Quel est le caractère de ton personnage ?
you terrorized the Big Apple→ Répondre ici à la question ci-dessus ... Parlez ici du caractère de votre personnage. Comment se comporte-t-il avec les autres ? Est-il du genre fleur bleue, rancunier, tenace ? Bref, tout ce que vous estimez important de savoir sur son caractère. Quinze lignes minimum. Bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla

Well... It's my story !
and as charming as sad as it is, plays !
it does not begin with once upon a time

---

« Maman… ! Attends… Attends-moi ! »

Tes pas se succédaient de plus en plus vite au milieu de la foule. Tu tentais de la rattraper, mais rapidement, ton souffle se coupa. Tu dus t’arrêter. Tu posais tes mains sur tes genoux en te courbant en avant, puis jetais un dernier regard vers la femme qui t’avais élevé. Elle s’effaçait dans le paysage monstrueux qui s’offrait à toi et qui s’étendait à perte de vue.
Le matin même, un attentat fût déclaré dans la ville de Pyongyang, en Corée du Nord. Quelques heures plus tard, les habitants de la ville tentaient de fuir par tous les moyens. Ta génitrice également, te laissant seul, livré à toi-même, abandonné à ton sort.
Des larmes te montaient aux yeux. Tu les fermais et pris une grande inspiration, serrant les poings. Quelques goûtes s’échappèrent entre tes cils et perlaient le long de tes joues écarlates, terminant leur course sur le tissus de ton t-shirt. Tu te redressais lentement et jetais un regard furtif autour de toi. Des gens couraient, criaient, pleuraient, tombaient, se bousculaient. Et au milieu de tout ce vacarme, il y avait un petit garçon de dix ans, immobile, se tenant droit et regardant la scène, le regard rempli d’horreur. Il y avait un petit brun nommé Yung Hyo Kwon. Toi. Tu observais chacun de ces êtres qui fourmillaient, tentant de fuir ce qui paraissait être une blague pour affoler la population. Ce qui était sûr, c’est que le but était atteint. Tu fis un pas en avant. Puis deux. Puis trois. Puis tu repris peu à peu une respiration normale et marchais de plus en plus rapidement. Tu regardais autour de toi, les yeux larmoyants, le regard vidé de toute émotion. Où allais-tu ? Pourquoi ? Allais-tu mourir ? Pourquoi t’avait-elle laissé ? Avais-tu seulement une raison de continuer de vivre ? Est-ce qu’un enfant de ton âge devait se poser ce genre de questions ?
Tu faisais comme tout le monde, prenant tes jambes à ton cou. Tu fuyais la terreur. Tu sauvais ta peau. Tu courrais à en perdre haleine, regardant droit devant toi, jusqu’à atteindre un port. Un bateau de cargaison n’allait pas tarder à prendre le large. Caché derrière une grosse caisse en bois, tu observais un homme s’introduire dans le grand navire, et en fis de même. Discrètement, tu pénétrais à l’intérieur et te faufilais entre les grosses caisses. Tu les fixais. Elles allaient être déposées. Mais où ? Quand ? Tu t’assis entre deux grosses boites et ramenais tes genoux près de ton corps. Tu les entourais de tes bras et enfouis ton visage dans ceux-ci. Tu avais froid. Tu avais peur. « Maman… » Murmurais-tu, de façon inaudible, fermant doucement les yeux et laissant s’échapper quelques larmes chaudes.

***


Elle s’avança vers toi, à pas feutrés, sans que tu ne la remarques. Elle s’appuya sur une grosse caisse de bois et passai sa tête de sorte à ce qu’elle puisse te voir. Tu t’étais assoupi. La petite fille s’assit, non loin de l’endroit où tu te cachais, et prit la même position que toi, sans te quitter du regard. Elle aussi avait fui l’horreur qui se déroulait à Pyongyang. Elle t’avait certainement suivi. Elle aussi devait avoir peur. Elle aussi était seule. Elle aussi était démunie. Mais tu ne le savais pas. Tu ignorais son existence, et tu ne voulais pas la connaître. Tu étais mort. Mort de l’intérieur. Vide de toutes sensation, tu ne ressentais ni la faim ni le froid.

***


Le bateau, qui était parti du port de la capitale quelques heures plus tôt, s’arrêta. Le capitaine ordonna à ses hommes de livrer les grosses caisses. Sa voix roque te tira de ton sommeil. Tu ouvris doucement les yeux, et sursauta en étouffant un cri de surprise. La petite fille qui t’avait suivi jusqu’à là se tenait debout en face de toi, te contemplant, un sourire apaisant inscrit sur ses lèvres rosées. Tu te levais à ton tour et contournais la fillette avant de quitter discrètement le bateau. Elle te suivit, emboitant le pas, tandis que tu courrais vers une ruelle pavée. Où allais-tu ? Dans quel but ? Où étais-tu ? Allais-tu mourir maintenant ? A cette pensée, et alors que tes forces te quittaient soudainement, tu t’écrasas au sol. Tu tentais de te relever aussitôt, mais tes jambes semblaient ne plus vouloir répondre. Tu restais ainsi à genoux sur le sol glacé, les mains posées contre celui-ci, haletant, pleurant de douleur. Elle s’arrêta à son tour, effarée, et se dirigea vers toi. Elle posa un genou à terre et se pencha pour apercevoir ton visage. Tu ne bougeais pas. Elle posa une main dans ton dos. Elle était chaude, et te caressais lentement. Sa voix qui te disait « Tout va bien… » Était apaisante. « Qui es-tu… » Murmurais-tu dans un soupire. Elle sourit. « Je ne sais pas… Je ne sais plus… Je n’en sais pas plus que toi, et c’est pour ça que je t’ai suivi. Nous sommes dans la même situation tous les deux. » Sa voix était douce et calme. Tu relevais lentement la tête et plongeais ton regard dans le sien.

« Mon Dieu, mes enfants ! Que faites-vous donc là ! » S’écria une voix, semblant appartenir à une vielle femme. Elle s’approcha de vous à grandes enjambées et s’agenouilla à son tour. Tu détournais les yeux. Elle te prit par les épaules et t’aida à te redresser. Tes forces te quittèrent de nouveau. Tu lutais, mais tu n’y pouvais rien. Tu retombais. Elle te retint. Tu ouvrais les yeux, sans bouger. La chaleur de son corps te procurait un semblant de bien être. Tu refermais les yeux. Elle se redressa et te prit dans ses bras. « Je ne peux pas laisser deux enfants comme ça. » souffla-t-elle en revenant sur ses pas. La fillette marchait à côté de la femme. Celle-ci pénétra dans une petite maison. Tu ouvris les yeux. La chaleur d’un foyer. Les bras d’une femme qui t’entourait. Tu contemplais la salle dans laquelle vous veniez d’entrer. Elle ouvrit une seconde porte et déposa ton corps, vidé de ses forces, dans un petit lit. Elle te recouvrit ensuite d’une couverture et appela la petite fille à s’asseoir sur une chaise à côté du lit. La dame indiqua qu’elle reviendrait bientôt, qu’elle allait préparer une boisson chaude pour toi et l’enfant. Tu fermais les yeux et t’endormis.

***


Les rayons du soleil pénétraient dans la petite pièce par la fenêtre. Ceux-ci te tirèrent de ton profond sommeil. Passant ta main sur ton visage, tu ouvrais doucement les yeux et tournais la tête. La fillette te sourit. Tu te redressais lentement et t’adossais au mur, fixant la petite fille d’un œil endormis. « Tu as dormis longtemps, fit-elle, tu t’es bien reposé ? » Tu hochais la tête pour réponse. Son sourire s’agrandit. « Comment t’appelles-tu ? » Poursuivit la petite fille en posant ses bras sur le matelas. Tu détournais les yeux, regardant par la fenêtre.

« Yung…
- Et bien, enchanté, Yung ! Je m’appell… »

La porte s’ouvrit. La femme pénétra dans la pièce, portant un plateau, qu’elle déposa en face de toi. « Régalez-vous, mes enfants ! Vous avez besoin de reprendre des forces, après tout ce que vous avez vécu la veille ! » Tu hochais un sourcil. Comment savait-elle ? Tu posais ensuite ton regard sur la fillette, qui regardait le plateau avec envie. La vieille femme quitta la pièce. « Je lui ai raconté pendant que tu dormais. » reprit la fillette, comme pour répondre à ta question. Tu fronçais légèrement les sourcils. Elle n’avait pas à savoir. Personne n’avait besoin de savoir, tu ne voulais pas que les gens te prennent en pitié, tu ne voulais pas de leur pitié. Tu détournais le regard, que tu posais sur le plateau. Tu saisis une tasse de thé et en bus une gorgée. Le breuvage chaud te fit fermer les yeux, et tu soupirais d’aise. Tu relevais lentement la tête et posais ton regard sur la fillette. « Pourquoi m’as-tu suivi ? » demandas-tu sur un ton plat, avant de reprendre une gorgée de thé. Elle fit mine de réfléchir. « Parce que je me suis retrouvée dans ton regard, perdu sur tous ces gens qui fuyaient pour sauver leur vie.  Nous, nous venions de perdre la notre. » Tu te pris à sourire bêtement. Elle avait raison. « Tu ne m’as toujours pas dit comment tu t’appelais. » Repris-tu sur un ton plus doux.
« Appelle-moi Haneul !
- Très bien, enchanté, Haneul ! »

***


« Que fait-on, maintenant ? Nous n’avons plus de famille, plus de maison, plus rien… » Tu baissais les yeux et serrais les poings. La vieille femme vous gardait depuis plusieurs jours, mais tu doutais que cela puisse durer plus longtemps. Assis sur le lit à côté de la petite fille, elle décida de briser le silence qui durait depuis plusieurs minutes.
« Yung… Tu ne parle pas beaucoup. Tu as l’air pensif.
- En effet, Haneul… Je me demande ce que nous allons devenir.
- Tante Imo pourrait nous garder !
- Pourquoi garderait-elle deux orphelins sans identités chez elle…
- Parce qu’elle est gentille ! »
Elle avait perdu sa famille, elle avait vu la mort, la souffrance, la peur, du haut de ses sept ans, pourtant, elle conservait une grande part d’innocence et semblait insouciante. Tu souris. « J’espère, Haneul… » Elle se pencha vers toi et entoura ta taille de ses bras. « En tout cas, ce qui compte, c’est que nous soyons tous les deux. »

***


« YUUUUNG ! » tu te levais en sursaut et écarquillais les yeux.
« Haneul ?! Qu’est-ce que tu fous là ?
- Réveille-toi ! Réveille-toi, vite ! Tante Imo nous emmène au marché ! »
Elle quitta la chambre en sautillant. Tu quittais les bras de Morphée et t’habillais rapidement. Tu pris une grande inspiration et sortis à ton tour de la pièce qui était devenue ta chambre. « Bonjour, tante Imo. » Fredonnais-tu en embrassant la vieille femme, qui était devenue comme ta deuxième maman. « Yung, Yung ! » s’exclama la petite en prenant ta main. Tu la regardais, d’un œil attendrissant. Elle était comme ta petite sœur, ta protégée. Tu reposais ton regard sur la vieille femme. Elle t’avait sauvée. Elle t’avait donné une seconde chance de vivre. Elle avait redonné du sens dans ta vie. Elle t’avait rendu ton sourire perdu. Trois ans s’était écoulés depuis votre première rencontre. Depuis ce jour funeste, elle t’avait gardé près d’elle, comme son propre fils. Elle savait à présent tout de toi, tes moindres doutes, tes moindres faiblesses, tes joies, tes peines, tu lui disais tout, ainsi qu’à Haneul, ta petite sœur, qui avait subi le même sort que toi. Elles étaient ta nouvelle famille.

A présent, tu étais devenu une toute autre personne. Joyeux, gamin, drôle, rêveur, souriant, passionné, amusant, serviable et attentionné, tu étais devenu un garçon bien et honnête. Ta vie te plaisait. A présent, tu allais à l’école, et avait obtenu la nationalité Sud-Coréenne. Tu avais de nombreux amis, tu étais redevenu un gamin naïf, en quelque sorte. Tu ne te souciais pas vraiment de ton avenir, tu vivais au jour le jour, sans te poser de questions, sans te retourner sur ton passé. D’ailleurs, tu détestais parler de ton passé, pour toi, même si cette page était passée, elle avait néanmoins laissé une blessure indélébile, qui, elle, ne cicatriserait jamais. Tu étais toujours pris de doutes et de craintes concernant ta véritable famille. Tu n’avais pas beaucoup de souvenirs de ta « vie d’avant », mais les quelques images qui étaient restées ne voulaient pas disparaître.

C’est pourquoi, Tante Imo avait tout essayé pour faire disparaître cette crainte constante, que tu ne montrais qu’à elle, mais qui te rongeait depuis toujours. Elle avait fait naitre en toi une passion sans borne pour la musique, et plus particulièrement pour la guitare. Rapidement, tu étais devenu un bon élève, et donnais de temps en temps des concerts de rue.
A présent, tu voulais en faire ton métier. Tu voulais vivre de ta musique, vivre de ta passion. Et avec ça, tu avais un autre rêve : Aller faire ta vie aux Etats-Unis. Sans véritable raisons, ce pays que l’on surnommait « La grosse Pomme » te faisais rêver. Tu t’engageas donc dans des études, appris la langue Anglaise ainsi que l’histoire des USA, et à tes dix-huit ans, pris ton envol pour ta Nouvelle vie.

***


Les larmes lui montaient aux yeux, tandis qu’Haneul s’agrippait à la manche de ta veste. « Yung… Tu ne m’oublieras pas hein ? Promets-moi que tu ne m’oublieras pas ! » Tu te penchais vers celle que tu appelais « Petite sœur » et lui susurrais que, non, jamais tu ne pourrais l’oublier, qu’il ne se passerait pas une minute sans que tu ne penses à elle et à Tante Imo. Tu la serrais dans tes bras. Une grosse valise attendait à côté de toi. Tante Imo s’avança vers toi et te remis une enveloppe. Elle te sourit. « Ouvre là lorsque tu seras arrivé, Yung. Mais promet-moi que tu ne regarderas pas dedans avant d’être sur le territoire Américain ! » Elle était formelle. Tu hochais la tête. « Promis. » Tu leur dit « Au revoir » une dernière fois, assurais que tu reviendrais en Corée au moins une fois par ans, et te retournais vers la salle d’embarquement. « Je t’aime, Yung ! » entendais-tu au loin. Sans te retourner, tu souris, et murmurais : « Moi aussi, je vous aime. »

L’avion décolla.

***


Six ans s’étaient écoulés depuis ton départ de Corée du Sud. Tu avais tenu ta promesse : Tous les ans, durant les grandes vacances, tu revenais les voir. Aux USA, tu t’étais lancé dans une carrière musicale. Rapidement, un producteur t’avait repéré. Quelques années plus tard, tu sortais ton premier album. Tu n’étais encore qu’un petit artiste débutant dans le monde de la musique, mais il s’avérait que, quelque fois, dans la rue, les gens se retournaient sur toi dans la rue et s’exclamaient : « Regardez, c’est Yung Kwon, le guitariste ! »

Ton prénom ou ton pseudo & ton âge  → On m'appelle Chromy ou G.B. et j'ai 14 ans c:
Comment es-tu arrivé(e) ici ? → Grâce à Yohan o/
Ce personnage est-il un double compte ? → Nope ! Mais je refais sa fiche >w<
Présence sur le forum → H24 because je suis une grosse nolife rhupidhgre ;w; /meurt/
Personnage inventé ou scénario ? → Inventé !
Crédit images → Tumblr - Fan pop

Mon exemple de RolePlay: