ans. Je n'ai quasiment aucun souvenir de cet endroit, à part les repas servit sur des grandes tables avec les autres enfants. Et cette sensation... Cette sensation de chiens en cage. Des familles viennent vous voir, ils vous regardent sous tous les angles pour voir si vous correspondait à ce qu'ils recherchent. Et si vous correspondaient pas, ils passent à d'autres enfants et on vous demande de retourner dans votre chambre. Et ce fut ainsi tous les jours. L'attente, l'espoir, la déception, puis le miracle. Le miracle lorsqu'une famille viens vous voir et que le courant passe. Je me souviens être descendu dans la grande salle de "rencontre", et j'ai vu ces deux personnes. Rapidement, je me suis senti gênée et jugé, et puis ils m'ont sourit, cela à fait toute la différence. Ils m'ont souri, si sincèrement, si réel que je ne voulais déjà plus les quitter. Et je me rappel qu'il y avait aussi un garçon, de 10 ans déjà. Il avait été aussi adopté et c'est sûrement pour cette raison que je me suis sentie à l'aise rapidement. J'ai beaucoup discuté avec les parents, la mère n'arrêtait pas de tresser mes longs cheveux noirs tandis que le père me posait pleins de questions, et le garçon me traité déjà comme sa petite sœur. Et je suis parti avec eux.


Deux années plus tard, j'étais la petite fille la plus heureuse au monde. Je suis née sans personne, et voilà que je me retrouvais dans une famille parfaite, avec des parents et un frère. J'étais devenue comme toutes ces petites filles de 8 ans, heureuse, joviale et pleine de vie. A l'école, je travaillais bien pour que mes parents soient fier de moi, parce que je les adorais tellement. Ils disaient toujours qu'ils étaient fier de moi et Jamie, mon frère. Nous faisions pleins de choses ensemble, mais si il y a bien une chose dont je me souviens c'est le Basket Ball. Mon grand-frère n'arrêtait jamais d'y jouer avec notre père. Alors ça m'arrivait très souvent de jouer avec eux, c'est même Jamie qui m'a apprit à jouer, parce que je voulais vraiment apprendre. Et souvent, nous nous rendions à des matchs de Basket. En faite, dès qu'il y en avait nous y allions. Je voulais toujours y aller avec eux, parce que c'était des moments familiaux que j'adorais plus que tout au monde. Je sortais avec une famille, ma famille. Je pouvais tenir la main à mon père tout en me sentant à l'aise, et normal. Nous rigolions beaucoup, parlions de tout. Je n'avais plus cette sensation de chiens en cage, je possédais une famille, une maison, des amis, j'avais tout ce dont j'avais rêver depuis longtemps. Les années passèrent, je vivais normalement, mes parents m'avaient même inscrit dans un club de danse. J'avais eu envie de faire de la danse, je regardais beaucoup ça à la télévision. Je m'éclatais à mon club de danse, mais la chose que j'adorais le plus, c'était que mon frère m'y amène et revienne me chercher à chaque fois. A ce moment-là, j'aurais du comprendre. Mes parents ne rentraient pas avant qu'il fasse nuit, et le matin ils partaient bien avant qu'il fasse jour. De ce fait, mon frère s'occupait de moi quasiment tout le temps, c'est pour ça qu'il m'amenait à la danse, à l'école, etc. Mes parents ne faisaient que travailler, mais pour moi c'était normal, tout le monde disaient que les parents devaient travailler, c'était le but de la vie. Sauf qu'à ce point là, c'était que forcément quelque chose clochait. Et ça s'est avéré être vrai. Lorsque vous êtes à l'orphelinat, on vous en parle par obligation, mais tout le monde espère que ça n'arrive jamais. Mais ils l'ont dit " quand ça arrive, c'est toujours douloureux " et ils n'avaient pas tord.  Mon père avait fini par perdre son travail, et le salaire de ma mère ne suffisait plus. Ils n'avaient donc plus les moyens de s'occuper de nous, retour à l'orphelinat. J'ai eu peur, tellement peur. J'ai pleuré, je ne voulais pas qu'ils m'abandonne mais c'est de cette façon que je l'ai pris. Un abandon, un deuxième abandon. On m'enlevait mes parents, mais une chose était sûr, je ne voulais pas qu'on m'enlève mon frère. Pas lui, pas Jamie. On s'était fais abandonné tous les deux, je ne voulais pas être sans lui. Il était devenu tellement de choses en quatre ans, c'était mon frère, quoi qu'il se passe et quoi que les gens en disent. De ce pas, nous sommes retourné à l'orphelinat mais nos dossiers disaient la même chose : à adopter ensemble, si non rien. Bon, c'était pas dis de cette façon mais ça voulait clairement dire ça.

A partir de 12 ans, j'ai connu des dizaines, voir même plus de familles. Sans aucun succès, je souffrais énormément. La seule et première famille que j'ai connu m'avait lâchement abandonné pour des raisons peut-être valable, mais pour moi elles ne l'étaient pas. Je leurs en voulais énormément, même quatre ans après, même des années après je leurs en voudrais toujours je le savais. Malheureusement à partir de là, je me suis forgé un caractère difficile, j'étais plus la petite fille douce qui s'accroche trop vite. Et je pense que c'est en parti à cause de ce caractère que les autres familles nous ont vite lâché mon frère et moi. Pourtant, j'avais besoin d'une famille, c'était ce dont j'avais besoin. On a tous besoin d'une famille pour grandir, pour les valeurs, pour le droit chemin. Mais vous savez quoi ? Plus les jours avançaient, plus je pensais que ma seule famille, c'était mon frère. Lui était là, il ne m'avait jamais abandonné et je savais qu'il ne le ferait jamais. Un lien fusionnelle s'était installé entre nous, même si nous avions aucun lien du sang, il était mon frère. On avait la même histoire, c'était éternel. De ce fait, toutes les familles ou nous sommes allés je m'en fichais presque, seul lui comptait. Du moment qu'il était là, je m'en fichais totalement. J'avais arrêté la danse, mais mon frère lui continuait de jouer au Basket. En faite, c'était devenu son échappatoire, je le savais. Il rentrait tard le soir uniquement parce qu'il se tuait au Basket, et moi je passais des heures entières à le regarder. Et parfois même à jouer avec lui, parce que j'avais gagné un haut niveau grâce à lui. Certes, pas aussi haut que lui, mais je me défendais très bien.  Après être passé 5 ans dans différentes familles, je me souviens d'un jour. Un jour magnifique, le meilleur jour de ma vie. Oui, parce que quand j'ai été adoptée par la première famille, ça ne compte plus, plus maintenant. J'avais 17 ans, mon frère 21 ans, et nous n'avions toujours pas de famille. Or, lui était majeur et donc il pouvait m'adopter. Oui, c'est très bizarre à dire, mais mon frère a pu m'adopter grâce à sa majorité mais cela ne fut pas la meilleure nouvelle. Il nous avait prit un appartement dans le Bronx, moins élégant que les maisons que nous avons connu, mais cela suffisait largement pour moi. A 17 ans, je vivais donc avec mon frère, j'étais la plus heureuse du monde. De cette façon au lycée, j'ai décidé d'avoir les meilleures notes possible pour qu'il soit fier de moi, je voulais l'aider au maximum parce qu'il en faisait énormément pour moi. Fini l'orphelinat et les gens que je ne connais pas, je vivais dans un petit appartement, avec ma chambre et mon frère. Cela me suffisait amplement.

Les débuts se sont passés tranquillement, mais quelque couacs finirent pas arriver. Comme cette fois ou je suis rentré du lycée et qu'aucune lumière ne voulaient s'allumer. Pas trop inquiète, je me suis simplement dis que le courant avait sauté mais je ne savais pas d'ou ça venait, j'ai donc préféré attendre le retour de Jamie pour faire quoi que ce soit, et naturellement je me suis rendu à la salle de bain pour me doucher. Mais là aussi, l'eau chaude ne coulait plus. Je commençais réellement à me demander ce qu'il se passait, et de cette façon lorsqu'il est rentré je lui ai dis, totalement apeurée. Il m'a promit que tout s'arrangerait et je l'ai cru. Si j'avais su dés le départ qu'il allait dealer, croyez-moi que j'aurais arrêter l'école pour me trouver du travail, n'importe lequel. Seulement je l'ai su qu'après, et je ne pouvais pas l'en empêcher. Je priais juste tous les soirs pour qu'il ne lui arrive rien et que tout s'arrange. Au lycée, je faisais du mieux possible pour ramener les meilleures notes, chose pas très facile car ça ne m'a jamais réellement intéressé, mais j'avais besoin d'essayer d'aider mon frère. Et par chance, j'obtiens mon diplôme, pas haut la main, mais je l'avais et c'était le principal. Et j'étais encore plus fière de moi de savoir que Jamie l'était également. D'ailleurs, les choses s'arrangeaient peu à peu, puisqu'un soir il rentra à la maison en m'annonçant que son entraîneur l'avait envoyé dans une équipe professionnel. J'étais tellement fière de lui à mon tour, il adorait tellement le Basket que ça ne pouvait que lui faire du bien, à lui, et à moi. La vie nous souriait enfin. Et puis, je ne pouvais pas m'empêcher de me dire que c'était génial d'avoir un frère basketteur professionnel, parce qu'en soit, oui c'était complètement génial. J'adorais l'idée, mais malheureusement suite à un accident et une blessure au genoux, il ne put jamais mettre un pied sur un terrain en tant que professionnel. Mais il obtient tout de même une place en tant qu'entraîneur pour l'équipe de Basket Ball des Knicks, la plus grosse équipe de la ville, là même ou il aurait du jouer. Et vous savez quoi ? Il n'a jamais été aussi heureux.

Moi dans tout ça, après avoir obtenu mon diplôme je dois avouer que j'étais totalement perdu. Il fallait que je me trouve un boulot rapidement, mais entre temps j'avais eu une petite idée de ce que je pouvais faire pour un métier plus qualifié et mieux payé. Alors, j'ai pensé au concours d'ATSEM, qui signifie Agent Territorial Spécialisé dans les écoles maternelles. Vous savez, ce sont les personnes qui accompagne les instituteurs toute la journée durant les classes et qui s'occupe aussi des enfants durant les pauses et le midi. L'idée m'est venu un jour, et elle m'a plu. Alors, j'ai passé le concours à mes 19 ans, et bon dieu quel soulagement lorsque je l'ai eu. J'étais désormais qualifié dans un métier qui me plaisait, il me restait plus qu'a trouver une école maternelle qui est besoin d'une ATSEM, et comme si la nouvelle de mon frère avait enclenché une once de bonheur, une école maternelle m'appela le lendemain même pour un poste de libre. La semaine d'après, je travaillais avec les enfants; et je me régalais.

Aujourd'hui, cela fait 3 ans que je travaille dans cette même école, la chose qui a changeait c'est que je joue dans une petite équipe de Basket Ball féminin et je m'éclate tout autant. Je n'ai jamais arrêter ce sport et le fait que mon frère soit entraîneur d'une grande équipe me motive encore plus. Lui et moi, on s’entend toujours aussi bien, voir même mieux de jours en jours si c'est possible. Vous savez, j'ai vécue vraiment beaucoup de choses dans ma vie. Et au départ, c'était très mal partit. Je n'avais aucun avenir certifié, voir même je savais que j'allais finir avec une travail miteux que je ferais uniquement par besoin d'argent. Mais non, mon frère s'est fait un très gros nom dans le monde du Basket Ball, moi dans ce monde là je m'en suis fais un tout petit, mais à côté de ça mon travail m'aide à me canaliser. Il me rend responsable, autonome et m'inculque des valeurs que je n'ai pas apprise par manque de figure autoritaire. Je suis devenue quelqu'un, une femme caractérielle mais sûre d'elle, une femme pleine d'envie, fière d'être ce qu'elle est devenue. Oui, je suis fière de ce que je suis devenue, de la vie que je mène et par dessus tout, je suis fière de mon frère.   

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → Kora.loi, 20 ans.
   Comment es-tu arrivé(e) ici ? → En traînant de forum en forum.
   Ce personnage est-il un double compte ? → Pas du tout, je n'ai que Andrea!
   Présence sur le forum → Quotidiennement.
   Personnage inventé ou scénario ? → Scénario.
   Crédit images → Blondie.

   

Mon exemple de RolePlay: